
Archives Mensuelles: octobre 2011
ALERTE INFO : La 10ème plus grosse faillite de l’histoire américaine aujourd’hui !

Oakland : La police viole la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Le mouvement pacifique Occupy a une nouvelle fois été victime de violences policières perpétrées par la ville d’Oakland contre ses citoyens. Les images vidéos ci-dessous ne seront jamais diffusées sur les chaînes de télévision grand public en Europe et je pense que le bureau national de défense des droits de l’homme des Etats-Unis devrait interpeller son gouvernement afin de faire respecter les droits universels du peuple américain et faire condamner l’usage
d’armes à feu sur une foule désarmée.
« Toute personne restant présente en lieu et place de toute émeute, déroute, ou de rassemblement illégal, après avoir été légalement mis en garde de se disperser, sauf les officiers publics et les personnes tentant de disperser celle-ci, est coupable d’un délit. »
Voici ma question : quelle est la définition juridique d’un « rassemblement
illégal » ?….
Pour information, des balles en caoutchouc tirées avec des armes à feu peuvent blesser gravement et parfois tuer à courte portée. (à lire ici)
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce
qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
Article 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
Je vous laisse juger par vous-même les images prises ci-dessous :
pacifiques venant en aide à un manifestant (ancien combattant de la guerre
d’Irak, Scott Olsen) blessé à la tête à bout portant par la police. Notez au passage que la police ne bouge pas d’un poil pour secourir qui que ce soit (non-assistance à personne en danger) :
Les maires ne pourront plus s’opposer aux antennes-relais!
Par Nolwenn Weiler
Chargé d’examiner la légalité d’arrêtés municipaux destinés à limiter l’implantation d’antennes-relais, le Conseil d’État a tranché le 26 octobre : seules les autorités de l’État – ministre, Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Agence nationale des fréquences (ANFR) – sont compétentes pour décider de la pertinence des emplacements. Les maires se voient donc privés d’un important pouvoir de décision, qui leur permettait pourtant d’appliquer sur leur commune un principe de précaution concernant les ondes électromagnétiques. Et ceci alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à prendre des mesures de protection de leurs populations contre un risque sanitaire encore trop peu pris en compte.
Une décision paradoxale selon le Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) : la responsabilité du maire est pourtant engagée « car il y a désormais une obligation de gestion du risque sanitaire au vu de la classification par l’Organisation mondiale de la Santé des champs de fréquences radioélectriques dans la catégorie des substances potentiellement cancérigènes ».
http://www.bastamag.net/article1872.html
Les poules prennent le chemin de la ville….
Les citadins ont des envies de basse-cour et d’œufs produits au fond du jardin. Jean-Claude Périquet, président de la Fédération française de volailles (qui regroupe des petits élevages familiaux), assure « recevoir de plus en plus de demandes d’informations de particuliers. Tous veulent produire des oeufs « comme autrefois » ».
La crise, la chasse à la malbouffe, le consommer local et un respect plus sensible du droit animal semblent être à l’origine de cette mode de la poule urbaine. « Son sort semble plus enviable dans le jardin d’un particulier que dans un élevage industriel », juge-t-on à la Fondation Brigitte-Bardot. À Avignon, Sybille de Lassus, mère de famille nombreuse, dresse un bilan positif de son petit élevage – deux poules naines – lancé il y a deux ans : « Mes enfants mangent des œufs frais et ils adorent aller les chercher ! »
« 6 000 poules vendues en 2011 »
En Amérique du Nord, à la pointe de cette nouvelle agriculture urbaine, les citadins avancent d’autres avantages à la poule en ville : « Je leur donne mes épluchures de cuisine et leurs déjections servent de fumier pour mon potager », confie Vikram Bhatt, professeur à l’École d’architecture de l’Université Mc Gill, à Montréal.
En 2008, avec d’autres camarades portés sur le bio, il avait dû se battre contre la législation des villes canadiennes, qui « interdisaient l’élevage des poules, alors qu’il était permis à New York, Seattle et Chicago », capitales pionnières en la matière.
En France, le phénomène est plus récent, mais il profite déjà aux entreprises malignes qui commercialisent poussins et poulaillers « design ». « On a vendu 2 000 poules en 2010, contre 6 000 déjà, pour 2011 », calcule ainsi Patrice Evennou, directeur de la chaîne Animalis, qui propose des kits mini-poulailler, paille et grain pour environ 200 €.
Des éleveurs professionnels bénéficient aussi de nouvelles commandes, tel Yves Droulin, aviculteur à Ticheville (Orne) : « J’approvisionne des Parisiens qui ont des résidences secondaires ici. Le dimanche soir, ils repartent avec leur poule pondeuse. »
Les poussins qui cartonnent en tête des ventes ? Les races harco (noire) coucou (grise), sussex (blanche) et la bonne vieille poule rousse d’autrefois. Bien sûr, les néo-éleveurs essuient parfois des déconvenues. Notre famille d’Avignon a découvert qu’une poule avait des prédateurs, même en ville : « Un matin, il ne restait plus qu’un paquet de plumes sanguinolentes. Une fouine était passée par là… »
Ah, dernier constat : les coqs restent à l’écart de cette mode. Bruyants et inutiles à la ponte, ils ne sont pas (encore) les bienvenus en ville.
Lettre ouverte aux peuples d’Europe par Mikis Theodorakis
Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.
Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a avertit que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant« partenaires européens », c’en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ».
Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ».
Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ».
Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte aux peuples d’Europe, publié dans de nombreux journaux… grecs.
Extraits :
Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…)
Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance.
Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne. La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches.Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes.
Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire fut le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. (…)
Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour.
Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes.
Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit.
Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en Tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.
Lire aussi:
Atmosphère : un expatrié français nous raconte ses six mois de séjour à Damas
Nicolas a 29 ans. Avec son épouse et leur très jeune enfant, ils se sont établis, pour raisons professionnelles, à Damas voici six mois, début avril, soit trois semaines environ après le début des troubles en Syrie. Quelque 180 jours plus tard, à l’occasion d’un bref retour à Paris, il nous donne ses impressions qui, précise-t-il, concernent essentiellement Damas et la ville archéologique de Palmyre (près de la frontière irakienne). En six mois, ce jeune homme, dont ce n’est pas le premier séjour syrien, a eu en effet le temps de se forger une opinion, d’avoir une vision de ce pays et de son peuple, vision assez éloignée, on le verra, du tableau sinistre qu’en donnent les médias français.
-Infosyrie : Nicolas bonjour. Peux-tu, pour commencer, nous rappeler dans quelles circonstances tu as entrepris ce voyage et cette installation en Syrie, et d’ailleurs était-ce ton premier voyage ?
-Nicolas : Non, j’avais 8 ans quand j’ai effectué mon premier voyage en Syrie. J’avais du reste visité également, à cette occasion, la Jordanie et le Liban. J’ai de la famille en Syrie, et au Liban. Depuis j’ai dû faire, jusqu’à aujourd’hui, une quinzaine de voyages tant en Syrie qu’au Liban et en Jordanie. J’ai commencé assez jeune à m’intéresser à ce pays et, au-delà, à la culture arabe. J’ai toujours voulu travailler au Proche-Orient : d’abord je me voyais en ambassadeur de France , et puis… (rires)
-IS : En ce qui concerne ton dernier voyage, il s’agit carrément d’une installation, professionnelle et familiale… Comment avez-vous pris cette décision ?
-N : Nous sommes arrivés à Damas le 9 avril 2011. J’avais décidé avec ma femme de partir là-bas pour ce que je connaissais déjà de la qualité de vie, de l’accueil des gens, du climat, et ce malgré tout ce que pouvaient dire les journaux français de la situation sur place…
-IS : Car, encore une fois, tu arrives trois semaines après le début des troubles…
-N : Oui. Mais à notre arrivée, je n’ai pas vraiment constaté de changements par rapport à ce que j’avais pu voir dans mes précédents voyages. Je connaissais l’atmosphère des rues et de certaines villes du pays. Et je n’ai pas vu, cette fois, plus d’hommes en armes que d’habitude, pas de tension perceptible dans la rue – je parle pour Damas. A part un voyage de quatre jours à Palmyre, nous avons peu bougé de Damas. Nous ne sommes pas rendus sur le littoral, à Lattaquié ou Tartous, car on nous avait dit qu’il y avait des risques d’agression, non pas dans ces villes, mais sur la route y menant. Mais donc je peux parler de Damas, et accessoirement de Palmyre.
-IS : Et donc, six mois de Damas, qu’est-ce que ça donne ?
-N : Ca donne qu’on a entendu, bien sûr, parler de certaines rumeurs de différentes manifestations, pro ou anti-Bachar. Mais en ce qui concerne ce que nous avons vu de nos yeux, ce sont deux ou trois manifestations d’opposants qui regroupaient à chaque fois, au grand maximum, une centaine de personnes. Quant aux manifs pro-Bachar, j’en ai vue une qui se déroulait sur toute l’étendue de l’autoroute de Mezzeh, du moins le tronçon qui traverse de part en part Damas (il faut imaginer une avenue des Champs-Elysées qui serait en même temps une autoroute à plusieurs voies ! Ndlr) : il y a avait une foule immense, avec un drapeau long, je crois de 3 kilomètres et demi, et qui n’était pas du tout encadrée par quelque force policière ou politique que ce soit.
-IS : Au fait, tu parles arabe ?
-N : Un petit peu, et de mieux en mieux au fur et à mesure que mon séjour se prolonge. je l’apprends « sur le tas », au fil de mes contacts. Je le comprends globalement assez bien. Mais pas mal de Damascènes parlent anglais. Sinon, ce que nous pouvons observer quotidiennement – je précise que nous habitons le quartier chrétien de Bab Touma, au sud-est de la ville, non loin de la mosquée des Omeyyades – c’est que les Damascènes sont vraiment très accueillants, comme ils l’ont toujours été. On n’a jamais constaté d’animosité envers la France et les Français. On prend le taxi tous les jours, et les chauffeurs de taxi ne s’en sont jamais pris à nous, tout au plus ont-ils eu, le temps d’une course, quelques mots contre Sarkozy.
-IS : Mais on imagine que les Damascènes parlent des événements, ou bien est-ce qu’on exagère en Occident la place de ces mêmes événements dans la vie de tous les jours ?
-N: Oui et non. On ne parle pas ouvertement, et encore moins dans la rue, de la situation. On l’évoque en revanche chez soi. Mais ça crée des tensions car certaines personnes, pour diverses raisons, comme certains commerçants ou hommes d’affaires, préféreraient que le régime saute, tandis que d’autres croient toujours en Bachar et son régime. Mais la plupart des gens à qui j’ai pu en parler associent le régime et la sécurité. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles nous avons, ma femme et moi, décidé de nous installer en Syrie. Ca peut paraître paradoxal à un Français de France qui voit le pays comme au bord de la guerre civile, mais, désolé, on se sent beaucoup plus en sécurité à Damas qu’à Paris. Moi je n’ai aucune appréhension à laisser ma femme avec notre fils de six mois dans les rues de Damas, alors que j’aurais une inquiétude certaine si elle se baladait seule à Paris ou en banlieue, dans le métro ou le bus.
-IS : Il n’y a pas de délinquance urbaine endémique comme chez nous ?
-N : Absolument pas. Et encore maintenant : nous n’avons jamais vu la moindre bagarre de rue en six mois dans cette grande ville de 2 millions et quelque d’habitants.
-IS : Est-ce qu’il y a une présence policière ou militaire évidente ?
-N : Il y en a toujours eu, autour des ambassades et des lieux administratifs sensibles. Mais, croyez-moi ou non, on ne voit pas de patrouilles militaires du type « Vigie Pirate » comme en France.
-IS : Mais vous vous êtes rendus à Palmyre. Avez-vous constaté le même calme sur place, ou pendant le trajet, ou avez-vous noté, au contraire, des signes de tension ?
-N: Je précise que Palmyre est à 4 heures et demie de route de Damas, en direction de l’Irak et de l’est. On rencontre un check-point sur la route, à l’aller, et re-belote au retour. Nous voyageons par bus, au milieu des Syriens « de base », ce qui nous permet d’avoir un regard autre, plus vrai, sur le pays. Aux check-points, voyageurs et policiers voient bien que nous sommes français, mais tout se passe bien. On a même droit à des sourires et on nous dit « Soyez les bienvenus ». Les Syriens avec qui nous avons parlé en ces circonstances nous prenaient même à témoin de ce qui se passait vraiment sur place, c’est-à-dire pas du tout la guerre civile larvée qu’on nous décrit ici.
-IS : Mais, à ce propos, vous avez pu ressentir les fameuses tensions communautaires souvent évoquées en France ?
-N : J’avoue ne pas m’être particulièrement intéressé à cette dimension de la société syrienne. Je ne suis pas moi même quelqu’un de religieux. Je m’intéresse, en termes de culture et de société, à la religion musulmane. Mais je n’ai pas été sensible, sur place,aux implications sociales et politique des questions religieuses.
-IS : Mais si l’on devait résumer : en six mois, à Damas, tu n’a pas perçu cet état de pré-guerre civile qu’on nous dépeint à longueur de temps en France ?
-N : Je l’ai perçu, mais uniquement par le matraquage médiatique que font les chaînes françaises reçues à Damas, comme France 24, TV5 ou Euronews. Ou bien encore via les magazines européens qu’on trouve sans problèmes. Mais quant à ce que je vois tous les jours, non absolument pas. Je ne ressens aucun climat de tension ou a fortiori de terreur. Et quand j’entends ce qu’on dit à ce propos à Paris, ça me semble complètement aberrant !
C’est d’ailleurs parce que tout ce qu’on nous raconte à ce sujet est faux que ma femme et moi retournons dès demain à Damas avec notre bébé. La Syrie, ce n’est absolument pas l’Afghanistan, ou même l’Irak !
-IS : Vous avez des contacts avec d’autres membres de la communauté française de Damas ?
-N: Quelques uns. Beaucoup ont été, entre guillemets, invités par le gouvernement français à rentrer au pays, mais il reste encore beaucoup de Français à Damas, il s’agit souvent, il est vrai, de familles mixtes franco-syriennes. Et les enfants de ces familles vont normalement à l’école. Et je précise, pendant que j’y suis, que nous ne sommes soumis à aucun couvre-feu le soir venu.
-IS : Damas est une ville assez occidentalisée, avec des femmes vêtues à l’européenne, une vie nocturne… ?
-N : Bien sûr, night-clubs et bars abondent à Damas ; je connais, entre autres, le See Bar, le Marmar. On y consomme de l’alcool sans plus de restrictions qu’en France, avec plus de discrétion, évidemment, en période de ramadan. De ce point de vue, on n’est pas en Arabie Saoudite. Il y a quand même une ouverture d’esprit en Syrie, sans doutes due à l’orientation laïque du régime, et à la libéralisation initiée depuis une dizaine d’années par Bachar.
-IS : Justement, tu as causé de Bachar al-Assad, de sa personnalité sinon de son régime, avec des Syriens ?
-N : Oui, j’en ai parlé un petit peu. On a d’ailleurs évoqué aussi bien le père, Hafez, que son fils. Je dirais que les avis sont mitigés, parce que forcément, différents intérêts, différents vécus interviennent dans cette perception. La plupart de mes interlocuteurs sont quand même satisfaits du régime et ce qu’il a fait, ou de ce qu’il garantit. Là encore, aucun rapport avec ce qu’on nous raconte en France. Bien sûr, certains sont agacés ou las d’une situation qui ne semble aller, depuis sept mois, ni dans un sens ni dans l’autre. Mais en règle générale, à Damas, les gens sont pro-gouvernementaux, et apprécient globalement la façon qu’a Bachar de gérer le pays.
-IS : Bachar a donc une équation personnelle plutôt bien perçue…
-N : Absolument. Bien sûr, comme partout, comme en France, il y a du mécontentement, des impatiences. Il y a des choses à faire, mais on pense généralement, à Damas, en tous cas, que Bachar pourra les faire.
-IS : L’attitude des pays occidentaux a des effets sensibles sur l’économie locale, notamment le secteur touristique ?
-N : Oui, malheureusement. La plupart des touristes occidentaux suivent les recommandations des agences, des tour operators, et des ambassades. J’ai pu le constater à Palmyre, ville antique qui vit essentiellement du tourisme : la plupart des hôtels et commerces sont fermés. C’est vraiment une ville morte au niveau économique.
-IS : Mais y a-t-il un tourisme arabe en Syrie ?
-N : Oui. Beaucoup d’Iraniens et de Turcs – musulmans sinon arabes – des Jordaniens, des Libanais. Mais les touristes à devises sont d’avantage représentés par le Qatar, l’Arabie Saoudite, ou, bien sûr, des Libanais.
-IS : En termes de consommation, un Occidental est-il dépaysé en Syrie ?
-N : On peut trouver de tout à Damas. Mais il y a une gêne, notamment pour le commerce, du fait que les Américains ont interdit l’usage en Syrie des cartes de crédit et de paiement Visa ou American Express.Ca veut dire qu’on ne peut plus payer par carte à Damas, que ce soit dans une boutique oui dans un restaurant. Et bien sûr, ce n’est pas du tout le régime qui est gêné par de telles mesures, ce sont les Syriens « de base ». La classe des hommes d’affaires et des bourgeois est particulièrement affectée par ça.
-IS : En tant que Français, vous avez des contacts avec l’ambassade ?
-N : On s’est fait référencer à l’ambassade « au cas où », mais nous n’avons jamais été contactés par elle, en sept mois.
-IS : On trouve des journaux, des livres, des dvd français ?
-N : Oui, on trouve les principaux quotidiens – Le Monde-Le Figaro-Libération et même Le Parisien. Des livres aussi. En ce qui concerne les dvd, il y a un assez grand choix dans les grands magasins de Damas. Mais il y a beaucoup de copies pirate, la loi syrienne étant assez souple en ce domaine.
-IS : Au fait, et compte tenu de tout ce que tu viens de nous dire, comment vont tes affaires à Damas ?
-N : Comme je travaille dans l’hôtellerie et la restauration, je vous laisse imaginer ! A Damas, je suis essentiellement un homme au foyer, qui attend des jours meilleurs. D’autant qu’étant étranger, j’ai plus de difficultés à trouver une place dans un restaurant qu’un Syrien. Ma femme, elle, travaille dans une école. Pour elle, tout va bien.
-IS : Si d’un mot, après sept moins d’immersion à Damas, tu devais résumer ton sentiment sur la Syrie et les Syriens, quel serait-il ?
-N : En un mot, c’est difficile. Mais je trouve vraiment, pour m’en tenir à Damas, que ses habitants sont très ouverts d’esprit, à l’écoute d’un avis extérieur. Il sont très accueillants, chaleureux, avec le coeur sur la main. C’est vraiment une mentalité que j’apprécie, et c’est pourquoi je vais éduquer mon fils dans ce climat psychologique. Je ne regrette pas, malgré les difficultés momentanées, de m’être établi en Syrie, et ma femme non plus.
-IS : Nicolas, merci et bon voyage !
(Entretien réalisé dans l’après-midi du 14 octobre. Notre interlocuteur repartait le soir même, avec son épouse et son enfant, pour Damas.)
Source: infosyrie
Syrie: escalade verbale entre Bachar al-Assad et la Ligue arabe
Le président syrien Bachar al-Assad a averti dimanche qu’une intervention occidentale contre son pays provoquerait un séisme dans la région. La Ligue arabe avait affirmé samedi qu’une opération internationale serait inévitable si la méditation en cours échouait.
Ces échanges de points de vues par médias interposés sont intervenus alors qu’une nouvelle réunion entre la Syrie et la Ligue arabe s’ouvrait dimanche en fin d’après-midi dans un climat tendu. La répression a déjà fait plus de 3000 morts, selon l’ONU.
La Ligue arabe a exprimé samedi « son rejet des meurtres de civils » et « l’espoir que le gouvernement syrien prendra les mesures nécessaires pour les protéger ». Le comité aurait indiqué à M. Assad que l’échec de la médiation aboutirait à une internationalisation de la crise », notamment un embargo économique, selon le quotidien koweïtien « Al-Qabas ».
La délégation de la Ligue, présidée par le premier ministre du Qatar cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, a demandé à Damas de s’engager sur un calendrier précis de réformes, d’accepter une réunion avec l’opposition à l’étranger et l’arrêt de la violence.
Risque de « séisme »
Dans un entretien publié dimanche par le journal britannique « The Sunday Telegraph », M. Assad a, lui, prévenu que toute intervention occidentale contre son pays provoquerait un « tremblement de terre » au Proche-Orient.
« La Syrie est désormais le centre de la région. C’est la ligne de fracture et si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre: voulez-vous voir un nouvel Afghanistan, ou des dizaines d’Afghanistan' », a menacé le président syrien.
« Tout problème en Syrie enflammera la région entière. Si le plan est de diviser la Syrie, cela revient à diviser la région entière », a-t-il ajouté. Selon ses dires, les forces de sécurité syriennes ont commis « beaucoup d’erreurs » au début de la contestation mais visent désormais uniquement des « terroristes ».
ATS
SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE (Hautes-Alpes) – Elles se réfugient dans une grotte pour fuir les antennes relais
SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE (Hautes-Alpes) – Deux femmes souffrant d’électro-hypersensibilité s’apprêtent à passer l’hiver sans chauffage ni électricité, dans une grotte reculée des Hautes-Alpes, afin d’échapper aux ondes des téléphones portables et d’internet.
Au fond de la cavité à laquelle on n’accède que par une échelle, Anne Cautain et Bernadette Touloumond ont installé sur un parquet de fortune deux lits, une petite table sur laquelle ont été déposées des bougies rapidement consumées et un réveil mécanique, pour « ne pas se laisser aller ».
« Cela fera bientôt mon troisième hiver ici, pourtant croyez-moi, je préférerais être dans une maison au coin du feu », affirme dépitée Anne Cautain, blottie sous plusieurs couches de pulls, alors que la température dans la grotte ne dépasse guère les 10°C.
Souffrant de « brûlures dans le crâne et sur la peau », cette femme de 55 ans explique avec détails comment un jour de janvier 2009, alors qu’elle était agent technique dans une université de Nice, sa vie s’est transformée en celle d’un « animal traqué ».
Tout était bon pour tenter de se protéger des radiofréquences, sources de « maux de tête insupportables », qui la conduisent à dormir dans le coffre d’une voiture, une cave de restaurant, en passant par des parkings souterrains et les champs de la campagne bourguignonne.
L’association Robin des Toits, qui milite pour la reconnaissance de la maladie, estime à quelques dizaines les cas extrêmes « d’intolérance » dont souffrent les deux femmes, mais affirme qu’environ 3% de la population française souffrirait d’électro-hypersensibilité (EHS).
« Aucune preuve scientifique d’une relation de causalité entre l’exposition aux radiofréquences et l’hypersensibilité électromagnétique n’a pu être apportée », objecte l’Agence nationale de sécurité sanitaire dans un rapport de 2009, qui ne conteste cependant pas « la réalité du vécu de ces personnes ».
Professeur en cancérologie à l’université Paris-Descartes, Dominique Belpomme assure au contraire que des études cliniques ont prouvé les effets des champs électromagnétiques sur la santé. Il regrette toutefois l’attitude « marginale » adoptée par Anne Cautain et Bernadette Touloumond.
« Je ne doute pas de leur souffrance, mais il existe des traitements comme les antihistaminiques pour les soulager. Encore faudrait-il qu’elles viennent me consulter », déclare le médecin.
« Je me suis déjà rendue à Paris, mais je ne m’en suis jamais remise à cause des innombrables antennes relais qui jalonnaient le parcours », avance Anne Cautain, préférant aujourd’hui se soigner avec des méthodes naturelles.
Entreposées dans des cagettes soigneusement rangées à l’entrée de la grotte, les courges, pommes et poires issues de la culture biologique sont « érigées comme une thérapie destinée à nous aider à tenir le coup », affirment les deux femmes, qui refusent d’être considérées comme des marginales.
« Quand je me suis trouvée dans cette grotte, je me suis demandé ce que j’avais fait pour en arriver là, je n’arrivais pas à y croire », relate Bernadette Touloumond, hôtesse de l’air pendant 25 ans à Paris, réfugiée depuis quelques mois dans la grotte de Beaumugne.
« On m’a traitée de folle, j’ai perdu la plupart de mes amis, ma famille a du mal à comprendre et je sais aujourd’hui que je ne pourrai pas retourner dans des musées », regrette la sexagénaire aux cheveux soigneusement tirés en arrière.
Les deux femmes réclament la création en urgence de « zones blanches », même si elles savent que leur demande va à l’inverse de la tendance visant à couvrir l’intégralité du territoire français par les réseaux de téléphonie mobile.
AFP
Séisme de mag. 6.9 près de la côte centrale du Pérou
L’ampleur | 6.9 |
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Date-Heure |
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Lieu | 14.515 ° S, 76.009 ° W |
Profondeur | 23.9 km (14,9 miles) |
Région | Près de la côte centrale du Pérou |
Distances | 51 km (31 miles) SSW de Ica, au Pérou 112 km (69 miles) S de Chincha Alta, Pérou 201 km (124 miles) W de Puquio, Pérou 288 km (178 miles) SSE de LIMA, Pérou |
Incertitude Lieu | horizontale + / – 16.5 km (10,3 miles), profondeur + / – 2,7 km (1,7 miles) |
Paramètres | NST = 507, NPH = 517, Dmin = 293.9 km, RMSS = 1,12 sec, Gp = 50 °, de type M = moment ampleur régionale (Mw), Version = 8 |
Source |
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ID de l’événement | usb0006fv2 |
Pérou, tremblement de terre de magnitude 6,9, 83 blessés, 130 maisons détruites
La région d’Ica, dans le centre-ouest du Pérou, a été secouée vendredi par un fort tremblement de terre de magnitude 6,9. Le séisme a semé la panique à Lima et dans plusieurs autres villes du pays. Il a fait plusieurs dizaines de blessés.
Le séisme, survenu à 13h54, heure locale, (20h54 heure suisse) dans l’océan Pacifique, à 117 km au sud-ouest de la ville d’Ica, capitale de la province du même nom, a fait au moins 83 blessés et détruit environ 130 maisons dans cette région, ont précisé les autorités.
Il a été fortement ressenti jusque dans la capitale, où un mouvement de panique s’est emparé des habitants, qui ont évacué leur lieu de travail et de résidence pour se retrouver dans la rue. Le Centre d’alerte aux raz de marée pour le Pacifique, basé à Hawaii (Etats-Unis), n’a émis aucune alerte au tsunami.
Les secousses telluriques sont fréquentes au Pérou. Le 15 août 2007, un séisme de magnitude 7,9 avait touché la province d’Ica, tuant plus de 500 personnes.
Italie: le Trésor veut vendre en ligne ses titres de dette aux particuliers!
Milan (awp/afp) – Le Trésor italien veut vendre ses titres de dette en ligne aux particuliers au moment où ils sont sous pression des marchés qui s’inquiètent de la solidité financière de la péninsule, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
« Le département du Trésor examine de nouvelles modalités d’adjudication directe au marché des particuliers des titres d’Etat » qui pourront être souscrits « en ligne à travers les systèmes de négociation des banques » adhérant à la plateforme du gestionnaires de la Bourse de Milan et « sans se rendre à sa banque », a-t-il indiqué.
Pour le Trésor, qui n’indique toutefois pas de date précise, il s’agit « d’augmenter l’efficacité de l’émission des titres d’Etat italiens » et de « primer la confiance des petits épargnants ».
« La demande domestique, institutionnelle et privée, a soutenu de façon satisfaisante les émissions de titres d’Etat, même dans les phases de turbulences (…), mais les défis du marché et l’évolution technologique imposent des améliorations continues », a déclaré Maria Cannata, chef de la dette publique au Trésor.
La dette publique italienne est à environ 50% entre les mains d’investisseurs italiens.
Cette dette colossale (1900 milliards d’euros, environ 120% du PIB) continue d’inquiéter les marchés malgré les mesures d’austérité draconiennes adoptées cet été, les promesses de réformes du gouvernement et l’accord européen de mercredi soir censé juguler la crise.
Vendredi, lors d’une émission obligataire test, le coût de financement de la dette italienne s’est encore envolé.
Signe le plus inquiétant, les taux d’intérêt des titres à échéance 2022 ont dépassé la barre symbolique des 6%, seuil considéré comme dangereux par les analystes, en s’inscrivant à un niveau record de 6,06%.
AFP
Grèce: manifestations contre le gouvernement et l’austérité dans tout le pays
ATHENES – Des manifestations contre le gouvernement et l’austérité ont perturbé vendredi en Grèce, les traditionnels défilés de la fête nationale du 28 octobre, au lendemain de l’accord européen qui a allégé la dette du pays en échange d’un contrôle accru de ses créanciers sur son budget.
Aux cris de traîtres, traîtres, des milliers de manifestants massés à Salonique (nord) sur l’avenue où devait avoir lieu le défilé militaire annuel du 28 octobre, ont empêché le déroulement de la parade, contraignant le président de la République Carolos Papoulias à quitter les lieux, a constaté un journaliste de l’AFP.
Je suis désolé. Ils devraient avoir honte. Je ne veux pas partir, mais certains ont vraiment envie que cet événement soit annulé a déclaré à la presse le président Papoulias.
Selon l’agence de presse grecque ANA, c’est la première fois en 71 ans que ce défilé est annulé. Le 28 octobre, surnommé journée du non, marque l’entrée de la Grèce dans la Seconde Guerre mondiale le 28 octobre 1940, et symbolise la résistance des Grecs aux troupes italiennes de Mussolini.
Le président Papoulias, 82 ans, lui-même actif dans la résistance anti-nazie alors qu’il était adolescent, a peu apprécié d’être qualifié de traître.
Nous devons nous serrer les coudes, surmonter cette crise et nettoyer notre maison pour la laisser en bon état à nos enfants a-t-il dit aux médias, en faisant allusion à l’accord conclu vendredi à l’aube à Bruxelles, qui accorde une annulation d’une partie de sa dette à la Grèce et une nouvelle bouée de sauvetage financière, en échange d’une poursuite de ses efforts de rigueur et d’un renforcement du contrôle par la zone euro sur son budget national.
Les manifestants ont bloqué la voie sur laquelle devait avoir lieu le défilé, en lançant des bouteilles d’eau et des oeufs en direction de la tribune officielle, a indiqué une source policière à l’AFP.
A Athènes, une parade d’étudiants, traditionnelle chaque 28 octobre, a également dégénéré. Des bousculades avec les forces de l’ordre ont eu lieu devant le Parlement, a constaté une photographe de l’AFP.
En signe de deuil, certains musiciens de l’orchestre municipal avaient orné leurs instruments de rubans noirs.
Faisant un lien entre la politique d’austérité imposée en Grèce par les créanciers du pays (UE-FMI-BCE) et la période d’occupation nazie, une banderole de manifestants proclamait Arbeit macht frei, en référence à l’inscription apposée à l’entrée du camp de concentration nazi d’Auschwitz.
Dans le reste de la Grèce, les défilés ont également été perturbés par des manifestants, ont rapporté les médias, notamment à Héraklion (Crète), Rhodes, Patras, Kalamata, Trakala et Nauplie, dans un climat de tension avec les forces de l’ordre.
Dans un communiqué, le Premier ministre Georges Papandréou a fustigé les autocrates qui essaient d’imposer leurs opinions en interrompant les parades, et sont, selon lui, responsables d’atteintes aux traditions démocratiques du pays.
Mercredi, le ministre de la Défense, Panos Beglitis, avait déjà été pris à partie à Salonique par un groupe de manifestants.
En revanche, les propos du président français Nicolas Sarkozy jeudi soir, selon lequel la Grèce n’aurait pas dû être admise dans l’union monétaire n’ont suscité aucun débat.
Ce fut une erreur car la Grèce est rentrée avec des chiffres qui étaient faux (…) elle n’était pas prête, a affirmé M. Sarkozy.
Au gouvernement, aucune réaction officielle n’a pu être obtenue.
Seul un député socialiste, Spyros Kouvelis, a réagi en estimant que les propos de M. Sarkozy traduisaient surtout l’angoisse d’un président dans la perspective des élections. Certes, l’économie grecque a du chemin à faire pour devenir compétitive dans l’Union européenne, mais placer la responsabilité de tout ce qui s’est passé au cours des deux dernières années en Europe sur un petit pays de 10 millions d’habitants, c’est excessif, a-t-il dit à l’AFP.
Volcan Hudson: alerte maximum et évacuations dans le sud du Chili (vidéo)
Les autorités chiliennes ont décrété le niveau d’alerte maximum et ordonné l’évacuation d’une centaine de personnes habitant près du volcan Hudson, situé dans l’extrême sud du pays et dont l’activité a brutalement augmenté mercredi. « Nous allons entamer le processus d’évacuation à la suite du passage de l’alerte jaune au niveau d’alerte rouge », a annoncé le ministre de l’Intérieur Rodrigo Hinzpeter.
Une centaine de personnes ont été évacuées préventivement dans un rayon de 40 km autour du volcan de 1.960 mètres d’altitude, situé dans la région de Coyhaique, à environ 1.600 km au sud de Santiago.
Selon le ministre, un survol du volcan mercredi avait permis de constater des chutes d’eau et de terre sur un versant ainsi qu’une colonne de cendres d’un kilomètre de long.
La vidéo ici:
La revalorisation des prestations familiales gelées jusqu’au 1er avril!
PARIS (Reuters) – Les députés ont adopté vendredi un amendement qui gèle les prestations familiales jusqu’au 1er avril, ce qui devrait permettre d’économiser 130 à 140 millions d’euros.
L’amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 repousse du 1er janvier au 1er avril la revalorisation de ces prestations. Le report doit compenser en partie la suppression d’une mesure qui visait à soumettre les revenus versés au titre du congé parental à la CSG (Contribution sociale généralisée).
L’amendement a été présenté par la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot.
Toutes les prestations familiales sont concernées : allocations familiales, congé parental, prestation d’accueil du jeune enfant et allocation de rentrée scolaire.
« C’est scandaleux », a dit la députée socialiste Martine Pinville. « Ca pénalise les familles les plus démunies alors que le chômage augmente et que le pouvoir d’achat diminue. »
Après l’abaissement de 1,75% à 1,0% de la prévision de croissance de la France pour 2012 par Nicolas Sarkozy jeudi, le rapporteur de la commission des Affaires sociales, Yves Bur (UMP), a précisé que ceci se traduirait par « un manque à gagner pour la sphère sociale de 1,5 milliard d’euros ».
L’Assemblée doit voter mercredi prochain sur l’ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le Sénat l’examinera à partir du 7 novembre.
Source: Reuters.com
Galbraight : Comment fonctionne le système mafieux des banques ?
Trouvée chez http://gold-up.blogspot.com/
Le théâtre européen des 26-27 octobre… cela n’a rien changé!
Le grand sommet de l’Union européenne vient d’avoir lieu. Et le résultat est conforme aux prévisions que l’on pouvait faire bien avant sa tenue : on effectue un hair cut de 50% de la valeur des titres de dette grecque détenus par les banques sur une période allant jusqu’en 2020 ! On augmente le plafond d’aide du FESF à 1.000 milliards d’Euros dont 20% seulement est garanti, bref un résultat NUL, qui ne fait que repousser des échéances inéluctables moyennant un coût faramineux.
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé avec ce Sommet ? RIEN ! La situation désastreuses des dettes souveraines est toujours la même, les politiques d’augmentation des impôts vont s’accélérer, les plans de rigueur devenir plus rigoureux, et les citoyens encore plus démunis dans une Europe où l’inflation, puis l’hyper-inflation, vont se cristalliser, avec bien évidemment des milliers de licenciements, l’augmentation du chômage, la précarité et la misère augmentant en conséquence.
Ce plan est le « plan de sauvetage » le plus dangereux qui ait été élaboré pour le moment, car il a la particularité de donner une illusion forte que ça y est, on a résolu les problèmes, alors que dans le fond, RIEN n’a changé. On a seulement acheté du temps, et cela très cher.
Ce qui va se produire c’est que, comme de nombreux investisseurs privés ou corporatifs vont être trompés, ils vont revenir sur les marchés, et là, quand les échéances inéluctables et fatales se présenteront, les bourses vont se crasher comme jamais on l’a vu dans toute l’histoire de l’Humanité, et des millions de gens vont tout perdre.
De la poudre aux yeux fortement hypnotisante, voilà ce que sont concrètement les mesures décidées par nos dirigeants politiques. (source)
http://liesidotorg.wordpress.com/
Eurodéputés: « j’arrive,je pointe,j’me casse et j’t’emmerde »!
Le scandale éhonté des eurodéputés venant pointer pour soutirer de l’argent puis repartir vaquer à leurs propres affaire. par mansan
A l’heure où on nous promet des baisses tout azimut, voilà qui va ravir ceux qui galèrent…Finalement la mafia se trouve partout ! pour eux c’est facile après de dire on diminue les salaires des gens, on augmente les charges etc…..
bande de salauds ils ont même pas le courage d’assumer ce qu’ils font! quelle bande de pourris ! Après faut pas s’étonner qu’on ne vote plus ! tous des maffieux ! profiteurs ! sangsues! Quand le peuple va se soulever cela va être bien grave pour vous !…en 2009, une équipe de télé allemande filme l’enregistrement le vendredi matin des députés européens. En gros, ils viennent signer leur présence (« pointer ») afin de toucher 284 euros pour la journée, avant de repartir illico. Ils ont déjà les valises à la main. Malaise profond quand on les filme… A ne pas rater : la député verte allemande qui essaye désespérément de se planquer dans l’ascenseur (à 3′45).
Peugeot : Moody’s dégrade la perspective
Moody’s a abaissé mercredi soir la perspective de la note de long terme de Peugeot de « stable » à « négative ».
Une dégradation motivée par la révision en baisse, pour la deuxième fois cette année, des attentes du constructeur en matière de résultat opérationnel de sa division Automobile.
« Peugeot est confrontée à des défis considérables sur le marché européen dont il est fortement tributaire avec une intensification de la pression des prix dans ses segments clés alors qu’une partie de sa gamme doit être renouvelée, et au vu d’un mix pays négatif », explique Falk Frey, l’analyste de Moody’s pour le secteur automobile.
Selon ce dernier, « si cet environnement continue à s’aggraver, PSA pourrait ne pas être en mesure de retrouver des ratios financiers compatibles avec sa notation actuelle ».
Explosion sur le site nucléaire de Marcoule: la Criirad porte plainte
LYON – La Criirad a annoncé mercredi avoir déposé plainte contre la filiale d’EDF exploitant l’installation Centraco, lui reprochant d’avoir sous-évalué la radioactivité après l’explosion mortelle d’un four mi-septembre, sur le site nucléaire de Marcoule (Gard).
La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) a déposé plainte auprès du TGI de Nîmes pour forte sous-évaluation de l’activité réelle des déchets radioactifs en cours de fusion.
L’irrégularité est manifeste, souligne la Criirad, selon laquelle soit la contradiction entre l’activité des déchets et les rayonnements qu’ils émettent a échappé à l’exploitant, traduisant un grave défaut de compétence, soit elle a été volontairement sous-évaluée.
Selon un communiqué de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) du 29 septembre, les vérifications ont démontré que le four contenait près de 500 fois plus de radioactivité que la Socodei, l’exploitant filiale d’EDF, ne l’avait déclaré initialement.
La plainte de la Criirad s’appuie également sur trois autres éléments: défaut de protection contre les risques d’explosion et de dissémination de substances radioactives suite à l’intervention directe des opérateurs sur le contenu du four, retard inacceptable dans la mise en oeuvre du confinement – plus d’1H40 – et défaut d’information du public.
L’association, qui avait annoncé fin septembre son intention de saisir la justice afin de sassurer que toutes les responsabilités sont bien recherchées et établies, a adopté cette décision à l’unanimité du conseil d’administration le 14 octobre.
Cette explosion avait fait un mort et quatre blessés, dont un très grave, le 12 septembre, dans l’installation Centraco à Codolet (Gard), près du site nucléaire de Marcoule. Elle avait été classée par l’ASN au niveau 1 (sur 7) de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES).
Afp
La france est en train de se mettre tout le monde sur le dos !
… de la Grande Bretagne à la Libye, en passant par l’Italie.
Ca ne m’amuse pas du tout.
Il ne reste plus que les USA comme allié de la france (pour combien de temps… jusqu’à son échec dans l’UE?). Pas sur qu’elle ait misé sur le bon cheval.
Voici le sourire sarkozien qui fait bouillir l’Italie:
Le résumé (traduit) d’un texte de Beppe Grillo « Sarkozy le jockey souriant »:
Le sourire de Sarkozy est déplacé, car l’Italie pourrait bein ridiculiser prochainement la france. Nous allons les détruire, de Col di Tenda à la Biscaya, sans résistance. Le poids de nos dettes va écraser les banques françaises.
Car ils possèdent 366 milliards de nos dettes (et 54 mrds de la dette grecque, 18 mrds de la dette portugaise, 17 mrds de la dette irlandaise et 118 mrds le dette espagnole)
Sarkozy tient l’alumette des dettes européennes dans la main.
Aucun système bancaire n’est autant dans le risque que le français. Quand l’Italie va exploser, la france suivra immédiatement.
pourquoi la france a-t-elle plus de risques que tous les autres pays? Il n’y a qu’une réponse: Ils veulent mettre les autres pays sous leur dominance et les forcer à prendre des décisions comme pour Alitalia et Parmalat, ou l’exportation de centrales nucléaires, ou la participation italienne à la guerre contre la Libye.
Maintenant le jockey Sarkozy est assis sur le mauvais cheval. Se faire ejecter avec le sourire aux lèvres ne dure qu’une fraction de seconde.
http://mahamudras.blogspot.com/