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Archives de Tag: crise

Vers Un Crash Alimentaire

Documentaire français d’Yves Billy et Richard Prost

Les conséquences de la flambée des cours des matières premières agricoles sont catastrophiques pour les populations les plus défavorisées, et notamment pour les paysans pauvres qui n’ont plus les moyens d’acheter des semences et pour les citadins pauvres qui n’ont plus les moyens de se nourrir. De nombreux pays parmi lesquels la Côte d’Ivoire, l’Égypte, Haïti, Madagascar, le Mexique, le Pakistan ou encore le Sénégal ont été récemment le théâtre de violentes manifestations, véritables « émeutes de la faim » qui risquent de se multiplier.

Selon le Fonds international de développement agricole (Fida), une agence des Nations unies, pour chaque augmentation de 1 % du prix des denrées de base, ce sont 16 millions de personnes supplémentaires qui sont plongées dans l’insécurité alimentaire. Cela signifie « que 1,2 milliards d’êtres humains pourraient souffrir de faim chronique d’ici 2025 ; 600 millions de plus que prévu. » souligne le rapport. Catastrophe humanitaire, la crise alimentaire est également lourde de menaces pour la paix.

Pour Jean Ziegler, le danger est bien réel : « On va vers une très longue période d’émeutes, de conflits, de vagues de déstabilisation régionale incontrôlable ». Pour Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’Onu, la priorité immédiate est de nourrir les populations. Pressant la communauté internationale de fournir au PAM l’aide d’urgence de 755 millions de dollars dont il a besoin pour faire face à la situation, il a déclaré : « Si elle n’est pas gérée correctement, cette crise pourrait en provoquer une cascade d’autres et (…) affecter la croissance économique, le progrès social et même la stabilité politique à travers la planète. » http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Crash-alimentaire/2316294.html

 
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Publié par le 15 novembre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Sarkozy aussi voulait instaurer une forme de travail gratuit

David Cameron, le Premier ministre britannique, va obliger les chômeurs de longue durée à travailler gratuitement pour la collectivité. En 2007, Nicolas Sarkozy aussi y avait pensé, pour les titulaires de minima sociaux. Flash-back.

 

David Cameron a fait fort. Le nouveau Premier ministre britannique va obliger les chômeurs de longue durée à effectuer au moins 30 heures de travail gratuit par semaine au profit de la collectivité. Ceux qui refuseraient perdront pendant au moins trois mois leurs allocation hebdomadaire…  

Une mesure qui se situe dans le même esprit avait aussi été envisagée par Nicolas Sarkozy, lors de la campagne présidentielle de 2007. Comme le révèle le blog Les Dessous du Social, celui qui n’était alors que candidat à l’Elysée l’avait écrit « écrit noir sur blanc page 7, section 4 intitulée « Réhabiliter le travail » de son projet pour la France« . L’actuel président de la République avait écrit : « Je ferai en sorte que les revenus du travail soient toujours supérieurs aux aides sociales et que les titulaires d’un minimum social aient une activité d’intérêt général, afin d’inciter chacun à prendre un emploi plutôt qu’à vivre de l’assistanat ».  

Le gouvernement ne semble toutefois pas enclin à mettre en oeuvre une telle mesure. Interrogé sur RMC, Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat au Logement, a certes déclaré : « Que, moralement, celui qui reçoit une allocation de la collectivité redonne quelque chose à la collectivité et reste dans la mécanique du travail me paraît plutôt une bonne chose ». Mais il a aussitôt nuancé: Quand vous avez deux millions, trois millions de chômeurs, trouver une activité de trente heures par semaine pour trois millions de personnes, c’est quelque chose d’excessivement compliqué à organiser ».

http://www.lexpress.fr/actualite/economie/sarkozy-aussi-voulait-instaurer-une-forme-de-travail-gratuit_935210.html?xtor=x

Preuve que toutes ces marionettes du NOM travaillent avec le même cahier des charges mais chacun son rythme,l’un  essaie et si les moutons optempérent ,on généralise…!

 

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Portugal: consentement sur le budget d’austérité pour 2011 trouvé

Portugal: consentement sur le budget d’austérité pour 2011 trouvé
Le gouvernement socialiste minoritaire portugais et l’opposition de centre-droit ont conclu vendredi soir un accord assurant l’adoption du budget d’austérité pour 2011. L’accord sera formalisé ce samedi au Parlement, a annoncé un porte-parole du Parti social-démocrate (PSD).

Le porte-parole, Rui Baptista, a confirmé que les sociaux-démocrates s’étaient engagés à s’abstenir lors du vote en première lecture du projet de loi de finances, prévu mercredi au Parlement.

Pour éviter le rejet du texte, les socialistes avaient besoin au moins de l’abstention du PSD, les autres formations d’opposition ayant déjà annoncé leur intention de voter contre un budget qui doit permettre de réduire le déficit public à 4,6% du PIB fin 2011, contre 7,3% attendu cette année.

Un « protocole de négociation du budget de l’Etat pour 2011 » sera signé ce samedi à midi à l’Assemblée par le ministre des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, et le chef de la délégation du PSD, Eduardo Catroga, a confirmé de son côté le gouvernement.

Soumis à la pression de Bruxelles et des marchés financiers, le gouvernement de M. Socrates avait présenté à la mi-octobre un budget d’austérité sans précédent, marqué par une baisse des salaires du secteur public et des aides sociales ainsi qu’une hausse des impôts.

Contre toute attente, gouvernement et PSD avaient rompu mercredi des negociations entamées samedi dernier.

Les sociaux-démocrates, qui défendaient un redressement budgétaire davantage axé sur la réduction des dépenses de l’Etat et une moindre hausse de la charge fiscale, s’étaient alors heurtés au refus du gouvernement de « remettre en cause » son objectif de redressement budgétaire.

Le premier ministre, José Socrates, avait toutefois annoncé jeudi son intention de faire « un ultime effort pour obtenir un accord concernant le vote du budget qui donne confiance aux marchés internationaux ».

(ats / 30 octobre 2010 08:32)

 
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Publié par le 30 octobre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Chantiers routiers arrêtés: 15.000 ouvriers au bord du chômage technique

 

PARIS – De très nombreux chantiers routiers sont arrêtés en France à cause de la pénurie de bitume et 15.000 ouvriers sont menacés de chômage technique la semaine prochaine, a annoncé jeudi à l’AFP un porte-parole de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).

« De très nombreux chantiers routiers sont arrêtés car l’arrêt des raffineries empêche les entreprises de s’approvisionner en bitume, un produit dérivé du pétrole indispensable à la production des enrobés routiers », a déclaré ce porte-parole de la FNTP.

Environ 15.000 ouvriers, sur un total de 260.000 salariés pour le secteur des travaux publics, sont susceptibles d’êtres mis en chômage technique dès la semaine prochaine, selon la FNTP.

Pour continuer leurs travaux, des entreprises du sud-est ont réussi à s’approvisionner en bitume en Italie et en Espagne, a indiqué la FNTP pour qui les deux principales entreprises du secteur Colas (Bouygues) et Eurovia (Vinci) sont touchées.

Selon la FNTP, le chantier de la prolongation du tramway parisien est arrêté pour les travaux d’enrobés routiers, ce qu’à confirmé à l’AFP une porte-parole de Colas.

Patrick Bernasconi, président de la FNTP, s’était inquiété, dès mardi dans un communiqué, « de la paralysie progressive de l’activité des entreprises du secteur, suite aux blocages des raffineries ».

Pour la FNTP, « les entreprises de travaux publics qui construisent les routes ont été les premières touchées car elles utilisent du bitume produit exclusivement en raffineries ». Or l’autonomie d’une raffinerie pour le bitume est d’une seule journée.

« En prenant en otage l’économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français, on va détruire des emplois« , a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy lors d’un déplacement dans l’Eure-et-Loir.

« L’entreprise qui n’aura plus de fioul, qui n’aura plus de bitume alors qu’elle travaille dans les travaux publics, qui ne pourra plus avoir ses livraisons, elle va fermer. Et c’est encore une fois les petits qui vont trinquer pour les autres! », a-t-il dénoncé. ( sale enfoiré!!! )

Interrogée par l’AFP, la Fédération française du bâtiment (FFB) s’est dite dans l’impossibilté de chiffrer l’impact de la grève sur son secteur.

COLAS

BOUYGUES

VINCI

(©AFP / 21 octobre 2010 17h03)

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Voilà comment faire culpabiliser le peuple alors que ce même peuple est pris en otage par ce nabot et le systéme qu’il soutient! Là j’ai vraiment envie de vomir…!!!!!!!!

 

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Zone euro: la croissance de l’activité privée au plus bas depuis un an

Bruxelles (awp/afp) – La croissance de l’activité privée dans la zone euro a encore ralenti en octobre, pour tomber à son plus bas depuis un an, selon une première estimation jeudi de l’indice des directeurs d’achats (PMI).

L’indice, qui synthétise l’activité dans l’industrie et les services, est tombé à 53,4 points après 54,1 points en septembre, a annoncé la société Markit qui le réalise.

C’est son troisième mois consécutif de recul.

Le PMI reste cependant, pour le quinzième mois consécutif, au-dessus de la barre des 50 points qui signale une progression de l’activité. Mais son recul montre que le rythme de cette progression ralentit.

Dans le secteur manufacturier, il a augmenté à 54,1 points, contre 53,7 points en septembre.

Dans le secteur des services, le PMI a en revanche reculé à 53,2 points, contre 54,1 points en septembre. C’est son plus bas niveau depuis huit mois.

Par ailleurs, les écarts entre pays continuent à être préoccupants. La situation s’est encore aggravée dans les pays dits de la « périphérie » (Grèce, Espagne, Irlande, Italie), tandis que l’Allemagne et la France continuent de mener la reprise, indique Markit.

Par ailleurs, si la croissance accélère en Allemagne, la France connaît un ralentissement marqué, précise le communiqué.

L’indice PMI du mois d’octobre « indique que la reprise continue de s’essouffler dans le secteur privé de la zone euro en ce début de quatrième trimestre », a souligné Chris Williamson, chef économiste chez Markit.

En particulier, « la faiblesse du secteur des services soulève de plus en plus d’inquiétudes, notamment en raison de l’accélération de la contraction de l’activité en dehors de la France et de l’Allemagne », a-t-il ajouté.

jq

(AWP/21 octobre 2010 11h25)

 
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Publié par le 21 octobre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Entourloupe dans la réforme des retraites : la médecine du travail aux ordres de l’employeur comme sous… Pétain

Le Medef en rêvait, Woerth l’a fait (en douce)

Nous poursuivons avec cette deuxième édition quotidienne notre grève du zèle en soutien au mouvement pour les retraites et adressons un avertissement solennel au gouvernement : nous ne relâcherons pas les plumonautes tant qu’il n’aura pas retiré sa loi ! Voici plumedepresse-Nuit.

Cette contre-réforme des retraites est décidément une réelle calamité : outre tous les aspects dénoncés ici à longueur de pages, il en est un que nous n’avions pas encore abordé : le sort fait à la médecine du travail. Du reste, presque personne n’en parle, mais il est plus que temps de combler ce trou noir médiatique. Parce que l’affaire est gravissime : « Bernard Salengro, médecin du travail et secrétaire national de la CFE-CGC, dénonce le retour en arrière de la médecine du travail sous l’impulsion du Medef, de la majorité et du ministre du travail, Eric Woerth », annonce l’introduction d’un chat sur le site du Monde, qui titre carrément : « On revient à la médecine du travail instituée par Pétain » ! L’article date du 16 septembre dernier déjà et qu’il n’ait pas fait davantage de bruit a de quoi désespérer. Les propos qui suivent, aussi alarmants soient-ils, ne sont pourtant pas ceux d’un crypto-gauchiste : pour ceux qui l’ignorent, les initiales CFE-CGC signifient Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres et c’est peu dire qu’il ne s’agit pas d’un repaire de bolchéviques ! Ça n’en donne que plus de poids aux dires de Bernard Salengro, secrétaire national de l’organisation et – ça tombe bien – médecin du travail. Que dit notre homme ? L’intégralité du chat est en ligne ici mais nous avons sélectionné pour vous les extraits les plus significatifs. Accrochez-vous, c’est du lourd. Un internaute pose la première question suivante : « Pourquoi le fonctionnement de la médecine du travail a-t-il été amendé au milieu d’un texte sur la réforme des retraites ? En aviez-vous été informé ? » Réponse de Bernard Salengro : « Non. On nous avait annoncé une réforme, mais qui viendrait après la réforme des retraites, qui serait publique, annoncée. Alors qu’on a eu un amendement glissé en dernière minute, en catimini, comme si on avait honte de la zizanie qu’on faisait. L’amendement est essentiellement l’amendement 730, déposé par le gouvernement, qui transforme le service de santé au travail, qui était un service protecteur des salariés, en un service protecteur des entreprises. (…) c’est ce que les employeurs demandent depuis toujours. Reprenez les éditoriaux du Dr Georges Clemenceau, l’homme politique qui était médecin du travail, dans L’Aurore, en 1906. Il disait déjà, pour défendre la reconnaissance de la maladie du plomb : les médecins du travail sont considérés comme des gêneurs par les employeurs. Et il y a toujours eu la pression des salariés pour que les médecins du travail les protègent – c’est ce qui s’est passé en 1946 – et la pression des entreprises pour que les médecins du travail les aident à rentabiliser le système. La tentative du Medef sur les députés UMP et sur Eric Woerth, le ministre du Travail, a réussi, puisqu’ils présentent textuellement la demande du Medef qui avait été présentée il y a deux ans aux organisations syndicales et que toutes avaient refusée à l’unanimité. C’est aussi simple que de dire : on va organiser la lutte antidrogue en la confiant aux dealers. Ce n’est pas possible, ça ne marche pas. (…) Le système de médecine dans les usines existe depuis longtemps. C’était une médecine sous l’autorité de l’employeur, chargée d’optimiser le matériel humain par la sélection, par l’entretien. C’est la médecine du travail avec sélection génétique instituée par Pétain. A la Libération, on a repris les outils et les hommes en leur donnant un objectif opposé – cela a été voté à l’unanimité des députés : éviter toute altération de la santé du fait du travail. Avec cet amendement, on retourne vers le système de Pétain, car les médecins du travail avaient une indépendance garantie par la loi, protégés contre le licenciement par l’inspecteur du travail, et bénéficiant d’un agrément renouvelé tous les cinq ans par l’autorité des services déconcentrés du ministère. Tout cela saute au profit d’une mention indiquant que c’est sous l’autorité de l’employeur. On imagine que la direction du poulailler par le renard n’est pas une grande garantie… (…) Le fait qu’on en parle peu, c’est ce que voulait Eric Woerth en glissant cet amendement dans le grand brouhaha de la retraite. Heureusement, des syndicalistes et la CFE-CGC ont repéré cet amendement et ils ont tiré la sonnette d’alarme pour que petit à petit la population s’aperçoive de la rouerie qu’est ce cavalier législatif. Car c’est une loi cachée derrière une autre loi. C’est normalement illégal et anticonstitutionnel. Mais on n’est plus à ça près… » Enorme !

Interrompons un instant le médecin syndicaliste pour souligner la fourberie du ministre, qui accomplit en douce, discrètement, le rêve du Medef de soumettre le travailleur au joug de l’employeur jusque dans le cabinet médical. Quand on pense que d’aucuns ont le toupet de prétendre que Woerth est honnête, malgré tous les mensonges qu’il a accumulés dans le bettencourtgate… Voici une nouvelle preuve de sa malhonnêteté foncière. Et au-delà de son cas personnel, de celle de l’UMP, qui gouverne au service du patronat et des privilégiés contre le peuple. Ensuite, lorsque Salengro se félicite de ce que « des syndicalistes et la CFE-CGC ont repéré cet amendement et ils ont tiré la sonnette d’alarme pour que petit à petit la population s’aperçoive de la rouerie qu’est ce cavalier législatif », on est tenté de lui demander : « et ça change quoi ? » Ce gouvernement fait ce qu’il veut, contre le monde entier et les Français en particulier, et tirer la sonnette d’alarme, qui tintinnabule faiblement dans un désert médiatique, s’avère en définitive bien dérisoire. Salengro en convient d’ailleurs lui-même dans la suite de l’entretien : « Les médecins du travail se mobilisent pour avertir les députés, les sénateurs et l’opinion publique. Mais au bout du compte, si la loi est votée, elle sera appliquée. C’est dire le danger de la situation actuelle. Car les médecins du travail feront ce que la loi dit. Ce n’est pas tellement un problème de médecins du travail, c’est surtout un problème du système de protection des salariés. Et c’est là où c’est dommage – mais c’est voulu – qu’ils n’aient pas conscience de ce qui se passe. » Dernière question du chat : « Peut-on craindre, dans un prochain avenir, une disparition totale de la médecine du travail ? » Réponse de Salengro : « Je crois qu’on peut le craindre, effectivement, et un habillage « Canada Dry » de santé au travail par des techniciens divers et variés à la solde des employeurs. L’important, quand quelqu’un a la fièvre, c’est de casser le thermomètre. Là, c’est ce qu’on fait. C’est dire l’importance de cet amendement et la gravité de cette manipulation que représente ce cavalier législatif, qui entraîne une perte de liberté et de protection des salariés. Et j’espère que les députés sauront interpeller le Conseil constitutionnel pour cette loi glissée derrière une autre loi, sans aucun rapport avec celle-ci, et pour un sujet aussi grave. » On peut toujours espérer… En attendant, voilà une raison de plus de s’opposer de toutes ses forces à cette contre-réforme qui apparaît comme une véritable forfaiture. Grève générale jusqu’au retrait total ! A demain dans la rue.

http://www.plumedepresse.net/le-medef-en-revait-woerth-la-fait-en-douce-la-medecine-du-travail-passe-sous-lautorite-de-lemployeur-comme-sous-petain/#more-1322

 

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L’argent dette par Paul Grignon

Merci à Manulmalin 🙂







 
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Publié par le 12 octobre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Alerte Loi Martiale : Scénarios d’effondrement bancaire pour l’automne/hiver 2010

(Source : SCMLA, 9/10/10, trad. NewsOfTomorrow.org)

Les Alertes Loi Martiale de SoCal (SCMLA) existent depuis presque 2 ans et c’est notre SECONDE ALERTE LOI MARTIALE.

Comme lors de notre PREMIERE ALERTE LOI MARTIALE, nous avons attendu d’avoir plus d’informations avant de donner notre évaluation de l’effondrement financier en cours. Comme nous nous concentrons sur la loi martiale, nous regardons toujours les évènements actuels en cherchant à évaluer les conditions qui permettraient au président et/ou à l’armée d’appliquer la loi martiale. Et, comme nous essayons toujours d’avoir un coup d’avance afin d’avertir les gens, de telles évaluations sont nécessairement de nature spéculatives. Rien qui soit affirmé ici n’est sûr d’arriver. Le but de ces alertes est de faire réfléchir les gens en dehors du cadre des médias mainstream afin d’être mieux préparé à toute éventualité (ce qui inclue d’être préparé : mentalement, émotionnellement, spirituellement et physiquement — et le fait d’être préparé physiquement inclue d’être préparé financièrement).

LA SITUATION :

Alors que le prix de l’or atteint de nouveaux sommets (plus de $1300 par once) et que l’argent grimpe à plus de $23 par once, la situation financière de l’Amérique est, pour le moins, médiocre. Les taux de chômage toujours croissants, les dépenses du gouvernement ne cessant d’augmenter et l’effondrement du marché de l’immobilier convergent tous vers un effondrement unique parfaitement-mené/parfaitement-conçu, non seulement de notre économie, mais aussi de l’économie mondiale. Tandis que les acteurs financiers principaux tels que Goldman Sachs et JP Morgan continuent à accumuler des profits records, la classe moyenne a disparu du paysage financier américain. Les principaux dirigeants financiers tels que le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, ont ouvertement admis que le système financier de notre pays connait de graves troubles et même en Europe, on voit se multiplier les plans de sauvetage bancaire. Pendant ce temps, les médias américains avertissent sans arrêt de la possibilité d’un risque d’attaque terroriste en Amérique et ailleurs en Europe.

Si survient une attaque terroriste majeure comme un nouveau 11 septembre, le prévisionniste de la tendance Gerald Celente a déclaré que l’évènement conduirait à l’arrêt total du système bancaire, ce qui provoquerait un « Bank Holiday ». Et Celente n’est pas le seul. Depuis plus d’un an, beaucoup craignent un prochain « bank holiday ». Notre économie étant déjà en chute libre, il suffirait d’un évènement terroriste national et/ou mondial pour réduire à néant notre système de monnaie-fiat fondé sur le dollar en très peu de temps. Avec l’effondrement du dollar, des « bank holidays » supplémentaires pourraient être déclarés et des pouvoirs bancaires d’urgence oppressifs pourraient entrer en vigueur (voir : Loi Bancaire d’Urgence de 1933). Cela inclue de fortement limiter les retraits des consommateurs et un rappel des avoirs en or physique. Prenant en compte la Directive de Défense Presidentielle #51 (PDD-51), même un accident majeur des marchés boursiers pourrait déclencher ce scénario. Et une fois la PDD-51 invoquée, la loi martiale pourrait être pleinement mise en œuvre.

Avec les cyber-attaques, il pourrait également y avoir un effondrement du système bancaire conduisant à la loi martiale.

Cette éventualité nous inquiète beaucoup depuis que CNN a, un peu plus tôt cette année, mis en scène (c.a.d. simulé) une attaque fausse « cyber-attaque » terroriste avec de faux rapports écrits par Michael Chertoff et d’autres insiders de Washington. Leur hypothèse est la destruction du réseau électrique américain par des hackers/terroristes via une cyber-attaque. Depuis la diffusion de ces fausses actualités, les agences de presse alternatives comme Infowars et d’autres ont déclaré qu’une telle attaque est impossible à réaliser pour le hacker de base, car le réseau électrique est sur un réseau complètement dissocié d’Internet. Pendant ce temps, des menaces contre notre réseau électrique ont été mises en évidence de plusieurs autres manières (suspectes), comme lorsqu’on a découvert que les russes essayaient de s’introduire dans une centrale électrique de Géorgie.

Tandis que les médias continuent à parler à longueur de temps d’une menace de cyber-attaque terroriste sur notre réseau électrique, d’autres se sont penchés sur la perspective peut-être plus effrayante d’une cyber-attaque sur notre système bancaire, qui dépend fortement des réseaux informatiques ainsi que d’internet. Une telle attaque est déjà survenue à la fois en Amérique (le 4 juillet 2009), et à l’étranger (en Corée du Sud, Estonie, Inde, et Canada). En fait, en février 2010, l’industrie américaine des services financiers ont effectivement participé à un exercice de cyber-attaque pour tester l’état de préparation du système financier, en aucune manière ils ne peuvent nier qu’ils ont effectivement réfléchi à l’éventualité d’une telle attaque. Si une telle attaque survenait, des pans entiers du système bancaire seraient hors ligne (comme beaucoup croient que c’est ce qu’il est arrivé à la Bank of America cette année), ou, pire, d’énormes quantités de données bancaires seraient compromises ou perdues.

La conséquence possible ?

Imaginez ne pas pouvoir accéder à votre compte courant, votre régime d’épargne-retraite, ou, pire, voir votre solde bancaire tomber à zéro et, dans le chaos en résultant, vous retrouver sans pouvoir par aucune manière prouver la somme qui devait être dans votre compte. Après tout, de nos jours, toutes vos données bancaires sensibles sont stockées dans des bases de données informatique et, au milieu d’une « cyber-crise, » de nombreuses (sinon toutes) les transactions récentes pourraient être perdues (ou les banques pourraient l’affirmer). Dans un tel scénario, la seule preuve réelle des fonds serait la quantité d’espèces que le consommateur a sur lui.

De nombreux analystes comme Gerald Celente et Max Kaiser ont mis en garde les risques de laisser son argent à la banque. Alors que la situation financière de l’Amérique ne cesse de se détériorer, une cyber-attaque sous faux pavillon serait une manière rusée de camoufler l’inévitable et rendre responsable de l’effondrement quelque chose d’autre (ou quelqu’un d’autre). Aussi, avec les données financières du pays compromises et/ou manquantes, ce serait une manière commode de remettre à zéro le système bancaire. Avec le chaos des gens cherchant à se débrouiller avec peu ou pas d’argent en espèce, le gouvernement pourrait aisément mettre en place un système de carte de rationnement, très semblable à celui que le Venezuela utilise, et/ou une carte de paiement associée à une carte d’identité comme en Malaisie. De plus, de possibles émeutes pour la nourriture et/ou l’eau seraient la meilleure excuse pour instaurer la loi martiale.

En conclusion : Une cyber-attaque qui mettrait hors service le système bancaire ou le réseau électrique provoquerait sans aucun doute de gros troubles. Une cyber-attaque détruisant les deux serait dévastatrice. L’une ou l’autre ouvriraient la voie à la loi martiale.

NOS RECOMMANDATIONS :

Si vous avez de l’argent à la banque, pensez à le retirer. (Les dollars numériques ne sont ni durables, ni fiables !) Il est toujours sage de mettre de côté suffisamment d’espèces pour la survie, mais pensez à acheter avec tous vos autres avoirs des métaux précieux et/ou les marchandises nécessaires durant la transition vers la nouvelle monnaie (quelle qu’elle soit). Si vous n’avez pas déjà des stocks de nourriture, d’eau et d’armes de défense, c’est le bon moment d’en acheter. Pensez à liquider tous vos actifs papier y compris les comptes d’épargne retraite, actions, bons et fonds communs de placement, puisque, à ce stade, il suffirait de peu pour les faire tous tomber à zéro. Commencez à être plus autonome, si ce n’est pas déjà fait, que ce soit par le jardinage ou le troc avec d’autres individus partageant les mêmes idées, etc. Il est temps de vous présenter à vos voisins avant que l’électricité (et peut-être d’autres services) ne soit coupée. Sachez en qui vous pouvez avoir confiance et en qui vous ne le pouvez pas.

Voir aussi, en anglais : Gerald Celente Says This Is Among His Most Important Trends Ever ainsi que The Road To World War III : The Global Banking Cartel Has One Card Left To Play

 
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Publié par le 12 octobre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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La recette de Cantona contre les banques

Dans une interview, en marge du tournage d’un film, Eric Cantona explique que manifester dans la rue n’est pas assez efficace pour faire bouger les choses. Il livre sa méthode…

 

La révolution ne se fera pas avec des armes et en tuant des gens, a expliqué l’ex star des terrains de foot à un journaliste du quotidien régional français «PresseOcéan». Il l’interviewait en marge du tournage à Nantes du film «Les Mouvements du Bassin», réalisé par Hervé-Pierre Gustave (connu sous le nom de HPG).

«La révolution est très simple à faire. Le système, c’est quoi? Le système tourne autour des banques. Le système est bâti sur le pouvoir des banques. Donc, il peut être détruit par les banques!» analyse «King Eric», 44 ans.

«Au lieu qu’il y ait 3 millions de personnes qui aillent dans la rue, il suffit qu’il y ait 3 millions de gens qui aillent retirer leur argent des banques et les banques s’écroulent (…), 3 millions, 10 millions de gens… Et là, il y a une vraie menace, une vraie révolution! (…) Pas d’armes, pas de sang, une révolution «à la Spaggiari» (n.d.l.r : Albert Spaggiari est connu pour avoir été le cerveau du «casse du siècle» survenu à la Société générale de Nice, en 1976). C’est pas compliqué» souligne Cantona, qui note qu’il faut bien donner des idées aux syndicats de temps en temps…

http://www.20min.ch/ro/entertainment/people/story/27934307

En voilà une idée qu’elle est bonne,il a tout compris le Canto!  🙂

 
 

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10.000 soldats mobilisables sur le sol français en cas de crise majeure

En cas de crise majeure, l’armée peut engager 10.000 hommes en quelques jours sur le territoire national, selon une instruction interministérielle. L’existence de ce texte, daté du 3 mai 2010 est révélée dans le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui, une des publications officielles du ministère de la Défense.

Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l’Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Ce service du premier ministre a confirmé l’existence de ce texte en précisant qu’il était classifié “confidentiel défense”.

Le préfet François Lucas, alors directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme “un évènement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise”.

Dans “Opérations banlieues, comment l’État prépare la guerre urbaine dans les cités françaises”, Hacène Belmessous est beaucoup plus direct. L’auteur assure notamment que les opérations de rénovation urbaine visent à faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans les quartiers difficiles.

Selon lui, le “contrat 10.000 hommes vise un seul territoire qui absorbe l’entière attention de Nicolas Sarkozy depuis les émeutes de l’automne 2005 : les ‘quartiers sensibles’”. Dans ce livre brûlot, l’auteur va jusqu’à dénoncer une “inquiétante dérive vers la préparation d’une guerre totale contre les ‘territoires perdus de la République’”. (…)

Le Figaro

 
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Publié par le 7 octobre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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USA: première hausse des inscriptions au chômage en cinq semaines

Washington (awp/afp) – Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits aux Etats-Unis est remonté pour la première fois en cinq semaines, selon des chiffres publiés jeudi à Washington par le département du Travail.

Le ministère a indiqué que 465’000 nouvelles demandes d’allocations avaient été déposées du 12 au 18 septembre, soit 3% de plus que la semaine précédente.

C’est la première hausse des inscriptions nouvelles depuis la semaine s’étant achevée le 14 août, où l’indicateur du ministère avait atteint son plus haut niveau de l’année.

L’augmentation des nouveaux chômeurs a surpris les analystes, qui avaient estimé leur nombre à 450.000, selon leur prévision médiane.

En moyenne mobile sur quatre semaines – méthode de lissage statistique permettant de mieux appréhender la tendance de l’indicateur – le nombre de nouveaux chômeurs reste en baisse pour la quatrième semaine de suite, et à son plus bas niveau depuis la fin du mois de juillet.

L’indicateur des nouvelles inscriptions au chômage avait touché un point bas (à 439.000) début février.

Signe des difficultés persistantes du marché de l’emploi américain, il n’est pas parvenu à repasser sous la barre des 450’000 nouvelles demandes d’allocations hebdomadaires depuis la fin de ce mois-là.

Le taux de chômage officiel américain reste proche de son plus haut niveau en une génération à 9,6%, selon le dernier chiffre disponible, pour le mois d’août.

sm

(AWP/23 septembre 2010 15h00) 

On sait tous ce que valent les chiffres officiels,là-bas comme ailleurs!

Il faut savoir que prés de 50 millions d’américains vivent avec des coupons repas et le chiffre ne cesse de croître!

 

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Espagne: créances douteuses des banques au plus haut en juillet depuis 15 ans

Madrid (awp/afp) – Le taux de créances douteuses des banques espagnoles a atteint en juillet le plus haut niveau depuis près de 15 ans, selon des données diffusées vendredi par la Banque d’Espagne.

Les créances douteuses des établissements bancaires espagnols ont totalisé 100,475 milliards d’euros en juillet, soit 5,47% du total des créances contre 5,35% en juin, d’après les statistiques diffusées par la Banque d’Espagne.

Ce taux est le plus élevé depuis mars 1996, d’après les calculs effectués par plusieurs médias espagnols.

La situation des banques espagnoles avait beaucoup inquiété au début de l’été en raison des conséquences de l’éclatement de la bulle immobilière, de la profonde récession traversée par le pays et du fort renchérissement du coût du crédit espagnol.

Mais après une vague de rationalisation et de fusions dans le secteur bancaire (surtout pour les petites et fragiles caisses d’épargne), un retour au calme sur les marchés et des résultats satisfaisants des tests de résistance bancaires européens, la confiance est globalement revenue.

D’ailleurs, de récents chiffres indiquent que les banques espagnoles ont emprunté moins en août à la BCE (prêteur de dernier recours) ce qui démontre le regain de confiance des marchés vis-à-vis des établissements espagnols.

rp

(AWP/17 septembre 2010 13h01)

La Gréce et l’Espagne sont out et ce quoi qu’ils fassent!

 
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Publié par le 17 septembre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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L’aide à la Grèce, un « euphémisme » pour une aide aux banques

BRATISLAVA – Le ministre slovaque des Affaires étrangères Mikulas Dzurinda a estimé mardi que l’aide européenne accordée à la Grèce endettée, à laquelle son pays avait refusé de contribuer, n’était qu’un « euphémisme » pour une aide aux grandes banques.

« L’aide à la Grèce est un euphémisme. Il s’agit de sauver les profits des plus importantes banques commerciales européennes », a déclaré M. Dzurinda, interrogé par l’AFP.

« Cet argent afflue-t-il vers des couches sociales les plus faibles de la Grèce? Il afflue vers les banques commerciales privées européennes », a-t-il affirmé.

Il s’agit en fait, selon lui, d’une « solidarité des gens qui travaillent honnêtement et qui paient les impôts, envers les plus grandes banques européennes, pour que ces dernières puissent continuer à se comporter de manière irresponsable ».

« Cela ne me plaît pas », a souligné M. Dzurinda, Premier ministre slovaque entre 1998 et 2006, auteur à cette époque d’une série de réformes ultra-libérales.

Souvent douloureuses pour la population, ces réformes ont valu à ce pays post-communiste de 5,4 millions d’habitants le surnom de « tigre centre-européen ».

« Dois-je demander maintenant aux chefs de l’UE de venir chez nous pour dire aux gens que je les avais fait souffrir inutilement? Que c’était une erreur de se serrer la ceinture pour réduire la dette publique et qu’il aurait mieux valu endetter encore plus le pays en attendant que quelqu’un d’autre vienne payer la facture? », a lancé M. Dzurinda.

Le parlement de la Slovaquie, membre le plus récent et le plus pauvre de la zone euro, a refusé en août son feu vert à la participation slovaque au prêt de 110 milliards d’euros sur trois ans accordé à la Grèce.

Bratislava s’est immédiatement retrouvé sous le feu des critiques des autorités européennes qui lui reprochaient un « manque de solidarité ».

La part slovaque de cette aide à la Grèce devait s’élever à près de 800 millions d’euros. Bratislava a en revanche approuvé, sous réserves, un fonds d’urgence destiné aux pays endettés de la zone euro.

« Nous ne sommes pas encore sortis du pire. Une forte solidarité et un fort engagement de tous les membres de la zone euro sont nécessaires », a souligné mardi à Bruxelles le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, à l’issue d’un entretien avec le ministre slovaque des Finances, Ivan Miklos.

« J’ai une question à poser à ces fonctionnaires européens qui nous critiquent aujourd’hui: où étaient-ils au moment où des données étaient falsifiées et la Grèce se précipitait vers un abîme », a commenté M. Dzurinda.

(©AFP / 07 septembre 2010 20h05)

Il a tout compris ce monsieur…!

 
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Publié par le 7 septembre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Crise politique en Belgique:Scission?!

 

BRUXELLES – Le tabou de la scission de la Belgique commence à tomber dans le monde politique francophone, dont plusieurs représentants de premier plan ont ouvertement évoqué cette éventualité dimanche en raison des difficultés à s’entendre sur l’avenir du pays avec les Flamands.

Les déclarations sont toutes venues du parti socialiste, vainqueur des récentes élections législatives du 13 juin en Wallonie.

« Espérons d’abord que ça n’arrive pas parce qu’en cas de scission, ce sont les populations les plus fragiles qui en paieront le prix le plus lourd », a déclaré la ministre de la Santé et des Affaires sociales du gouvernement actuel, Laurette Onkelinx, dans un entretien publié par le quotidien La Dernière Heure.

« D’un autre côté, on ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c’est un voeu », a poursuivi Mme Onkelinx, également vice-Premier ministre, « donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque d’être les dindons de la farce » côté francophone, a-t-elle jugé.

Le parti indépendantiste flamand NV-A a remporté les élections dans la partie néerlandophone du pays. Depuis, les négociations visant à former un gouvernement de coalition avec les francophones ont échoué en raison de divergences sur l’avenir du royaume.

Le roi des Belges Albert II a désigné samedi deux médiateurs, un francophone et un Flamand, pour tenter de relancer les discussions et surmonter la crise politique.

Un autre responsable francophone, le ministre-président de Wallonie, Rudy Demotte, a appelé sa communauté à envisager désormais « toutes les hypothèses », dont celle de se prendre en mains toute seule sans la Flandre.

« Il est certain que nous devons nous prendre en mains nous-mêmes », a-t-il dit à la radio RTBF.

Il faut aujourd’hui, a-t-il estimé, réfléchir à toutes les hypothèses « qui nous imposent de pouvoir nous assumer ». A ses yeux, la Wallonie et Bruxelles, la troisième région du pays, très majoritairement francophone mais enclavée à l’intérieur de la Flandre, ont des outils « pour voir ce qu’on peut faire pour soi-même et ne pas attendre demain ».

Ces prises de position s’ajoutent à celle d’un autre responsable important du parti socialiste francophone, Philippe Moureaux. Ce dernier a été le premier à briser le tabou en évoquant dans une interview vendredi la scission du pays.

« On est jusqu’à présent dans un processus de délitement de l’Etat. On va peut-être entrer dans l’organisation progressive de la séparation », a-t-il dit.

Si les négociations pour former un gouvernement restent dans l’impasse, les Belges pourraient être à nouveau appelés aux urnes, avec un risque de radicalisation accrue de l’électorat flamand.

Dimanche, plusieurs dizaines de milliers de Flamands ont participé à une manifestation annuelle consistant à faire le tour de Bruxelles à vélo ou à pied pour rappeler aux francophones qui résident dans la capitale et sa banlieue qu’ils vivent entourés de la Flandre, et pour bien marquer le caractère néerlandophone de leur territoire.

(©AFP / 05 septembre 2010 15h56)

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Scission de la Belgique ? Combien ça coûte ?

Il semblerait que l’on n’ait jamais autant parlé d’une éventuelle scission de la Belgique. Même dans certains partis francophones, on pose clairement la question : avons-nous encore la volonté de continuer à rester unis, de continuer à travailler ensemble ? Qu’avons-nous encore, flamands et francophones, comme points communs ? Ne conviendrait-il pas à nous séparer ?

Si la réponse est affirmative, si nous voulons naviguer chacun de notre côté, cela ne se fera pas sans mal au niveau juridique. La constitution belge ne prévoit rien à ce sujet et pour cause. Mais faisons confiance aux juristes pour élaborer un scénario.

En dehors de toute préoccupation juridique, « morale « , « éthique « , cette séparation aurait un coût auquel il convient de prêter une attention de tout premier ordre. En voici de premiers éléments de réflexion.

– Une scission coûterait 7,2 milliards d’euros par an dont 4,9 milliards pour les Wallons, 1,25 milliard pour la Flandre et 1 milliard pour Bruxelles ( source Rudy Aernoudt, parti populaire ).

– La séparation coûterait 1.400 euros en moyenne par an pour chaque Wallon contre 200 euros pour un Flamand.

– Puis il y a aussi une dette gigantesque. Elle s’élève à 333 milliards d’euros, soit plus que ce que la Belgique produit en richesses par an. Comment la répartirait-on si le divorce était consommé à l’amiable ? Et si seule une des parties exigeait la séparation, comment la calculer ?

Restons-en là .

Quels seraient les impacts pour le sud et le nord ( pour autant que l’on n’envisage que deux parties ( Flamands et Wallons, mais quid de Bruxelles ? ) .

Flandre :

– Avantages : fin des transferts financiers vers la Wallonie et Bruxelles + 5,4 milliards d’euros par an ; baisse de la fiscalité sur les personnes physiques et sur les sociétés.

– Désavantages : La Flandre pourrait rembourser 65 % de la dette belge : – 216 milliards d’euros ; perte de l’image « Bruxelles-Belgique « estimée à 400 milliards d’euros ;

Wallonie :

– Avantages : fin des tracasseries flamandes ; sauvegarde avec Bruxelles du label « Bruxelles-Belgique « estimée à 400 milliards d’euros.

– Désavantages : baisse des prestations sociales, pensions, salaires : – 1.400 euros par an par Wallon ; risque de banqueroute à cause de la dette.

No comment ! ! !

Publié par Catinus 

 
 

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Pakistan: l’aide ralentit alors que la crise ne fait que commencer

THATTA (Pakistan) – L’aide internationale pour les victimes des inondations qui continuent de noyer une partie du Pakistan ralentit alors que la crise humanitaire entre dans une phase critique et que des millions de sinistrés sont menacés de mort, a prévenu jeudi l’ONU.

Plus d’un mois après les premières pluies torrentielles de mousson qui ont inondé plus de 20% de ce pays de 170 millions d’habitants, les eaux se sont progressivement retirées du nord et du centre et commencent à refluer dans la basse vallée de l’Indus, dans le sud, la région la plus touchée.

Mais avec 18 millions de victimes, dont 8 millions ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence et 4,8 millions sont sans abri, « la crise humanitaire est loin d’être finie » et « entre dans sa phase la plus critique », a averti Tammy Hasselfeldt qui préside le Pakistan Humanitarian Forum (PHF), organe de coordination de l’aide entre les ONG intervenant dans ce pays.

« Si l’on n’agit pas assez rapidement, des enfants et d’autres populations vulnérables pourraient mourir », a-t-elle ajouté.

Or au moment où l’on découvre chaque jour un peu plus l’étendue du désastre, la mobilisation de l’aide internationale « ralentit », souligne l’ONU.

« Les fonds versés ont quasiment stagné » depuis une dizaine de jours, déplore le Bureau de coordination de l’ONU pour les affaires humanitaires (Ocha).

L’appel de fonds de 460 millions de dollars lancé le 11 août par l’ONU pour financer les seules opérations d’urgence n’a ainsi été satisfait qu’à 63,4% à ce jour, selon la même source.

Les besoins sont énormes et les opérations de secours restent extrêmement compliquées dans ce vaste pays en partie montagneux, où des milliers de routes et ponts ont été détruits par les flots qui continuent de surcroît à se déplacer, jetant chaque jour de nouvelles victimes sur les routes.

« Au regard du nombre de personnes dans le besoin, c’est une opération humanitaire d’une échelle sans précédent », explique le directeur de l’Ocha, Manuel Bessler.

Plusieurs responsables redoutent que les pénuries alimentaires et la malnutrition d’aujourd’hui ne se transforment en famine dans les prochains mois.

« Les gens ont perdu leurs semis, leurs récoltes et leurs revenus, ce qui les laisse vulnérables face à la faim », a prévenu mercredi la directrice générale du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, Josette Sheeran.

Les agriculteurs pakistanais ont un « besoin urgent » de semences de blé car le pays inondé « risque de perdre la récolte de toute une année », a abondé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Dans la province méridionale du Sind, en particulier dans la basse vallée du fleuve Indus qui a gonflé ces derniers jours jusqu’à 40 fois sa taille normale, les eaux commencent à refluer depuis deux jours, mais des millions de personnes évacuées étaient toujours abandonnées à leur sort.

Dans le district très affecté de Thatta, l’eau a pénétré dans Jati et se trouve à deux kilomètres de Choohar Jamali, deux villes quasiment vidées de leurs habitants, ont indiqué jeudi matin les autorités du district.

Mercredi, 500 sinistrés excédés avaient bloqué la route dans les faubourgs de la grande ville de Thatta, exigeant de l’aide du gouvernement.

Le bilan officiel est pour l’heure d’un peu plus de 1.640 morts, à peine révisé depuis le début des inondations, mais le gouvernement et les ONG prédisent qu’il va considérablement augmenter à mesure du reflux des eaux.

(©AFP / 02 septembre 2010 10h50)

Vous croyez vraiment qu’ils veulent les aider ?!!!
J’en doute!

 
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Publié par le 2 septembre 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Quand les médias tv US parlent du Nouvel Ordre Mondial!

 

 

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Gerald Celente : La mort des monnaies

(Source : Info Guerilla)

Gerald Celente, directeur du Trend Research Institute, est un des analystes les plus reconnus mondialement depuis des années et des années. Toujours des analyses très pertinentes, cet homme a annoncé toutes les crises que les gens ont pu vivre depuis 20 ans. Il répète ici ce que nous savons tous, peu importe le plan qu’ils nous feront miroiter, ça ne fonctionnera pas, ils gagneront au mieux quelques années. D’après Mr Celente, le FMI va donc devenir rapidement la super banque mondiale.

 
 

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Analyse et point de vue sur « les crises » par Denissto

Excellente analyse à diffuser en masse .

Suivre la playlist:

http://www.dailymotion.com/playlist/x1cukj_JaneBurgermeister_denissto#videoId=xdvldr

Son site:

http://www.denissto.eu/

Et pour la énième fois  » rien n’est dû au hasard! « 

 
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Publié par le 5 juillet 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Prochain Crash:la question n’est plus  » quand  » mais de quelle ampleur!

Sixième séance d’affilée de baisse à Wall Street

NEW YORK – L’indice phare de la Bourse de New York, le Dow Jones, a aligné jeudi sa sixième séance d’affilée de baisse, dans un marché déprimé par une nouvelle salve d’indicateurs économiques décevants: il a perdu 0,42% et le Nasdaq 0,37%.

Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a abandonné 41,49 points à 9.732,53 points, son plus bas niveau de clôture depuis fin octobre 2009.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a lâché 7,88 points à 2.101,36 points et l’indice élargi Standard & Poor’s 500 0,32% (3,34 points) à 1.027,37 points.

En nette baisse toute la matinée, les indices de Wall Street ont effacé la plus grande partie de leurs pertes après la mi-séance.

« Le marché essaye clairement d’anticiper le pire: une rechute de l’économie, dont on n’a pas la preuve pour l’instant », a commenté Art Hogan, de la maison de courtage Jefferies.

« Mais il déjà subi d’importants dégâts, c’est probablement suffisant pour l’instant, d’autant que ce n’est pas le moment de faire des paris importants, avant les chiffres de l’emploi », a-t-il ajouté.

Les statistiques mensuelles du chômage aux Etats-Unis doivent être diffusées vendredi avant l’ouverture de Wall Street. Elles pourraient témoigner d’une détérioration du marché de l’emploi pour la première fois depuis décembre, selon les économistes.

Les indicateurs du jour ont accentué les angoisses des investisseurs.

L’indice ISM d’activité dans le secteur manufacturier a reculé bien plus que prévu, à 56,2%. Sur le front immobilier, les promesses de vente de logements ont chuté bien plus que prévu en mai (-30%).

En Chine par ailleurs, les deux indices des directeurs d’achat ont montré un ralentissement de l’activité manufacturière en juin.

« Les investisseurs restent nerveux face à la possibilité que le ralentissement de la reprise de l’économie mondiale ne devienne plus marqué », a estimé Frederic Dickson, de DA Davidson.

Le marché obligataire a continué de monter. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,927% contre 2,951% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 3,868% contre 3,909% la veille.

(©AFP / 01 juillet 2010 22h32)

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PANIQUE A LA BCE – suite…
du 30 juin au 3 juillet 2010 : La Hongrie n’a pas réussi à vendre ses bons du Trésor POUR LA SECONDE FOIS. Bug. Du coup, Willem Buiter de la Citi « demande une aide européenne de 2 trilliards pour sauver la situation »… Lire ZH. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010

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ALBERT EDWARDS, SOCIETE GENERALE: « LES MARCHES VONT S’EFFONDRER COMME UN CHATEAU DE CARTES »
du 30 juin au 3 juillet 2010 : Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Albert Edwards de la Société Générale: « Our view that this economic and market recovery will collapse like a pack of cards as soon as the steroid-like stimulus is reduced is gaining ground« . Selon lui, tous les indicateurs annoncent une nouvelle dépression et la seule question n’est pas de savoir quand mais à quelle magnitude. Bon, au moins vous le savez et vous ne serez pas surpris! Lire ZH. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010
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GOLDMAN SACHS ANNONCE L’OR A 1400 DOLLARS
du 30 juin au 3 juillet 2010 : Comme la JP Morgan, Goldman Sachs annonce que si les ETF achètent l’or dont elles ont besoin, le prix de l’once va monter à 1400 dollars. Soyez sûrs que Goldman a un tour dans son sac. C’est pas normal qu’ils annoncent de telles prévisions… « Goldman Sachs came out with a bullish report on gold in which the firm stated that should gold purchasing by ETFs continue at the recent pace, then gold at $1,400 is a virtual certainty« . Lire ZH. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010

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A PROPOS DE L’OR, LETTRE D’UN LECTEUR BIEN INFORME
du 30 juin au 3 juillet 2010 :

    Bonjour ! Je vous invite à regarder cette image, l’or a fait une dévissee brutale aujourd’hui. Il devait aller à plus de 1300 USD l’once et provoquer la panique dans le poulailler. Heureusement, notre bon ami Jean-Pascal Morgan a appuyé sur la touche verte de la Xerox et a sorti plein d’or papier.
    Or papier…

    Or quand même! De toute manière, nous sommes dans un concours de photocopieuses. Laquelle peut cracher le plus vite ? Celle qui émet des dollars, celle qui émet des euros ou bien celle qui émet de l’or papier ? Donner des billets verts de la Fed pour recevoir des ETF en échange, franchement, je ne vois pas l’arnaque.

    En tout cas, aujourd’hui, tout homme bien sûr sait que que chaque lingot d’or a été vendu 20 fois. Il y a des nerveux qui disent 100 fois. Les consipirationnistes parlent de 200 fois. Grosso-modo, le jour ou tout ce beau monde commencera à réclamer la livraison du métal, il y aura un grand tirage au sort pour savoir à quel demandeur envoyer la barre et à quel demandeur envoyer une lettre d’excuses.
    Je suis ingrat quand même ! Chaque fois qu’ils manipulent les prix vers le bas, je me fais livrer quelques lingots avec le logo de l’UBS dessus. S’ils continuent comme ca, promis, à la fin de l’annee, si nous sommes tous là, je leur envoie le Champagne pour la fête.

    Pierre Jovanovic, il y a deux bruits très caractéristiques qu’un homme doit connaître avant d’atteindre 50 ans: le bruit de deux lingots d’or qui tapent l’un contre l’autre et le bruit d’une AK-47 qui vous allume de loin. Je suis sûr que vous connaissez les deux et c’est pour ca que vous allez vaincre.

    Peace !

    Madmax

Bien vu, très bien vu. Je connais en effet les deux… Comment le savez-vous ? Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010

Bon ben y’a plus qu’à attendre ….!  🙂

 

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Euro du Nord/Euro du Sud ?!!!

DANGER: LA FRANCE ET L’ALLEMAGNE PREPARENT LA DIVISION DE L’EURO
du 21 au 24 juin 2010 : Pendant que tous les médias ne vous parlent que du foot et de ses folies, derrière le rideau de fumée média, la France et l’Allemagne discutent ouvertement et officiellement d’une division de l’euro, c’est à dire un euro « nord » et un euro « sud ». Le foot est une aubaine car il efface la vraie info, comme le révèlent les journalistes du Telegraph, Alex Spillius du bureau de Washington et Bruno Waterfield à Bruxelles: « The creation of a « super-euro » zone would initially include France, Germany, Holland, Austria, Denmark and Finland a European official has told The Daily Telegraph the dramatic option was being examined at cabinet level. Senior politicians believe their economies need to be better protected as they could not cope with another crisis on a par the one in Greece« . Les options sont clairement examinées car l’Espagne est cuite, voyant les taux qu’elle est obligée de payer chaque jour sur les marchés financiers. Donc l’euro est mort, notez-le bien et il sera intéressant de savoir combien d’euros-sud vaudra un euro-nord… Les journalistes parlent « d’un acte désespéré » pour sauver ce qui peut être sauvé! « Northern economies would be protected from debt contagion and southern countries would be spared the horrors of being thrown out and forced to go it alone« . Voilà, voilà… vous reprendrez bien un café ? Lire le Telegraph.

 Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010
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777, la chute de Wall Street et du Vatican« ! Vos critiques sont ici, la 4e de couve ici.
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