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Archives du 23 septembre 2012

Siemens a vendu des équipements piégés à l’Iran

 

 

Un influent député iranien, Alaeddine Boroujerdi, a accusé le géant industriel allemand Siemens d’avoir vendu à son pays des équipements munis de mini-explosifs qui ont été repérés par les services secrets iraniens et retirés, selon des médias locaux dimanche.

Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Siemens, Alexander Machowetz, a catégoriquement démenti ces accusations, affirmant: Siemens n’entretient aucune relation commerciale en lien avec le programme nucléaire iranien et ne livre aucun équipement à cet effet.

Il n’y a donc eu aucune livraison qui aurait pu être piégée, a-t-il ajouté.

M. Boroujerdi, qui préside la commission parlementaire de la Sécurité nationale et des Affaires étrangères, a porté cette accusation lors d’un entretien avec le site d’informations du Parlement Icana
(www.icana.ir/NewsPage.aspx?NewsID=206727).

Les services de
renseignements et de sécurité ont découvert des explosifs dans les équipements qui nous avaient été fournis pour nos activités nucléaires, a-t-il affirmé.

Les charges devaient exploser (…) pour perturber l’ensemble du système. Mais, des experts iraniens ont réduit à néant le complot de l’ennemi, a-t-il affirmé à Icana. L’entreprise Siemens, qui a fourni cet équipement, devra répondre de cette action, a-t-il martelé.

La chaîne iranienne Press TV a fait état de cette accusation.

L’Iran accuse régulièrement les services de renseignements occidentaux ou israéliens de tentatives de sabotage, mais
fournit peu de preuves.

Néanmoins, quatre scientifiques nucléaires iraniens ont été tués ces deux dernières années, Téhéran accusant l’Etat hébreu,
les Etats-Unis et la Grande-Bretagne d’avoir organisé leur assassinat.

L’Iran a aussi été la cible de virus informatiques élaborés, comme Stuxnet et Flame, qui visaient son programme nucléaire.

Afp

 

 

 

 
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Publié par le 23 septembre 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Un catamaran dépollueur innovant en panne de soutiens français et européen

 

Le catamaran tout en aluminium déploie ses bras flottants autour de la nappe de pétrole qui est aspirée entre ses coques: cette technologie unique, selon ses concepteurs, peine à percer faute de soutien des organismes français et européen
de dépollution.
Dans la rade de Brest, René, à la barre, aperçoit la nappe matérialisée pour une démonstration par de la balle de riz, un produit
végétal flottant quelques heures et bien visible.

Depuis sa cabine, il ouvre une trappe, met en place les bras flottants et dirige son catamaran droit sur la nappe. Quelques instants plus tard, dans le sillage du bateau, plus aucune trace de pollution.

Les hydrocarbures aspirés sont séparés de l’eau, puis transférés vers un pétrolier. Le système, contrairement à un pompage
classique, ne crée pas d’émulsion, sorte de mayonnaise provoquée par le mélange d’eau et pétrole qui doit être traitée avant stockage, réduisant ainsi la capacité de récupération, explique Eric Vial, à la tête de l’entreprise familiale Ecoceane.

Nos bateaux peuvent récupérer autour de 100 m3 d’hydrocarbures par heure, soit 20 fois plus que des navires équipés de skimmers (dispositifs servant a écumer les eaux polluées par des hydrocarbures), assure-t-il à l’AFP.

Ecoceane, implantée à Paimpol (Côtes d’Armor), compte une trentaine de salariés. Elle a vendu 75 bateaux dans 25 pays, des
petites barges pour l’entretien des ports, capables de collecter algues, méduses ou eaux noires.

A partir de 2008, elle a développé des bateaux plus grands, de 13 à 46 m, destinés à intervenir lors de marées noires. Et les
difficultés ont commencé.

On est constamment barrés par une administration que visiblement l’on gêne, se plaint M. Vial qui dénonce
l’ostracisme et l’ignorance que nous subissons de la part des organismes en charge de la dépollution en mer.

Menace de départ à l’étranger

Les organismes auxquels il fait référence: le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), sous tutelle du ministère de l’Ecologie, et le Ceppol (Centre d’expertises pratiques de lutte antipollution), chapeauté par la Marine Nationale.

Il leur reproche de ne pas soutenir l’entreprise auprès de l’EMSA (Agence européenne pour la sécurité maritime), organisation européenne basée à Lisbonne et chargée, à la demande des Etats, d’apporter son aide lors de pollutions, et qui, selon M. Vial, ignore volontairement la technologie Ecoceane, tout en connaissant parfaitement les limites des bateaux qu’elle affrète.

Interrogée par l’AFP, l’EMSA dit n’être ni informée, ni impliquée. Et la Marine Nationale dit
devoir rester neutre. On ne peut pas soutenir une entreprise par rapport à une autre, explique la porte-parole adjointe de la préfecture maritime de l’Atlantique, le lieutenant de vaisseau Ingrid Parrot.

On leur demande de présenter une nouvelle technologie à l’EMSA, on ne leur demande pas de faire notre promotion, s’insurge M. Vial.

Au Cedre, on indique que les bassins à disposition sont trop petits pour tester les bateaux d’Ecoceane. Ne pouvant pas tester leur grand bateau, il nous est difficile de donner un avis sérieux et documenté, explique à l’AFP le directeur adjoint Christophe Rousseau.

Il faut arrêter d’avancer de faux problèmes, peste M. Vial. Qu’ils se débrouillent pour faire des évaluations, ce n’est pas notre problème, dit-il, en précisant consacrer entre 1,5 et 2,5 millions d’euros par an à la recherche et au développement.

Nous pourrions créer 3.000 emplois sur 5 ans, dont la moitié en France, assure le chef d’entreprise, qui menace de partir à l’étranger
si les choses ne bougent pas.

Afp

 

 

 

 
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Publié par le 23 septembre 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Emmanuel Ratier : « Les citoyens français payent le prix de la politique anti-iranienne de Paris »

Entretien avec la radio francophone iranienne

 

 

 

« Je me demande si les personnels de peugeot sont vraiment au fait de cette escroquerie sans nom, Si cette info était distribuée à la sortie du boulot à Aulnay, cela pourrait avoir l’effet d’une bombe surtout quand on sait le nombre de gens issue du maghreb qui travaillent à Aulnay et chez Peugeot en général, particulièrement en région parisienne. »

 

 
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Publié par le 23 septembre 2012 dans BILLET D'HUMEUR