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njaisson
28 août 2012 at 14 h 00 min
Les marchés vivent en état d’apesanteur grâce aux interventions des banques centrales qui permettent aux banques de continuer à financer des actifs comme les produits dérivés avec les liquidités provenant de la mise en pension des titres de dette publique. Ce système de création de ressources monétaires artificielles par le jeu des opérations d’échange de cash contre des titres valorisées arbitrairement par les banques centrales sous prétexte de soutenir les marchés et de sauver les banques maintient en état de vie artificielle un secteur financier insolvable en même temps qu’il permet aux banques de continuer à acheter des titres de dette publique avec les profits engrangés sur les marchés qui ne sont plus que spéculatifs. Autrement dit les banques et les Etats, tous en faillite, se sont constitués en union de malfaiteurs faux monnayeurs pour faire perdurer un secteur public devenu infinançable en même temps qu’un secteur bancaire moribond. C’est ce qui explique pourquoi les marchés vivent leur vie en fonction des règles propres de financement des positions bancaires à l’intérieur des canaux financiers qui sont déconnectés de l’économie réelle qui elle subit les conséquences dramatiques de l’interventionnisme étatique systématisé avec la sauvegarde d’un système financier qui doit emprunter constamment aux banques centrales donc à l’économie réelle pour survivre. Ce système ubuesque a été rendu possible grâce aux possibilités offertes par l’informatique et l’ingénierie financière. Il n’en reste pas moins qui condamne à mort tous ceux qui sont dépendants de leur salaire pour subsister, à commencer par les salariés du privé. Ceux-là subissent les effets pervers de la mondialisation avec la mise en concurrence poussant les salaires à la baisse et la raréfaction de l’emploi du fait de la rationalisation des structures de production et de l’inflation avec la dévaluation cachée de la monnaie dont la valeur est érodée par l’augmentation artificielle de la masse monétaire en circulation et la croissance des dépenses publiques au détriment de la productivité des entreprises privées.
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