Source : Mail Online, le 18/12/2016
Par Peter Hitchens pour THE MAIL ON SUNDAY
Publié le 18 décembre 2016
Je suis l’opposé d’un drogué de guerre. Je hais le bruit des feux d’artifice parce qu’ils me rappellent une terrible nuit de janvier 1991 en Lituanie, où j’étais couché dans une neige boueuse pour sauver ma peau des balles soviétiques.
J’étais aussi paralysé par la peur en décembre 1992 dans Mogadiscio sans loi, gouvernée par des gangs, en attendant l’arrivée des marines américains.
A Bucarest en décembre 1989, je rampais sous le lit lorsqu’un tir de balles traçantes sifflèrent devant ma fenêtre d’hôtel, et – parce que mon appel longtemps retardé arriva à ce moment précis – je dictais mon compte rendu des événements à ma femme. Rien d’héroïque en ce qui me concerne, merci.
Ces derniers jours nous avons été bombardés de compte rendus divers et variés des événements à Alep, écrits ou transmis par des gens depuis Beyrouth ou même depuis Londres, écrit Peter Hitchens.
Je suis allé dans tous ces terribles endroits par accident. Je n’ai jamais souhaité être là. Je fais très attention de ne pas être à nouveau surpris dans de telles situations.
Mais j’en ai appris des choses, principalement que le vieux cliché que la “première victime de la guerre, c’est la vérité” est absolument vrai. Ça devrait être affiché en lettres de feu dans chaque compte rendu télévisuel du conflit comme dans chaque article de journal, pour toujours.
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