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Archives du 6 septembre 2011

La justice européenne épingle le miel comportant des traces d’OGM

LUXEMBOURG – La présence de pollen issu de maïs génétiquement modifié dans du miel, même en quantité infime, empêche sa commercialisation sans autorisation préalable, a décidé mardi la Cour européenne de justice (CEJ).

Ce jugement pourrait apporter de l’eau au moulin de ceux qui contestent la culture des plantes OGM et modifier les règles en vigueur.

Du miel et des compléments alimentaires contenant du pollen issu dun OGM sont des denrées alimentaires produites à partir d’OGM qui ne peuvent être commercialisées sans autorisation préalable, affirme la Cour dans son arrêt.

Jusqu’à présent, un règlement de l’Union européenne impose que les produits soient étiquetés avec OGM seulement s’ils contiennent 0,9% ou plus d’OGM. Selon ce texte, l’étiquetage avec OGM n’est pas obligatoire en cas de présence fortuite d’OGM ou techniquement inévitable par pollinisation par exemple.

Or, selon la Cour, peu importe si le pollen issu de maïs génétiquement modifié a été introduit dans le miel de manière intentionnelle ou fortuite. L’obligation d’autorisation de mise sur le marché existe quelle que soit la proportion de matériel génétiquement modifié contenue dans la produit en cause, a noté le tribunal.

La Cour a admis que ce pollen ne constitue plus en lui-même un OGM dans la mesure où il a perdu sa capacité de reproduction et s’avère dépourvu de toute capacité de transférer du matériel génétique.

Néanmoins, souligne l’arrêt, des produits comme du miel et des compléments alimentaires contenant un tel pollen constituent des denrées alimentaires contenant des ingrédients produits à partir dOGM au sens du règlement qui impose une mise sur le marché seulement après autorisation.

La justice européenne était appelée à se prononcer dans un différend qui oppose un apiculteur allemand au Land de Bavière (sud de l’Allemagne), propriétaire de terrains sur lesquels du maïs MON810, un OGM du groupe américain Monsanto, a été cultivé à des fins de recherche au cours de ces dernières années.

En 2005, des traces du MON810 ont été découvertes dans le miel et le pollen produits par cet apiculteur dont les ruches se trouvaient à proximité des terrains de l’Etat régional de Bavière.

Estimant que la présence de résidus du MON810 avait rendu ses produits apicoles impropres à la commercialisation et à la consommation, l’apiculteur a entamé des poursuites judiciaires contre les autorités bavaroises. Saisi de ce litige, un tribunal administratif allemand a demandé à la CEJ si du miel contenant du pollen de maïs MON810 nécessitait une autorisation de mise sur le marché en tant que denrée alimentaire produite à partir dOGM.

 
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Publié par le 6 septembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Même Goldman Sachs pense à la dérobée qu’un effondrement économique est en route

Par Michael Snyder – journaliste contributeur de BLN ( »black listed news », informations sur liste noire)

Goldman Sachs recommence. Goldman dit au public que tout va bien, mais ils conseillent en même temps à leurs plus gros clients de parier sur un énorme effondrement financier. Un rapport de 54 pages écrit par Alan Brazil, leur tacticien, a été distribué aux clients de l’établissement. Le grand public n’est pas sensé voir ce rapport. Des gens du Wall Street Journal ont heureusement mis la main sur une copie et nous ont informés de quelques détails.

Il semble que Goldman Sachs pense en secret à un futur effondrement financier, et ils ont de très intéressantes idées sur la question sur la manière de faire de l’argent dans cet environnement financier turbulent où nous allons bientôt pénétrer. Brazil dit dans le rapport que le problème de la dette US ne peut être résolu par une dette supplémentaire, que la crise de la dette souveraine de l’Europe va encore s’aggraver et qu’un grand nombre d’établissements financiers européens sont au bord du gouffre. Si les plus hauts niveaux du monde financier en parlent, nous devrions commencer à nous y intéresser.

La communauté financière mondiale vit actuellement dans la peur. Comme je l’écrivais l’autre jour, le monde financier est sur le point d’appuyer sur le bouton d’urgence. Les choses pourraient commencer à se disloquer n’importe quand. La plupart de ces grandes banques ne vont pas admettre publiquement à quel point les choses vont mal en ce moment, mais il y a une grande panique en privé.

Selon le Wall Street Journal, Brazil pense qu’un capital d’au moins mille milliards de dollars serait nécessaire pour renflouer les banques européennes ; que de petites entreprises américaines, autrefois source d’emplois sont languissantes ; et que la croissance chinoise peut ne pas être durable.
Le plus surprenant peut-être de tout cela est ce qu’a à dire le rapport concernant les problèmes de dette américaine et européenne.
Par exemple, l’extrait suivant du rapport semble sorti tout droit du blog  »The economic collapse » (l’effondrement économique)…
 »Régler un problème de dette avec une dette supplémentaire n’est pas résoudre le problème sous-jacent. La croissance de la dette du Trésor américain a financé le consommateur mais n’a pas eu suffisamment d’impact sur la croissance de l’emploi. Les US ont-ils la capacité de déprécier la monnaie mondiale de base ? »
Rappelez-vous que cette affirmation ne vient pas d’un gars quelconque sur Internet. C’est un analyste de haut niveau qui l’a mis dans un rapport pour des investisseurs spécialisés.
Le rapport entre aussi dans les détails de la crise financière européenne. Brazil écrit comment l’euro se dirige vers des problèmes et comment des douzaines d’institutions financières d’Europe pourraient être en danger d’effondrement.
Mais quel que soit l’environnement, Goldman Sachs pense pouvoir gagner de l’argent. Voici le résumé des conseils de Brazil par Business Insider sur la manière de gagner de l’argent sur le dos de l’effondrement européen à venir…

– Achetez une option de 6 mois sur l’euro contre le franc suisse, en pariant ainsi que l’euro chutera contre le franc (le franc étant la monnaie estimée par Goldman comme la plus surévaluée au monde)
– Achetez un  »credit default swap » de 5 ans indexé sur la dette européenne, le iTraxx 9. Ceci en pariant que certaines de ces sociétés seront en défaut et que votre police d’assurance paiera.

Ceci est si typique de Goldman Sachs. Ils vont dire quelque chose en public et puis tourneront casaque et feront exactement le contraire en privé.
Avant la crise financière de 2008, par exemple, Goldman Sachs a collecté des titres hypothéqués qu’ils savaient être de la foutaise et les ont vendus à des investisseurs comme s’ils étaient cotés triple A. Le pire c’était que Goldman pariait souvent en privé contre ces mêmes garanties.
Le PDG de Goldman Sachs a même reconnu que sa banque d’affaires avait eu un comportement indécent durant les années 2006 et 2007.
Pour en savoir plus sur toute cette histoire, lisez cet article :  »Comment Goldman Sachs s’est fait des dizaines de milliards de dollars sur le dos de l’effondrement économique américain en 4 faciles étapes. »
Goldman Sachs va-t-il en payer les pots cassés ?
Non, bien sûr que non.
Ouais, ils se feront bien un peu taper sur les doigts de temps en temps, mais la réalité est qu’aux plus hauts niveaux du gouvernement se trouvent essentiellement composés d’ex-employés de Goldman Sachs. Goldman est l’une des banques  »trop grosse pour couler » et ils vont continuer à faire ce qu’ils veulent.
Le pouvoir des banques  »trop grosses pour couler » continue malheureusement de s’accroître. A l’heure actuelle, les  »six grosses » banques (Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, Citigroup, Bank of America et Wells Fargo) possèdent maintenant des avoirs équivalents à 60% du PNB américain.
Goldman Sachs fut le deuxième plus gros donateur dans la campagne de Barack Obama de 2008, donc ne vous attendez pas à ce qu’Obama fasse quelque chose à ce sujet.
Nous avons un système financier très profondément corrompu et toute cette corruption est la grande raison pour laquelle les choses partent en morceaux.
Le rapport de 54 pages mentionné ci-dessus est malheureusement exact – nous faisons réellement face à un crack mondial du à la dette et nous dirigeons vers un effondrement économique.
Vous n’entendrez pas la vérité par les médias dominants ou par nos hommes politiques, parce que  »garder le calme chez les gens » est beaucoup plus une priorité pour eux que de dire la vérité.
La crise de la dette aux USA est non viable et la crise de la dette en Europe est non viable. Nous sommes juste dans le calme précédent la tempête, et personne ne sait exactement quand la tempête va se déchaîner.
Mais qu’il ne subsiste aucun doute, elle s’en vient.
La stupéfiante prospérité dont nous avons joui pendant ces dernières décennies a été largement une illusion générée par la dette. Ce fut une grande fête tant qu’elle a duré mais maintenant elle touche à sa fin et les conséquences du crack à venir vont être absolument horribles.
Soyez vigilants et préparez-vous. Nous ne savons pas exactement quand l’effondrement aura lieu mais il est définitivement en route et maintenant même Goldman Sachs l’admet.

Traduit par Chantalouette et Hélios du Bistro Bar Blog

 
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Publié par le 6 septembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

L’effondrement financier mondial vu par l’Argentin Adrian Salbuchi..

http://lesmoutonsenrages.fr/

 
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Publié par le 6 septembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Entretien avec un français d’origine libyenne (Ibrahim)

http://www.youtube.com/user/independenzawebtv
http://panier-de-crabes.over-blog.com/

 
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Publié par le 6 septembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Trader Noé- Analyse générale

Depuis notre article de vendredi 02 septembre, l’indice Future FCE CAC 40 a perdu environ 9.5 % et l’indice E-mini SP 500 8%.
La tendance de fond reste baissière et une clôture sous 2975 points (CAC) devrait amplifier la tendance de fond qui est baissière.

Concernant l’évolution de UNICREDIT la tendance de fond reste très baissière avec des supports majeurs à 0.7 – 0.3 et 0.15 euro. Pour que la tendance de fond redevienne haussière, il faudrait que le cours repasse au-dessus des 1.75 euro.

De même, sous les 3.7 euros BANKINTER reste dans une tendance baissière avec des supports à 2.5 et 0.5 euros. Pour que la tendance redevienne temporairement haussière, il faudrait déjà que le cours dépasse les 4.3 euros.

Nous constatons qu’il n’y a pas que les banques françaises qui sont touchées mais également l’Italie et l’Espagne. A cela nous pouvons ajouter les problèmes de la dette qui pèsent énormément sur le marché.

Société Générale présente désormais un support extrêmement important à 17.7 euros.
BNP présente deux supports très importants à 26.3 et 24.3 euros.
Crédit Agricole a un support phare à 4.7 euros.

(Les fortes variations à la baisse sont probablement amplifiées par des discussions à la réunion des banques à Francfort lundi 05 et mardi 06 septembre).
D’ailleurs Joseph Ackermann a souligné que certaines banques européennes ne survivraient pas si elles devaient réévaluer la dette souveraine de leurs comptes…

Lafarge, une très belle valeur, a encore perdu 5 % hier. Désormais 23 euros représente un support très important. Pourvu que le cours rebondisse. Une clôture sous ce niveau accentuerait probablement la tendance de fond avec 14 et 9 euros comme autres supports.

Cette spéculation ne s’en prend pas qu’aux banques ! C’est une véritable attaque de pirates des temps modernes qui cherchent à saborder divers secteurs (banques, industries, etc…).

Concernant l’OR, nous espérons que notre « Flash Alerte » d’hier matin vous a été utile avec un nouveau record ! (actuellement 1919 dollars l’once).
Bien sûr tout est lié avec la loi du 01 septembre interdisant l’achat des métaux avec des espèces. L’OR… encore une histoire de pirates !

LIESI

 
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Publié par le 6 septembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

L’avenir de l’enquête sur le nuage de Tchernobyl en France se joue mercredi

PARIS – La cour d’appel de Paris dira mercredi matin si l’enquête ouverte en 2001 sur l’impact du nuage de Tchernobyl en France doit être close, comme le requiert le ministère public, qui estime que les scientifiques n’ont mis en évidence aucune conséquence sanitaire mesurable.

L’enquête s’est concentrée sur les informations communiquées en termes de radioactivité sur l’Hexagone au moment du passage du nuage au printemps 1986, en particulier sur une minimisation des risques encourus.

Seul mis en examen pour tromperie aggravée en 2006, l’ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), le Pr Pierre Pellerin, est soupçonné d’avoir masqué l’ampleur de la radioactivité au passage du nuage de Tchernobyl au printemps 1986.

Cinq ans après sa mise en examen, le Pr Pellerin a demandé un non-lieu et le parquet, qui soutient sa demande, a requis un non-lieu général et une clôture de l’enquête lors de l’audience le 31 mars.

Selon le ministère public, les analyses scientifiques versées au dossier s’accordent pour établir que la catastrophe nucléaire de 1986 n’a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France, en particulier aucun lien n’a été fait avec des maladies de la thyroïde.

Parallèlement, dans l’attente de la décision de la cour d’appel, la juge chargée de l’enquête, Marie-Odile Bertella-Geffroy, a été priée d’interrompre ses investigations.

Les parties civiles regrettent que l’enquête ne puisse être menée à son terme, jugeant en outre qu’il manque peu d’éléments pour la clôturer.

Mon optimisme n’est pas très grand sur la poursuite de l’enquête, déclarait Me Bernard Fau, avocat de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), à l’issue de l’audience.

Un récent rapport d’experts, dévoilé cet été, a établi qu’une augmentation importante de la proportion des troubles de la thyroïde a été observée en Corse après l’accident de Tchernobyl.
AFP

 
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Publié par le 6 septembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR