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Archives du 3 Mai 2011

USA Missouri: « the Army Corps of Engineers » a procédé a l’explosion d’une digue de retenu du Fleuve Mississippi

  Hier, peu avant 22 heures, « the Army Corps of Engineers » a procédé a l’explosion d’une digue de retenu du Fleuve Mississippi à Birds Point, afin de réduire la montée des eaux du fleuve qui risquaient d’inonder la petite ville de Cairo dans le Missouri.

Cette explosion a permis aux eaux du fleuve de s’écouler dans son bassin naturelle.

Deux autres explosions ultérieures sont prévues ce matin sur la digue, visant à permettre à l’eau de retrouver de nouveau son parcours initial.

130 000 hectares de cultures et une centaine de maisons ont été ainsi sacrifiés pour épargner les 2 800 habitants de la commune des inondations probables, dues aux intempéries et à la crue exceptionnelle que connait actuellement le Mississippi. Du jamais vu depuis 1927.

Cette intervention était devenue indispensable pour éviter le risque de débordement incontrôlable du Mississippi dans sa partie canalisée, en effet le niveau de la rivière avait atteint son maximum et les digues risquaient de rompre à tout moment.

« prendre cette décision n’a pas été facile » a expliqué le responsable de l’opération,  » elle entraine des pertes considérables de cultures et surtout l’inondation totale de quelques maisons.

http://naturealerte.blogspot.com/

 

Fukushima au 3 Mai 2011

Chugoku Shimbun

Radiations et yo-yo japonais

Plus le temps passe et plus l’implacable mathématique de la dose cumulée d’irradiation devient difficile à gérer pour le gouvernement japonais par rapport aux seuils maximum des normes officielles.

Le 3 mai 2011 le Chugoku Shimbun qui est le plus grand journal japonais publie un article révélateur de la situation inextricable qui inexorablement est en train de s’installer au Japon. Il est mis en place tout une série de mesures pour biaiser et retarder tant faire que se peut l’atteinte de la dose « officielle » maximale d’irradiation pour les personnes.

Titre : Le Ministère de la Santé n’applique pas la dose primaire à ne pas dépasser pour la première année.

Il y a trois jours le Ministère de la Santé, du Département d’Etat du Travail a publié une notification adressée aux enseignants du primaire qui travaillent à Fukushima qui stipule que la dose réglementaire maximale d’irradiation de la première année de 50 mSv qui s’applique habituellement ne s’applique plus et que c’est globalement celle de 100 mSv sur 5 ans qui peut s’appliquer sur une année sans toute fois dépasser la dose maximale de 100 mSv sur cinq ans. En en conséquence ils doivent continuer à titre exceptionnel leur travail.

La notification que cette décision précise bien le caractère de nécessité pris dans le cas d’urgence par rapport à la situation de la centrale nucléaire de Fukushima et en redite reprécise bien qu’elle s’applique aussi à tous les travailleurs mais que la dose totale d’irradiation ne pas dépasser 100 mSv sur cinq ans.
La légalité de cette nouvelle contrainte étant justifiée en ces termes subtils : « prévenir l’exposition supplémentaire que cette notification provoque soit en conformité pour le reste des cinq années ».

Face aux remous notamment politiques engendrés par la notification qui bafouait le principe officiel de la dose maximale admissible du « pas plus de 50 mSv par an » pour les travailleurs, il a été décidé que celui-ci soit strictement maintenu.
Sic : « Les politiques ont considéré qu’il n’était pas nécessaire d’éliminer pour  l’instant la limite initiale supérieure de 50 mSv par an en temps normal, car la décision pourrait conduire à négliger la sécurité des travailleurs ».

http://www.cartoradiations.fr/

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Le niveau de radioactivité cumulée de Namie-Machi à Fukushima dépasse 20 millisieverts en 40 jours

24,14 millisieverts exactement en 40 jours. 
Il y a encore des gens qui habitent à Namie-Machi.

Le Yomiuri Shinbun rapporte (le 2 mai) :

Le 2 mai, le ministère de l’éducation et de la science a annoncé les niveaux cumulés de radioactivité à 6 endroits situés entre 29 et 33 km de la centrale de Fukushima.Le niveau de radioactivité cumulé entre le 23 mars et le 1er mai à Akogi, Namie-Machi, préfecture de Fukushima, à 31 km au nord-ouest de la centrale, était de 24.140 micro-sieverts, ou 24,14 millisieverts.

Il est à noter que le chiffre ne comptabilise pas la radioactivité entre le 11 et le 22 mars, quand le rejet de matériaux radioactifs provenant des réacteurs était le pire.
Le gouvernement possède bien les données qui pourraient être utilisées pour estimer les niveaux de radioactivité à différents endroits du Japon pendant cette période initiale.

 
par Hélios
 
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De mon blogueur japonais :

L’administration de Ken fait taire le Professeur Toshiso Kosako en lui conseillant « gentiment » la confidentialité

 

On a dissuadé, par un « gentil conseil » du bureau du premier ministre, le Professeur Toshiso Kosako de l’université de Tokyo, qui a démissionné le 30 avril en protestation de l’autorisation à une exposition de 20 millisieverts par an pour les enfants, de faire le 2 mai la conférence de presse pendant laquelle il voulait expliquer son opposition.
Le « gentil conseil » disait au Pr Kosako qu’il était toujours tenu à l’obligation de confidentialité l’empêchant de révéler toute information privée du temps où il était conseiller spécial du premier ministre.

Yomiuri Shinbun (2 mai) :

La conférence de presse que devait faire le Pr Toshiso Kosako de l’université de Tokyo dans la soirée du 2 mai a été annulée. Le Pr Kosako avait démissionné de son poste de conseiller spécial du premier ministre le 30 avril en raison des relations commerciales entretenues entre le gouvernement et la centrale nucléaire de Fukushima gérée par TEPCO.
Selon le représentant du parti démocratique japonais, Seiki Soramoto, le Pr Kosako a été averti par le bureau du premier ministre qu’il était tenu à un accord de confidentialité [entre lui et le bureau du premier ministre] et qu’il devait annuler.

Le Pr Kosako a annoncé sa démission le 29 avril en disant qu’il ne pouvait accepter la réponse du gouvernement concernant l’accident de Fukushima. Selon M. Soramoto, le Pr Kosako allait donner une explication détaillée de la raison pour laquelle la limite d’exposition aux radiations mise par le ministère de l’éducation et de la science était problématique concernant la scolarisation.

Le Pr Kosako a cependant téléphoné à M. Soramoto le 1er mai et lui a dit qu’il ne pouvait être présent à la conférence de presse « ayant été gentiment informé qu’il avait toujours une obligation de confidentialité ».
Le ministère de l’éducation et de la science a fixé la limite d’exposition annuelle aux radiations à 20 millisieverts pour les enfants scolarisés. Selon M. Soramoto, « le Pr Kosako pense que le niveau de radioactivité auquel les enfants peuvent être exposés est au maximum de 5 millisieverts par an. Il est regrettable que le point de vue du Pr Kosako ne puisse être diffusé. »

http://bistrobarblog.blogspot.com/

 
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Publié par le 3 Mai 2011 dans BILLET D'HUMEUR