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Archives du 23 novembre 2010

USA: le nombre de banques en difficulté grimpe encore

Washington (awp/afp) – Le nombre de banques en difficulté aux Etats-Unis a encore grimpé au troisième trimestre s’élevant à 860, soit une hausse de 4%, selon des chiffres publiés mardi par l’agence qui garantit les dépôts, la FDIC.

La FDIC a recensé 860 banques sur sa liste des établissements « à problème » au 30 septembre, contre 829 au 30 juin. C’est le total le plus élevé depuis le premier semestre 1993.

La Compagnie fédérale d’assurance des dépôts garantit les 250.000 premiers dollars de chaque épargnant dans 7.760 banques du pays.

La crise financière qui a éclaté en 2007 a provoqué la faillite de nombreux établissements, très majoritairement de petite taille, emportés par les défauts de paiement des emprunteurs immobiliers et la chute des prix sur ce marché.

La FDIC a recensé 149 faillites depuis le début de l’année, après 140 en 2009 et 25 en 2008.

rp

(AWP/23 novembre 2010 17h15)

 
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Publié par le 23 novembre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

Pourquoi Hugo CHAVEZ est diabolisé ?

Pourquoi Hugo CHAVEZ est diabolisé ?

En plus sa vision des faits qui est une totale Vérité, s’est rependu dans toute l’Amérique Latine.

Voilà pourquoi Hugo Chavez est diabolisé dans les Médias-Mensonges-Manipulateurs-Collabos.

Ainsi Hugo Chavez s’attaque aux multinationales et ce sont les médias qui répliquent, on peut donc en conclure qu’il y a un lien entre les médias et les multinationales.

Michel Collon rétablit la Vérité face à la diabolisation d’Hugo CHAVEZ des Médias-Mensonges-Manipulateurs-Collabos :

Livre à lire : Les 7 péchés d’Hugo Chavez de Michel Collon.

… Il faut transmettre le Savoir et la Vérité…
… La Vérité finit toujours par se Savoir…

DJAMELITO

http://djamelitoinfo.blogspot.com

 

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Après l’Irlande, le Portugal de nouveau en première ligne

Après la Grèce et l’Irlande, le Portugal, désormais en première ligne des marchés, pourrait être contraint lui aussi de solliciter une aide extérieure, estiment les analystes, même si les autorités veulent encore convaincre que les situations sont « très différentes ».

« Sur les marchés, l’idée est qu’une fois résolu le cas de l’Irlande, le Portugal se trouve en première ligne », déclarait dès vendredi Joao Cravinho, directeur à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), chargé du Portugal.

Pour autant, les autorités portugaises gardent encore espoir, insistant sur les différences entre les deux pays, comme elles l’avaient fait lors de la crise grecque au printemps.

Le Portugal « n’a besoin d’aucune aide » pour surmonter ses difficultés financières, a déclaré lundi avec force le Premier ministre José Socrates, affirmant qu' »il n’y a aucun rapport entre le Portugal et l’Irlande ».

« Le Portugal n’a aucun problème avec son système financier. Le Portugal n’a jamais eu de bulle immobilière et nous avons une situation budgétaire sans comparaison » avec l’Irlande, a ajouté M. Socrates, qui a dit espérer que le plan d’aide à l’Irlande « va permettre de normaliser la situation sur les marchés, car le Portugal subissait un effet de contagion très net ».

Dimanche soir, le ministre portugais des Finances Fernando Teixeira dos Santos s’était empressé de saluer le plan d’aide « significatif » à l’Irlande qui, avait-il assuré, « apaise les craintes, réduit l’incertitude et renforce la confiance des marchés ».

Une nouvelle fois, il avait tenté de décoller le Portugal des problèmes irlandais, soulignant que le pays dispose d’un système bancaire « résistant » et d’une « stratégie claire » pour réduire ses déficits conformément à ses engagements.

Toutefois, pour la majorité des analystes, ces arguments pourraient s’avérer insuffisants pour rassurer les marchés. Lundi à 14H45 GMT, les taux de rendement des obligations portugaises à dix ans restaient en hausse à 6,560%, contre 6,508% vendredi soir.

« Si cette pression ne se relâche pas, le Portugal sera contraint de demander une aide d’urgence », prévoit l’économiste Tullia Bucco d’Unicrédit.

« Le Portugal peut considérer qu’il est insensé de payer des taux de 6 à 7%, ou plus, alors qu’il peut demander une aide extérieure » à des taux plus faibles, estime également Filipe Silva, stratégiste obligataire de la banque Carregosa.

Plombé par une croissance atone depuis de nombreuses années, le Portugal accuse une dette publique de 161 milliards d’euros, soit plus de 82% du PIB, qu’il s’est montré jusqu’ici incapable de réduire.

« L’endettement portugais a davantage progressé sur les neuf premiers mois de l’année que sur la même période de l’année dernière », faisait remarquer l’économiste Ralph Solveen de la Commerzbank, au Financial Times.

« Les besoins de financement du Portugal sont supérieurs à ceux de l’Irlande », soulignait pour sa part Nick Firoozye de la banque Nomura, cité lundi par Diario Economico.

Si le Portugal a garanti ses besoins de financement pour 2010, la situation risque en effet de se compliquer très fortement en 2011, avec l’arrivée à échéance de 25,6 milliards d’euros de dettes, dont 19,7 milliards au premier semestre.

Dans ce contexte, le Parlement portugais s’apprête à voter définitivement vendredi un budget d’une austérité sans précédent, cumulant baisses des salaires et hausses d’impôts pour ramener le déficit de 7,3% du PIB à 4,6%.

En réaction, les deux principales centrales syndicales portugaises, la CGTP et l’UGT, réunies pour la première fois depuis 1988, ont convoqué pour mercredi une grève générale, qui s’annonce comme le mouvement social le plus important depuis l’avènement de la démocratie en 1974.

 
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Publié par le 23 novembre 2010 dans BILLET D'HUMEUR