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Tension avec l’Iran: manoeuvres navales dans le Golfe sous commandement américain

17 Sep

 

Des manoeuvres navales de déminage sous commandement de la marine américaine ont commencé dimanche dans le Golfe avec en arrière-plan les tensions internationales autour du programme nucléaire controversé de l’Iran.

Une vingtaine de pays participent du 16 au 27 septembre à cet exercice international, baptisé Incmex, a indiqué dans un communiqué le quartier général régional des forces navales américaines à Manama (Bahrein).

Dimanche, le chef des Gardiens de la révolution iraniens, le général Mohammad Ali Jafari, avait menacé de cibler le détroit d’Ormuz qui ferme le Golfe et par où transite une partie importante du trafic pétrolier mondial, en cas d’attaque militaire
contre son pays. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait le même jour appelé Washington et le monde à fixer à Téhéran une ligne rouge à ne pas dépasser, estimant que l’Iran avait fait 90% de ce qui est nécessaire en matière d’enrichissement d’uranium pour se doter de l’arme atomique.

Le QG naval américain a tenu à souligner le caractère globalement défensif de l’exercice.

La flottille internationale conduit un exercice défensif destiné à assurer la liberté de navigation dans les eaux internationales du Moyen-Orient et à promouvoir la stabilité régionale, a-t-il précisé dans son communiqué.

Selon le scénario retenu pour l’exercice, les navires engagés répondront à une attaque simulée sous la forme d’un minage des eaux internationales, en dégageant les routes maritimes pour faire respecter la liberté de navigation.

Les responsables militaires américains assurent que ces manoeuvres ne visent pas particulièrement l’Iran. Le thème de l’exercice, c’est le minage et la contribution à un effort international pour s’en débarrasser, a insisté le chef des forces navales américaines dans la région du Golfe, le vice-amiral John Miller.

Le New York Times avait assuré cependant le 10 septembre que le gouvernement du président Barack Obama
voulait accentuer la pression sur l’Iran pour l’amener à négocier sérieusement et éviter ainsi les périls d’une éventuelle opération préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes. Le journal rangeait l’exercice de déminage en cours comme l’un de ces moyens de pression.

Les dirigeants israéliens ont menacé à plusieurs reprises de frapper les sites nucléaires iraniens si les sanctions et les efforts diplomatiques de la communauté internationale ne parvenaient pas à convaincre Téhéran de mettre un terme à ses recherches sur l’arme atomique.

Faisant monter les enchères, le général Jafari a averti dimanche dans une exceptionnelle conférence de presse à Téhéran qu’il ne restera rien d’Israël, compte tenu de sa petite taille et de nos capacités balistiques si ce dernier osait attaquer l’Iran.

Toutefois, le chef des Pasdaran a réaffirmé que les Etats-Unis ont beaucoup de vulnérabilité autour de l’Iran et leurs bases (dans la zone moyen-orientale) sont à portée de nos missiles. Et que, pour cette raison, une attaque contre l’Iran est improbable. Israël ne parviendra pas à convaincre les Etats-Unis de s’associer à une attaque contre l’Iran, et l’Etat hébreu n’attaquera pas sans le feu vert des Américains, a-t-il assuré.

Afp

 

Netanyahu demande à Obama une « ligne rouge » sur l’Iran

WASHINGTON (Reuters) – L’Iran sera dans environ six mois sur le point de pouvoir se doter de l’arme nucléaire et les Etats-Unis doivent rapidement imposer à la République islamique une « ligne rouge » à ne pas franchir, a déclaré dimanche Benjamin Netanyahu.
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3 Commentaires

Publié par le 17 septembre 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

3 réponses à “Tension avec l’Iran: manoeuvres navales dans le Golfe sous commandement américain

  1. jf

    17 septembre 2012 at 14 h 40 min

    c’est marrant lors des attentats du 9/11 ils fesaient aussi un exercise!!!

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    • renad

      17 septembre 2012 at 20 h 28 min

      Les faucons de Washington envisagent d’attaquer l’Iran, selon le « New Yorker »

      LEMONDE.FR | 20.11.06 | 17h31

      ans un article intitulé « Le prochain acte » et publié lundi 20 novembre dans le magazine The New Yorker, le journaliste américain Seymour Hersh révèle que les faucons de l’administration Bush, défaits lors des élections de mi-mandat du 7 novembre, continuent de croire à une attaque militaire contre l’Iran. Quitte à se passer de l’approbation du Congrès, désormais aux mains des démocrates.

      Accédez à l’intégralité de cet article sur Lemonde.fr
      http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-836681,0.html

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  2. Abrahms

    21 septembre 2012 at 8 h 23 min

    Nucléaire iranien Comment la CIA avait été arnaqué par les Iraniens

    La CIA décapitée en Iran… .

    Selon un décompte réalisé par deux experts internationalement reconnus Robert S. Noris et Hans M. Kristensen dans le Bulletin of American Scientists, les 9 puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine, Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord) disposent d’un arsenal proche de 22 400 ogives nucléaires. 95 % de ces armes de destructions massives sont américaines et russes. Rassurant ou non, seulement 1882 ogives sont à des niveaux d’état d’alertes et prêtes à être utilisées contre les Etats menaçant : 960 en Russie, 810 aux USA, 64 en France, 48 au Royaume-Uni.
    supplémentaire, tenue par des mains qu’on taxe d’irresponsables, constitue une menace incontestable, les grands medias, souvent alignés et dominants, ne nous disent pas tout sur les circonstances qui ont engendré cette menace atomique. Ils passent sous silence le fait que c’est la CIA qui a livré, suite à une succession d’erreurs, la « bombe atomique » à l’Iran. Parallèlement, les stratèges occidentaux en désinformation abusent de cette formule de manipulation qui consiste à décrire et insister uniquement sur l’imminence de la menace iranienne, misant sur la peur, sans égard à ce qui a rendu cette menace nucléaire effective.
    La CIA, par sa propre faute, a fait sauter sa cellule d’espionnage en Iran en l’an 2000. En effet, une agente de la CIA travaillant au siège de l’agence à Langley a envoyé [par inadvertance ?] des informations ultrasecrètes à une personne qu’il ne fallait pas : un iranien travaillant pour la CIA à Téhéran mais qui se trouve être aussi un agent double. C’est-à-dire travaillant aussi pour le service de renseignement iranien. Ces informations secrètes concernent l’organigramme de la cellule de la CIA opérant en Iran.

    Après réception de l’information sensible, le double agent iranien balance la manne à ses vrais employeurs : le service secret iranien. La cellule de la CIA opérant à Téhéran fut démasquée, ses éléments arrêtés et portés disparus. Voilà comment les américains, par leurs propres fautes, ont perdu les derniers hommes qui pouvaient leur donner, depuis l’Iran, des bribes d’informations relativement sûres concernant le projet atomique iranien et l’avancement des travaux sur le terrain. En perdant la cellule de la CIA de Téhéran, les Américains ont perdu les oreilles qui écoutaient l’Iran. C’est une première erreur très grave qu’il fallait corriger : la CIA lance l’Opération Merlin.

    L’échec de l’Opération Merlin

    La CIA a perdu ses oreilles et n’écoute plus l’Iran. Il fallait rapidement faire quelque chose avant que la situation ne devienne hors de contrôle. La tâche est très ardue car il est pratiquement impossible de reconstituer une antenne entièrement nouvelle avant de nombreuses années, tant le pays des mollahs est verrouillé.

    La CIA envisage donc de retarder par la ruse le développement de la bombe atomique iranienne. L’Opération Merlin est née. En fait, c’est une manœuvre classique d’intoxication consistant à envoyer aux iraniens un plan de la bombe atomique dans lequel les scientifiques de l’armée américaine dissémineraient préalablement des erreurs indétectables aux yeux d’un expert atomiste moyen ou des experts Iraniens.

    Les américains avaient misé sur le fait que les iraniens seraient incapables de s’apercevoir des pièges saupoudrés dans le plan de l’arme nucléaire. Si les Iraniens mordent à l’hameçon en utilisant le plan piégé, ils seront obligés de recommencer tout le processus de fabrication de la bombe. Les Iraniens accuseront ainsi plusieurs années de retard s’ils n’abandonnent pas le projet. Ce qui donnerait un temps précieux aux américains pour reconstruire leurs cellules ou trouver une solution au cas Iranien. Il reste maintenant de trouver le bon transfuge qui remettra le plan pipé de l’arme nucléaire aux Iraniens. Les Américains font appel à un russe. Un choix qui se révélera être l’erreur fatale.

    Le transfuge russe et le détonateur de l’arme atomique

    Une fois le plan de la bombe atomique piégé de manière prétendument indétectable par les experts de l’armée américaine, la CIA se tourne vers un ex-transfuge, un ingénieur atomiste russe passé à l’Ouest depuis plusieurs années. Elle demande à l’ingénieur russe de se faire passer pour un scientifique avide d’argent prêt à vendre le système de détonation de l’arme atomique à tout acheteur qui paie le plus.

    Dès que la CIA présente le plan de la bombe à l’ingénieur russe, sans lui expliquer que c’est un plan piégé, le transfuge russe, prenant connaissance du plan, déclara après un bref examen : «Ce n’est pas exact, il y a une erreur».

    L’officier de la CIA en contact avec le russe rapporta les propos du russe à ses supérieurs et fit remarquer que l’ingénieur russe n’était pas censé découvrir les erreurs dans le plan. Les patrons font sourdes oreilles. La CIA envoie quand même l’ingénieur russe à Vienne pour remettre le plan de la bombe atomique aux iraniens.

    Opération iranienne à Vienne …

    Une fois à Vienne, l’ingénieur atomiste russe redoute que ses homologues iraniens découvrent comme lui les erreurs disséminées dans le plan. Il s’est imaginé que si c’est le cas, il se retrouverait dans la posture d’un escroc démasqué et serait seul face à l’armada impitoyable des services secrets iraniens. De plus, le russe craint d’être accusé de tentative d’espionnage visant à établir la preuve de l’intention iranienne à acquérir l’arme nucléaire à usage militaire.

    Devant toutes ces idées peu flatteuses, le russe perd son sang froid dans les rues de Vienne. Plutôt que d’aller au rendez-vous indiqué par la CIA, il choisit de remettre le plan de la bombe dans une boite aux lettres à une adresse proche de l’hôtel Am Augarten sur l’avenue Heinstrasse. Il met le plan de la bombe atomique dans une boite à lettre et s’en va mais il ya pire. L’atomiste russe joue la transparence et prend le soin d’insérer une note personnelle indiquant qu’il ya des erreurs dans le plan du système de détonation de l’arme atomique. Il offre ses services pour corriger le plan avant son utilisation.

    N’est-ce pas surprenant et inexplicable l’amateurisme de la CIA dans cette opération ? Comprenez-vous maintenant pourquoi on raconte dans le milieu des renseignements que l’« Opération Merlin» est peut-être le plus grand échec de l’histoire de la CIA ?

    Bien qu’astucieuse et osée, l’«opération Merlin» ne pouvait pas réussir pour plusieurs raisons : Les ingénieurs atomistes iraniens, majoritairement formés aux États-Unis, précisément au MIT (Massachussetts Institute of Technology), et qui collaboraient beaucoup avec leurs homologues russes, avaient montré des preuves de très bonne compétence. Il n’ya donc pas de raison de douter de leur capacité à déceler le plan truqué. Il n’a suffit que de quelques minutes à l’ingénieur russe pour se rendre compte que le plan contient des erreurs. Au pire des cas, quelques jours suffiraient aux experts atomiques iraniens pour découvrir les mêmes erreurs et les corrigées mais nous ne le pensons même pas. Et même si les Iraniens ne parvenaient pas à identifier tous les pièges, ils pouvaient tirer un maximum d’informations bénéfiques à leur projet car le plan n’était pas complètement faux mais tout simplement piégé.

    De toute façon, les iraniens possédaient déjà le plan de l’arme nucléaire fourni par le père de la bombe atomique pakistanaise Abdul Qadeer Khan*. C’est dire qu’ils étaient en possession d’un élément de comparaison très intéressant. Ils pouvaient donc exploiter les deux plans à leurs avantages pour progresser rapidement dans leur marche à cueillir le fruit des adultes des peuples adultes : l’arme nucléaire.

    Décidemment, cette manœuvre d’intoxication classique de la CIA est une opération mal ficelée ayant lamentablement échouée. C’est ainsi que les iraniens se sont presque retrouvés avec une « bombe atomique » livrée par les américains. Ça, personne ne veut en parler. La presse en occident n’est pas très bavarde là-dessus. Il a fallu que nous parcourions les archives et les livres pour retrouver les traces de cette bourde de la CIA dans l’affaire du nucléaire iranien.

    Notes: *Abdul Qadeer Khan est un scientifique pakistanais, né en 1935 à Bhopal (Inde), plus connu comme l’inventeur de la bombe atomique au Pakistan et surnommé « Dr. A.Q. ». Issu des classes moyennes indiennes, Abdul Qadeer Khan devient ingénieur à l’université de Karachi avant d’obtenir le diplôme de doctorat de l’université catholique de Louvain (Belgique). Il a reconnu, en janvier 2004, avoir participé à un trafic d’armes nucléaires à destination de la Corée du Nord, de la Libye et de l’Iran contribuant à la prolifération nucléaire depuis les années 1980.
    Le réseau Khan, selon un rapport de juin 2008 de l’ancien inspecteur de l’AIEA et chercheur à l’ISIS David Albright, aurait notamment vendu des plans d’armes nucléaire compactes parfaitement adaptées aux vecteurs balistiques développés par des pays tels que l’Iran
    Source :
    Dans ce domaine rien n’est sûr à 100%, cependant, cette comptabilité repose de plus en plus sur des déclarations et la publication de chiffres dans le cadre de gestes de transparence réalisés sur les sites internet, sur les débats, sur la presse par les ONG etc. Le second moyen de compter est de se référer aux traités de contrôle des armements, qui délivrent des chiffres fiables. Pour les puissances non reconnues par le TNP, les estimations se basent à la fois sur des déclarations (souvent non-officielles). Nos déclarations et nos se rapprochent de la réalité mais ne sont pas officiels.
    Par : Y.Mérabet
    – Journaliste indépendant

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