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Archives Mensuelles: août 2011

Libye- Les Réfugiés Parlent: L’OTAN source de notre Malheur


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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Un village italien abandonne l’Euro ! :)

Un village italien abandonne l’Euro

Le plan de rigueur annoncé par Silvio Berlusconi au début du mois prévoit la fusion des petites communes de moins de 1 000 habitants. Mais Lucas Sellari, le maire du village de Filettino ne l’entend pas de cette oreille. Refusant catégoriquement d’être réuni avec le village voisin de Trévi, le maire a décidé de faire de sa commune une principauté indépendante.

Pour ce faire, il n’a pas hésité à sortir de l’Euro. Il a en effet doté son village d’une nouvelle monnaie, le »fiorito » , dont la valeur unitaire est estimée à 0,50 centime d’euro. 20 000 coupures de billets ont d’ores été déjà été imprimées et 20 000 autres devraient bientôt suivre. Pour régner sur sa principauté, le maire a même sollicité le prince Emanuele Filiberto de Savoie, mais celui-ci a poliment décliné l’invitation.

minutebuzz

WikiStrike incite tous les maires de France à prendre la même décision : sortir de l’Euro pour faire chier Sarkozy

Manuel Cortez pour Wikistrike

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

11/09:c’est bien un missile Tomahawk qui a atteint le PENTAGONE

http://leveil2011.syl20jonathan.net/

Comment des millions de personnes ont pu croire au crash d’un avion de ligne vu la taille de l’impact,le peu de débris et tout le reste….Navrant!

Le choc émotionnel et la propagande d’état ont pris le dessus sur la réalité des faits,comme souvent…et encore aujourd’hui…!

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Etat palestinien à l’ONU: Israël menace de mesures de rétorsion

JERUSALEM – Le ministre israélien des Finances a estimé mercredi que la demande d’adhésion d’un Etat palestinien à l’ONU prévue en septembre constituait une menace plus grave que celle du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et promis qu’elle ne resterait pas sans réponse.

Cette initiative des Palestiniens constitue une menace plus grave que celle du (mouvement islamiste palestinien) Hamas à Gaza, et elle ne restera pas sans réponse d’Israël, a déclaré à la radio publique israélienne Youval Steinitz, du parti Likoud (droite) du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La demande unilatérale des Palestiniens (d’adhésion de leur Etat à l’ONU) constitue une violation des engagements pris par les Palestiniens dans leurs accords signés avec Israël, avait déclaré dimanche M. Netanyahu selon un communiqué de son bureau.

Egalement interrogé mercredi à la radio, le ministre des Infrastructures nationales, Ouzi Landau, a renchéri: dans ce cas de figure, il est clair que nos accords avec les Palestiniens seraient nuls et non avenus.

Nous devrions alors imposer notre souveraineté sur les secteurs des Territoires (palestiniens occupés) à propos desquels il y a un consensus en Israël, c’est-à dire la vallée du Jourdain et les grands blocs d’implantations, voire davantage, a ajouté M. Landau qui est membre de Israël Beiteinou, parti de droite nationaliste du chef de la diplomatie Avigdor Lieberman.

Les négociations de paix avec Israël étant bloquées, les Palestiniens espèrent obtenir, en principe après le 20 septembre, une adhésion à part entière de leur Etat à l’ONU et la reconnaissance de la Palestine sur les lignes du 4 juin 1967, avant la Guerre des Six jours, soit la totalité de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.

En mai, après un accord de réconciliation entre le mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas islamiste, M. Steinitz avait délibérément retardé le transfert de fonds dus à l’Autorité palestinienne.

En vertu des auxiliaires économiques des accords d’Oslo (1993), Israël reverse à l’Autorité palestinienne des taxes qu’il prélève pour le compte de cette dernière sur des marchandises transitant via les ports et aéroports israéliens. Ces fonds, qui atteignent de 3,5 à 5 milliards de shekels (700 millions à un milliard d’euros) par an, représentent les deux tiers du budget annuel de l’Autorité.

Le journal Haaretz a rapporté mercredi qu’en dépit de pressions américaines, M. Steinitz a refusé en début de semaine d’anticiper le versement mensuel des fonds dus à l’Autorité palestinienne, celle-ci ayant voulu payer les salaires de ses employés avant la fête de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

Un haut responsable palestinien a confirmé à l’AFP, en le déplorant, qu’Israël avait rejeté une demande palestinienne de débourser les sommes requises avant les trois jours de la fête musulmane.

L’Autorité palestinienne traverse une grave crise financière, au moment même où elle aspire à se transformer en Etat, en raison des retards dans les versements des pays donateurs et des restrictions israéliennes.

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Gaz de schiste: Shell va investir près de 800 M USD en Ukraine

KIEV – La compagnie anglo-néerlandaise Shell doit très prochainement signer un accord visant à investir environ 800 millions de dollars (554 millions d’euros) dans l’exploration et la production de gaz de schiste en Ukraine, a annoncé mercredi la présidence ukrainienne.

Il est prévu que 200 millions de dollars (138 millions d’euros) soient investis dans l’exploration et près de 600 millions de dollars (416 millions d’euros) dans la production de gaz de schiste, a précisé aux journalistes le chef de l’administration présidentielle, Sergui Liovotchkine.

L’accord doit être signé jeudi avec Naftogaz, la société publique ukrainienne des hydrocarbures, a-t-il ajouté, précisant que le président Viktor Ianoukovitch allait à l’occasion rencontrer une délégation de Shell venue à Kiev.

Le gouvernement ukrainien avait précédemment annoncé que Shell espérait produire huit à dix milliards de mètres cubes de gaz de schiste annuellement depuis le gisement de Iouzovske situé dans les régions de Donetsk et Kharkiv (est du pays), selon l’agence Interfax.

L’Ukraine estime avoir les plus grosses réserves de gaz de schiste en Europe, mais aucune estimation fiable de leur volume n’a jamais été réalisée.

Très dépendante des importations du gaz russe qu’elle juge trop onéreuses, cette ex-république soviétique essaie d’en réduire sa consommation et de trouver des sources d’énergie alternatives.

Le Premier ministre, Mykola Azarov, a déclaré mardi que le pays devait faire des efforts pour parvenir à diviser par trois dans les années à venir les achats de gaz russe, qui doivent s’élever à 41 milliards de mètres cubes cette année, soit près de 65% de sa consommation annuelle.

Pour le chauffage, les autorités devraient remplacer le gaz par son charbon national, a-t-il notamment indiqué.

Dans ce contexte, la société Naftogaz a officiellement annoncé au géant russe Gazprom qu’elle prévoyait de réduire ses achats de gaz en 2012 à 27 milliards de mètres cubes, a indiqué mercredi une source gouvernementale ukrainienne à Interfax.

En réponse, le patron de Gazprom, Alexeï Miller, a déclaré que le contrat en vigueur empêchait l’Ukraine de payer moins de 33 milliards de mètres cubes de gaz par an.

En 2012, Gazprom peut fournir à l’Ukraine 27 ou 26 ou 29 milliards de mètres cubes de gaz. Ou bien ne pas en livrer du tout si l’Ukraine le souhaite, a-t-il dit, cité par Interfax.

Mais en tout cas, Naftogaz doit payer les livraisons d’au moins 33 milliards de mètres cubes. Telles sont les conditions dans le contrat en vigueur, a-t-il poursuivi.

ROYAL DUTCH SHELL

GAZPROM

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Iran:le nain Sarko évoque une attaque préventive contre les sites nucléaires

PARIS – Le président français Nicolas Sarkozy a averti mercredi l’Iran de la possibilité d’une attaque préventive contre ses sites nucléaires, s’il maintenait ses ambitions dans ce domaine, tout en estimant qu’une telle opération provoquerait une crise majeure.

Ses ambitions militaires, nucléaires et balistiques constituent une menace croissante qui pourrait conduire à une attaque préventive contre les sites iraniens, qui provoquerait une crise majeure dont la France ne veut à aucun prix, a-t-il déclaré au cours de la conférence annuelle des ambassadeurs de France.

Le président français n’a pas cité les pays qui pourraient être tentés par une telle opération militaire visant les sites nucléaires iraniens.

Nicolas Sarkozy s’est également prononcé pour un nouveau renforcement des sanctions contre Téhéran.

L’Iran refuse de négocier sérieusement. L’Iran se livre à de nouvelles provocations. Face à ce défi, la communauté internationale doit apporter une réponse crédible. Elle le peut si elle fait preuve d’unité, de fermeté et que les sanctions sont plus sévères encore. Nous aurions tort d’en sous-estimer les effets qui sont chaque jour plus perceptibles, a-t-il souligné.

L’Iran a développé un ambitieux programme nucléaire qui, selon les Occidentaux, a des visées militaires. Téhéran réplique qu’il s’agit d’un programme dont l’objectif est exclusivement civil.

AFP

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Quelles sont les causes de la famine ?

Esther VIVAS
Nous vivons dans un monde d’abondance. Selon les chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), on produit aujourd’hui de la nourriture pour 12 milliards de personnes, alors que la planète compte 7 milliards d’êtres humains. De la nourriture, il y en a. Alors pourquoi dans ce cas une personne sur sept dans le monde souffre de la faim ?

La menace alimentaire qui touche plus de 10 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique remet en lumière la fatalité d’une catastrophe qui n’a pourtant rien de naturelle. Sécheresses, inondations, conflits armés… tout cela contribue à aggraver une situation d’extrême vulnérabilité alimentaire, mais ce ne ce sont pas les seuls facteurs explicatifs.

La situation de famine dans la Corne de l’Afrique n’est pas une nouveauté. La Somalie vit une situation d’insécurité alimentaire depuis 20 ans. Et, périodiquement, les médias nous remuent de nos confortables divans en nous rappelant l’impact dramatique de la faim dans le monde. En 1984, près d’un million de morts en Ethiopie ; en 1992, 300.000 somaliens ont perdu la vie à cause de la faim ; en 2005, près de cinq millions de personnes au bord de la mort au Malawi, pour ne citer que quelques cas.

La faim n’est pas une fatalité inévitable qui affecterait seulement certains pays. Les causes de la faim sont politiques. Qui contrôle les ressources naturelles (terres, eau, semences) qui permettent la production de nourriture ? A qui profitent les politiques agricoles et alimentaires ? Aujourd’hui, les aliments sont devenus une marchandise et leur fonction principale, nous nourrir, est mise à l’arrière plan.

On pointe du doigt la sécheresse, avec les pertes de récoltes et de bétail consécutives, comme l’une des principales explications de la famine dans la Corne de l’Afrique. Mais alors comment expliquer que des pays tels que les Etats-Unis ou l’Australie, qui subissent régulièrement de graves sécheresses, ne souffrent pas de famines extrêmes ? Evidement, les phénomènes météorologiques peuvent aggraver les problèmes alimentaires, mais ils ne suffisent pas à expliquer les causes de la faim. En ce qui concerne la production d’aliments, le contrôle des ressources naturelles est la clé pour comprendre pour qui et pourquoi on les produits.

Dans plusieurs pays de la Corne de l’Afrique, l’accès à la terre et un bien rare. L’achat massif de sols fertiles de la part d’investisseurs étrangers (agro-industrie, gouvernements, fonds spéculatifs…) a provoqué l’expulsion de milliers de paysans de leurs terres, diminuant ainsi leur capacité à satisfaire leurs propres besoins alimentaires de manière autonome. Ainsi, tandis que le Programme Mondial Alimentaire tente de nourrir des milliers de réfugiés au Soudan, des gouvernements étrangers (Koweït, Emirats arabes unis, Corée…) y achètent des terres pour produire et exporter des aliments pour leurs propres populations.

Il faut également rappeler que la Somalie, malgré les sécheresses récurrentes, était un pays autosuffisant dans la production d’aliments jusqu’à la fin des années 1970. Sa souveraineté alimentaire a été mise en pièce au cours des trois décennies suivantes. A partir des années 1980, les politiques imposées par le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale pour que le pays puisse rembourser sa dette au Club de Paris se sont traduites par l’imposition d’un ensemble de mesures d’ajustement. En ce qui concerne l’agriculture, ces dernières impliquaient une politique de libéralisation commerciale et d’ouverture des marchés, permettant ainsi l’entrée massive de produits subsidiés – comme le riz et le blé – des multinationales agro-industrielles nord-américaines et européennes, qui ont commencé à vendre leurs produits en dessous de leur prix de production, faisant ainsi une concurrence déloyale aux produits autochtones.

Les dévaluations périodiques de la monnaie somalienne ont également provoqué une hausse des prix des intrants agricoles tandis que la politique en faveur des monocultures pour l’exportation a progressivement forcé les paysans à abandonner les campagnes. La même chose s’est produite dans d’autres pays, non seulement en Afrique, mais aussi en Amérique latine et en Asie.

La montée des prix des céréales de base est un autre des éléments désignés comme détonateurs des famines dans la Corne de l’Afrique. En Somalie, les prix du maïs et du sorgho rouge ont respectivement augmenté de 106 et 180% par rapport à l’année dernière. En Ethiopie, le coût du blé a augmenté de 85% par rapport à 2010. Et au Kenya, la valeur du maïs a augmenté de 55% en un an. Des hausses qui ont rendus ces aliments inaccessibles.

Mais quelles sont les raisons de cette escalade des prix ? Plusieurs indices pointent la spéculation financière sur les matières premières alimentaires. Les prix des aliments sont déterminés dans les Bourses de valeurs, dont la plus importante, à l’échelle mondiale, est celle de Chicago, tandis qu’en Europe les aliments sont commercialisés dans les marchés à terme de Londres, Paris, Amsterdam et Francfort. Mais, aujourd’hui, la majeure partie de l’achat et de la vente de ces marchandises ne correspond pas à des échanges commerciaux réels.

On estime, d’après Mike Masters, responsable du fonds de pension Masters Capital Management, que 75% des investissements financiers dans le secteur agricole sont de caractère spéculatif. On achète et on vend des matières premières dans le but de spéculer avec elles en faisant un profit qui se répercute finalement dans l’augmentation du prix de la nourriture pour le consommateur final. Les mêmes banques, fonds à hauts risques, compagnies d’assurances, qui ont provoqué la crise des “subprimes” sont celles qui spéculent aujourd’hui avec la nourriture, profitant de marchés globaux profondément dérégulés et hautement rentables.

La crise alimentaire à l’échelle globale et la famine dans la Corne de l’Afrique en particulier sont les fruits de la globalisation alimentaire au service des intérêts privés. La chaîne de production, de distribution et de consommation des aliments est entre les mains d’une poignée de multinationales qui placent leurs intérêts particuliers au dessus des nécessités collectives. Tout au long de ces dernières décennies, elles ont miné, avec le soutien des institutions financières internationales, la capacité des Etats du sud à décider sur leurs politiques agricoles et alimentaires.

Revenons au début. Pourquoi la faim existe-t-elle dans un monde d’abondance ? La production d’aliments a été multipliée par trois depuis les années 1970, tandis que la population mondiale n’a fait que doubler depuis lors. Nous ne sommes donc pas face à un problème de production de nourriture, mais bien devant un problème d’accès à la nourriture. Comme le soulignait le rapporteurs de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Olivier de Schutter, dans une interview au journal “El Pais” : “La faim est un problème politique. C’est une question de justice sociale et de politiques de redistribution”.

Si nous voulons en finir avec la faim dans le monde, il est urgent d’opter pour d’autres politiques agricoles et alimentaires qui mettent au centre de leur préoccupation les personnes et leurs besoins, ceux qui travaillent la terre et l’écosystème. Il s’agit de parvenir à ce que le mouvement international Via Campesina appelle la “souveraineté alimentaire”, et de récupérer la capacité de décider sur ce que nous mangeons. En reprenant un des slogans les plus connus du Mouvement du 15-M : “une démocratie réelle, maintenant” dans l’agriculture et l’alimentation est nécessaire.

Esther Vivas

*Esther Vivas participe au Centre d’études sur les mouvements sociaux (CEMS) de l’Universitat Pompeu Fabra (UPF) en Catalogne.

**Cet article a été publié comme opinion dans le journal “El País”, 30/07/2011.

***Traduction française par Ataulfo Riera pour le site http://www.lcr-lagauche.be

+info : http://esthervivas.wordpress.com/francais

http://www.legrandsoir.info/

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Un sénateur américain compare la situation actuelle avec celle qui précéda la Seconde Guerre mondiale

Perry Clark, élu démocrate américain, est sénateur de l’Etat du Kentucky, USA. Le 8 août 2011, quelques jours après la ratification de l’accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine par Barack Obama, Perry Clark publiait une lettre d’une page, adressée à ses concitoyens et exposant ce que tout le monde sait, mais cherche à cacher. Surprenant, il n’a pas été exclu de son parti.

« Mes chers citoyens, après mûres réflexions sur l’adoption d’une loi de replafonnement de la dette et d’austérité budgétaire la semaine dernière à Washington, j’ai décidé que c’en est assez. Cette législation est effrontément inconstitutionnelle, c’est pourquoi je lance un appel par la présente à la mise en œuvre d’une série d’actions d’urgence pour réparer les dommages causés, en commençant par la démission du Président Barack Obama.

Notre nation et le monde sont au seuil du chaos économique et social. Le système financier est en phase de désintégration et la plupart de nos états et de nos villes subissent des coupes budgétaires sans précédent qui ont pour conséquences l’accroissement du taux de mortalité. Cette situation rappelle la crise de 1933. Cette même année, l’Allemagne, sous les ordres de Wall Street et de la City de Londres, mettait Hitler au pouvoir. Dans le même temps, les Etats-Unis empruntaient la voie patriotique avec l’élection de Franklin Roosevelt et la mise au pas de Wall Street.

Le 2 août 2011, sous l’énorme pression des mêmes banquiers de Wall Street et de Londres qui ont mis Hitler au pouvoir, le Congrès des Etats-Unis a adopté une législation en violation flagrante de la Constitution des Etats-Unis, Article 1 Section 8. Le Congrès entérine ainsi un programme d’austérité vicieux et inutile et crée un « super-Congrès » de douze membres pour appliquer ce programme. La totalité du projet, dont le super-Congrès, l’interdiction des débats et amendements, et le mécanisme de déclenchement automatique, est effrontément inconstitutionnelle. Cela fait directement écho à la loi allemande de 1933 abandonnant le pouvoir législatif aux mains du gouvernement criminel d’Adolf Hitler. Il fallut attendre les procès de la Seconde Guerre Mondiale pour que le monde se remette de cette folie.

Le Président Obama a été un acteur central de cette législation, et à partir du moment où il a apposé son nom sur ce texte, il a franchi la limite. De nombreux membres du Congrès ont dénoncé ce texte, et des leaders nationaux l’ont déclaré inconstitutionnel. Il est aujourd’hui nécessaire d’aller plus loin. Je me joins à l’homme d’état américain Lyndon LaRouche et demande la démission immédiate du Président, sans quoi il devra faire face à une procédure de destitution.
Tous les élus, dont je fait parti, ont juré solennellement de « protéger, défendre et promouvoir » la Constitution des Etats-Unis. J’appelle donc ici le Congrès a renouveler son serment et à annuler la législation du 2 août.
Une fois fait, j’appelle le Congrès à rétablir sans délai la seule solution viable à la crise économique et à restaurer le Système américain d’économie. Nous devons commencer par rétablir la loi Glass-Steagall et ainsi mettre Wall Street en échec une bonne fois pour toute. Il faut pour cela une adoption rapide du projet de loi H.R. 1489 à la Chambre des représentants et au Sénat, pour restaurer la loi Glass-Steagall de 1933. Pendant les 66 années où la loi Glass-Steagall était en vigueur, les banques de Wall Street étaient sous contrôle, et nous avons évité l’effondrement financier. Le rétablissement de Glass-Steagall est la première étape indispensable à la reconstruction de notre nation. Et alors que nous nous engagerons sur cette voie, nous deviendrons un modèle et une source d’inspiration pour les nations qui souhaitent nous suivre.

Je presse le Congrès à faire son devoir. Ce n’est pas une période pour les « soldats à mi-temps » ou les « patriotes de la dernière heure ». Le peuple américain a trop souffert et ne mérite rien de moins ».

http://liesidotorg.wordpress.com/

 
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Publié par le 31 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

L’OTAN est-elle en train de détruire la ville de Syrte et d’y commettre un massacre ?

Témoignage d’un ancien lieutenant-colonel russe présent sur place : « L’OTAN commet un massacre à Syrte et rase la ville »

Pour la troisième journée consécutive, des avions de l’OTAN lancent des missiles et bombardent massivement la ville de Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi, ne permettant pas à quiconque de s’échapper. Le périmètre de la ville est entouré de points de contrôle « rebelle », derrière lesquels se trouvent des unités des forces spéciales de la Grande Bretagne, de la France, du Qatar et des Émirats arabes unis.

La sortie de la ville est complètement bloquée. Ni les femmes, ni les enfants ne sont autorisés à la quitter. Les hommes qui tentent de quitter la ville avec leurs familles, sont capturés puis fusillés. Leurs familles sont renvoyées dans la ville sous les bombardements. « Il n’y a pratiquement aucun moyen d’enterrer les cadavres », a déclaré dans une lettre qui a été reçu à Argumenty.ru ce matin. L’auteur est un ancien officier de l’armée soviétique et des services spéciaux russes, qui est maintenant à Syrte.

Ilya Korenev, cet ancien officier de l’URSS et des forces spéciales russes, est un ancien lieutenant-colonel, que la rédaction d’Argumenti.ru a précédemment qualifié de « source », et qui assume être proche au colonel Kadhafi, a décidé de mentionner son nom dans la lettre.

« Dans la ville jusqu’à présent pas de troupes (ndlr : pas ‘d’armée’ loyaliste, stricto sensu) : les rebelles ou les forces spéciales ont osé entrer. Dans la nuit il y avait beaucoup de petites provocations afin d’essayer d’établir la présence et l’emplacement de troupes gouvernementales. Plusieurs petites escouades de rebelles ont tenté une action pour sonder dans la nuit et les reconnaître, mais ils ont été détruits. En même temps, un avion de reconnaissance télécommandés d’espionnage sans pilote ‘drone’ était en l’air, qui a répertoriait les défenses de la ville. Une heure après, les attaques aériennes ont commencé sur les cibles ainsi repérées. Cependant, les défenseurs de la ville avaient déjà quitté leurs positions pour d’autres endroits », écrit le lieutenant-colonel.

Selon lui, « la situation ressemble au terrible hiver de 1995 à Grozny, Tchétchénie, où tout ce qui bougeait était bombardé, sans aucun bon système de guidage ou sans coordonnées précises. La seule différence était que la Russie et l’armée de l’air n’avaient pas beaucoup de combustible, donc les vols n’étaient pas aussi intenses que ceux d’aujourd’hui. Pour le moment, les forces aériennes de l’OTAN sont en opération quasiment 24 heures sur 24. »

Article d’origine : http://news.argumenti.ru/world/2011…
et traduit du russe sur : http://www.decapactu.com/spip/artic…

http://fr.sott.net/articles/show/5116-L-OTAN-est-elle-en-train-de-detruire-la-ville-de-Syrte-et-d-y-commettre-un-massacre-

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Les chiffres noirs de la pauvreté en France

L’Insee a dévoilé mardi son enquête sur le niveau de vie des Français en 2009, la première année entièrement placée sous le signe de la crise commencée l’année précédente. Les chiffres de la montée de la pauvreté et des inégalités.

Le niveau de vie médian des Français a augmenté de 0,4%
Malgré la crise, le niveau de vie médian des Français, qui sépare la population en deux moitiés, a augmenté de 0,4% en 2009. Il s’établissait à 19.080 euros par an, soit 1590 euros par mois. Le niveau de vie se calcule en divisant le revenu disponible du ménage par le nombre le nombre d’unités de consommation (UC). Un concept statistique qui permet de tenir compte des économies d’échelle liées à la vie en commun et du fait que les enfants consomment moins que les adultes. Ainsi, seul le premier adulte du ménage se voit attribuer 1 UC. Les autres personnes de 14 ans ou plus représentent 0,5 UC. Les enfants de moins de 14 ans, 0,3 UC. La légère hausse du niveau de vie médian constatée en 2009 traduit à la fois une certaine résistance du modèle social français face à la crise mais cache en même temps une montée des inégalités.

Près d’un français sur sept est pauvre
La crise a en effet augmenté le nombre de pauvres en France. En 2009, 8,2 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian du pays, selon la définition en vigueur en Europe. Soit 954 euros par mois. Le taux de pauvreté en France s’établissait ainsi à 13,5% de la population, en hausse de 0,5 point par rapport à 2008. Soit 400.000 personnes de plus.

4,1 millions de personnes vivent avec moins de 773 euros par mois
La crise a également accru l’intensité de la pauvreté. Les pauvres de 2009 sont en effet plus pauvres qu’en 2008. 50% des personnes pauvres, soit 4,1 millions de personnes, vivaient ainsi avec moins de 773 euros par mois en 2009. Soit un niveau de vie médian inférieur de 19% au seuil de pauvreté. Cet écart n’était que de 18,5% l’année précédente.

La crise a frappé les 40% des Français les moins riches
2009 marque un tournant dans l’évolution du niveau de vie des catégories les plus modestes. Alors que les 40% des Français des moins riches avaient vu leur niveau de vie augmenter d’environ 2% par an entre 2005 et 2008, la tendance s’est inversée en 2009. La baisse du niveau de vie a été la plus marquée pour les 10% du bas de l’échelle, avec un recul de 1,1% par rapport à 2008. En revanche, le niveau de vie des 60% de Français les plus riches a continué d’augmenter malgré la crise, même si c’était de façon ralentie

Une stabilisation trompeuse des écarts
Les 10% de Français les plus aisés avaient un niveau de vie supérieur à 35.840 euros par an en 2009. Un chiffre en hausse de 0,7% par rapport à l’année précédente. Ce niveau de vie plancher des plus riches est 3,4 supérieur au niveau de vie plafond des 10% les plus pauvres. Soit un ratio identique à ce qu’il était en 1998. Mais cette stabilité est trompeuse car la part de niveau de vie des 10% les plus riches a continuellement augmenté en 10 ans, passant de 22,5% à 24,3%. Ce paradoxe apparent s’explique en fait quand on regarde ce qui se passe tout en haut de l’échelle. L’Insee évoquait ainsi dans son portrait social 2010 une  » augmentation des inégalités par le haut, au bénéfices des 1% les plus aisés « .

Les prestations sociales montent à 39,3% des revenus des plus pauvres
La hausse du chômage est la principale cause de la baisse du niveau de vie parmi les plus pauvres. Les chômeurs représentaient 9,8% des 20% de Français les moins aisés en 2009 contre 8,5% en 2008. Mais des mesures ponctuelles et la montée en charge du revenu de solidarité active (RSA) ont permis de limiter les effets de la crise, explique l’Insee. Il a permis d’apporter un complément de revenu à des travailleurs faiblement rémunérés. Au final, la part des prestations sociales dans le revenu des 10% des Français les plus pauvres est passée à 39,3% en 2009 contre 36,3% en 2008.

Le taux de pauvreté chez les chômeurs a baissé de 1,1%
34,7% des chômeurs vivaient au dessous du seuil de pauvreté en 2009. C’est 1,1 point de moins qu’en 2008. Cette très relative « amélioration » s’explique en partie par le RSA mais également par la modification de cette population avec la crise. Plus âgés et plus qualifiés, les chômeurs de 2009 ont perçu des allocations chômage plus élevées.

16,9% des actifs non salariés sont pauvres
Au sein des personnes occupant un emploi, ce sont les non-salariés qui sont touchés par la hausse de la pauvreté: leur taux de pauvreté passe de 15,3% à 16,9% entre 2008 et 2009. D’une manière générale, les crises ont un impact plus fort sur leur niveau de vie que pour les autres catégories du fait d’une plus grande sensibilité de leurs revenus à la conjoncture économique, rappelle l’Insee. En euros constants, le niveau de vie médian des non-salariés recule de 0,8%

6,3% des salariés sont pauvres
Le taux de pauvreté parmi les actifs passe de 9,5% en 2008 à 10,1% en 2009, à près de 2,8 millions de personnes. Mais ce chiffre est surtout gonflé par les actifs non salariés. Le taux de pauvreté parmi les salariés est stable en 2009 à 6,3%, soit près de 1,4 million de personnes.

Un étudiant sur cinq et un retraité sur dix sont pauvres
351.000 étudiants avaient un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté en 2009. Soit 20,3%, en hausse de 1,2 point par rapport à l’année précédente. Le taux de pauvreté des retraités est quant à lui resté stable à 9,9%. Leur revenu médian a augmenté de 1,3% en euros constants.

http://lexpansion.lexpress.fr/

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

EPR Flamanville: des malfaçons dans le gros oeuvre relevées par l’ASN

PARIS – L’Autorité de surêté nucléaire (ASN) a relevé ces derniers mois diverses malfaçons dans le gros oeuvre du futur réacteur EPR de Flamanville, de nature, pour certaines, à porter préjudice à la qualité finale des structures, indique le Canard enchaîné à paraître mercredi.

Selon l’hebdomadaire satirique, le gendarme du nucléaire a adressé à EDF, l’exploitant, entre octobre 2010 et août 2011, quatre lettres au vitriol qui mettent en cause la qualité de plusieurs constructions vitales pour la sécurité du futur réacteur EPR, dont la construction est assurée par Bouygues.

Les inspecteurs de l’ASN ont relevé des trous dans des piliers en béton ou des défauts dans les parois de piscines destinées à recevoir le combustible nucléaire irradié, affirme le journal.

Les travaux béton visés par les lettres de l’ASN citées dans cet article sont encore en cours et n’ont même pas été réceptionnés par EDF, a précisé le ministère chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique. Les observations de l’ASN seront bien entendu prises en compte dans le cadre de ce chantier en cours, a-t-il réagit dans un breff communiqué.

L’ASN, contactée par l’AFP, a confirmé l’envoi à EDF de quatre courriers, dont deux sont des +lettres de suite+ disponibles sur le site internet de l’ASN, les deux autres étant des courriers d’échanges techniques consécutifs aux inspections régulières menées sur le site.

L’autorité précise, dans son dernier courrier en date du 10 août, que certaines des malfaçons constatées sont de nature à porter préjudice à la qualité finale des structures, selon des termes rapportés par l’hebdomadaire et confirmés par l’ASN.

Les trous dans le béton, les nids de cailloux (zone manquant de ciment) au sens large, c’est une problématique courante du génie civil. EDF, en tant qu’exploitant, se doit de les identifier et de les réparer, souligne Simon Huffeteau, chef de la division de Caen à l’ASN.

Les réparations sont évidemment obligatoires, ajoute-t-il.

EDF n’a pas souhaité faire de commentaire.

La semaine dernière, l’ASN avait indiqué avoir constaté des écarts et faiblesses lors d’une inspection du site de construction du réacteur EPR et demandé à EDF de faire des efforts importants pour démontrer la qualité de la construction.

La mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), le premier réacteur nucléaire de troisième génération, n’est plus attendue que pour 2016, avec deux ans de retard sur la date initiale, avait annoncé EDF fin juillet.

(©AFP

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

ISS:un scénario catastrophe n’est pas à exclure.

Avec l’incertitude autour des fusées Soyouz et le retour prévu de l’équipage actuel, l’ISS pourrait se retrouver sans personne à bord pour la première fois depuis 2001. Un tel scénario n’est pas sans risque…
On est encore loin d’un scénario hollywoodien catastrophe façon «SOS, ISS en détresse». Mais alors que l’enquête sur la panne de la fusée Soyouz U, la semaine dernière, se poursuit, la communauté scientifique se prépare à une éventualité: que la Station spatiale internationale doive être évacuée et fonctionne sans humain à bord.

Le prochain vol habité vers l’ISS était prévu pour le 22 septembre. Mais après un premier report au 6 octobre, l’agence spatiale russe a annoncé mardi qu’il n’aurait pas lieu avant «fin octobre», à condition que l’origine de la panne soit trouvée et que plusieurs vols tests sans astronaute à bord puissent avoir lieu d’ici là.

Retour probable d’ici la mi-novembre
Actuellement, six astronautes se trouvent à bord de l’ISS et deux capsules Soyouz sont amarrées à la station pour un éventuel retour d’urgence, si personne ne vient prendre le relais. L’équipage a assez de vivres pour tenir jusqu’à l’été 2012. Malgré tout, ses membres ne resteront sans doute pas après la mi-novembre.

Trois premiers astronautes doivent rentrer avant le 18 septembre (dernière jour pour bénéficier des conditions lumineuses réglementaires pour un atterrissage au Kazakhstan). Pour le second groupe, la fenêtre s’arrête le 19 novembre. Repousser le départ les amènerait jusqu’à Noël, et surtout à dépasser la durée maximum pendant laquelle une capsule Soyouz peut rester amarrée dans l’espace (200 jours). Au-delà, le risque de panne augmente.

Autonomie limitée
Ce serait la première fois depuis 2001 que l’ISS se retrouve sans astronautes à bord. Lors de l’explosion en vol de Columbia, en 2003, la Nasa s’était préparée à l’éventualité mais deux hommes avaient finalement pu rester à bord.

La station peut dans l’absolu être pilotée depuis la Terre, y compris pour changer d’orbite afin, par exemple, d’éviter une collision avec des débris de l’espace. Des vaisseaux, avec ou sans humain à bord, peuvent même s’y amarrer de manière automatisée. Mais un fonctionnement autonome n’est pas sans risque: en cas de panne majeure, personne ne pourrait effectuer de réparation.

Selon des simulations de la Nasa, le risque de perdre la station est de 10% si elle reste inhabitée pendant moins de six mois. En revanche, au bout d’un an, ce chiffre grimpe à 50%. Dans le pire des cas, si moteurs, boosters et autres gyroscopes lâchaient, l’ISS pourrait effectuer une entrée non contrôlée dans l’atmosphère. Avec le risque que les débris s’abattent sur une zone habitée.

—Philippe Berry
http://www.20minutes.fr/

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Expériences scientifiques américaines au Guatemala: 5 survivants identifiés

GUATEMALA – Le gouvernement du Guatemala a annoncé avoir identifié cinq survivants des expériences médicales de scientifiques américains qui, selon une commission américaine, ont fait au moins 83 morts dans ce pays dans les années 1940.

Jusqu’à présent, nous avons localisé cinq hommes vivant dans l’ouest du pays qui vont être transférés vers la capitale pour y subir des tests médicaux, a annoncé à des journalistes le vice-président guatémaltèque Rafael Espada, chef d’une commission locale créée à l’initiative du président Alvaro Colom pour enquêter sur ces faits.

Ces hommes -âgés de 84 et 85 ans- et leurs proches seront soumis à des tests car nous voulons savoir s’il y a eu des conséquences sur leur état de santé après les expériences qui ont les ont exposés, parmi 5.500 personnes, à l’inoculation de maladies sexuellement transmissibles, selon une commission mise en place par le président Barack Obama.

Dans ses conclusions préliminaires, la commission a annoncé lundi que des scientifiques américains avaient notamment inoculé à leur insu la syphilis et la blennorragie à près de 1.300 personnes, dont seulement 700 ont bénéficié d’un quelconque traitement.

Ces expériences, qui ont eu lieu entre 1946 et 1948, ont été financées par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) et visaient à déterminer si la pénicilline, dont on commençait à se servir, pouvait prévenir ces maladies.

Le ministre guatémaltèque des Affaires étrangères Haroldo Rodas a tenu à assurer dans la presse mardi que ces faits regrettables n’auraient pas d’impact sur les relations futures entre les deux pays.

Début octobre 2010, la présidence du Guatemala avait annoncé que le président Colom allait diriger une commission spéciale d’enquête sur ces expériences, qu’il avait qualifiées de crimes contre l’humanité.

Les chercheurs avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l’objet de leur recherche, ni de ce qui allait leur arriver. Ils les ont encouragées à transmettre des maladies sexuelles et n’ont pas traité celles qui ont contracté la syphilis.

Selon la présidente de la commission, Amy Gutmann, il s’agit là d’une injustice historique faite aux populations concernées. Elle a assuré que l’enquête en cours cherchait à honorer les victimes et à nous assurer que cela ne se reproduirait plus.

La commission, qui a étudié plus de 125.000 documents liés à ces expériences et qui doit rendre ses conclusions finales en septembre, a été mise en place sur ordre de Barack Obama en novembre de l’année dernière.

Il y a un mois, les Etats-Unis avaient présenté leurs excuses à des centaines de Guatémaltèques infectés délibérément.

(©AFP

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Aymeric Chauprade analyse le « mythe fondateur » du 11-Septembre

Article trouvé chez Ferlin sur  » suivi soleil  »

Vous trouverez également l’intervention audio d’Aymeric Chauprade correspondant à l’article

http://www.suivi-soleil.com/article-aymeric-chauprade-82692409-comments.html#anchorComment

 

Aymeric Chauprade s’apprête à publier la nouvelle version de son ouvrage Chronique du choc des civilisations, qui s’annonce détonante. Le géopolitologue paraît avoir affermi ses convictions sur l’événement fondateur du XXIe siècle : le 11-Septembre. Dans un récent passage radiophonique, il a pu développer quelques-unes de ses idées fortes : le terrorisme international fabriqué, le rôle de l’Etat profond aux Etats-Unis, la guerre de l’information, la faillite des oligarchies mondialistes… Géopolitiquement incorrect ! Rarement un intellectuel de ce niveau aura lâché autant de bombes d’une telle intensité en l’espace d’une seule émission-

 

Aymeric Chauprade, né le 13 janvier 1969, est un écrivain, politologue et géopoliticien français. Élève et disciple de François Thual, il se rattache comme lui au courant réaliste. Suite à la publication de la première édition de son ouvrage Chronique du choc des civilisations, il fut limogé sans ménagement de l’Ecole de guerre : un article de Jean Guisnel dans Le Point dénonça son chapitre introductif sur le 11-Septembre, trop complaisant avec les thèses « complotistes », et Hervé Morin, alors ministre de la Défense, le fit virer sur-le-champ. C’était en février 2009.

 

Aymeric Chauprade était le 24 août 2011 l’invité d’Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie, à l’occasion de la réédition (très augmentée, à 60% !) de son best-seller de géopolitique, déjà vendu à près de 20.000 exemplaires.

 

Petit balisage de cet entretien absolument passionnant

 

Après quelques minutes d’introduction, où il revient sur ses différentes fonctions professorales, puis les raisons de son éviction (9e-12e min), Chauprade s’exprime longuement sur le 11-Septembre et le « mythe » qui l’accompagne.

 

13e min : Il dit pourquoi le doute qu’il a exprimé est à ce point intolérable : « A partir du moment où on doute de la version officielle donnée par les autorités américaines, tout ce qui découle de cette version, de ce nouveau mythe fondateur, est invalidé. »

 

14e min : Chauprade fustige le livre nullissime que Nicole Bacharan vient de sortir sur ce sujet, et plus généralement la mobilisation de l’émotion au détriment du raisonnement, dont les médias se rendent coupables lorsqu’ils parlent du 11-Septembre : « C’est la construction d’un mythe fondé sur l’émotion pour effacer la raison, pour effacer le raisonnement ».

 

Remarque pertinente : les sceptiques usent bien souvent de leur raison, alors que les autres se cantonnent presque toujours dans le registre de l’émotion, ce qui rend le combat inégal :

 

« Ce sujet est très compliqué, car nous sommes à armes inégales : ceux qui cherchent à défendre – qu’ils aient tort ou raison – une autre interprétation d’une version officielle, établie, dominante, portée par les mass media, sont sur le registre de l’analyse ; ils analysent, essaient d’être dans la réfutation d’une thèse, au sens scientifique, en apportant des éléments fondés sur l’analyse rationnelle. En face, c’est le rouleau compresseur de l’émotion, qui écrase la raison… »

 

16e min : Chauprade nous livre la raison profonde de son combat, pourtant si rude, et peut-être perdu d’avance : « Il m’est absolument impossible de me respecter moi-même si je développe des raisonnements à partir de postulats que je considère comme faux. »

 

20e min : Il insiste très pertinemment sur le fait que toute la géopolitique mondiale dépend aujourd’hui de l’interprétation que l’on fait du 11-Septembre. Pour les tenants de la version officielle, le monde est bipartite, scindé entre le camp du Bien, autour des Etats-Unis, et le camp du Mal, celui du terrorisme islamiste international, qui s’est substitué à l’Union soviétique.

 

Chauprade a une vision nuancée des relations internationales. Il ne nie aucunement l’existence de l’islamisme et « sa dimension jihadique inhérente, propre, autonome », mais il affirme qu’il a été « monté en puissance du fait du jeu de la CIA en particulier, et des outils du renseignement américain pendant la Guerre froide, et plus encore après la Guerre froide ». « Le terrorisme, poursuit-il, est une fabrication essentiellement étatique, qui est exécuté par des opérateurs, des agents, souvent non-étatiques, mais qui est pensé, initié, piloté par des services de renseignement, quels qu’ils soient ». Et de citer l’ISI, les services pakistanais, pour leurs opérations dans le Cachemire, ou la CIA pour sa stratégie de la tension en Italie dans les années 1970 et 1980 avec les réseaux Gladio.

 

25e min : Chauprade explique comment cette fabrication du terrorisme se passe pratiquement :

 

« Vous avez 2 ou 3 agents de la CIA, en l’occurrence, qui vont créer une cellule dans un milieu idéologique connu, qu’il soit d’extrême droite, d’extrême gauche… Ils s’infiltrent dans ces milieux, ils se font accepter tout en se faisant passer pour des militants idéologiques, et ils commencent à recruter des militants qui, eux, sont sincèrement des militants idéologiques, sur leur psychologie, pensant qu’ils peuvent les manipuler, et ils développent des cellules à l’intérieur desquelles les véritables militants idéologiques, d’extrême gauche, d’extrême droite ou islamistes, pensent sincèrement agir pour une cause de manière radicale, et ils vont aller poser des bombes, s’exposer eux-mêmes, alors que les initiateurs, le jour où la police arrête les exécutants, ont disparu dans la nature, et c’est exactement ce qui s’est passé avec les exécutants de l’attentat de la gare de Bologne… »

 

Le géopolitologue parle ensuite de « l’utilisation qui a été pensée, validée au plus haut niveau, depuis très longtemps, de l’islamisme comme un outil de guerre contre tous les compétiteurs géopolitiques des Etats-Unis, l’URSS durant la Guerre froide, mais aussi d’autres adversaires. Ça, c’était une politique officielle, validée au plus haut niveau, avec des services alliés comme les services pakistanais, les services saoudiens, et donc pendant la Guerre froide on s’appuyait sur ces cellules. Maintenant il faut distinguer cette politique de celle que j’appelle de l’Etat profond, c’est-à-dire un Etat dans l’Etat, qui s’est créé – à mon avis, c’est la thèse que je défends – dans l’appareil d’Etat américain. »

 

27e min : Chauprade évoque ce thème mis en lumière par Peter Dale Scott dans La Route vers le nouveau désordre mondial, celui de l’Etat profond : « Dans l’Etat et les structures officielles, des réseaux se sont développés à travers le temps et sont passés en roue libre, de plus en plus, en commettant des actions qui n’étaient pas forcément validées par la chaîne hiérarchique jusqu’au plus haut niveau politique… On ne peut pas se représenter ce qui s’est passé si on ne comprend pas le concept d’Etat profond dans l’Etat officiel ». Chauprade loue le travail « remarquable » de Peter Dale Scott.

 

29e min : Le géopolitologue considère ainsi qu’il est simpliste de dire que c’est la CIA – en tant qu’organisation officielle – qui commet des attentats ; il s’agirait plutôt d’une organisation dans l’organisation officielle…

 

Pour illustrer son propos, il remarque que lors des différents attentats qui ont touché l’Occident (le 11-Septembre, Londres…), des exercices anti-terroristes de grande ampleur menés par les structures officielles de renseignement et de sécurité étaient en cours :

 

« Dans le virtuel s’est lové le réel, et le réel a pu se produire parce qu’il y a des taupes dans l’Etat officiel, des réseaux organisés qui utilisent les moyens et qui jouent avec les exercices virtuels et les rendent en partie réels. »

 

Et Chauprade de livrer l’exemple du 11-Septembre… rappelant que durant cette matinée, les contrôleurs aériens ont compté jusqu’à 21 avions détournés, ce à quoi plus personne ne comprenait rien : on ne savait plus distinguer le réel du virtuel, le vrai du faux.

 

Le 11-Septembre est ensuite replacé dans une perspective géopolitique plus vaste : il s’agirait, pour Chauprade, d’une tentative pour les Américains de reprendre la main sur une Histoire qui leur échappe.

 

31e min : Selon lui, les Etats-Unis, confrontés depuis la chute de l’URSS à la perspective d’un monde multipolaire, synonyme d’une perte mécanique de leur suprématie, ont accéléré leur stratégie d’unipolarité, de contrôle du monde et d’endiguement de leurs principaux adversaires géopolitiques (Chine, Russie), et de tout adversaire, y compris régional (comme le Vénézuela), qui pouvaient mettre un frein à leur stratégie de puissance, et ce par l’utilisation du terrorisme :

 

« Ces événements catastrophiques participent d’une volonté d’inversion de l’Histoire. On perd la main sur l’Histoire, on cherche à reprendre la main sur l’Histoire, en provoquant des catastrophes, qui permettent de réorienter l’Histoire, de reprendre la main dessus. On le fait notamment en frappant les consciences, par l’émotion, parce que les Américains contrôlent un outil essentiel, qui est celui de la guerre de l’information« .

 

Les Américains disposent, non pas seulement du « hard power » (c’est-à-dire la puissance économique avec le dollar, et le pouvoir militaire avec la moitié du budget militaire mondial), mais aussi du « soft power » (le pouvoir de la culture), qui fabrique l’ennemi, façon Hollywood, le « bon » et le « méchant » (Milosevic, Kadhafi, Saddam Hussein…), toujours avec les mêmes grosses ficelles (les armes destruction massive, un peuple tout entier qui se dresse contre son dictateur…), et modèle les consciences.

 

Le terrorisme international serait utilisé, d’une part, comme un outil de « neutralisation des raisons, du raisonnement », et, d’autre part, comme « une arme de coalition » des alliés.

 

Dans la suite de l’émission, Chauprade évoque la crise financière, louant au passage le livre de Pierre Jovanovic sur Blythe Masters, et fustige l’oligarchie mondialiste.

 

« Les régimes sont quasiment tous oligarchiques, et les Etats-Unis sont gouvernés par une oligarchie WASP, d’autres origines dans les milieux de la finance… et cette oligarchie on peut l’opposer au peuple américain, qui travaille… Nous sommes en train de vivre la faillite de ce monde euro-atlantique, dominé par des oligarchies financières, mondialistes, la faillite des deux monnaies, dollar et euro : dollar parce que politique folle, euro car construction totalement artificielle. Cette faillite se produit au moment où la multipolarité géopolitique du monde s’installe, avec des puissances émergentes, la multipolarité monétaire, bref nous sommes dans un véritable changement du monde… Pour moi c’est la fin d’un monde. »

 

Selon Chauprade, la mort de Ben Laden (sur laquelle il ne se prononce pas) signe la fin d’un cycle et probablement le début d’un autre, avec la possible création d’un nouvel ennemi à l’origine d’une nouvelle catastrophe (mais ce n’est qu’une hypothèse sur laquelle il reste prudent).

 

50e min : « La privatisation de la guerre est un point essentiel, qui nous ramène à ce que je disais à propos de la compréhension fine de ce que peut être le 11-Septembre. Si on ne prend pas en compte l’interaction profonde entre le privé et l’Etat officiel, entre l’aspect militaire privé et l’Etat officiel, on ne peut pas comprendre la substance de ce qu’est le terrorisme international aujourd’hui ».

 

Comment Chauprade voit-il l’avenir ?

 

D’abord, « un épouvantail se prépare, parce qu’il a une importante fonction de mobilisation, coalisatrice autour des Etats-Unis ». Ensuite, « je crois que les Etats-Unis, dans le cadre d’une stratégie visant à ruiner la multipolarité, et en particulier le rétablissement de la Russie et la croissance de la Chine, vont accélérer leur prise de contrôle des périphéries faibles, comme le monde arabe, les périphéries du monde russe et européen, là où il y a du pétrole, de l’énergie, et essayer, comme pendant la Guerre froide, où il y avait cette guerre par délégation dans le Tiers Monde entre l’URSS et les Etats-Unis, de la même façon les Américains, je crois, sont en train d’accélérer, par le changement de régime, la prise de contrôle des élites de demain des pays du Tiers Monde, pour éviter que ces élites puissent se tourner vers la Russie, la Chine, l’Inde, etc. Et ça, c’est un point capital. Ce qui est en train de se passer, les révolutions, le printemps arabe, comme dans toutes le révolutions, il y a une dimension spontanée, il y a de la frustration, il y a la fatigue des régimes, je ne suis pas en train de dire que les peuples soutenaient nécessairement les régimes en place, pas du tout, ce que je dis c’est qu’il y avait la fatigue, l’usure des régimes, et il y a les logiques qui ont allumé la mèche, et ce qui allume la mèche, c’est comme pour les révolutions colorées en 2003 en Géorgie, 2004 en Ukraine… je pense qu’il y a une dimension de révolution colorée en Tunisie, en Egypte, et dans la fabrication du soulèvement libyen à l’est… »

 

Autre enjeu essentiel de la géopolitique actuelle : le totalitarisme technologique des Etats-Unis

 

55e min : « On a de jeunes générations qui sont un peu tendues vers cet idéal, qui est une utopie, de la liberté totale par les nouvelles technologies à l’occidental, qui sont en réalité un leurre de totalitarisme, parce qu’ils sont en train de rentrer dans la gueule du loup : ils croient adhérer à la démocratie, mais ils sont en train d’entrer dans le totalitarisme invisible et mou du tout technologique, celui qui vous géolocalise à tout moment, à toute heure, vous réduit au rôle de numéro, et ça, c’est un enjeu essentiel de la géopolitique actuelle et qui, moi, me tient à coeur, parce qu’une des raisons fondamentales, au-delà de mon attachement à la civilisation européenne, à l’identité française et européenne, une des raisons fondamentales qui fait que je me battrai jusqu’au bout pour ce que je crois vrai, c’est que je pense qu’il y a vraiment un problème de totalitarisme, qui est le plus efficace parce qu’il n’est pas explicite, pas visible, qui est en train de s’installer à travers le pouvoir technologique des Etats-Unis. »

 

« On est maintenant tracé, il y a une traçabilité des personnes, pas seulement des viandes congelées, c’est d’abord la traçabilité des personnes. Officiellement on fait des guerres pour exporter la démocratie et soi-disant libérer les peuples, et en réalité on est en train de participer à l’établissement d’un totalitarisme fondé sur la technologie, c’est un national-technologisme, concept sur lequel on devrait réfléchir… Heureusement qu’il y a les forces de la multipolarité pour lutter contre ça. Et même si ces forces me sont parfois étrangères en terme d’idéologie, moi je n’ai pas de sympathie particulière pour Chavez ou d’autres, mais ce qui est sain, c’est qu’il y ait une levée venant d’horizons idéologiques différents, de droite, de gauche, des forces multipolaires qui refusent cette unipolarité, parce que ça c’est la pire chose dans laquelle nous commençons à être encagés. »

 

59e min : on interroge Chauprade sur Pearl Harbor et sa proximité avec le 11-Septembre. Il reste prudent, rappelant qu’il n’existe pas de consensus parmi les historiens sur le « laisser-faire » américain à Pearl Harbor. « Pour y avoir vraiment travaillé, j’ai une conviction très profonde sur le 11-Septembre, mais je n’ai pas suffisamment travaillé sur Pearl Harbor en tant qu’historien… » Il ne constate guère qu’une étrange régularité statistique, « une sorte de constante dans l’histoire américaine, où il y a un événement, une agression, et ensuite on déclenche une guerre… »

 

1h03 : Chauprade est interrogé sur la Russie, et considère que « l’élection de Poutine est au moins aussi importante que le 11-Septembre », car elle indique que nous prenons – sans doute irrémédiablement, quoi que fassent les Etats-Unis – la direction de la multipolarité.

 

1h07 : Chauprade considère que la phénomène géopolitique majeur auquel est confrontée l’Europe est la substitution de sa population.

 

1h09 : Quelques minutes sur la Chine… Si les Etats-Unis veulent contrôler les réserves mondiales de pétrole, ce n’est pas tant pour leur consommation, que pour contrôler celle des Chinois.

 

1h15 : Chauprade aborde le cas sensible de la Corée du Nord et de son arsenal nucléaire.

 

1h17 : Retour à la problématique de la « substitution de population en Europe de l’ouest », qui peut mener à « la fin de l’Europe ». Chauprade espère un sursaut des Européens, mais avoue son pessimisme, tout en disant finalement croire à une réaction.

 

1h19 : Evocation du conflit libyen, de l’or, du gaz et du pétrole libyens, et de leur futur partage entre les puissances en guerre. Selon Chauprade, « c’est la guerre de Sarkozy » dont il compte tirer profit sur le plan intérieur. Il rappelle aussi que Sarkozy a rompu avec la tradition de la construction de l’Europe autour du couple franco-allemand, pour se rapprocher de l’Angleterre et faire primer la relation transatlantique.

 

*** 

Chauprade ne sait pas si ses analyses sont justes, il le pense mais n’en est pas sûr, il n’est pas un dogmatique. Je ne sais pas non plus si ce qu’il dit est juste. Mais ses analyses sont passionnantes, elles ont de quoi emporter la conviction, elles paraissent fondées, et méritent en tout cas d’être connues et débattues – loin de l’odieuse pensée unique qui règne sans partage dans notre microcosme politico-médiatique.

 

A écouter en complément : une autre récente intervention d’Aymeric Chauprade sur Radio Courtoisie, relayée par Hieronymus sur AgoraVox TV, également très riche, même si l’on y parle moins du 11-Septembre.

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

La CIA, le Mossad, le MI6 se servent-ils d’Hollywood pour nous préparer à une épidémie ?

26 août 2011 par Horse 237

Le 4 mars 2001, fut diffusé l’épisode pilote de la série TV ‘The Lone Gunmen‘ (NdT: en français : « au coeur du complot ») . C’était l’histoire d’un avion de ligne commercial récupérée électroniquement pour se cracher sur le World Trade Center pour provoquer l’invasion de l’Afghanistan.

Exactement 6 mois et 7 jours plus tard c’est devenu une réalité, bien que le film avait une fin heureuse avec le héros détruisant le système de contrôle et reprenant le contrôle de l’avion. Plusieurs d’entre nous ont spéculé que c’était ce qui arriva au vol 93. Il devait être abattu parce que l’équipage du vol avait repris le contrôle et ne pouvait atterrir avec une telle histoire à raconter.

Après le 11 septembre, Alex Jones, l’animateur d’une émission internationalement connu sur Internet, fut contacté par quelqu’un de l’équipe de production de The Lone Gunmen qui flippait à cause de l’épisode du pilote qui était devenu réalité. Il a dit que la CIA leur avait donné les grandes lignes de ce film.

La série de The Lone Gunmen était un sous-produit de la série X-Files. Cette série était un repaire pour le FBI et les agents de la CIA qui suggéraient très souvent certains scripts. Je devrai signaler que quand quelqu’un montre un badge du FBI ce peut être un agent de la CIA. Quand Terry Kent Reed, l’auteur de Compromis, rencontra pour la première fois Ollie North, le Major North travaillait pour la NSA (National Security Agency) et montrait un badge du FBI.

Le vendredi 9 septembre Hollywood va sortir le film ‘Contagion’ basé sur le CDC (centre de contrôle des maladies américain) et sur une nouvelle épidémie de grippe aviaire. De ce que je comprends du film cette épidémie n’a pas été fabriquée dans un laboratoire militaire secret américano-israëlien. Ce film a pour vedettes Matt Damon, Gwyneth Paltrow, Kate Winslet et l’actrice française Marion Cotillard. Avec au box-office des noms américains, anglais et français, vous vous doutez que ce film a été fait pour toucher un grand éventail de gens de nombreuses nations différentes. La question donc à se poser est celle-ci : ce film sur une épidémie infernale est-il inspiré par l’empire du mal CIA-MOSSAD-MI6 ?

Une petite leçon d’histoire : en 1348 les banques vénitiennes se sont effondrées. Même en ayant un étalon-or, une banqueroute les a ruinées parce qu’elles pratiquaient un système de réserves fractionnées. Un client déposait son argent et recevait un certificat. Le banquier commerçant d’or prêtait de l’or et en gardait disponible. Ils se sont emballés par avidité et ont émis plus de certificats pour des prêts qu’ils ne pouvaient restituer. Cela a initié une banqueroute et un effondrement final. Cela a ensuite plongé l’Europe dans la Dépression qui ne s’est terminée qu’avec la Mort Noire ou épidémie qui a tué des dizaines de millions d’européens entre 1348 et 1350.

La disparition de la population a en fait amélioré les standards de vie des survivants qui est la leçon que tout banquier apprendra en lisant l’histoire. Une épidémie moderne annulerait la Sécurité Sociale, l’assistance médicale aux personnes âgées et les pensions obligatoires privées et publiques car les épidémies déciment plus facilement les personnes âgées. Une épidémie éliminerait aussi les malades chroniques et réduirait radicalement le coût des soins de santé. Et si un milliard ou deux mouraient, leurs héritiers pourraient rembourser leurs prêts étudiant, leurs cartes de crédit et autres dettes. Les gouvernements du monde bénéficieraient des immenses aubaines des impôts sur les héritages pour résoudre leurs problèmes financiers. Plus les scientifiques Black Ops qui ont la capacité d’attaquer des races spécifiques avec un virus. Pensez aux possibilités. S’il y a une race que vous n’aimez pas ou qui a des atouts valables comme le pétrole ou l’or, vous pourriez l’exterminer aussi.

La CIA, le Mossad et MI6 travaillent pour les Seigneurs de Wall Street et la City de Londres. Ces banquiers vampires ont perfectionné le système bancaire des réserves commerciales fractionnées et les transactions des réserves fractionnées de l’or à un degré exponentiel au delà même des rêves les plus fous de leurs prédécesseurs à Venise.

J’ai posté le trailer du film ci-dessous pour vous faire une idée du niveau de panique pour lequel le film est conçu afin de faire de l’audience. Cette peur que le film a l’intention de créer pourrait être recueillie par des cerveaux pour réaliser leurs buts.

Ma conclusion : J’ai toujours pensé que les banquiers enverraient sur nous une ou plusieurs épidémies s’ils pensent que des émeutiers se rapprochaient d’eux. La Beauté d’une épidémie est que les gens seraient trop terrifiés pour se réunir vers une rébellion. Je ne vois pas d’épidémie arriver avant l’effondrement du dollar et de l’euro. Ils veulent continuer à nous voler jusqu’à ce que nous n’ayions plus rien. Alors ensuite nous mourrons d’épidémie. A long terme les banquiers planifient de tuer au moins 5 milliards de personnes. Mais c’est pour après l’Armageddon économique. Nous n’avons rien à craindre pour les prochains mois. Nous possédons encore trop pour qu’ils nous tuent. Ce sont des banquiers. Nous sommes des biens qui se dévaluent. Quand nous atteindrons le stade zéro, ils n’auront plus besoin de nous.

 

SOURCE
Traduit par Hélios du Bistro Bar Blog

Édit : Après avoir fini ma traduction, je tombe sur un nouvel article de The Extinction Protocol (du 29 août) qui démarre par ceci :

L’agence des Nations-Unies avertit d’une possible résurgence de la grippe aviaire

Reuters:Les Nations-Unies ont averti d’une possible résurgence majeure de la grippe aviaire et ont dit qu’une souche mutante du virus H5N1 se répandait en Asie et ailleurs…

voir ici:http://lesmoutonsenrages.fr/2011/08/30/grippe-aviaire-%c2%ab-etat-d%e2%80%99alerte-elevee-%c2%bb-pour-la-fao/

 

Le film ne sort que le 9 novembre (9/11 chez nous et 11/9 aux US).

Bizarre, vous avez dit bizarre ?

 

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Nous mangeons ce que les grandes entreprises agroalimentaires nous imposent

Acheter dans une grande surface un kilo de sucre, un litre de lait ou un paquet de biscuits peut sembler un acte des plus ordinaires. Mais, sous cette apparence anodine se cache l’importance politique de nos actions, même les plus innocentes.


 

Entretien avec Esther Vivas réalisé par Enric Lllopis, publié par le site Rebelión et diffusé par EcoDebate le 4 mars 2011. Source: Instituto Humanitas Unisinos – 06/03/2011 –

Texteoriginal

 http://www.ihu.unisinos.br/index.php?option=com_noticias&Itemid=18&task=detalhe&id=41143 

Traduction: Karine Lehmann & Jean Saint-Dizier pour Autres Brésils

Esther Vivas est membre du Centre d’études sur les mouvements sociaux de l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelone. Activiste sociale pour la souveraineté alimentaire et militante du mouvement antimondialisation, elle nous alerte sur la prédominance du capital privé qui impose les goûts, marques et produits. En collaboration avec Xavier Montagut, elle a publié les livres Del Campo al Plato, Où va le commerce équitable ? et Supermercados, no gracias.


 

Vous êtes co-auteur du livre Del Campo al Plato (Ed. Icaria, 2009). Selon vous, ils nous empoisonnent ?

Le modèle de production d’aliments oppose les intérêts privés et ceux des entreprises aux besoins alimentaires des gens, leur santé et le respect de l’environnement. Nous mangeons ce que les grandes entreprises de ce secteur veulent. Il y a actuellement dans le monde le même nombre de personnes qui ont faim que de personnes ayant des problèmes de surpoids, ce qui touche, dans les deux cas, les secteurs les plus pauvres de la population, tant dans les pays du Nord que dans ceux du Sud. Les problèmes agricoles et alimentaires sont mondiaux et sont le résultat de la transformation des aliments en marchandise.
 
925 millions de personnes dans le monde ont encore faim aujourd’hui. C’est la preuve de l’échec du capitalisme agro-industriel ?

Oui. L’agriculture industrielle, kilométrique, intensive et dépendante du pétrole a montré qu’elle était incapable de nourrir la population, car elle a un fort impact sur l’environnement en réduisant l’écodiversité, en engendrant un changement climatique et en détruisant des terres fertiles. Pour arrêter la faim dans le monde, il ne s’agit pas de produire plus, comme l’affirment les gouvernements et les institutions internationales. Au contraire, il faut démocratiser les processus de production et faire en sorte que les aliments soient accessibles à l’ensemble de la population.

Les entreprises multinationales, L’ONU et le FMI proposent une nouvelle « révolution verte », des aliments transgéniques et le libre échange. Quelle alternative peut être proposée par les mouvements sociaux ?

Nous devons récupérer le contrôle social de l’agriculture et de l’alimentation. Quelques multinationales, qui monopolisent chaque étape de la chaîne agro-alimentaire, ne peuvent pas décider de ce que nous devons manger. La terre, l’eau et les graines doivent appartenir aux paysans, à ceux qui travaillent la terre. Ces biens naturels ne doivent pas être l’objet d’un commerce, pour faire de la spéculation. Nous, consommateurs devons avoir le pouvoir de décider de ce que nous mangeons si nous voulons consommer des produits sans OGM. En définitive, nous devons miser sur la souveraineté alimentaire.

Pourriez-vous définir le concept de souveraineté alimentaire ?

C’est avoir la capacité de décider de tout ce qui a trait à la production, la distribution et la consommation des aliments. Miser sur la culture de variétés locales, de saison, saines. Encourager les circuits courts de commercialisation, les marchés locaux. Lutter contre la concurrence déloyale, les mécanismes de dumping, la volonté d’exportation. Arriver à cet objectif implique une stratégie de rupture avec les politiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Mais revendiquer la souveraineté alimentaire ne veut pas dire un retour romantique au passé, au contraire, il s’agit de retrouver la connaissance des pratiques traditionnelles et de les associer aux nouvelles technologies et savoirs. Même ainsi, il ne s’agit pas d’une proposition localisée mais cela consiste à promouvoir la production et le commerce local, où le commerce international serait le complément du local.

Via Campesina affirme qu’aujourd’hui manger s’est converti en un « acte politique ». Etes-vous d’accord ?

Absolument. Ce que nous mangeons est le résultat du mercantilisme du système alimentaire et des intérêts de l’agrobusiness. Le mercantilisme mis en oeuvre dans la production agroalimentaire est le même que celui qui touche d’autres contextes de notre vie : privatisation des services publics, précarisation des droits du travail, spéculation sur le logement et le territoire. Il faut opposer à cela une autre logique et s’organiser contre le modèle agro-alimentaire actuel dans le cadre d’une lutte plus générale contre le capitalisme mondial.

Nous sommes entre les mains des grandes chaînes de distribution ? Qu’est-ce que cela implique et quels effets ce modèle de consommation entraîne-t-il ?

Aujourd’hui, sept entreprises de l’Etat espagnol contrôlent 75% de la distribution des aliments. Et cette tendance représente plus que cela. De cette façon, le consommateur a de moins en moins accès à la nourriture et la même chose se passe avec le producteur qui veut atteindre le consommateur. Ce monopole garantit un contrôle total par les supermarchés lorsqu’ils décident de notre alimentation, comment elle est élaborée et du prix de ce que nous mangeons.

Les solutions individualistes servent-elles à rompre avec ces règles de consommation ?

L’action individuelle a une valeur démonstrative et apporte une cohérence, mais elle n’entraîne pas de changements structuraux. Nous avons besoin d’une action politique collective, de nous organiser dans le contexte de la consommation, par exemple, à partir de groupes et de coopératives de produits biologiques ; créer des alternatives et promouvoir de grandes alliances qui participent à des campagnes contre la crise, pour la défense du territoire, des forums sociaux, etc.…

Il faut aussi descendre dans les rues et agir de façon politique, comme cela a été fait à un certain moment avec la campagne de « l’Initiative législative populaire » contre les OGM, organisée par « Som lo que Sembrem », car, comme nous l’avons vu à plusieurs occasions, ceux qui travaillent dans les institutions ne représentent non pas nos intérêts mais les intérêts privés.

Kyoto, Copenhague, Cancun. Quel est le bilan général que l’on peut faire des différents sommets sur les changements climatiques ?

Le bilan est très négatif. Lors de tous ces sommets, les intérêts privés et le court terme ont eu plus de poids qu’une réelle volonté politique ayant pour but de mettre fin aux changements climatiques. Aucun accord pour cela n’a été fait pour permettre une réduction effective des gaz à effet de serre. Au contraire, les critères mercantiles ont été une fois de plus la monnaie d’échange et le mécanisme de commerce d’émissions en est, à cet égard, l’expression la plus significative.

A Cancun, l’idée d’une « adaptation » au changement climatique a été beaucoup reprise. Les intérêts des compagnies multinationales et d’un soit disant « capitalisme vert » se cacheraient-ils derrière cela ?

Tout à fait. Au lieu de solutions réelles, on choisit de fausses solutions telles que l’énergie nucléaire, la captation de carbone dans l’atmosphère pour le stocker ou les biocarburants. Par ces mesures, on ne fait qu’intensifier plus encore la crise sociale et écologique et donc créer d’énormes bénéfices pour un petit nombre d’entreprises.

Le Mouvement pour la Justice Climatique essaie de proposer des alternatives. Comment est-il né et quels sont ses principes ?

Le Mouvement pour la Justice Climatique critique les causes fondamentales du changement climatique, en questionnant le système capitaliste et, comme l’indique sa devise, il s’agit de « changer le système, pas le climat ». De cette façon, il exprime cette relation diffuse qui existe entre la justice sociale et climatique, entre crise sociale et écologique. Le mouvement a un fort impact international, en étant notamment à la base des protestations durant le sommet sur le climat de Copenhague et, plus récemment, lors des mobilisations de Cancun. Cela a contribué à visualiser l’urgence d’agir contre le changement climatique. Le défi est d’élargir sa base sociale, en associant les luttes quotidiennes et chercher des alliances avec le syndicalisme alternatif.

La solution est de changer le climat ou le système capitaliste ?

Un changement radical de modèle est nécessaire. Le capitaliste ne peut apporter de solution à une crise écologique que le propre système a créée. La crise actuelle demande un besoin urgent de changer le monde à sa base et de le faire dans une perspective anticapitaliste et écologiste radicale. Anticapitalisme et justice climatique sont deux combats qui doivent être étroitement liés.

 Articles de Esther Vivas publiés par Mondialisation.ca
 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

« Trois morts à l’hôpital de Massy : alerte à la bactérie tueuse »

Contamination. La Klebsiella pneumoniae, qui attaque les poumons et les voies respiratoires, a provoqué en juillet le décès de trois patients à l’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy (Essonne).

(…)

« Mais depuis trois ou quatre ans, cette bactérie a muté et résiste à tout », décrypte le professeur Benoît Schlemmer. Ce n’est pas la première fois que la Klebsiella pneumoniae fait des victimes en France, mais jamais elle n’avait été à l’origine d’une infection nosocomiale d’une telle ampleur. Face à l’importance de l’épidémie, l’hôpital privé Jacques-Cartier de Massy a envoyé vendredi 180 courriers à des patients ayant séjourné dans ses locaux au début de l’été. Ces derniers sont en effet susceptibles d’être porteurs de la bactérie Klebsiella pneumoniae qui attaque notamment les poumons et les voies respiratoires. (…).

Publié le 30.08.2011, 07h00
(Le Parisien)

http://www.leparisien.fr/essonne-91/trois-morts-a-l-hopital-de-massy-alerte-a-la-bacterie-tueuse-30-08-2011-1584354.php

Ici : Bactérie tueuse à l’hôpital de Massy : comment la Klebsiella s’est propagée

http://www.leparisien.fr/essonne-91/bacterie-tueuse-a-l-hopital-de-massy-comment-la-klebsiella-s-est-propagee-30-08-2011-1584388.php

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Trader Noé – Une analyse d’ensemble avec une règle d’or : PRUDENCE

Le 17 août, nous avions mentionné ceci:
Un scénario possible mais dangereux, car risque très important d’hyperinflation:
Si les résistances venaient à être franchies (résistances à 3180 points sur le CAC et 1165 points sur le E-mini S&P 500) par des injections énormes de liquidités (BCE et FED), alors l’indice CAC 40 pourrait remonter à 3400 points et l’indice SP 500 à 1250-1270 points avant d’amorcer la baisse.

Pour revenir aux indices futures, nous restons très prudents car la zone des 1210-1220 représente un seuil de résistance très important pour le E-mini S&P 500, de même la zone des 3180-3200 sur le FCE CAC 40.
D’ailleurs, l’indice E-mini S&P 500 a été plus dynamique en se rapprochant plus rapidement de sa résistance contrairement à l’indice CAC 40.

Nous pouvons dire que l’impression de billets de monopoly a été efficace vendredi car les indices ont monté dans une tendance de fond qui reste très baissière. Ce type de hausse complètement artificielle est réservée aux day traders, le fond étant très baissier.

Nous avons analysé une hausse de l’EURUSD mais plus l’euro va monter et plus le coût de la dette le sera également et présente un risque. Imaginez cela, lié à l’augmentation des CDS. Et qui détient les dettes ? Les banques…Au moindre éternuement, le marché pourrait décrocher rapidement.

L’analyse moyen-long terme présente une tendance très effrayante, bien pire que celle des Subprime. Avec LIESI nous restons très prudents, n’oubliez pas le discours d’Alan Greenspan et de Christine Lagarde.

Il n’y a pas de fumée sans feu, la Main anonyme n’a pas dit son dernier mot !
Bien au contraire, elle travaille avec doigté, un vrai travail d’artificier du marché.

Nous avions annoncé la baisse en mai 2011 et la majorité des valeurs abordées a varié de 50 % environ. Le marché peut bien se permettre une pause avant la poursuite baissière.
Nous avions proposé Hermes à l’achat à 170 euros. Elle a d’ailleurs progressé d’environ 60 %, malgré la chute des indices. Tant que le titre évolue au-dessus des 250 euros, la tendance reste haussière.

Les deux prochains jours seront très importants, la zone des 1220 points sur le E-mini S&P 50 pourrait jouer un grand rôle. Nous surveillons.

En attendant, le 04 août nous avions parlé de la hausse des matières premières agricoles
A ce jour, voici les variations:
Le blé + 12 %
L’avoine + 13 %
Le maïs +11 %
Le soja + 7.5 %

http://liesidotorg.wordpress.com/

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Séisme de mag 6.8 en Mer de Banda

10-degree map showing recent earthquakes

globe showing location of 10-degree map

Magnitude 6.8
Date-Time
Location 6.401°S, 126.774°E
Depth 465 km (289.0 miles)
Region BANDA SEA
Distances 272 km (169 miles) NNE of DILI, Timor-Leste
337 km (209 miles) SSW of Ambon, Moluccas, Indonesia
473 km (293 miles) ESE of Baubau, Sulawesi, Indonesia
806 km (500 miles) NW of DARWIN, Northern Territory, Australia
Location Uncertainty horizontal +/- 14.3 km (8.9 miles); depth +/- 11.3 km (7.0 miles)
Parameters NST=112, Nph=112, Dmin=463.1 km, Rmss=0.85 sec, Gp= 29°,
M-type=regional moment magnitude (Mw), Version=6
Source
  • Magnitude: USGS NEIC (WDCS-D)
    Location: USGS NEIC (WDCS-D)
Event ID usc0005lkk

 

 

 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Impôts: Les niches fiscales les plus inutiles et absurdes..

Vous l’aurez compris c’est inutile, ça coûte des millions, mais on n’y touche pas!!

 

L’Inspection des finances a répertorié 261 niches fiscales inutiles JAUBERT/SIPA

L’Inspection des finances juge 261 niches fiscales inutiles, absurdes ou inefficaces…

François Fillon l’avait commandé, l’Inspection des finances l’a rendu ce lundi: le rapport sur les niches fiscales fait 6.000 pages. Au total, l’Inspection a passé au crible 538 mesures dérogatoires, rapporte Le Figaro du 29 août, qui équivalent à 104 milliards d’euros. Et le bilan est sec: 261 d’entres elles, représentant 52 milliards d’euros, sont jugées soit inutiles, soit absurdes, soit «économiquement indéfendables». Mais alors que le gouvernement vient de voter un plan antidéficit prévoyant 10 milliards de recettes fiscales supplémentaires, pourquoi ne pas avoir supprimé les niches inutiles? «Parce que ce sont de petites niches pour lesquelles il faudrait mener de grands combats, alors qu’elles ne coûtent pas grand chose à l’Etat», complète le Figaro qui cite Bercy. Obsolètes pour la plupart, petit tour d’horizon des niches les plus inutiles…

  • Déduction pour l’achat d’une œuvre d’art d’un artiste vivant

Depuis 25 ans, elle permet aux entreprises amatrices d’art de ne pas être taxées lorsqu’elles acquièrent une œuvre d’un artiste toujours vivant et qu’elles l’exposent au public dans un délai de quatre ans. En 2008, elle a bénéficié à 75 personnes mais a coûté trois millions d’euros à l’Etat…

  • Déduction d’impôt pour les «trésors nationaux»

Là encore, les entreprises sont concernées lorsqu’elles souhaitent acheter un bien interdit de sortir du territoire français (une œuvre d’art par exemple) et pour laquelle l’Etat ne s’est pas porté acquéreur. Sauf que dans les faits, elle ne concerne personne et ne coûte rien car pour un trésor national, généralement, l’Etat fait toujours une offre d’achat.

  • La médaille du travail détaxée

Depuis 1948, les primes octroyées aux salariés ayant reçu une médaille du travail sont exonérées d’impôt. Sauf qu’en moyenne, le montant de la prime est de 100 euros donc l’exonérer ne sert à rien pour le bénéficiaire. Mais l’Etat perd lui chaque année cinq millions d’euros.

  • Détaxe pour les jeunes chanteurs

Grâce au «crédit d’impôt pour la production phonographique», l’Etat a voulu encourager les maisons de disque à soutenir les jeunes talents qui vendent moins de 100.000 albums. Mais les filiales des chaînes de télévision et radio (type Nouvelle Star ou Star Académy) n’entrent pas dans ce crédit. La niche est donc inefficace et a coûté trois millions d’euros à l’Etat en 2010.

  • Le déneigement taxé à 5,5%

Cette mesure est censée encourager les municipalités à avoir recours à des entreprises privées pour les opérations de déneigement. Mais la mesure pêche par une erreur de calcul. Le coût moyen de déneigement par kilomètre devait être calculé pour l’ensemble de la France par la communauté urbaine de Lyon. «Hélas, cette dernière a calculé le coût par opération ce qui a faussé tous les résultats». Cette niche coûte 15 millions d’euros et est inexploitable.

  • La TVA à 5,5% pour les travaux du bâtiment

Pour lutter contre l’économie souterraine (le travail au noir) dans le secteur du bâtiment, depuis 2000, la TVA a été abaissée à 5,5%. La mesure coûte cinq milliards d’euros à l’Etat alors que selon l’Inspection des finances, le nombre d’infractions est en baisse et l’impact sur le travail dissimulé est lui «difficile à évaluer».

  • Des exonérations pour atténuer les inconvénients de l’insularité

Ici, seules les îles sont concernées, en l’occurrence la Corse et l’Outre-mer. Les exonérations fiscales représentent 4,7 milliards d’euros (dont 400 millions pour la Corse). Depuis quelques temps, elles sont pointées du doigt car jugées inefficaces. Par exemple, des taux particuliers de TVA sont appliqués à des produits et services alors qu’ils n’exercent «plus aucun effet d’entraînement sur le développement économique de l’île». Ces taux coûtent 185 millions d’euros chaque année à l’Etat. De la même manière en Corse, les carburants sont moins taxés que sur le continent. Mais cette détaxe – qui coûte un million d’euros par an à l’Etat – ne représente qu’une économie de 10 euros par an sur un budget moyen de 1.000 euros.

Elisa Bertholomey
 
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Publié par le 30 août 2011 dans BILLET D'HUMEUR