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Perverse Taxation de 3% sur l’épargne du bénéficiaire du RSA puis déduite de son RSA ?!!!

08 Août

 

Par michele.bauer le 14/09/08
(mis à jour le 03/06/11)

 

Le projet de loi sur le RSA (revenu de solidarité active) a été adopté par le Conseil des Ministres, pas encore Parlement, car vous le savez, un débat relatif à son financement subsiste.

Les conditions d’attribution,procédure d’attribution et suspension du RSA.

Extraits ci-dessous- liaisons sociales

Contact: cabinet@michelebaueravocate.com   33 Cours Pasteur- 33 000 BORDEAUX tél 05 47 74 51 50                                             

 Conditions d’attribution

Le projet de loi définit les conditions d’ouverture du droit au RSA.

* Résidence en France, nationalité. L’allocataire devra résider de manière stable et effective en France, être français ou titulaire depuis au moins cinq ans d’un titre de séjour l’autorisant à travailler. Cette condition ne s’appliquera pas à certains étrangers (notamment ceux titulaires de la carte de résident et les réfugiés). Les ressortissants communautaires devront, par dérogation, remplir les conditions exigées d’eux pour bénéficier d’un droit de séjour et résider en France depuis au moins trois mois avant la demande (sauf exceptions).

* Condition d’âge. Le bénéficiaire devra être âgé de plus de 25 ans ou assumer la charge d’un ou plusieurs enfants nés ou à naître.

* Condition de ressources. Le RSA sera servi à toute personne dont le foyer dispose de ressources inférieures à un revenu garanti.

* Personnes exclues. N’auront pas droit au RSA les personnes en congé parental, sabbatique ou sans solde. Un élève, étudiant ou stagiaire ne pourra en principe pas prétendre au RSA. Quant aux travailleurs non salariés non agricoles, ils n’auront accès au dispositif qu’à condition de n’employer aucun salarié et d’être sous le régime des microentreprises. Calcul du RSA Destiné à compléter les ressources de la famille, le RSA consistera en une garantie de revenu, complétée, le cas échéant, par une aide ponctuelle personnalisée de retour à l’emploi.

* La garantie de revenu correspondra à la somme d’un revenu minimum garanti, dont le montant variera en fonction de la composition du foyer et du nombre d’enfants à charge, et d’une fraction des revenus professionnels des membres du foyer. Ce revenu et cette fraction seront fixés par décret.

L’exposé des motifs du projet de loi indique que, contrairement au RMI et à l’API, « 1 euro supplémentaire de revenu du travail ne se traduirait plus par 1 e d’aide sociale en moins, mais par une réduction de RSA de seulement 0,38 e, de sorte que le retour à l’emploi augmenterait le pouvoir d’achat de 0,62 euro ».

Le montant du revenu minimum garanti sera révisé chaque année en fonction de l’évolution des prix à la consommation hors tabac. Pour les personnes seules avec enfants à charge (ou en état de grossesse), le revenu minimum garanti sera majoré pendant une période déterminée. En revanche, le RSA sera réduit ou suspendu en cas d’hospitalisation ou d’incarcération.

* Les modalités de détermination des ressources du foyer seront fixées par décret. Certaines ressources pourront être évaluées forfaitairement (aides au logement, etc.).

* Le RSA est conçu comme un dernier filet de protection, subsidiaire. Aussi, le demandeur devra faire valoir l’intégralité de ses droits à prestations sociales (familiales et chômage) et ses droits à créances d’aliments et pensions alimentaires. Dans le cas contraire, le président du conseil général pourra décider de suspendre ou de réduire le RSA.

 Procédure d’attribution du RSA

Le RSA sera attribué par le président du conseil général du département dans lequel le demandeur réside ou a élu domicile. Les CAF et, le cas échéant, les caisses de MSA seront chargées d’assurer le service du RSA dans chaque département.

La demande de RSA pourra être, au choix du demandeur, déposée auprès d’organismes qui seront désignés par décret. Ceux-ci seront tenus de la transmettre à l’institution chargée de l’instruction administrative du dossier, c’est-à-dire les services du département, l’organisme chargé du service du RSA ou, après convention avec le conseil général, le centre communal ou intercommunal d’action sociale du lieu de résidence du demandeur ou un organisme à but non lucratif. Si les conditions d’éligibilité sont remplies, le droit au RSA sera ouvert à compter de la date de dépôt de la demande.

 (…)

Suspension du RSA

 Le RSA pourra être suspendu, en tout ou partie par le président du conseil général lorsque :

– du fait du bénéficiaire et sans motif légitime, le PPAE ou le contrat d’engagement ne sont pas établis dans les délais prévus ou ne sont pas renouvelés ;

– sans motif légitime, les dispositions du PPAE ou du contrat d’engagements ne sont pas respectées par le bénéficiaire ;

– le bénéficiaire du RSA accompagné par le SPE a été radié de la liste des demandeurs d’emploi ;

– le bénéficiaire refuse de se soumettre aux contrôles.

 Liaisons Sociales Quotidien, 05/09/2008

Commentaires,Par Joeffrey le 20/10/11

Ci-dessous, voici une Loi INUJSTE ET INDIGNE QUI A ETE VOTEE ET MISE EN APPLICATION PAR LES CAF ET QUI TOUCHE LES PLUS PAUVRES DE CE PAYS.

“Les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) doivent déclarer le montant de leur «épargne disponible». Ensuite, 3% de ce montant – même modeste – est déduit de leur allocation. Un vrai scandale.

Avant qu’on ne l’appelle RSA, le RMI était attribué en fonction des ressources du foyer : salaires, indemnités journalières, pensions et rentes… etc, déclarées trimestriellement. Etaient aussi considérés comme ressources les intérêts issus des placements bancaires non défiscalisés : ceux du Livret A ou du Livret d’épargne populaire n’en faisaient partie, puisque non imposables.

Désormais, avec le RSA, c’est l’ensemble de la petite épargne – réglementée ou non, défiscalisée ou non – qui doit être déclaré et taxé.

Ainsi, une personne qui a reçu une indemnité de licenciement et l’a placée sur un Livret A, une personne dans la mouise qui a bénéficié d’un don de sa famille et l’a mis sur son LEP, une personne qui avait prudemment contracté une assurance-vie avant de sombrer dans l’exclusion professionnelle ou bien ouvert un compte d’épargne destiné à son enfant mineur, est désormais sanctionnée par l’amputation drastique de son allocation mensuelle.

En France, le Smic ne permet déjà pas de vivre : c’est pareil pour les minima sociaux. Ceux qui disposent d’un matelas de sécurité l’utilisent, dans le meilleur des cas, pour faire face aux impondérables; dans le pire, ils le grignotent en se versant un complément mensuel afin de subsister, une fois le loyer réglé…

Mais en France le RSAste, qui n’est plus un citoyen comme les autres, n’a pas le droit d’avoir quelques sous de côté : qu’il ait été prévoyant ou chanceux, au nom de l’égalité entre les pauvres, ses «capitaux» (car c’est considéré comme tel) doivent être taxés à hauteur de 3%… alors que les intérêts de la petite épargne sont loin d’atteindre ce taux actuellement !

Or la CAF, dans ses formulaires de DTR, ne fait absolument pas la distinction entre les capitaux productifs de revenus et les autres. Elle applique indifféremment la règle des 3% à toute l’épargne déclarée par l’allocataire, même celle qui produit beaucoup moins de 3% d’intérêts par an. Il y a là un abus de droit manifeste, voire un délit pénal.

Forfait logement : l’autre taxation

Le loyer est le poste qui pèse le plus lourd dans le budget des défavorisés. Imaginez l’enfer pour les minima sociaux qui, avec leur aumône de 460 € par mois, doivent choisir entre manger ou se retrouver à la rue.

En ce qui concerne les 95% de RSAstes qui ont la chance d’avoir encore un toit sur la tête et perçoivent de ce fait une aide au logement, on ampute mensuellement leur allocation d’un forfait qui s’élève, par exemple, à 55 € pour une personne seule (soit 660 € par an de revenu en moins : c’est toujours ça d’économisé pour la CAF !).

En attendant, les Français instruits par les médias traditionnels sont persuadés que le RSA est à 460 € par mois alors que c’est un montant maximum qui ne concerne que 5% de ses bénéficiaires, les autres étant soumis depuis des lustres au fameux «forfait logement» – qui ramène leur allocation à 400 € – et, maintenant, à cette taxation sur l’épargne qui la rogne d’autant.

Pourquoi spolier les victimes de la crise, les plus durement touchées qu’on flique et qu’on accule? Il faut que cela cesse !”

 ……

Un complément d’information face à cette injustice concernant cette perverse taxation de 3% sur l’épargne des Pauvres :

Ces phrases pour la plupart sont reprises dans leur contexte original.

« En mai 2008, l’économiste Jean Gadrey avait averti : pour «réduire la pauvreté», le RSA va faire payer les pauvres eux-mêmes. Politis en a fait le constat : démonstration.

Un vent de panique a soufflé sur le Revenu de solidarité active avec l’arrivée, selon les départements, des déclarations trimestrielles de Ressources envoyées par la Caisse d’allocations familiales aux personnes concernées. En la recevant, nombre d’entre elles découvrent avec surprise que leurs (maigres) ressources sont «taxées» pour financer ce revenu. L’épargne de surcroît non imposable n’étant pourtant pas un revenu ! ! !

Quelques personnes éligibles au RSA m’ont envoyé leur déclaration et, vérification faite, une SUBTILE TAXATION a été mise en place qui concerne tous les éligibles au RSA, qu’ils soient d’ex-RMistes, allocataires de l’allocation de parent isolé (API) ainsi que des salariés pauvres touchant un RSA de complément.

En fait, ce mode de financement masque une forme de taxation que le site Internet du Haut commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté a été récemment contraint de mettre au jour. Le Haut commissariat a en effet été obligé de mettre en ligne, le 2 octobre, une réponse aux «inquiétudes [qui] se sont récemment manifestées sur le formulaire de demande du RSA à propos de la déclaration des revenus d’épargne».

La confirmation des «inquiétudes» des allocataires du RSA, une information qui a peu circulé ces dernières semaines, suscite quelques remous dans les CAF : «Oui, les revenus de l’épargne quelle que soit la forme de cette épargne sont pris en compte au même titre que les autres revenus perçus par le foyer (salaires, pensions, retraites, etc.)», avoue le Haut commissariat. Cette disposition, qui ne figure pas sur le formulaire de demande RSA et qui est inscrite dans la rubrique 041 («autres revenus») des déclarations trimestrielles, concerne tous les livrets, y compris le livret A, et donc la petite épargne utilisée par les personnes les plus précaires qui ne peuvent avoir accès au système bancaire classique.

L’épargne d’un livret A etc n’est en aucun un revenu d’autant qu’elle n’est pas imposable.

Cette taxation des ressources des allocataires au RSA est très perverse : Par exemple, elle consiste à déduire du RSA 3% du montant de l’indemnité de licenciement que vient de percevoir une personne au chômage. Et si cette somme a été déposée, par exemple sur un livret A, 4% seront déduit du RSA.

Explication : une personne au chômage éligible au RSA vient de percevoir une indemnité de licenciement s’élevant à 10.000 euros. La caisse d’allocations familiales déduira du RSA 3% des 10.000 euros, soit 300 euros, soit 25 euros mensuels. Ôtez ces 25 euros sur les 447 euros (maximum) que peut percevoir une personne seule sans emploi alors que le seuil de pauvreté est évalué à 817 euros, et vous avez une (petite) idée de la situation de grande pauvreté qu’est en train de provoquer cette discrète taxation des revenus des pauvres qui sert finalement à financer… le RSA.

Tous les comptes sont concernés : livret A, LEP, LDD, le livret enfant, le compte courant, l’assurance vie, le PEL, etc… «La CAF a accès aux informations bancaires via les impôts sans qu’il y ait besoin d’enquête. Le fait d’être au RSA est suffisant», La déclaration trimestrielle contient en effet cette mention : «Attention, vos déclarations seront systématiquement vérifiées l’année suivante auprès du service des impôts».

Résumons : des personnes expliquent que «pour les malades HIV, cancer et autre qui ne peuvent avoir de crédit, qui ont économisé pour payer cash les études des gamins ou le logement se retrouvent éligible au RSA mais ne touchent plus rien car le 3% déduit du montant du RSA» le réduit à… peau de chagrin.

Pour toucher le RSA, les allocataires ont aussi une autre charge à supporter, qui a fait l’objet d’une polémique récente et a été médiatisée parce qu’un élu de l’UMP s’en était étonné. Elle concerne les Rmistes inscrits au RSA. Un certain nombre d’entre eux ont réussi à trouver un petit boulot complété par le RSA. Surprise, ils sont «imposés au titre de la taxe d’habitation et de la redevance audiovisuelle», a reconnu le Haut commissariat. Ainsi les allocataires qui travaillent vont devoir payer la redevance audiovisuelle à partir de 2011.

Dans quel système indigne vit-on pour qu’on autorise à prendre l’épargne aux gens étant dans le besoin?

La CAF ne demande pas à une personne ayant de bons revenus l’épargne qu’elle possède lorsque cette personne fait une demande d’aide pour obtenir une prime de rentrée scolaire par exemple, alors pourquoi demande-t-on cela à une personne étant déjà dans le besoin?

Est-ce que le gouvernement s’est une fois posé la question de savoir comment ces gens dans le besoin survivait avant la mise en place de cette taxation?

C’est une atteinte à la liberté que de demander de déclarer l’épargne de surcroît non imposable d’une personne dans le besoin.

L’épargne d’une personne dans le besoin ne fait pas d’elle quelqu’un de riche !

Cette Taxation de 3% prélevé sur l’épargne des bénéficiaires du RSA est une escroquerie. Sans compter que les intérêts des Livrets non imposables n’atteignent jamais ce taux de 3% .  L’état tente de s’en tirer en spoliant les victimes de la crise, les plus durement touchées qu’on flique et qu’on accule.

Avocats.fr

https://twitter.com/CREADOC

 
12 Commentaires

Publié par le 8 août 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

12 réponses à “Perverse Taxation de 3% sur l’épargne du bénéficiaire du RSA puis déduite de son RSA ?!!!

  1. claude ALBERT

    9 août 2012 at 18 h 30 min

    mr le president , honte a vous pour un « socialo/ump/ »illuminati « et « franc macon » que vous etes vous n arrivez meme pas a la cheville de « Tonton, » qui lui , si son grand defaut etait la gloriole , avais au moins le respect du petit peuple , vous ne meritez meme pas vos grades FM, car li me semble que a la base la franc maconnerie etait un rituel sybolique de personnes humanistes et probes , ce que vous avez laissé faire est un crime de reversion de veste vous tuez l economie de la france encore un peu plus et allez creer de la pauvreté suplémentaire a notre pays car combien sont ceux qui arrivent tout juste leur loyer , et quelle va etre la note du pays avec les nombreuses personnes supplémentaires qui ne pourront plus payer leurs factures vous faites honte au socialisme en faisant le jeu du capital, apparemment , vous avez les memes amis que mr sarkozy, puisque vous preferez prendre l argent a ceux qui n ‘en ont pas , plutot qu’a ceux qui en ont plus que de nescessaire on ne vous oubliera pas aux prochaines « erections pestilentielles » (paix a son ame! ) si vous arrivez jusque la, car selon les circonstances il se pourrait bien que vous ayez besoin de rejoindre notre ancien president ds ses voyages de par les dernier paradis fiscaux ou il se cache pour eviter la justice; le peuple se reveilles mr holande lentement , mais surement , vous n y pouvez rien , vous allez vous mettre une revolution sur le dos , et vous devriez deja partir , car le pauvre louis le 16eme du nom, n a pas pu aller bien loin il en a perdu la tete , vous croyez que vous allez pouvoir faire le canard longtemps comme ca? a baffouer et renier vos promesses pré- electorales et vous foutre de la gueule du peuple en lieu et place de recuperer cet argent sur la retraite de votre predecesseur qui a plumé la france davantage malgré la crise en s octroyant un salaire abusif , qui lui donne le droit a une retraite de 50.000€/mois a vie environ , qui est encore payée par le contribuable !!!alors que c est inacceptable cet argent il va en plus le depenser a l etranger ,? encore une fuite des capitaux legalisée par votre inertie , oui, il est plus facile de taxer ceux qui ne peuvent ou n ‘osent se plaindre ! ca ne mange pas de pain le capital vous en sera reconnaissant , a bientot aux urnes monsieur le president tous ceux que vous opprimez ont le droit de ne pas voter pour vous ni pour votre parti dailleurs, que vous salissez en faisant fi de la deo,ntologie que la gauche representait jusqu’ a maintenant , et surtout! dormez bien sur vos deux oreilles tant que vous les avez encore la france vous remercie avant que de vous « remercier » a ds 4 ans ! mr le futur ex president!!!!

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    • gan

      22 janvier 2015 at 12 h 38 min

      Hypocrites non maçons, dans les loges de France et de Navarre, donneurs de leçons, menant le (petit) monde à son déclin, obéissants à une hiérarchie dans l’ombre, communicants malhonnêtes dans la lumière artificielle.
      Un Général De Gaulle qui paierait aujourdhui ses factures d’électricité à l’Elysée serait considéré par par ceux qui s’en revendiquent, ou prétendent l’admirer, comme un c…

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  2. Claude De Besnou

    13 août 2012 at 13 h 26 min

    Si quelque chose me surprend, c’est la surprise de ceux qui ont voté Hollande!
    Il fallait vous réveiller avant!
    Une jeune fille m’a dit: « moi, depuis que je suis née, je n’ai vu que la droite au pouvoir! Alors je veux voir des socialistes, enfin les gens pauvres vont pouvoir respirer ».
    Je lui ai pourtant rappelé la joyeuse hystérie des Français lorsque Obama est venu au pouvoir, et les résultats visibles maintenant, je l’ai mise en garde, les hommes sont des hommes, et si les leaders politiques se battent toute leur vie pour accéder au pouvoir et au profit, ça n’est certes pas pour vos beaux yeux, ni ceux des pauvres, et ce, de quelque côté qu’ils se trouvent!
    Réveillez-vous « gens-moutons »! en attendant vous allez respirer oui, de l’air empoisonné.

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  3. Anonyme

    24 mars 2014 at 23 h 35 min

    Des bulletins de votes pour choisir nos corrompus.
    Préparer vous à prendre le chemin des urnes pour choisir celui des candidats qui vous représentera le moins mal possible. Avec soin, choisir la faction qui sera amenée à vous dicter ce qu’il convient de subir.

    Préferez l’abstention !

    Ne pas voter n’est pas un désengagement, mais un refus des choix restreints qui nous sont offerts.
    « lls ont voté et puis après ! », chantait Léo Ferré. Les élections passent et les problèmes restent.

    Les élections ne servent que les intérêts du gouvernement. Le droit de vote permet de légitimer le gouvernement en limitant dans la réalité le choix et la volonté du peuple.
    La sélection des candidats est facilement contrôlable par les diverses forces politiques en place.
    Ce système perpétue la pauvreté, les inégalités, le racisme, le sexisme, la destruction de l’environnement et la guerre.
    Il ne faut pas s’attendre à résoudre un de ces problèmes en changeant de corrompu tous les quatre ou cinq ans.

    Ne pas voter favorise le Front national. Absurde rhétorique. Le Front national ne progresse pas avec l’abstention, mais lorsque la croyance dans les autres partis s’amenuise.
    La fumisterie des partis élus apparaît dans toute son évidence après les élections. L’électeur se tourne alors naturellement vers le parti qui n’a pas encore fait la démonstration de son incompétence. Le FN en est l’exemple parfait. Petit à petit, après la démonstration de nullité de tous les autres partis, le FN fait inévitablement sa place. Il sera probablement élu un jour à la présidence. Par l’abstention massive, le FN, ne sera élu que par la plus réduite des minorités.
    Voter massivement contre le FN, serait prendre le risque s’il est élu, de lui procurer toute la légitimité dont il a besoin. Car l’électeur se doit de respecter le choix du srutin.
    Voter contre le FN et réussir à élire à sa place un parti presque autant réactionnaire de droite ou autrement corrompu de gauche, ne semble pas une option lucide et durable pour un avenir meilleur.

    Le discours simpliste servi à tout bout de champs est toujours le suivant « Qui c’est qui va raler quand le FN sera élu !? » Nous abstentionnistes, serons légitimement les seuls à pouvoir râler et protester, car nous n’acceptons plus les chimères du jeu électoral. Ne participant plus aux élections, nous ne sommes plus contraint de respecter l’imposture du srutin. Citoyen affranchi, cohérent et libre de contrer un gouvernement illégitime, élu par une minorité réduite du peuple.

    Ne pas voter ne suffit pas, il sera nécessaire de devenir la majorité grondante, être aux portes des palais lorsque les corromp-élus prendront les dernières mesures contre le peuple.

    Agissons par nous-mêmes, organisons-nous librement avec d’autres, dans notre milieu de travail, dans notre communauté, partout dans le monde – comme des égaux.

    Pour une société nouvelle, ou la liberté, l’égalité et la fraternité ne seront plus des mots vains.

    Comité Anonyme pour l’Abstention Active

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    • gan

      22 janvier 2015 at 12 h 17 min

      Moins mal, on a testé il n’y a pas longtemps.
      On est dans l’aussi mal, peut être dans le pire, avec plus de scandales.
      Tous partis confondus, les représentants du peuple sont des nantis, petits faiseurs dans l’intérêt de la nation, phraseurs… Les inégalités sont recherchées, l’écrit et le mot n’ont plus de valeur pour le lambda et servent de leurres pour faire croire à une république qui n’est pas, à une démocratie qui a jamais été. Pire, la guerre semble avoir été recherchée. Promouvoir le mariage homosexuel dans un pays où les femmes majoritaires sont encore plus déconsidérées nous aura occupé, comme les récupérations d’un attentat qui aura soulevé un élan de fraternité et de désolation bien vite gâché.

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    • gan

      22 janvier 2015 at 12 h 28 min

      Pour sur, je ne voterai plus, tant ces représentants nous mentent, tant ils donnent pas l’exemple, tant ils sont choisis en dehors de leur compétence, tant ils nous font payer ce chaos à leurs profits.

      Je ne favoriserai plus par mon vote le cumul de privilèges, les mensonges, la volonté de nuisance les formes d’hypocrisie, l’incompétence rutilante dans l’arrogance, le mépris et l’irrespect des gens, l’obscurantisme en un seul mot.

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  4. gan

    22 janvier 2015 at 12 h 09 min

    D’après la réglementation CAF, on ne doit pas calculer 3% sur l’épargne (souvent déjà amputée de ce qui finance les prestations sociales…) mais les réels intérêts.
    Néanmoins, n CAF pour répondre à l’objectif de diminuer les prestations sociales pourtant financées par l’impôt, oppose ces 3% comme un credo.
    Outre que la réglementation est discutable et que l’on peut parler des inégalités de traitement ici (quand verra t on ENFIN la cessation des mandats , des retraites cumulées, et pour les retraites sans condition d’âge et de durée d’exercice ?), la réglementation RSA n’est pas appliquée.
    Non l’épargne qui produit des intérêts ne doit pas être considérée comme produisant des intérêts de 3%.
    Par ailleurs les revenus exceptionnels (primes de licenciement et autres) ne devraient pas être considérées du tout.
    Il convient en espérant mieux qu’au moins les personnels de l’administration, les politiques, les fonctionnaires respectent les textes qu’ils ont produits même si l’objectif qui parait depuis quelques décennies est de faire s’enfoncer la masse au sur profit constant de privilégiés, las, pas toujours compétents, las, sous couvert de principes républicains brandis mais qui ne se ressemblent plus dans la réalité des scandales, abus, excès, mensonges.

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    • Paul

      5 février 2015 at 22 h 04 min

      Bonjour,
      auriez-vous le document en rapport, je vous cite « D’après la réglementation CAF, on ne doit pas calculer 3% sur l’épargne (souvent déjà amputée de ce qui finance les prestations sociales…) mais les réels intérêts. » ?
      Je découvre comme beaucoup cette catastrophe. Dans mon cas, début cinquantaine, j’avais mis le fruit de toute ma vie de travail sur une assurance-vie (30.000 euros il y a sept ans), et considérais, en effet, que la Caf et sa fameuse case s’interroge sur les gains. Mais depuis, je me rends bien compte sur tous les forums que la Caf veut taxer de 3% l’an le capital (dans mon cas, cela ferait 900/l’an; en clair cela bouffe tous les gains, c’était bien la peine) De plus, je me trouve avec grande angoisse à devoir aller les voir car je n’avais jamais songé à mal mais me voilà dans une situation typique de « non-déclaration », avec un rappel de ce qu’ils vont considérer comme des indus qui va avoir de quoi me mettre à la porte.
      Si, au lieu d’une assurance-vie, j’avais claqué ou simplement retirer cette somme en la laissant dormir chez moi, j’aurais bien moins de tracas et je comptais sur cette épargne de l’époque de ma vie active pour mes vieux jours, mais je crois désormais que c’est peine perdu. On est dans un monde de fous ! Faire payer sur les seuls épargnes que les gens ont pu constituer dans leurs vies, là où on a déjà payé de l’impôt sur le revenu, et avec la menace permanente de sanction, c’est dingue.
      En cas de retrait partiel en-dessous des 4600 euros d’abattement, ce qui laisse un RFR à zéro, savez-vous si malgré cela la ligne 2CH apparait et peut faire songer à la Caf qu’il y a là un placement ?
      Un vrai monde de dingues… Avoir trimé, se retrouver dans la dêche et passer maintenant pour un fraudeur pour avoir économisé. Nos cumulards de politiques doivent bien rigoler de nos vies à nous.

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      • pat

        26 août 2015 at 9 h 08 min

        Déduire les revenus du capital me semble juste mais 3% semble grotesque au vue du taux de l’argent en ce moment.
        Effectivement, l’état aurait mieux fait de déduire du rsa les intérêts réels de l’argent placé, elle aurait récupéré plus d’argent. Parce qu’au final, les bénéficiaires gardent leur argent en liquide ou délocalise leur économies chez leur entourage.

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      • DUBUS

        18 février 2016 at 16 h 46 min

        Bonjour,

        J’espère que vous avez réussi à avoir la réponse. Cela fait deux jours que je fais des recherches sur le net sans résultat.
        Pour un ami cela m’intéresse. Que faut il faire des intérêts d’un retrait partiel qui paraissent, je crois,, dans la ligne 2DH de la déclaration des revenus mobiliers que l on reçoit de la banque.
        Comment cette somme est prise en compte pour le RSA ?

        Merci infiniment.
        Cordialement,

        J.

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  5. rol

    30 mars 2015 at 18 h 22 min

    Quelle honte je dois me rendre a la CAF pour leur donner mes relevés d épargne qu’ils me réclament et cela ne sens pas très bon

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    • isa

      18 novembre 2015 at 12 h 16 min

      bonjour rol….
      peux tu me dire comment ça c’est passé avec ton contrôle CAF…
      J’ai moi même un contrôle à domicile lundi prochain. Je pense que c’est parce que je suis une femme seule et qu’ils veulent contrôler si c’est bien vrai…de ce côté là pas de problème, c’est la vérité mais ils m’ont demandé de produire un tas de document dont les relevés bancaires et je n’ai pas déclaré mes relevés d’épargne….pour tout te dire…j’ai bien vu la case ARGENT PLACE mais j’ai pensé qu’il s’agissait de placement boursiers….et non des petits placements comme le livret A
      J’ai été voir mon avocat aujourd’hui et il m’a dit que c’est 3% « sur les intérêts de placements » qu’ils vont prendre en compte pour le calcul du RSA et non 3% du capital …Que t’a dit ton contrôleur à ce sujet ?
      ça c’est bien passé pour toi ? t’a t on demandé des arriérés et sur combien d’années ? est ce que l’on t’a pénalisé d’une façon ou d’une autre ? mise à pied en tant que demandeur ? radiation ?
      isa

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