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Cinq raisons d’arrêter le pain blanc….

26 Fév

 

Le pain, « fruit de la terre et du travail des hommes », est l’aliment de base de notre civilisation. Mais le moment est venu d’arrêter de manger du pain blanc. Voici pourquoi :

Trop hybridé

Le blé ne peut plus être considéré comme un aliment sain pour qui que ce soit. Même bio, complet, le blé moderne est hautement hybridé. Il a une trop haute teneur en glutamine, une protéine qui a tendance à irriter la paroi intestinale, et contient beaucoup moins de minéraux et de vitamines qu’il y a cent ans.

Ceci est très regrettable parce que le blé était un aliment correct, et qu’il est aujourd’hui utilisé dans d’innombrables farines et aliments, notamment comme épaississant.

Trop pauvre en fibres, vitamines et minéraux

Dans le pain blanc, la meilleure partie de la farine a été enlevée pour être donnée aux cochons et autres animaux d’élevage. Le blé entier n’est pas bon pour la santé, mais au moins contient-il des fibres, des vitamines, des minéraux. Pour faire du pain blanc, en revanche, le germe ainsi que le son du blé sont retirés.

Ne reste qu’un produit quasiment sans fibres, presque sans vitamines ni minéraux, qui n’est au fond que de l’amidon. Ce sont de pures calories sans nutriments essentiels. La boîte en carton de vos céréales contient à peu près autant de micronutriments que les céréales elles-mêmes, si pas plus.

Ne vous laissez pas impressionner par les étiquettes indiquant que les céréales ont été « enrichies » en vitamines. La raison pour laquelle les céréales sont parfois « enrichies » est justement que les scientifiques se sont aperçus en 1945 à quel point elles étaient pauvres en nutriments. Les fabricants rajoutent donc 3 ou 4 vitamines, et un peu de fer. Mais c’est comme si quelqu’un volait 10 000 euros sur votre compte en banque, puis décidait de vous « enrichir » en vous donnant 2 euros.

Trop salé

Le pain blanc moderne est trop salé. Il contient en moyenne 19 g de sel par kg de pain. Une baguette (250 g) contient 4,7 g de sel soit presque la quantité maximale quotidienne recommandée par l’OMS (5 g/jour/personne). Un rapport de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), publié en 2002, plaçait le pain (et les biscottes) en tête des aliments vecteurs de sel dans l’alimentation quotidienne (pages 25-29).

Sans ajout de sel à la fabrication, le pain sans sel contient néanmoins de 0,2 à 2,2 g de chlorure de sodium par kg.

Trop sucré

Le pain blanc n’est plus un sucre lent, mais bel et bien un sucre rapide, avec un index glycémique élevé, qui provoque une forte décharge d’insuline et une hypoglycémie réactionnelle.

L’indice glycémique indique l’effet des aliments sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) durant les deux heures suivant leur ingestion.

L’indice 100 de la glycémie (maximum) correspond au glucose pur et… au pain blanc qui n’est, nous l’avons vu, que de l’amidon, l’amidon n’étant qu’une chaîne de molécules de glucose.

Cela veut dire que manger du pain blanc est pire que de croquer des morceaux de sucre : cela fait monter en flèche le taux de sucre sanguin, ce qui affole le pancréas, provoque un pic d’insuline, avec un risque, à terme, de développer une résistance à l’insuline, un diabète, de l’obésité, des maladies cardiovasculaires.

Trop de gluten

Les blés modernes, issus d’hybridation, ont été sélectionnés pour leur richesse en gluten. Le gluten est un mélange de protéines. Plus il y a de gluten dans la farine, plus le pain lève, est élastique, moelleux. Le pain paraît plus beau, plus gonflé, et se vend donc mieux.

Le problème est que le système digestif d’un grand nombre de personnes ne supporte pas les quantités de gluten présentes dans le pain moderne. L’intolérance au gluten est source de fatigues, de douleurs abdominales, de diarrhées, de reflux gastro-oesophagiens, de problèmes articulaires, d’eczéma, et même de troubles neurologiques.

A quand une révolte ?

Le philosophe Guy Debord s’est étonné que les boulangeries aient pu remplacer le pain par une imitation de pain sans que cela ne provoque une nouvelle Révolution :

« Dans la période qui précéda immédiatement la Révolution de 1789, on se souvient combien d’émeutes populaires ont été déchaînées par suite de tentatives alors modérées de falsification du pain. (…) Lorsqu’on a vu, il y a bientôt dix ans, le pain disparaître en France, presque partout remplacé par un pseudo-pain (farines non-panifiables, levures chimiques, fours électriques), non seulement cet événement traumatisant n’a pas déclenché quelque mouvement de protestation et de défense comme il s’en est récemment produit un en faveur de l’école dite libre, mais littéralement personne n’en a parlé. » (1)

Conclusion

Manger des sardines, de la salade verte, des œufs à la coque, du jambon sans pain passe très bien.

On se sent même étonnamment léger et énergique après un repas sans pain, lorsqu’on n’en a pas l’habitude.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources :

[1] Guy Debord, Encyclopédie des nuisances, tome I, fascicule 5, 1985

http://clics.sante-nature-innovation.fr//t/AQ/AA5Ckg/AA5Xzw/AAhMxw/AQ/A2G_jw/rWeN

 

 

 
4 Commentaires

Publié par le 26 février 2013 dans BILLET D'HUMEUR

 

4 réponses à “Cinq raisons d’arrêter le pain blanc….

  1. Serge Lefebvre

    1 mars 2013 at 2 h 33 min

    Je vous trouve bien drôle d’écrire de telles choses au sujet du pain blanc. Moi, je le fais moi-même mon pain blanc et je vous assure d’une chose, il n’y a aucun des autres pains, peu importe le nombre de grains qu’il a en farine, qui arrive à la « cheville » d’un bon pain blanc.
    C’est bien beau de voir tout en « bio » mais… Avez-vous aussi remarqué tous les problèmes d’otites, d’allergies de toutes sortes, et tous les autres symptômes ou virus qui nous tombent dessus depuis que le monde se tourne vers le « bio » ??? Dans les années passées, jusqu’au début des années 1980, on n’avait pas tous ces problèmes, toutes ces multitudes de maladies à répétition, sauf à l’arrivée de plus en plus populaire du « bio »… Quel dommage n’est-ce pas ! Moi je garde mon PAIN BLANC, pour MA vie !

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  2. Duf

    1 mars 2013 at 6 h 50 min

    Manger des sardines (nourries aux farines animales), de la salade verte (bourrée de pesticides), des œufs à la coque (de poules élevés en batterie bourrées d’antibiotiques), du jambon (de porc nourri aussi aux antibiotiques) sans pain passe très bien….

    C’est sûr si on va dans le sens de l’article, RIEN n’est bon aujourd’hui ! Même pas les légumes du jardin.

    Alors désolé, moi je fait mon pain avec de la farine blanche « bio » (pas parfait mais c’est déjà ça) et je suis pas sûr que ça me fasse plus de mal qu’autre choses …

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  3. Philippe Labat

    2 mars 2013 at 13 h 07 min

    Vérifiez vos sources svp, quand vous affirmez que « le système digestif d’un grand nombre de personnes ne supporte pas les quantités de gluten présentes dans le pain moderne »: on estime entre 1 sur 300 et 1 sur 500 le nombre de personnes atteintes de la maladie coeliaque en Europe. Ensuite, la diabolique « glutamine » conséquence de la non moins diabolique « hybridation » (au fait, nous sommes TOUS des hybrides ») aurait des effets bénéfique sur la santé (flore et paroi intestinale, cicatrisation). Enfin vous faites référence à la notion de sucre « lent » ou « rapide », dont on a maintenant prouvé qu’elle n’avait aucun sens. Ce qui différencie les aliments ce n’est pas la vitesse de transformation en glucose, mais la quantités de glucose présent dans le sang un même temps après (2 heures) pour une même quantité de glucides ingérés. Le pain blanc a un indice glycémique fort, cela signifie qu’une très grande partie de ses glucides complexes se retrouvera dans le sang 2 heures après, en comparaison p.ex. de ceux de la pastèque. Mais il est faux de dire que l’indice 100 correspond au pain blanc ET au glucose. Il s’agit de 2 systèmes de mesure différents: le pain blanc est pris comme référence aux USA avec l’indice 100, et le glucose en Europe avec l’indice 100, et il faut multiplier par 0,7 pour passer d’un système à l’autre. Polémique, pourquoi pas, mais pas de fausses vérités!

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  4. Claude De Besnou

    17 mars 2013 at 23 h 24 min

    On peut bien sûr polémiquer au sujet du pain moderne… en temps que naturopathe, je conseillais, il y a trente ans, plutôt de manger du pain complet. Malheureusement de nos jours les produits chimiques sont partout puisqu’on fait tout pousser avec des pesticides, on conserve avec des conservateurs chimiques, on colore avec des colorants chimiques, bref… quand on sait que les pesticides et les produits chimiques nocifs se concentrent dans la membrane extérieure des céréales ! (Mais qui le sait ?) je conseille donc aux gens qui ne mangent pas bio de prendre donc plutôt du pain « blanc »: et oui, le pain complet est plein de pesticides.
    Par contre si on peut s’offrir du pain bio alors oui, il vaut mieux manger du pain complet. Et encore mieux le fabriquer surtout quand on peut trouver un meunier pas loin (avec un vrai moulin qui a des ailes en bois qui tournent dans le vent, et oui, ça existe encore), comme c’est le cas pour moi et que je connais les semis et ce qui est mis en terre, je lui achète différentes farines.
    Serge Lefebvre m’a bien fait rire quand il parle des maladies qui sont survenues à cause du bio!!! C’est une idée comme une autre, mais, bon, soyons un peu sérieux, qu’est ce que c’est le « BIO »??
    Des aliments dits « biologiques »!!! C’est vraiment du n’importe quoi, c’est tout simplement de la nourriture « NORMALE », telle qu’on la trouvait jusque dans les années 1970. Après cette date, toute l’agroalimentaire s’est structurée, et a développé la « mauvaise bouffe » source de tous les maux, question de rentabilité et on a commencé à vendre de la m…, alors la « nourriture biologique » (j’ai vraiment horreur de ce mot) est un gros mot qu’on a le droit d’utiliser, mais ça n’est que de la nourriture comme on en mangeait avant, qui provient d’ingrédients normaux comme on en faisait avant, et cher Serge, ça n’est certainement pas cette nourriture normale, qui va vous rendre malade, mais plutôt celle dont vous vous gavez dans les supermarchés, celle qui est « nouvelle » (depuis justement les années1970) celle dont vous ne prenez même pas le temps de lire les étiquettes! et quand vous le faites, vous ne comprenez pas ce que vous lisez, c’est celle qui est faites pour vous, les gens-moutons! Et on a même réussi à vous faire avaler la pillule que c’est la nourriture normale qui est la cause des maladies maintenant ! Un comble ! Continuez àvous nourrir de cette nourriture pourrie qui fait scandale régulièrement, celle qui inclut les déchets, comme « la repasse » (vous ne connaissez pas je suis sûr), les « repasses » ce sont les morceaux de viande tombés par terre, que l’on ramasse avec des balayeuses et qui est récupérée dans la viande vendue par exemple par CASTEL VIANDES SA, Société de Chateaubriand en Loire Atlantique, qui fourni Flunch (dont 24 de leurs restaurants ont déposé plainte à la dite société pour « viande verte, mal odorante avec odeur de pourri ») dont on sait depuis le 1er décembre 2008 (qu’on fait les pouvoirs publiques depuis tout ce temps??) grâce à une fiche de traçabilité de l’atelier de production de Castel viandes, que le lot N° 336 par exemple (entre autres) composé de 3 tonnes de « minerai » standardisé (nom donné à la viande hachée) contenait sans le préciser à son client LUSTUCRU, incorporé en douce (bien sûr, mais certainement moins cher) 1,2 tonnes de « treaming » (les déchets de découpe), incorporé en douce aussi 609 kilos d’ « aponévrose » (des tissus conjonctifs qui finissent en principe à l’équarrissage) et cette fameuse « repasse », les balayures d’atelier de découpe !! On est loin de la viande de cheval là ! LUSTUCRU déclare maintenant fabriquer son propre hachis, mais pendant longtemps EBRO FOODS (groupe Espagnol qui possède PANZANI qui possède LUSTUCRU) se fournissait chez CASTEL VIANDES. WILLIAM SAURIN y a eu droit aussi, dans ce qu’on connait ! 603 kilos de déchets sur 820 kilos de « minerai » de bœuf toujours en provenance de CASTEL VIANDES ! Bref ! Tout ça pour dire que si vous êtes de plus en plus malade Serge, vous saurez maintenant d’où ça vient ! Rassurez-vous, à ce moment là, vous ne ferez plus les beaux jours de l’agroalimentaire mais ceux du lobby pharma avec des médocs à prendre à vie ! La boucle du parfait petit consommateur au cerveau bien lavé sera bouclée. Bon appétit 

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