NEW YORK – L’action du fabricant d’appareils photographiques Kodak s’effondrait vendredi à la Bourse de New York, alors que la presse américaine évoquait un possible dépôt de bilan du groupe en difficultés.
Le titre a perdu 53,84% à 78 cents sur le New York Stock Exchange, après avoir lâché jusqu’à plus de 65% au cours de la séance.
Selon le Wall Street Journal, Kodak a engagé le cabinet d’avocats Jones Day pour lui apporter des conseils sur une possible restructuration.
L’entreprise a aussi consulté le cabinet Kirkland & Ellis pour discuter des options possibles, a indiqué de son côté l’agence d’information Bloomberg. Un dépôt de bilan est envisagé mais n’est pas imminent.
Les avocats chargés de restructuration chez Jones Day ont conseillé des grandes entreprises sur les faillites mais ils apportent aussi des conseils à leurs clients sur toute une gamme de possibilités pour l’amélioration de leur finance, a noté le Wall Street Journal. Parmi les alternatives figurent l’émission de nouvelles dettes ou de titres et la négociation avec les créanciers pour un abandon de leurs prêts en échange de parts dans l’entreprise.
Contacté par l’AFP, Kodak n’a pas fait de commentaires dans l’immédiat.
Le groupe, créé en 1888 et basé dans le nord de l’Etat de New York, est en difficultés depuis l’explosion de la photographie numérique.
Il avait indiqué fin juillet qu’il explorait des alternatives stratégiques concernant ses brevets d’imagerie numérique, alors que les géants de l’informatique et de la téléphonie mobile ont montré à plusieurs reprises ces derniers mois leur appétit pour ces titres de propriété intellectuelle.
Lundi, Kodak a décidé d’utiliser une ligne de crédit à taux variable de 160 millions de dollars pour les besoins généraux d’exploitation du groupe, signe selon certains que la viabilité de la société est en jeu. Le titre avait alors déjà fini en baisse de 27%.
L’agence d’évaluation financière Moody’s a le lendemain abaissé son appréciation du groupe d’un cran, à Caa2, une note attribuée à des émetteurs de qualité médiocre présentant un vrai risque de non remboursement.
La société fait face à une pression intense de la concurrence sur son portefeuille de produits digitaux et un déclin dans ses activités traditionnelles de pellicules, a justifié Moody’s.
La dégradation de la note reflète la faible performance financière de l’entreprise et les défis auxquels Kodak fait face pour atteindre une rentabilité durable et un flux de liquidités positif sur le moyen terme.
L’entreprise prévoit pour 2011 des pertes hors élément exceptionnel de l’ordre de 200 à 400 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 6,4 à 6,7 milliards de dollars.
Mauvaise nouvelle, le miel, dernière ressource que certains pensaient bio est devenu un produit contaminé par toute sorte de produits peu digestes… 35 polluants en tout, une véritable horreur!
Soixante millions de consommateurs a analysé 76 échantillons de miel, bio et non bio, afin de rechercher les résidus de »91 molécules indésirables (56 pesticides et 35 antibiotiques) ».
Résultats : »pas moins de 35 polluants différents (pesticides, insecticides, antibiotiques) ont été trouvés dans 74 des 76 miels analysés, avec une moyenne de cinq substances par pot, et ce, également dans des produits labellisés bio ». Même si les teneurs retrouvées dans ces miels sont inférieures aux seuils réglementaires, l’association trouve les résultats inquiétants. D’autant, que certains antibiotiques, dont l’utilisation est très restreinte en France et en Europe, sont retrouvés dans les miels testés, tout comme le chlorfenvinphos, interdit depuis 2007 en France, a été détecté dans plusieurs miels d’origine française…
Si des traces de polluants ont été retrouvés dans les miels bio, ceux-ci arrivent globalement en tête de classement (cinq miels bio sur les six les mieux notés).
La crise a un impact immédiat sur la santé. Près d’un tiers des Français (29%) ont dû renoncer à se soigner ou reporter des soins faute de moyens ces derniers mois, contre 11% seulement il y a deux ans, révèle un sondage CSA pour Europ Assistance* publié vendredi.
Dossier
Crise financière
A la question, « au cours de l’année écoulée, vous est-il arrivé de renoncer ou de reporter des soins médicaux pour vous ou un membre de votre foyer, en raison de difficultés financières ? », ils étaient 23% en 2010. Avec ses 29% de réponses positives en 2011, la France fait figure de mauvais élève par rapport à ses voisins européens et aux Etats-Unis. Elle se place juste devant les Etats-Unis (25%), Italie (19%), Allemagne (15%), Autriche (10%), Royaume-Uni (6%) et en Suède (5%). Une proportion qui a augmenté dans la plupart des pays entre 2009 et 2011, excepté au Royaume-Uni, en Suède, en Allemagne et en Autriche où les chiffres sont restés à peu près stables.
En France, parmi les personnes qui ont dû renoncer à des soins, 22% ont dû renoncer à des « soins dentaires et des lunettes », 12% à des « soins courants », 6% à « l’achat de médicaments », 5% des « soins lourds (opérations, examens ou traitements coûteux) ».
A la question, « Le système de santé actuel garantit-il l’égalité aux soins médicaux pour tous les citoyens? », 51% des Français répondent par la négative, contre 76% des Polonais, 67% des Allemands, 61% des Tchèques et des Américains, 57% des Italiens, 50% des Autrichiens, 40% des Britanniques, 21% des Espagnols.
*Sondage réalisé en mai et juin par téléphone auprès de 5.500 individus de 18 ans et plus dans dix pays, représentatifs de la population (méthode des quotas).
Si les prix des génériques en France étaient les mêmes qu’au Royaume-Uni, la France économiserait 1 milliard d’euros.
Non seulement la France consomme trop de médicaments, mais en plus elle paie ses génériques – ceux qui sont censés produire des économies – beaucoup trop cher. Cette anomalie a toujours été vivement contestée par les laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent ces copies de médicaments ayant perdu leur brevet, mais dotées des mêmes qualités thérapeutiques que les molécules originelles. Pour la première fois, une analyse très complète de l’Assurance maladie, la « Sécu », apporte la preuve que les prix des médicaments génériques français sont nettement plus élevés que dans tous les autres pays européens, hormis la très prospère Suisse.
Ainsi, en France, leur prix moyen est de 15 centimes contre 12 en Allemagne, 10 en Espagne et seulement 7 au Royaume-Uni. Pour le patron de la Sécu, Frédéric Van Roekeghem, si la France calait les prix de ses génériques sur ceux de ses voisins les plus économes, elle pourrait faire de très larges économies. « À raison de 130 millions d’euros d’économie pour un centime de baisse sur le prix moyen du générique, les gains pourraient atteindre près de 500 millions d’euros en s’alignant sur l’Allemagne, et un milliard d’euros en s’alignant sur le Royaume-Uni. »
Des gains considérables, puisqu’en 2010 les dépenses de médicaments ont atteint 23,1 milliards d’euros pour l’ensemble des assurés sociaux et que cette même année le déficit de l’Assurance maladie s’élève à 11,6 milliards d’euros. Pour parvenir à ces conclusions, la Sécu a étudié les prix moyens des 74 principales molécules génériquées représentant près de 85 % des montants remboursés de médicaments génériques. Sept pays principaux d’Europe ont été étudiés : Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suisse, Royaume-Uni et France. Outre de très nettes différences de prix moyen, les écarts avec les pays pratiquant une vraie politique de prix bas sont parfois considérables pour certains des médicaments génériques les plus prescrits.
Les prix de trois classes de médicaments, représentant près d’un tiers des montants remboursés de génériques en France en 2010, ont été spécifiquement analysés. Pour les statines, des produits contre l’excès de cholestérol dans le sang, une unité standard de générique vaut 28 centimes en France contre 18 centimes en Espagne, 12 en Allemagne, 5 centimes seulement au Royaume-Uni. Pour les inhibiteurs de la pompe à protons, des médicaments contre l’ulcère de l’estomac, le prix des génériques est 3 fois plus élevé ici qu’aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Espagne (29 centimes contre 10). Enfin pour les sartans, des pilules contre l’hypertension artérielle, avec 27 centimes par unité standard, la France est le pays dans lequel les génériques de cette classe thérapeutique sont les plus chers d’Europe.
« Il n’y a pas de justification économique à ces écarts de prix. Ils sont scandaleux, estime Mathieu Escot, chargé de la santé à l’UFC-Que Choisir, la principale organisation de consommateurs française. Tous les autres pays européens exercent une mise en concurrence des fabricants pour faire baisser les prix. Chez nous, le mode de fixation des prix des médicaments est obscur. »
Le gouvernement compte sur la fin des billets en francs pour arrondir son budget.
Le gouvernement français compte sur un faible retour des vieux billets en francs, dont les derniers peuvent être échangés jusque mi-février 2012, pour arrondir son budget 2012 d’environ 500 millions d’euros, selon des documents budgétaires consultés vendredi par l’AFP.
Les dernières séries émises de billets de 500 francs (Pierre et Marie Curie), 200 francs (Gustave Eiffel), 100 francs (Cézanne), 50 francs (Saint Exupery) et 20 francs (Debussy) peuvent être échangées contre des euros jusqu’au 17 février 2012 inclus.
L’opération peut se faire dans les succursales de la Banque de France et de l’Institut d’émission des départements d’Outre-Mer (Iedom).
Au-delà du 17 février, les billets non échangés seront considérés comme sans valeur.
Chaque billet étant considéré comme une créance sur la Banque de France et donc sur l’Etat (l’Etat doit 100 francs a un détenteur d’un billet de cette valeur), la dette correspondant à la valeur des billets non échangés sera alors effacée.
La valeur du total des billets non échangés pourra alors alimenter le budget de l’Etat, comme l’a relevé vendredi le quotidien Les Echos.
Au total, la valeur des billets en francs encore en circulation était de 602 millions d’euros fin 2010, selon le rapport annuel de la Banque de France.
Dans son projet de budget 2012, présenté mercredi, l’Etat table sur un retour très faible, de l’ordre de 20% (de la valeur des billets), qui lui permettrait de mettre la main sur 500 millions d’euros.
PARIS – Une rumeur faisant état de la suppression de vacances scolaires a déclenché vendredi une vague de manifestations de lycéens et d’incidents dans le nord et l’est de la France, ainsi que près de Paris.
Le mouvement parti d’une rumeur infondée et ubuesque, selon les autorités scolaires, de suppression d’un mois de vacances, s’est propagée par SMS et a touché des dizaines d’établissements scolaires et mis des milliers de lycéens dans la rue.
Dans certains établissements, les lycéens ont tenté de bloquer l’accès aux bâtiments et pour certains, ont mis le feu à des poubelles, jeté des pierres, des oeufs ou des tomates.
A Amiens, dans le nord, quatre jeunes ont été interpellés à proximité d’un lycée après avoir jeté des cocktails Molotov et des briques sur la police, selon les autorités. Il ne s’agit pas d’élèves, mais de gens extérieurs qui étaient là pour casser, selon la préfecture.
Environ 500 lycéens ont manifesté à Douai, ainsi qu’à Béthune et à Lens, et une centaine à Dunkerque, toutes des villes du Nord de la France. Plus de 2.000 manifestants ont été dénombrés dans le seul département du Pas-de-Calais.
Dix-huit jeunes manifestants ont été interpellés après des incidents à Lens et à Arras, où, selon la préfecture, ils auraient dégradé des autobus, mis le feu à des conteneurs et sont soupçonnés d’outrage à agent.
Au Chesnay, dans la banlieue parisienne, une dizaine de voitures ont été endommagées autour d’un lycée, a constaté l’AFP. Plusieurs dizaines de lycéens auraient commis ces violences après la même rumeur que dans le nord du pays, a précisé une source policière. Dix jeunes ont été interpellés, selon une autre source policière.
On a fait un blocus parce que le président (Nicolas) Sarkozy veut nous enlever un mois de vacances et c’est pour ça qu’on s’est révoltés, a dit à l’AFP une lycéenne de 15 ans, qui n’a pas souhaité dévoiler son identité. La jeune fille a cependant condamné les violences qui ont suivi: C’est dégueulasse d’avoir cassé les voitures des gens.
Une telle rumeur avait déjà circulé l’an dernier. Il n’a cependant jamais été question de supprimer un mois de vacances d’été, mais deux semaines.
Un rapport du comité de pilotage sur les rythmes scolaires proposait de raccourcir de deux semaines les vacances d’été et de porter la durée des vacances de la Toussaint à deux semaines, mais aucune décision n’a été prise.
Le ministre de l’Education Luc Chatel avait dit en juillet à l’AFP vouloir entamer une concertation avec les syndicats enseignants pour annoncer à l’automne des décisions qui pourraient entrer en vigueur dès la rentrée 2013.
AFP
Meme si le sauvetage de la Grèce est une des grosses actus du moment, elle n’est malheureusement pas la seule. On peut se poser la question du sauvetage de la Grèce, juste de la survie, un acharnement thérapeutique alors que la fin est de toute manière inévitable, à savoir si c’est justifié ou non, mais ne passons pas à coté de la recapitalisation de caisses d’épargne espagnoles ou des situations boursières et bancaires qui sont loin d’être rassurantes.
Espagne: 7,551 mds d’euros de fonds publics injectés dans 4 caisses d’épargne
MADRID – L’Etat espagnol a décidé d’injecter 7,551 milliards d’euros de fonds publics dans quatre caisses d’épargne, a indiqué vendredi la Banque d’Espagne en annonçant la fin du processus de recapitalisation du secteur financier entamé en 2009.
L’Etat entre au capital de ces quatre caisses après avoir décidé une très forte décote de leur valeur comptable, a cependant admis le numéro deux de la Banque d’Espagne, Javier Artiztegui.
Le processus de recapitalisation est terminé. Le calendrier a été respecté. Toutes les entités remplissent les nouveaux niveaux de solvabilité, a déclaré dans une conférence de presse le gouverneur de la Banque d’Espagne, Miguel Angel Fernandez Ordonez.
Le total des fonds publics injectés s’élève à 7,551 milliards d’euros par le biais du Fonds de soutien au secteur bancaire (Frob), selon un communiqué de la banque centrale.
Au terme de ce processus, la caisse d’épargne catalane Unnim est nationalisée à 100% avec une injection de capital de 568 millions d’euros.
L’Etat s’empare de 93% de NovaCaixaGalicia avec un apport en capital de 2,465 milliards d’euros ainsi que de 90% de CatalunyaCaixa en injectant 1,718 milliards d’euros, a indiqué le gouverneur.
Deux caisses d’épargne, Banco Mare Nostrum et Liberbank, ont obtenu un délai supplémentaire de 25 jours pour trouver des investisseurs privés qui pourront renflouer leur capital. Elles doivent respectivement trouver 637 millions d’euros et 519 millions d’euros afin de satisfaire les nouveaux niveaux de solvabilité exigés par l’Etat.
La CAM avait été placée sous tutelle de l’Etat en juillet avec une injection de 2,8 milliards d’euros.
Le bilan est positif, particulièrement à un moment qui a été clairement le pire pour le secteur financier durant ces dernières années, a ajouté le gouverneur. Nous n’avons pas eu les mêmes problèmes que les autres pays. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises solutions, mais des solutions adaptées aux circonstances et aux moments.
En deux ans, sous la pression des autorités, les caisses d’épargne, des entités régionales considérées comme le maillon faible du système financier espagnol, ont fusionné pour réduire leur nombre, de 45 à 15, et se sont professionnalisées, devenant pour la plupart des banques commerciales classiques.
Pour rassurer encore les marchés, le gouvernement socialiste avait décidé en mars d’imposer des ratios de solvabilité plus élevés à l’ensemble du secteur bancaire.
La Banque d’Espagne avait alors identifié quatre banques et neuf caisses comme ne répondant pas à ces critères et les avaient appelées à se recapitaliser avant le 30 septembre, en priorité avec des fonds privés.
BOURSES/Marchés européens s’enfoncent, entraînés par les banques
Paris (awp/afp) – Les Bourses européennes s’enfonçaient dans le rouge en milieu de journée vendredi, entraînées par un fort recul des valeurs bancaires, la crise de la dette faisant également toujours sentir ses effets, juste avant la rencontre du président français et du Premier ministre grec.
A Paris, c’est une note négative des analystes de la banque suisse UBS qui a drastiquement abaissé ses objectifs de cours pour la Société Générale, BNP Paribas et Crédit agricole, qui a fait basculer la tendance.
Après une ouverture en hausse, vers 10H20 GMT, Société générale cédait ainsi 7,64%, BNP Paribas 5,04% et Crédit Agricole 5,20%.
A Francfort, Deutsche Bank, qui fait l’objet de spéculations persistantes sur un avertissement sur résultats, perdait 7,61% et Commerzbank 4,04%.
Les déclarations du ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, devant le Bundesrat, ne devrait pas apaiser les craintes. « Notre souci est que la situation sur les marchés financiers, qui reste inquiétante, pourrait entraîner une crise du secteur financier et bancaire, avec un grand danger de contagion », a-t-il affirmé.
Hormis ces mauvaises nouvelles pour les banques, le marché était marqué par des prises de bénéfices, les investisseurs procédant à d’ultimes ajustements de leurs portefeuilles au dernier jour du trimestre, a indiqué à l’AFP Yves Marçais, gérant actions chez Global Equities.
Les mauvais chiffres de l’inflation en zone euro, du commerce de détail en Allemagne, de la consommation des ménages au Japon ou de l’activité manufacturière en Chine tiraient aussi les marchés à la baisse
Après une ouverture en léger recul, la baisse est allée croissante au cours de la matinée. Vers 11H00 GMT Paris perdait 2,06%, Londres 1,69%, Francfort 2,84%, Milan 1,78% et Madrid 1,61%.
Dans l’ensemble, « la tendance reste fragile », a jugé M. Marçais.
La crise de la dette reste en effet une source majeure d’inquiétude, alors que le président français Nicolas Sarkozy doit rencontrer le Premier ministre grec Georges Papandréou, à 15H00 GMT, pour « faire le point avec lui de la situation que connaît actuellement la Grèce« .
Après la rencontre, « j’aurai l’occasion (…) de dire exactement quelle est notre stratégie s’agissant du soutien que nous devons à un pays européen comme la Grèce« , a encore dit M. Sarkozy.
Le communiqué de l’Elysée souligne qu’aux yeux de la chancelière Angela Merkel et du président français, « c’est la mise en oeuvre résolue des décisions prises au sommet du 21 juillet qui permettra de surmonter les difficultés que traverse actuellement la zone euro ».
Les trois principaux créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) de la Grèce sont revenus jeudi dans le pays, avec toujours dans la balance, le versement d’une tranche de 8 milliards d’euros d’un premier prêt consenti à Athènes en mai, nécessaire pour éviter une cessation de paiement.
Après le vote des parlements allemand et estonien jeudi, c’est au tour de celui de l’Autriche de se prononcer vendredi sur le FESF.
LYON – La Criirad a annoncé vendredi qu’elle allait saisir la justice après l’explosion mortelle d’un four mi-septembre sur le site nucléaire de Marcoule, dénonçant des chiffres erronés, voire mensongers sur la radioactivité initialement annoncée des déchets contenus dans le four.
Selon un communiqué publié jeudi par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), ses vérifications ont démontré que le four contenait près de 500 fois plus de radioactivité que l’exploitant, une filiale d’EDF, ne l’avait déclaré initialement.
Selon l’ASN, qui a demandé à l’exploitant des explications sur les raisons de cette sous-évaluation, le four contenait une charge d’environ 4 tonnes de métal pour une activité de l’ordre de 30 MBq (mégabecquerels) et non de 63 kBq (kilobecquerels).
Ce constat est particulièrement préoccupant, estime la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad).
Linstruction devra déterminer si la sous-évaluation de lactivité des déchets relève dune action délibérée de lexploitant ou dun défaut de maîtrise des substances radioactives quil met en oeuvre, ajoute la Criirad dans un communiqué.
L’association a décidé dinscrire le dépôt d’une plainte en justice à lordre du jour du prochain conseil dadministration, le 14 octobre, afin de sassurer que toutes les responsabilités sont bien recherchées et établies.
L’explosion qui avait fait un mort et quatre blessés le 12 septembre, dans l’installation Centraco à Codolet (Gard), près du site nucléaire de Marcoule, a été classée jeudi par l’ASN au niveau 1 (sur 7) de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES).
Selon l’ASN, les enjeux strictement radiologiques de cet événement sont limités mais il s’agit d’un accident industriel grave en raison de ses conséquences humaines.
Les quatre blessés, dont un grave toujours hospitalisé en région parisienne, ne présentaient aucune trace de contamination radioactive, selon l’ASN, qui souligne l’absence d’impact radiologique sur les populations et l’environnement.
REIMS – L’Armée de l’air à mis provisoirement à l’arrêt un radar situé près de la commune de Sommepy-Tahure (Marne) en raison d’un risque d’exposition aux rayonnements électromagnétiques pour les personnels travaillant sur le site, a-t-on appris vendredi de source militaire.
Ce radar Satam est dédié au guidage des avions de chasse lors des campagnes de tirs dans le camp militaire de Suippes situé à quelques kilomètres ainsi qu’à la surveillance ponctuelle de satellites en orbite basse.
Une étude préliminaire menée par la Direction général de l’armement (DGA) au début de l’été 2011 a mis en évidence un risque d’exposition à des rayonnements électromagnétiques.
Le rapport évoque une zone rouge d’exposition qui s’étendrait sur tout le site militaire et largement sur le domaine public, affectant les terres agricoles environnantes.
Nous sommes dans le cadre du principe de précaution, une étude complémentaire est en cours pour évaluer les risques exacts pour les personnels concernés, a expliqué à l’AFP le colonel Jean-Pierre Montegu, commandant de la base 113 de Saint-Dizier dont dépend le radar.
Selon lui, le rayonnement s’étend de quelques dizaines de mètres au-delà du site, mais n’atteint pas le village de 640 habitants distant d’environ 4 km.
Dès le mois de juillet, l’accès au site à été interdit aux entreprises civiles extérieures lors des périodes d’activité de radar et des mesures de protection ont été prises pour les militaires travaillant sur place, a précisé l’officier.
Les autorités de l’Armée de l’air ont profité de travaux programmés sur le site pour mettre le radar en pause en attendant les conclusions du groupe de travail que nous avons créé, a poursuivi le colonel Montegu.
———————————————————————————–
Le radar militaire de Sommepy jugé trop dangereux
SOMMEPY-TAHURE (Marne). Le radar militaire situé sur les hauteurs de Sommepy-Tahure, au nord du département, tout près des Ardennes, émet des ondes électromagnétiques cinq fois trop puissantes.
La hausse de 6 % du prix du tabac, annoncée cet été par le gouvernement à l’occasion de la présentation de son plan anti-déficit, interviendra le 17 octobre selon le ministère du budget, confirmant une information d’Europe 1. Cette première hausse fera grimper le coût d’un paquet de cigarettes de 30 centimes d’euro en moyenne. Elle sera suivie d’une autre, également de 6 %, en 2012. Ces augmentations doivent fournir à la Sécurité sociale des recettes supplémentaires de 90 millions d’euros en 2011 et de 600 millions l’an prochain.
Initialement prévue le 3 octobre, cette hausse a été retardée de quinze jours. « Cette fois, l’Etat n’a pas misé sur une augmentation des taxes, mais sur un deal avec les fabricants de tabac pour qu’ils augmentent eux-mêmes leurs prix. Tous devaient être d’accord pour que cela soit validé », précise Europe 1. Or un petit fabricant belge de tabac a traîné les pieds avant de rentrer dans le rang pour augmenter ses prix.
Selon Bercy, le délai entre l’annonce de cette augmentation et son entrée en vigueur s’explique par « des questions réglementaires et techniques comme l’édition de nouvelles étiquettes pour les prix ». Le temps ainsi perdu est un manque à gagner pour l’Etat estimé à 15 millions d’euros, mais aussi un répit de quinze jours pour les fumeurs avant de voir le coût de leur paquet augmenter. http://www.lemonde.fr/
PARIS — Près de trois Français sur quatre (72%) estiment que d’une manière générale les élus et les dirigeants politiques sont « plutôt corrompus », contre 19% qui pensent qu’ils sont « plutôt honnêtes », selon un sondage TNS-Sofres pour la matinale de Canal+ mercredi.
« Ce jugement critique est le plus fort jamais mesuré depuis 1977, date à laquelle la question a été posée pour la première fois par TNS Sofres. Il est en outre en augmentation de 4 points par rapport à juillet 2010, qui était déjà un record », note l’institut.
Pour lutter contre la corruption, 25% des sondés déclarent spontanément ne faire confiance à aucune des formations politiques et 15% sont sans opinion.
Avec 26% de gens qui lui font le plus confiance, le Parti socialiste arrive toutefois en tête, devant Europe Ecologie-Les Verts (20%). 16% des Français accordent leur confiance au Front national, juste devant l’UMP (15%). Enfin, 14% d’entre eux font confiance au Front de gauche et 11% au MoDem.
Les jeunes (83% des moins de 35 ans jugent les hommes politiques plutôt corrompus), les ouvriers (85%) et les sympathisants du Front national (89%) sont les plus sévères. Si l’ensemble des catégories sont majoritairement critiques à l’égard des élus et dirigeants, les personnes âgées de 50 ans et plus et les sympathisants de l’UMP le sont un peu moins (respectivement 25% et 37% d’entre eux les trouvent plutôt honnêtes).
Sondage réalisé du 23 au 26 septembre auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face à leur domicile (Méthode des quotas).
AFP
Dans un supermarché de Baltimore Cathy Demeroto passe en caisse, paye le steak, les haricots mais repose les cacahuètes. Trop cher. Se nourrir avec les Food Stamps (bons alimentaires), une allocation de 30 dollars par semaine, est un défi permanent.
« Pourriez-vous vivre avec cette allocation ? ». La question est posée en forme de défi, le « Défi Food Stamps » (Food Stamps Challenge) popularisé aux Etats-Unis par des organisations religieuses aussi bien que par des ONG.
Le défi est relevé par Mme Demeroto, directrice d’une association de lutte contre la faim, Maryland Hunger Solutions: se mettre dans la même situation que les 45 millions d’Américains, un chiffre record, qui n’ont que cette allocation du gouvernement fédéral pour se nourrir.
« Nous voulons faire prendre conscience de ce que vivent les gens en ces temps si difficiles, montrer l’importance de ce programme, et combien il est indispensable de continuer à le subventionner », dit Mme Demeroto à l’AFP avant d’entrer, avec d’autres volontaires, dans un magasin d’un quartier pauvre de Baltimore.
Avec ces 30 dollars, ils vont faire leurs courses pour la semaine, et écrire au jour le jour leurs réflexions sur le blog de l’association.
« Je vais faire du chili con carne », dit Mme Demeroto. « Avec un budget de 30 dollars, il faut réfléchir. On ne peut pas simplement prendre une boîte et la mettre dans le chariot », ajoute-t-elle avant de se préoccuper de choisir des aliments très nutritifs, pois chiches, beurre de cacahuètes, pain, soupes, bananes, un peu de viande et quasiment pas de légumes, trop chers.
Aujourd’hui, près d’un Américain sur six bénéficie du SNAP (Programme d’aide à l’alimentation), le nom officiel des Food Stamps toujours utilisés dans le langage courant. Ces timbres, lancés par le gouvernement au début des années 1940, ont été remplacés par une carte bancaire électronique.
Le nombre des leurs bénéficiaires a véritablement explosé depuis la fin 2008 (28 millions) et encore progressé de 10% depuis l’an dernier. Le coût du programme a doublé depuis 2007, passant de 33 à 68 milliards en 2010, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture qui le gère.
Et ces chiffres reflètent celui publié par le Bureau du recensement, organisme officiel du gouvernement, selon qui 46,2 millions de personnes vivaient « dans la pauvreté » en 2010 (15,1% de la population, +0,8%), le plus haut niveau relevé depuis 52 ans.
Les bons, accordés sous conditions de ressources à qui les demande, permettent d’acheter seulement des produits alimentaires.
Au Santoni’s de Baltimore, Tiffany White, 21 ans, fait aussi ses courses. La jeune femme est allocataire. Caissière à temps partiel, elle gagne 900 dollars par mois pour 30 heures de travail en moyenne par semaine.
« Je dépense entre 150 et 160 dollars par mois pour ma nourriture, et j’ai 128 dollars d’allocation. Sans les Food Stamps, oui, ce serait vraiment très difficile de manger », dit-elle.
Pour les familles, la situation est encore plus grave. L’allocation ne suffit plus.
Kelly Hicks, 31 ans, vit seule à Arlington (Virginie) avec deux enfants. Vendeuse, elle est au chômage depuis juin et perçoit 288 dollars par mois en Food Stamps. « J’essaye de faire durer le plus possible la nourriture mais ça ne tient pas trop longtemps », dit-elle à l’AFP.
Comme beaucoup d’autres, elle compte alors sur les organisations caritatives.
Sur le blog de son association, Cathy écrit au « Jour trois » : « Je me suis réveillée avec la faim au ventre. Ne pas avoir suffisamment pour manger a des conséquences sur votre humeur, votre santé et même votre vie sociale ».
« Et évidemment, le vivre pendant une semaine n’est rien à côté de ce que vivent beaucoup de gens pendant des semaines, des mois et même des années ».
AFP – Quelque 1.700 indicateurs de police sont officiellement recensés dans une base de données en France et sont rémunérés 50 euros pour la dénonciation d’un clandestin et 10.000 euros pour celle d’un trafic de drogue, selon un livre à paraître mercredi prochain.
Dans « Les indics » (Editions Flammarion), un livre sur l’histoire des indicateurs de police, des douanes et de gendarmerie, l’auteur, Christophe Cornevin, affirme avoir eu accès au très secret Service interministériel d’assistance technique (SIAT).
Implanté à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), inconnu du grand public, le SIAT immatricule l’ensemble des indicateurs – les « tontons » dans le jargon policier -, comme il est fait obligation depuis seulement quelques années.
La banque de données du SIAT, écrit l’auteur, « abrite 1.700 numéros de code soit autant d’indics ». A côté de cette immatriculation figurent le nom du « tonton », ses spécialités ainsi que le service de police qui le traite.
Christophe Cornevin, grand reporter au Figaro, livre aussi les tarifs des « honorables correspondants » de la police : 50 euros pour un « tuyau » sur un étranger en situation irrégulière (ESI), 300 euros pour un atelier clandestin de confection, entre 5.000 et 10.000 euros pour un important trafic de stupéfiants.
Il rappelle qu’il y a des tarifs beaucoup plus élevés pour des affaires de grande envergure, de terrorisme ou internationales. Il évoque à cet égard la prime de 100.000 euros offerte pour le fuyard Yvan Colonna, condamné depuis pour l’assassinat en 1998 du préfet de Corse, qui n’a pas été versée, selon lui.
Source Infoguerilla (Merci à Pascal Roussel, Denissto et Eddie pour l’info) – Il y a quelques heures seulement, il y eut beaucoup de bruit et de moquerie des grands médias sur le témoignage du trader d’Alessio de la BBC.Mais celui d’Attila Szalay-Berzeviczy, actuel dirigeant de la banque UniCredit, est d’un autre calibre et fait passer le témoignage du trader de la BBC pour une « comptine pour enfants ». Il faut savoir que si Szalay-Berzeviczy est l’actuel chef d’UniCredit global securities, il fut l’ancien président de la bourse hongroise. C’est donc un homme parfaitement au courant du système qui s’est exprimé sur le portail hongrois index.hu.
A la lecture de son témoignage, d’aucuns comprennent combien les moyens de subsistance qu’offre la finance sont devenus quelque chose d’extrêmement fragile. Le second grand ponzi est en train de détruire leurs boulots, leurs carrières, et leur mode de vie tout entier.
« L’Euro est pratiquement mort »
Par rapport au témoignage du trader de la BBC, où l’on objectait objecter la « naïveté », l’inexpérience ou le désir d’attirer l’attention du public, avec Szalay-Berzeviczy c’est le sommet de l’exécutif d’Unicredit qui s’exprime, un parfait initié des rouages du système.
Question : que va-t-il se passer en cas de défaut de paiement grec ? Parmi les assertions stupéfiantes (stupéfiantes dans le sens qu’un banquier actuel ose dire la vérité) on a relevé : « l’Euro est pratiquement mort » et « l’Europe est face à un séisme financier à cause du défaut grec… » « L’Euro est au-delà de tout sauvetage … » « La seule question qui reste est combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir les esprits de la Grèce ». « Un défaut de la Grèce va immédiatement déclencher un séisme de magnitude 10 à travers toute l’Europe »… « Les détenteurs d’obligations du gouvernement grec devront amortir leur investissement entier, les nations d’Europe du Sud vont arrêter de payer les salaires et les pensions et les guichets automatiques seront vides en quelques minutes ». En d’autres termes : bienvenue dans l’Apocalypse….
Mais attendez, il y a encore autre chose. D’après Bloomberg : « L’impact d’un défaut grec pourrait rapidement se répandre à travers le continent, il pourrait inciter à une ruée sur les banques les ‘plus faibles’ des pays ‘les plus faibles’ ». « Une telle escalade de la panique peut balayer l’Europe conduisant à l’éclatement de la zone Euro », ajoute Szalay-Berzeviczy.
Szalay-Berzeviczy est juste arrivé en Hongrie après un voyage à l’étranger, et n’est pas joignable jusqu’à tard aujourd’hui, explique un officiel d’Unicredit, qui a demandé à ne pas être identifié car il est n’est pas autorisé à parler à la presse. Tel est le commentaire de Bloomberg qui a cherché à contacter Szalay-Berzeviczy à son bureau de Budapest, voulant avoir d’autres explications.
Maintenant voici le texte, traduit par Google du hongrois à l’anglais. Certaines nuances peuvent être perdues, mais le message est en gras :
La monnaie commune européenne est virtuellement morte. L’euro est dans une situation de condamné. La seule question qui reste est : combien de jours l’action d’arrière garde et sans espoir des gouvernements européens et de la Banque Centrale Européenne pourra entretenir les esprits de la Grèce ? Pour le moment, quand Athènes sera déclarée en faillite, un séisme de magnitude 10 va secouer l’Europe, qui sera l’ouverture d’une nouvelle ère dans la vie du vieux continent. En effet, une banqueroute de la Grèce signifie non seulement que les détenteurs de titres du gouvernement grec ne vont pas récupérer l’argent investi, mais aussi, à l’intérieur, que l’Etat grec sera incapable de rembourser ses dettes. Pour le moment, parmi les Grecs, seuls les docteurs, policiers, militaires, ministres et employés gouvernementaux locaux ne recevront pas leurs salaires, tout comme les séniors ne s’attendent pas à passer de bons moments. L’ATM est vidé en quelques minutes. Les banques locales sont coincées car détenant des titres du gouvernement déclenchant une crise de liquidité immédiate et la dévaluation du système bancaire grec dans un effondrement total. Ainsi l’épargne des déposants est totalement perdue (…) les gens ne seront pas en mesure de retirer de l’argent (…) Le peuple manquera de carburant et de nourriture. La Grèce est pratiquement à l’arrêt complet pour une décennie et il y aura une baisse spectaculaire du niveau de vie dans le pays entier. Le problème est que, dans ce cas, la catastrophe ne peut pas s’arrêter à la frontière grecque. Avec sa vitesse et son élan, la crise grecque va toucher l’ensemble de la zone euro, l’Europe et enfin secouer le monde. Un canal par lequel se répandrait l’infection. Bien sûr, un tel scénario serait l’effondrement du système bancaire. En effet, les banques internationales vont devoir subir des centaines de milliards d’euros de pertes et seront tôt ou tard obligés de verrouiller les échanges avec les autres banques, qui ont à voir avec un pays où –selon les attentes des investisseurs – l’arc de crise grec frappera à nouveau. Et quand les banques ne se font plus confiance les unes aux autres, qu’elles arrêtent de se prêter les unes aux autres, les marchés financiers internationaux s’arrêtent. Cela signifie que toutes les institutions financières sont laissées seules avec leurs clients. Les pays pauvres avec des banques faibles vont commencer à paniquer avec des retraits de fonds de détail. Cela va avoir des répercussions sur les marchés interbancaires, et l’on risque une crise de liquidité immédiate. Toutes les institutions financières pourraient être mises en faillite. (…)
La suite pour les courageux (ou les hongrois) ici :
WASHINGTON – Le nombre d’astéroïdes passant à proximité de la Terre, et surtout celui des objets de taille moyenne capable d’anéantir une grande agglomération, a été révisé à la baisse, rendant moins probable le risque d’une collision catastrophique, a indiqué jeudi la Nasa.
Ces estimations résultent du recensement le plus exact fait à ce jour des objets rocheux tournant autour du Soleil à moins de 195 millions de km de lui et se trouvant assez proche de l’orbite terrestre, précise l’agence spatiale américaine.
Le risque qu’un très grand astéroïde frappe la Terre avant que nous puissions le détecter et avertir de cet impact à l’avance a diminué de façon substantielle, a déclaré Tim Spahr, directeur du Minor Planet Center au Centre Smithsonian d’Harvard pour l’Astrophysique à Cambridge (Massachusetts, Nord-Est).
Ainsi la Nasa a recensé 93% des plus gros astéroïdes –au moins un kilomètre de diamètre– se trouvant près de la Terre, un objectif fixé par le Congrès américain en 1998.
Le nombre estimé de ces grands astéroïdes de la taille d’une petite montagne a été ramené d’environ un millier à 981 dont 911 ont déjà été trouvés.
Aucun de ces objets ne représente une menace pour la Terre au cours des prochains siècles selon ces nouvelles observations effectuées par le satellite Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) de la Nasa.
Selon les responsables de ce programme, tous les astéroïdes se trouvant à proximité de notre planète et faisant dix kilomètres de diamètre environ –soit des objets similaires à celui qui, selon la théorie la plus communément admise, aurait anéanti les dinosaures il y a 65 millions d’années– ont été repérés.
La situation est quelque peu différente avec les astéroïdes de taille moyenne –cent mètres de diamètre et plus– proche de la Terre, dont le nombre estimé a été le plus fortement revu à la baisse avec le dernier recensement, de 35.000 à 19.500.
Jusqu’à maintenant les chasseurs d’astéroïdes de la Nasa en ont trouvé plus de 5.200, ce qui en laisse près de 15.000 à découvrir.
De plus, ces scientifiques chiffrent à plus d’un million le nombre d’astéroïdes plus petits et inconnus qui pourraient frapper la Terre et provoquer des dégâts.
WISE nous permet d’observer une tranche plus représentative du nombre d’astéroïdes passant près de la Terre et de faire de meilleures estimations de l’ensemble de la population, a expliqué Amy Mainzer, principal auteur de cette nouvelle étude.
C’est comme le recensement de la population dans un pays où on interroge un petit échantillon de personnes pour tirer des conclusions sur l’ensemble de la population, a-t-elle ajouté.
WISE a scruté l’ensemble de la voûte céleste à deux reprises avec des caméras infrarouge de janvier 2010 à février 2011, continuant à prendre des images de tout ce qu’il observe des galaxies lointaines aux astéroïdes et comètes.
WISE a ainsi observé au total plus de 100.000 astéroïdes dans la principale ceinture regroupant ces objets entre Mars et Jupiter.
Samedi 8 octobre, la Terre traversera les essaims de poussières laissées sur son orbite par la Comète 21P/Giacobini-Zinner, offrant à voir des étoiles filantes spectaculaires. Un phénomène exceptionnel à ne pas manquer !
Si la comète 21P/Giacobini-Zinner passe à proximité de la Terre tous les 6 ans et demi, 2011 est une année exceptionnelle pour les Draconides . En effet, les spécialistes, entre autres de l’IMCCE, prévoient que la densité de la traîne sera importante puisque nous sommes dans des conditions similaires au passage de 1933 durant lequel avait été observé des pluies d’étoiles filantes (10 000 météores par heure). Les estimations annoncent autours de 600 météores par heure, avec deux maxima, un vers 18h, et l’autre 22h30. Les pluies sont d’une grande intensité, elles sont bien visibles à l’œil nu, il n’y a donc pas besoin de télescope. Aucun évènement de ce type n’est prévu avant les quarante prochaines années à venir, ce qui le rend exceptionnel.
Même si l’observation du début de la période du maximum ne sera pas possible, du fait qu’en France le Soleil ne sera pas encore couché, la deuxième partie sera observable de l’ensemble de l’Hexagone, avec comme difficulté une Lune un peu trop présente dans le ciel.
L’IMCCE, en collaboration avec des chercheurs du monde entier, met tout en œuvre pour organiser une campagne d’observation aéroportée. Parallèlement, chacun est invité et encouragé à apprécier le spectacle, mais aussi à participer à l’effort scientifique en envoyant un rapport d’observation à l’international meteor organization. Cet acte est de loin la contribution la plus utile que les amateurs puissent faire.
De part son caractère exceptionnel, les clubs se mobilisent pour inviter le public à observer ce phénomène
Le samedi 8 octobre prochain, il sera possible d’observer une pluie d’étoiles filantes, vraisemblablement l’une des plus intenses de ces dernières et prochaines années. Le spectacle sera visible dans toute l’Europe, en début de soirée.
Explication du phénomène:
Une pluie d’étoiles filantes se produit lorsque la Terre rencontre un nuage de poussières dans l’espace. Ces poussières sont généralement laissées par les comètes tout le long de leur orbite à chacun de ses passages proches du Soleil. Le 8 octobre prochain, la Terre rencontrera les poussières laissées par la comète 21P/Giacobini-Zinner lors de ses passages proches du Soleil au XIXe siècle et en 1900.
Où observer?
Le phénomène peut être observé à l’oeil nu dans un endroit peu atteint par la pollution lumineuse (idéalement en campagne). Il a lieu sur tout le ciel même si les étoiles sembleront provenir de la tête du Dragon qui à cette époque de l’année se situe globalement entre le zénith et l’étoile polaire. C’est d’ailleurs de cette constellation que vient le nom de cette pluie d’étoiles filantes, les Draconides.
Position de la constellation du Dragon le 8 octobre vers 22h30 en France
Quand observer?
La pluie d’étoiles filantes devrait être visible durant le début de nuit, mais il devrait y avoir deux pics d’activité:
le premier vers 19h (heure française) avec un taux d’activité proche d’une étoile filante à la minute, mais il sera inobservable car il ne fera pas encore nuit,
le second entre 21h50 et 22h40 (heure française) observable partout en Europe avec environ 10 étoiles filantes à la minute sur toute la Terre, soit environ 3 étoiles filantes par minute au dessus de l’Europe.
Ces chiffres sont basés sur des prédictions liées à la fois à l’activité de la comète dans le passé et à la trajectoire du nuage de poussières. Ils diffèrent donc suivant les spécialistes et il existe une certaine marge d’erreur à la fois concernant l’heure exacte du phénomène et aussi concernant l’activité qui peut être aussi bien sur-estimée que sous-estimée.
De plus, suivant la qualité de votre ciel et notamment en raison de la présence d’une lune gibbeuse au moment du phénomène, vous pourrez observer un nombre d’étoiles filantes moindre qu’annoncé. Toutefois, la prévision de pluies d’étoiles filantes a connu des avancées importantes ces dernières années. Il y a fort à parier que le spectacle sera au rendez vous.
C’est pourquoi, en ce début de soirée, ce samedi 8 octobre dès la tombée de la nuit et jusque vers 23h, si le temps le permet, je vous engage à sortir dehors et lever le nez au ciel pour observer ce spectacle…
Pour en savoir plus:
une page sur le site de l’IMCCE consacrée aux Draconides 2011
Quatre eurodéputés sont accusés d’avoir réclamé de l’argent pour déposer des amendements favorables au secteur bancaire. Des faits graves qui s’ajoutent à une pratique courante à Bruxelles: des amendements écrits par des lobbies sont repris tels quels par des élus européens. Le président du Parlement refuse que leurs bureaux soient perquisitionnés.
« Les élus qui sont corrompus attaquent le tissu même de notre démocratie. Il devrait y avoir une tolérance zéro pour toute forme de corruption », affirme Jerzy Buzek (PPE, droite), alors que l’institution qu’il préside est secouée par des scandales de corruption ou de malversations présumées. Pourtant, dans l’immédiat, des vigiles ont été postés devant les bureaux de europarlementaires concernés pour empêcher que l’OLAF, l’Office Européen de lutte anti-fraude, de perquisitionner.
Jerzy Buzek précise que, « si l’OLAF doit mener une enquête », elle « doit évidemment la mener comme une enquête administrative et non comme une enquête criminelle et agir dans le plein respect de l’immunité parlementaire des élus ». Dans l’immédiat, il se refuse à« autoriser l’Olaf à entrer dans le bureau des parlementaires ».
Piègés par le Suday Times
Le piège mis en place par des journalistes du Sunday Times a parfaitemment fonctionné. Ils voulaient vérifier si des eurodéputés étaient prêts à « vendre leurs services » pour promouvoir certains amendements livrés clés en main par des entreprises. Résultat : « peut-être le plus grand scandale de corruption de l’histoire du Parlement européen », d’après le journal dominical. Trois députés ont été pris la main dans le pot de confiture. Deux ont déjà démissionné.
Les enquêteurs se sont fait passer pour des lobbyistes travaillant pour une entreprise (fictive). Ils ont proposé à 60 eurodéputés ce marché: un poste de consultant, grassement rémunéré (jusqu’à 100 000 euros l’année), au sein d’un pseudo « Conseil d’experts internationaux », en échange du dépôt d’amendements favorables à l’industrie financière. Une quinzaine d’eurodéputés a mordu à l’hameçon et trois d’entre eux auraient joué le « jeu » jusqu’au bout.
Amendements clés en main
Selon le journal anglais, deux des amendements proposés et rédigés par les faux lobbyistes apparaissent sur des documents officiels du Parlement européen. Tel qu’ils ont été rédigés par les journalistes.
Pas de jaloux. Les deux principaux groupes représentés au Parlement, les socialistes et le Parti populaire européens (PPE), sont visés par ces accusations. En cause, deux députés socialistes : l’ancien vice-Premier ministre roumain Adrian Severin et l’ancien ministre slovène des Affaires étrangère Zoran Thaler et le conservateur (PPE) Ernst Strasser, ancien ministre de l’Intérieur autrichien.
Ce dernier a démissionné dès dimanche, tandis que son collègue slovène a suivi son exemple lundi. Adrian Severin a, lui, décidé de de se mettre en vacance de son poste de vice-président du Parti social-démocrate (PSD, opposition) en attendant les résultats de l’enquête ouverte à la suite de ces révélations – tout en affirmant n’avoir « rien fait d’illégal ».
Bons offices
Selon le Sunday Times, Adrian Severin a pourtant envoyé un courriel aux faux lobbyistes, disant:
« Juste pour faire savoir que l’amendement que vous souhaitiez a été déposé à temps ».
Peu après, il a envoyé une facture de 12.000 euros pour « services de conseil concernant la codification de la directive 94/19/CE, la directive 2009/14/CE et ses amendements ». Dans une vidéo, tournée en camera cachée par le Sunday Times, M. Severin donne son accord pour être payé en échange de ces bons offices.
Zoran Thaler a, lui aussi, présenté un amendement, demandant par la suite que l’argent lui soit versé sur le compte d’une société à Londres.
Une odeur spéciale
Un troisième député, Ernst Strasser, a présenté un projet d’amendement via des collègues siégeant dans une Commission et demandé un premier versement de 25.000 euros sur le compte d’une société qu’il détient en Autriche.
« Bien sûr je suis un lobbyiste, oui, et je suis ouvert à ça, oui? Le problème est qu’un lobbyiste est un lobbyiste, oui. Et un lobbyiste a une odeur spéciale. Il est vrai de dire que je suis quelque chose comme ça. Alors, nous devons faire très attention »,aurait dit M. Strasser aux journalistes. Aujourd’hui, il nie.
Un quatrième élu du Parlement européen mis en cause par le journal britannique , le conservateur espagnol Pablo Zalba Bidegain, a reçu, lui, reçu le soutien de son groupe qui met en avant le fait qu’ « il n’a pas accepté d’être payé ».
« Le cas de M. Zalba est différend des trois autres, car quand il lui a été proposé de l’argent, il a saisi ses avocats, considérant que l’affaire était louche », a indiqué le Parti Populaire Européen (Droite).
Conflit d’intérêt
« Au cas où ces accusations seraient confirmées », a averti, pour sa part, le président du groupe socialiste Martin Schulz, « ce serait à mes yeux moralement incompatible avec les règles de notre groupe, même si c’était légal » et « je proposerais alors leur suspension ». On ne peut utiliser un mandat socialiste pour défendre des sociétés privées et leurs intérêts », a-t-il souligné.
« Travailler comme consultant tout en étant eurodéputé relève du conflit d’intérêt le plus élémentaire : les élus sont au service des engagements qu’ils ont pris devant leurs électeurs, et doivent exercer leur fonction en faisant preuve d’honnêteté, de morale et de probité. Le Parlement doit faire la lumière sur ces allégations, qui entachent la fonction d’eurodéputé« ,assure Catherine Trautmann, la présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen.
La pointe emmergée de l’icerberg
Mais, de nombreuses ONG ne sont pas du tout surprises par ce nouveau scandale.
« C’est un accident qui devait arriver, précise le porte-parole d’Alter-EU (Alliance for lobbying transparency and ethics regulation in the UE). Ce scandale pourrait n’être que la pointe de l’iceberg. Les règles d’éthique et sur les conflits d’intérêts sont simplement trop faibles ».
C’est d’autant plus problématique que les pouvoirs du Parlement européen ont été largement étendus depuis l’entrée en vigueur, le 1er décembre 2009, du Traité de Lisbonne.
Les amendements livrés clé en main ne sont pas une nouveauté. Dans une passionnante enquête publiée le 18 mars, l’agence Reuters cite plusieurs eurodéputés. Petit florilège :
Klaus-Heiner Lehne (PPE, Allemand) : « [cette pratique] est complètement habituelle à Bruxelles. C’est normal. Je n’ai pas de problème avec ça ». Il travaille pour le cabinet juridique Taylor Wessing, basé à Dusseldorf.
Anja Weisgerber (PPE, Allemande): « [Recevoir des amendements déjà écrits], ça arrive. Je ne vois rien de mal à ça. Je les change et les modifie souvent. » Elle travaille, elle aussi, pour un cabinet d’avocats d’affaires, GSK Stockmann. « Elle dit qu’elle a aidé à éliminer beaucoup de dispositions de la directive Reach sur les produits chimiques, dispositions qu’elle voyait comme une menace pour l’industrie bavaroise », précise Reuters.
Jean-Paul Gauzès (PPE, Français): « Pourquoi devrais-je écrire des amendements pire que ceux de l’industrie? Ce sont des sujets très techniques. Ils doivent être écrits précisément. Les lobbyistes les écrivent beaucoup mieux que moi. »
Une pratique courante
Fanfaronnades d’eurodéputés? Pas seulement. Le 7 mars 2011, le comité des affaires économiques du Parlement s’est prononcé sur des amendements apportés à un texte de la Commission (destiné à réguler des produits dérivés, les Credit Default Swaps). Le Corporate Europe Observatory conclut son étude sur la question :
« Ainsi, huit eurodéputés de différents groupes politiques et de différents pays ont déposé des dizaines d’amendements identiques. Ce qui suggère fortement que ces amendements viennent de l’extérieur du Parlement, vraissemblablement de lobbyistes de l’industrie des produits dérivés.
Dans au moins deux cas, nous avons obtenu le texte écrit par les lobbies financiers et ils sont identiques à ceux soumis par les députés. »
Autre exemple : un clip diffusé sur EuroparlTV assure que « pas moins de 1 600 amendements ont été mis sur la table » pour une directive concernant la régulation des fonds spéculatif. Le CEO, s’appuyant sur des sources internes au Parlement, estime que plus de la moitié ont en fait été écrits par les lobbies du secteur.
Un danger pour la démocratie
Ces pratiques sont d’autant plus répandues que, comme le rappelle l’association Alter-UE, le Parlement européen ne dispose ni d’un code d’éthique ni même d’un comité d’éthique. Le registre des lobbies mis en place par la Commission en 2008 fonctionne sur la base du volontariat et « seule une minorité de lobbyistes y est enregistrée ». Un peu plus de 4 700, quand on estime à 15 000 le nombre de lobbyistes travaillant à Bruxelles.
Cet été, un nouveau registre conjoint à la Commission et au Parlement devrait voir le jour. Toujours sans obligation. Pas sûr que cet instrument soit suffisant pour encadrer des pratiques devenues habituelles. Certains députés en ont pris conscience, qui ont lancé en juin 2010 un appel baptisé Finance Watch:
« Nous, élus européens en charge de réglementer les marchés financiers et les banques, constatons tous les jours la pression exercée par l’industrie financière et bancaire pour influencer les lois qui la régissent. Il n’est pas anormal que ces entreprises fassent entendre leur point de vue et discutent régulièrement avec les législateurs. Mais l’asymétrie entre la puissance de ce lobbying et l’absence de contre-expertise nous semble un danger pour la démocratie. Le lobbying des uns doit en effet être contrebalancé par celui des autres. »
Face aux puissants lobbies, seule planche de salut : une forme de contre-lobbying.
Cet article, écrit le 22 mars 2011, a été actualisé le 1er avril, à 16h40.
ROUEN – Le tribunal de proximité de Rouen a débouté jeudi un salarié du sous-traitant du nucléaire Endel qui poursuivait son entreprise pour défaut de déclaration d’accident du travail après une contamination à la centrale EDF de Paluel (Seine-Maritime).
C’est une grosse claque pour moi et pour les trente mille sous-traitants du nucléaire, a déclaré Dominique Sanson, 53 ans, à l’énoncé du jugement.
Le tribunal ne s’est pas laissé dévoyer par la partie adverse qui a cherché à faire croire à tort qu’Endel avait voulu dissimuler un accident du travail, a affirmé Aline Bourcereau, avocate d’Endel.
L’incident s’est produit le 6 novembre 2007 alors que Dominique Sanson venait d’intervenir sur un robinet difficilement accessible de la centrale nucléaire de Paluel. Il ne portait pas de heaume de protection et l’aspirateur censé évacuer les particules autour de lui ne fonctionnait pas.
A l’issue de ce travail, ce salarié est passé sous les portiques de détection dont les alarmes se sont déclenchées. Il a été conduit à l’infirmerie où a été détectée dans son corps la présence de Cobalt 58 et 60 dans des quantités qui n’ont pas été précisées.
La direction de Endel n’avait pas déclaré cet incident comme accident du travail et s’en était justifiée à l’audience, le 16 juin dernier. Aucune lésion immédiatement vérifiable n’a été constatée sur ce salarié, avait assuré Me Bourcereau.
Au nom du ministère public, le commandant de police Richard Thomas avait requis des amendes d’un montant de 1.000 euros contre Endel pour défaut de déclaration d’un accident du travail en contestant l’analyse de l’entreprise.
Nous sommes dans une situation aberrante où plaies et bosses seraient reconnues comme accidents du travail mais où seraient exclues les contaminations pernicieuses, chimiques ou ionisantes, avait-il affirmé.
RT @GaccioB: Le nouveau monde. Pretty cool.
Qu’il y ait une révolte encore plus grande contre ça ou pas, ça finira mal. https://t.co/Vu28Q…4 years ago
RT @CRE_SciencesPo: Cette lettre, exhumée par @PhdeVilliers, a été envoyée par la CIA, qui transitait par des organismes écrans (ici la For… 4 years ago
RT @EnModeMacaron: 🔴LA MACRONIE DÉTOURNE L’ARGENT DES FRANÇAIS!
Médiapart révèle que Macron finance toute sa campagne LREM des européennes… 4 years ago
RT @Jikampek1: Grippe: Des patients infectés malgré le vaccin et de nombreux nouveaux cas à prévoir.
Encore des milliards dépensés pour rie… 4 years ago
RT @Planetes360: Charles Gave: “Les journalistes sont arrivés à tel un niveau de décadence et de manque de crédibilité que si j’en étais un… 4 years ago
RT @nikirib1: QUI C EST LES CASSEURS ?????
A ceux qui ont encore un doute sur la raison pour laquelle certains policiers de la BAC ont été… 4 years ago