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Archives Mensuelles: avril 2012

USA: un pesticide jugé dangereux pour le développement cérébral des enfants

WASHINGTON – Les femmes enceintes confrontées à des niveaux même modérés d’un pesticide communément utilisé exposent leurs enfants à des modifications durables de leur cerveau induisant des retards dans leur développement, montre une étude américaine diffusée lundi.

 

 

 

L’étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences se penche sur des New-Yorkaises enceintes qui ont été exposées au chlorpyriphos-éthyl, un pesticide largement utilisé dans les champs et les parcs.

Les chercheurs ont constaté des anormalités importantes chez 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères ont montré des niveaux élevés de chlorpyriphos-éthyl en les comparant à 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide mais à des niveaux moindres.

Cette étude prouve que la période prénatale est cruciale pour le foetus en développement, a déclaré l’auteur principale de l’étude Virginia Rauh, professeur à la Mailman School of Public Health et directrice adjointe d’un centre consacré à la santé des enfants.

Le fait d’être exposé à des produits toxiques pendant cette période critique peut avoir des effets sur le développement du cerveau et sur le fonctionnement comportemental, dit-elle.

L’étude s’appuie sur des imageries à résonances magnétiques (IRM) qui ont montré que certaines zones du cerveau de l’enfant étaient plus développées que la normale en raison du pesticide.

Il faudra d’autres études pour déterminer les effets à long terme de l’utilisation de ce pesticide qui pourrait expliquer les déficits en matière de quotient intellectuel rapportés chez les enfants exposés à des hauts niveaux de chlorpyriphos-éthyl, est-il écrit dans l’étude.

Les chercheurs ont indiqué que d’autres études avaient montré que les niveaux de chlorpyriphos-éthyl constatés dans les espaces urbains avaient chuté depuis que les Etats-Unis avaient restreint l’usage de ce pesticide mais que le risque était toujours présent, le pesticide étant toujours utilisé dans l’agriculture, sur les parcours de golf etc.

Afp

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Grande-Bretagne: pendant la crise, les milliardaires s’engraissent

Alors que la dette anglaise a atteint un niveau record, que le travail précaire et le chômage ne cessent de progresser et que la récession s’installe, les milliardaires anglais se portent au mieux, merci pour eux.

 

 

 

Grande-Bretagne: pendant la crise, les milliardaires s'engraissent

 

En effet, le niveau d’opulence des plus riches Britanniques a atteint de nouveaux sommets en 2011 selon un étude sur la richesse publiée par le Sunday Times. Ainsi, le total combiné des fortunes des 1.000 personnes les plus riches de Grande-Bretagne a progressé de 4,7% à 414,26 milliards de livres (674 milliards de dollars, 508 milliards d’euros).

Par ailleurs, le pays compte désormais 77 milliardaires installés sur son sol, chiffre record également. On peut d’ailleurs noter que les 6 plus importants de ces milliardaires sont tous d’origine étrangère du magnat indien de l’acier Lakshmi Mittal au magnat ouzbek des métaux et des mines Alicher Ousmanov, en passant par le Russe Roman Abramovitch. Le plus riche milliardaire d’origine britannique est le Duc de Westminster, propriétaire d’un empire immobilier au centre de Londres, et qui se retrouve seulement en 7ème place avec une fortune estimée à 7,35 milliards de livres.

Novopress

 

Lire aussi:

 

 

 Exode fiscal : Paris Londres aller simple…! Après les riches, ce sont les entrepreneurs qui partent

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Alain Soral / E&R – Avril 2012

Nouvelle lutte des classes : illustration cinématographique, la Conne du Mois, le vote musulman… et Marine Le Pen, les communautés en France : le choix des représentants, pouvoir économique / pouvoir politique, l’exemple sino-vietnamien, l’exemple juif, lettre d’un autre juif orthodoxe, peuple élu / peuple choisi

 

 

La LICRA, « L’antisémite » de Dieudonné, Publicis : structure de domination, pub et liberté de la presse, l’afffaire Gunter Grass, mort regrettable de Richard Descoings, le rôle de Science Po

 

 

Tueries de Toulouse : analyse à froid, rappel de l’affaire Saïd Bourarach, Mohammed Merah, nouvelle ligne des sionistes, Forsane Alizza ou la réalité des jihadistes français, les résultats du métissage forcé en Europe, le rééquilibrage communautaire, Camel Bechikh, Comprendre l’Empire en coréen ?!

 

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Sécurité dans les aéroports, un enfer pour les voyageurs aux Etats-Unis!

Files d’attente interminables, désorganisation, agressivité des contrôles, listes noires, suspicion généralisée, harcèlement: c’en est assez pour beaucoup de voyageurs aux Etats-Unis qui renoncent de plus en plus souvent à prendre l’avion et multiplient les actions en justice. L’aviation civile et les agences de sécurité sont sur le grill et la rébellion commence à porter ses fruits.

 

 

 

Cette semaine, dans le magazine en ligne très populaire Gizmodo, le journaliste Andrew Tarantola posait la question: « Quelle distance seriez-vous prêt à conduire si cela pouvait vous éviter les dispositifs de sécurité des aéroports? » Pour lui, la réponse est déjà une réalité: « Lorsque j’ai du m’occuper de mon voyage vers Los Angeles au cours de ce week-end, j’ai réalisé que je préférerai conduire quatorze heures plutôt que d’endurer le harcèlement de la TSA (l’Administration de la Sécurité des Transports, NDA) ». Ce ras-le-bol est en train de se répandre aux Etats-Unis, à tel point qu’il affecte le voyage aérien et suscite la colère y compris au sein des autorités elles-mêmes.

Ce n’est pas faute, pour les cinq membres du Congrès américain qui ont rendu public, en novembre dernier, leur rapport sur la TSA dix ans après sa création, d’avoir tiré la sonnette d’alarme. Ils y dénonçaient alors une administration devenue « championne de la bureaucratie avec 3896 employés en son siège, payés en moyenne 103 852 dollars (78 000 euros, NDA), et 9656 responsables sur le terrain ». Et au total, rappelaient-ils, « la TSA emploie pas moins de 65000 personnes. De plus, elle a dépensé 57 milliards de pour une multitude d’échecs techniques et opérationnels ».

Les membres du Congrès ont rapporté 25000 brèches dans la sécurité des aéroports auxquelles ce dispositif gigantesque et coûtant une fortune au pays n’a rien pu faire. Mais le pire est sans doute que sur tous les plans, le système des aéroports américain est cassé, comme l’expliquait le Wall Street Journal le 15 avril dernier. Pour le quotidien, « le voyage aérien serait plus sûr si l’on autorisait les couteaux, les briquets et les liquides et si l’on se concentrait sur les nouvelles formes de complot terroristes ».

Or, la TSA est en passe de devenir l’agence fédérale la plus détestée des Etats-Unis, et ce qui suit n’est en rien l’exception qui confime la règle.

 

Le cauchemar de Stephen Persaud: un mois pour rentrer chez lui

Stephen Persaud, lui-aussi, en sait quelque chose. Le 11 mai 2010, ce Californien s’apprête à rentrer d’un stage professionnel d’infirmerie aux Iles Vierges avec sa femme enceinte et leur petit garçon de seize mois, par un vol sur American Airlines. Mais lorsqu’il se présente pour l’enregistrement au guichet de la compagnie, l’écran de l’agent au sol clignote et émet un signal d’erreur. Aussitôt, cinq agents gouvernementaux apparaissent et il se trouve emmené dans une salle pour y subir un contrôle en règle et un interminable interrogatoire. « Nous savons que vous vous êtes rendus en Somalie » finit par lui lancer l’un des agents. « Nous voulons savoir où, quand, et quels endroits vous avez visités ». Pendant ce temps, l’épouse de Stephen Persaud et leur enfant sont mis à bord d’un avion en direction de la Californie. Mais lui se trouve bientôt confronté à cette déclaration ahurissante: « Vous êtes sur la liste des personnes interdites de vol ». Et ce n’estt pas de très bon augure pour lui. D’ailleurs, la suite, pour lui, va tenir du véritable cauchemar……
 
la suite sur Marianne2
 
 
 
 
 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

26 voitures brûlées à Bordeaux

26 voitures ont été brûles dans la nuit de dimanche à lundi à Bordeaux, dans un quartier résidentiel du centre pourtant réputé comme étant très calme. Pour les enquêteurs, l’origine criminelle de ces incendies ne fait aucun doute mais reste un fait « exceptionnel ».

 

 

 

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Les pompiers ont réussi à maîtriser le feu et aucun dommage aux bâtiments ni aucune victime ne sont à déplorer.

19 voitures ont été complètement détruite tandis que 7 autres ont été touchées par les flammes, d’après les pompiers qui sont intervenus à 2h du matin alertés par les habitants du quartier. Les voitures, toutes garées sur une place, se situaient dans un quartier du centre réputé très calme.

« Je déplore fortement cet acte vraisemblablement criminel » a déclaré le maire de Bordeaux et ministres des Affaires étrangères Alain Juppé.

« C’est un phénomène exceptionnel, c’est la première fois que cela se produit dans la ville, c’est évidemment une très forte émotion. Je fais tout à fait confiance à la fois au procureur et au préfet pour mener toutes les diligences nécessaires pour retrouver les auteurs et prendre toutes les mesures de prévention qui s’imposent. »

Interrogé sur un possible lien de ces actes avec la campagne présidentielle et l’approche du second tour, Alain Juppé n’a pas voulu faire de commentaires : « Je vais bien me garder d’instrumentaliser » a-t-il dit.

Sharknews

 

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Un marchand d’armes joue les camelots sur les trottoirs de Washington

Pour vendre ses engins de guerre, inutile de s’épuiser en lobbying : une bonne démo suffit. Il y a peu, à Washington, un marchand d’armes faisait l’article pour son tout-terrain, un Humvee, garé devant le Sénat.

 

 

 

Salon.com

 

L’affable représentant de Kongsberg Defence, filiale américaine d’une société norvégienne, a vanté les mérites de ce véhicule auprès du journaliste du magazine en ligne Salon. “La mitrailleuse du Crow, actionnée à distance par un tireur assis derrière le chauffeur dans un habitacle blindé, peut tirer à plus de 1 000 mètres”, lui a-t-il expliqué.

Heureusement pour les piétons, l’arme n’était pas chargée. Produits massivement pour la guerre d’Irak, la plupart des 10 000 Crow fabriqués ont été déployés en Afghanistan. Certes, note Salon, cet engin est destiné à protéger les soldats américains. Cela dit, s’interroge le site, est-il normal qu’une “entreprise privée détenue par des étrangers” fasse de la retape dans l’espace public ? Et peut-on se réjouir que “la guerre soit devenue si normale dans l’esprit des Américains qu’un marchand d’armes puisse jouer les camelots sur les trottoirs de Washington comme un vendeur de hot dogs ” ?

Courrierinternational

 

 

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Société générale : les salariés font la queue au guichet départ

ANALYSE Ambiance délétère, pression, stress… Le plan social ouvert par la direction suscite un tel succès que la banque doit retenir ses employés.

 

 

 

 

 

Des salariés candidats… au départ. Alors que le chômage est au plus haut, des centaines d’employés de la Société générale ont choisi, depuis plusieurs semaines, de fuir leur entreprise. Ambiance délétère, gros chèque à la clé, ils se ruent sur le plan social ouvert par la direction. A tel point que cette dernière doit aujourd’hui retenir une partie des fuyards.

Lancé le 2 avril, le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) visant le pôle financement et investissement du groupe (SG CIB) a ainsi suscité deux fois plus de volontaires qu’attendu. «Cela s’est fait à vitesse grand V,raconte Maryse Gauzet, déléguée nationale FO. Deux mille salariés ont déjà manifesté leur envie de quitter l’entreprise ou d’être reclassés , alors que seuls 880 emplois vont être supprimés.»

Il faut dire que les conditions de départ sont alléchantes. Sous le coup des accords de Bâle III, qui lui imposent de renforcer ses fonds propres, la banque, pressée de réduire ses effectifs et soucieuse de trouver suffisamment de volontaires, a proposé aux salariés qui partiraient dans le premier mois de les indemniser à hauteur de 50 000 euros minimum. Résultat : dès le 26 mars, date d’ouverture des candidatures, ceux-ci se sont empressés de composer le numéro vert indiqué par la direction. Certains n’ont pas hésité à prendre deux jours de congés afin d’être sûr d’obtenir un rendez-vous. Peine perdue. La ligne était saturée.

Aubaine. Benoît, 28 ans, un employé du back-office, service chargé des fonctions administratives, était de ceux-ci. «Ce plan est une véritable aubaine. Normalement, avec un salaire moyen de 30 000 euros et deux ans d’ancienneté, je devrais toucher 13 000 euros brut si je quitte mon poste. Là, je touche le jackpot !» Comme lui, de nombreux jeunes se montrent intéressés. Ils migrent vers des établissements plus modestes ou tentent de monter leur propre entreprise. S’ils présentent un projet viable, la banque leur propose même d’ajouter 25 000 euros à leurs indemnités de départ. Une belle occasion à l’heure où la profession n’est plus aussi lucrative que par le passé. Les bonus ont été fortement rabotés après 2007 et, depuis janvier, la part variable des salariés a diminué de 40% pour les traders et de 18 à 30% pour les employés des services centraux. Dans le même temps, les salaires ont été gelés.

Mais l’appât du gain n’explique pas tout. «Certes, les montants avancés semblent conséquents, surtout pour des membres du back-office, mais il faut relativiser. On reste dans le monde de la finance,tient à rappeler Thierry Pierret, délégué national CFDT. Face au grand nombre de demandes, le groupe devrait se poser des questions !»Pressions, stress, perspectives de carrière nulles… L’ambiance délétère qui règne dans les bureaux de la SG CIB est régulièrement pointée du doigt par les salariés et les syndicats, pour qui la situation s’est véritablement aggravée en 2010.

Cette année-là, la direction a fait entrer un «critère comportemental» dans la nouvelle grille d’évaluation des salariés. Une porte ouverte à des «licenciements abusifs», selon les syndicats, qui rappellent le départ précipité de près de 200 salariés l’été dernier. «C’est n’importe quoi. Les notations sont totalement injustifiées. Il suffit de ne pas s’entendre avec son manager», explique Benoît, qui a refusé de signer sa fiche d’évaluation en mars 2011. Et ce n’est pas tout : «Dans le même temps, on nous donne des objectifs irréalisables. On est vite pris dans un engrenage. Comme on est noté à la performance, on est forcé de travailler davantage. Et bien sûr, personne n’ose déclarer ses heures supplémentaires.»

«Dégradante». L’année dernière, le jeune homme, qui ne supportait plus le rythme infernal ni le comportement agressif de son chef, a demandé à changer de service. «Le pire, c’est que la direction est au courant de la situation.» Contactée par téléphone, celle-ci se contente de reconnaître «les changements profonds auxquels sont confrontés les collaborateurs dans un contexte de crise».«Aujourd’hui, tout le monde veut quitter la branche,assure Benoît.Sept de mes collègues ont bénéficié du plan, je n’en connais qu’un qui a voulu être reclassé. Les six autres ont même signé de fausses promesses d’embauche – condition préalable obligatoire – pour être sûrs de pouvoir partir.»

Afin de faire partie de la charrette dorée, d’autres n’ont pas hésité à lever l’anonymat jusqu’à la signature du protocole de départ. Mal leur en a pris. La banque, qui n’avait pas anticipé un tel succès, a dû refuser nombre de candidatures. «C’est une injustice totale. Maintenant que j’ai levé la confidentialité, mes patrons savent que je souhaite partir.» Adhan, 29 ans, employé depuis cinq ans au middle-office, service qui s’occupe du suivi de marché, a reçu un mail de la direction l’informant que son dossier n’était plus prioritaire. «C’est fini pour moi, je ne pourrai plus évoluer.» Il enrage : «Cette affaire a été traitée de façon expéditive et dégradante. C’est une preuve de plus du mépris de l’établissement envers son personnel.»

La Société générale n’est pas la seule banque à vouloir réduire les effectifs de son pôle financement et investissement en France. La BNP a également lancé un plan de départ volontaire le 6 mars, le deuxième depuis 2009. Sur les 4 500 postes du pôle, 373 doivent être supprimés. Au Crédit agricole, ce sont 550 emplois qui sont visés.

Findestemps via Wikistrike

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Espagne: Standard and Poor’s dégrade neuf banques, dont Santander et BBVA

 

 

L’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s a dégradé lundi les notes de neuf banques espagnoles, dont Santander et BBVA, ainsi que celle de la confédération des caisses d’épargne (Ceca), après avoir abaissé jeudi la note souveraine de l’Espagne de deux crans.

Dans un communiqué, l’agence indique avoir dégradé de un à deux crans les notes de Santander, sa filiale Banesto, BBVA, Banco Sabadell, Ibercaja, Kutxabank, Banca Civica, Bankinter et Barclays, et menace de faire de même avec deux autres banques du pays, CaixaBank et Bankia.

En particulier, les notes de Santander et de BBVA, les leaders du secteur, sont abaissées de deux crans, la première de A+ à A- et la deuxième de A à BBB+.

Le secteur bancaire espagnol est l’une des grandes sources d’inquiétudes des marchés, car il est fragilisé depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2008.

La Banque d’Espagne a d’ailleurs révélé vendredi que le secteur accumulait pour 184 milliards d’euros d’actifs immobiliers problématiques fin 2011, soit 60% de son portefeuille.

Les banques du pays ont sur les bras des crédits risquant de ne pas être remboursés, ainsi qu’un stock d’immeubles et de terrains saisis: ces actifs considérés comme « problématiques » –car à la valeur incertaine– représentaient déjà 176 milliards d’euros en juin 2011, et ce chiffre a donc encore augmenté.

Standard and Poor’s s’en était inquiétée jeudi soir, en abaissant de deux crans la note souveraine de l’Espagne, de A à BBB+, et indique lundi que la modification des notes des banques en est la conséquence directe.

« Nous percevons une probabilité croissante que l’Etat espagnol doive fournir un soutien budgétaire supplémentaire au secteur bancaire », expliquait-elle, ce qui menacerait le devoir de réduction du déficit.

Déjà mercredi le FMI avait appelé l’Espagne à aller plus loin dans l’assainissement de ses banques afin de « remédier aux faiblesses qui demeurent » malgré une grande réforme du secteur financier.

Les autorités espagnoles ont imposé au secteur bancaire de nettoyer une fois pour toutes leur bilan face aux actifs immobiliers risqués, ce qui a conduit les banques du pays à réaliser pour 53,8 milliards d’euros de provisions.

Awp

 

 

 
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Publié par le 30 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Indiens d’Amérique: un génocide tranquille et presqu’achevé….

Les Etats-Unis ne voient pas d’un bon oeil que le sort des Indiens d’Amérique soit pour la première fois à l’ordre du jour des Nations-Unies. Car il s’agit de se pencher sur le sort d’une population de 2,7 millions d’habitants ravagés par une multitude de fléaux et dans des proportions effroyables. Mais qu’en attendre? Car la parole de ces exterminés est inaudible.

 

 

native american poverty

 

Un jour d’avril 1973, un militant noir américain pour les droits civiques, Ray Robinson, qui a longtemps suivi Martin Luther King, débarque à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud. Il souhaite apporter son soutien à la cause des « Native Americans », ainsi que l’on nomme les Indiens aux Etats-Unis, qui manifestent contre les injustices dont ils sont victimes dans le pays. Wounded Knee est un lieu emblématique et de sinistre mémoire. C’est là, en effet, que furent massacrés et jetés dans une fosse commune entre 150 et 300 hommes, femmes et enfants au matin du 29 décembre 1890, par le 7ème régiment de Cavalerie du Colonel James Forsyth. Sitôt arrivé dans ces lieux où résident toujours une petite communauté indienne, Ray Robinson appelle sa femme qui lui demande de rentrer à la maison, inquiète car elle sait que la situation sur place est explosive. Elle ne le reverra jamais. Après avoir reçue l’annonce de la mort de son époux, Cheryl n’a jamais pu savoir ce qui était arrivé à son mari ni où son corps avait été enterré.

Voilà quelques jours, quarante ans plus tard, Cheryl a fait le voyage de Détroit à Sioux City pour témoigner de son histoire. Le gouvernement américain refuse toujours de communiquer sur le sort de son mari, officiellement parce que le cas est toujours en cours d’investigation par le bureau du FBI de Minneapolis. A Wounded Knee, plus personne ne se souvient de Ray Robinson. Une épisode parmi tant d’autres dans l’histoire des militants de la cause des Indiens d’Amérique, qui n’a jamais bénéficié d’un large soutien populaire et que beaucoup voudraientt voir s’éteindre.

Et de fait, cynisme et indifférence se conjuguent pour ensevelir année après année la mémoire des peuples indiens presqu’entièrement anéantis en Amérique du Nord.

 

On ne va pas le nier, les Apaches, les Cheyennes, les Iroquois, les Sioux ou les Esquimaux ne nous inspirent pas, la plupart du temps, un sentiment extrême de culpabilité. Mais ce n’est rien comparé au pays du Western et de la Country. Pas plus que le Jazz ou le Blues ne suscitent leur part de tristesse chez leurs amateurs et ne réveillent chez eux les souvenirs tragiques des lynchages des Noirs, ces genres populaires ne renvoient à la réalité d’un génocide toujours en cours dans l’indifférence générale.

Lorsqu’un Américain de l’Illinois souhaite acheter ses cigarettes à bas prix (un paquet coûte ici actuellement 10 dollars), il prend la route du sud de l’Etat ou de l’Indiana voisin, pour s’approvisionner dans l’un des territoires octroyés aux tribus indiennes locales. Là, il paiera son paquet de cigarettes 4 dollars en moyenne. Dans un certain nombre de ces tribus, qui sont des milliers à travers les Etats-Unis, on peut également se procurer de l’alcool à bon marché, jouer au casino (dans 452 d’entre-elles) ou, si l’on se sent possédé par le mal (ce qui est très en vogue), consulter un shaman. Il est toujours très exotique de s’offrir une escapade dans ces drôles d’endroits. Pourtant, l’Américain moyen ne s’y risque pas trop.

En effet, 2,1 millions de ces Indiens, soit l’écrasante majorité, vivent largement sous le seuil de la pauvreté. La vision offerte par bien des campements tient purement du bidonville. Et une fois passé ses limites, c’est un voyage en enfer qui commence. L’alcoolisme y prend des proportions catastrophiques. Le chômage y bat tous les records du pays. La maladie s’y propage et tue comme dans les pires zones de la planète. Le suicide, celui des jeunes en particulier, crève le plafond des statistiques. Les Indiens vivant à l’extérieur des tribus n’y reviennent eux-mêmes que pour se faire soigner lorsqu’ils n’ont pas, chose courante, accès au système de santé américain.

 

Anthony B. Bradley est Professeur de Théologie au King’s College de New York et Spécialiste des questions raciales aux Etats-Unis. « Si quiconque pense que le gouvernement fédéral sait ce qui est bon pour les communautés locales, explique t-il, il ferait bien de visiter une Réserve Indienne Américaine. Les Natifs Americains [Indiens d’Amérique, NDA] sont aujourd’hui plongés dans le cauchemar de la privation de soins et d’économie qui est la conséquence directe des problemes crées par le Gouvernement lequel, en imposant des solutions sensees résoudre les problemes, rend ceux-ci bien pires en retirant aux communautées leur autonomie. »

Tel est le prix à payer pour les Indiens d’Amérique, afin de rester sur la terre de leurs ancêtres, grâce aux concessions faites par le gouvernement fédéral. Pourtant, les Etats abritant ces réserves n’ont de cesse de rogner ces droits et de tenter de récupérer par tous les moyens ces espaces.

Pire, une certaine propagande laissant entendre que les Indiens d’Amérique auraient fait le choix de vivre dans ces conditions a fort bien fonctionné dans l’esprit collectif. Or, cela repose sur une contre-vérité historique.

 

L’une des plus graves violations des Droits de l’Homme dans le monde

Photo Fiona Watson / Survival

Photo Fiona Watson / Survival
 
 
En effet, peu rappellent le grand mouvement de délocalisation qui fut la conséquence de l’Indian Removal Act [Loi sur le Retrait Indien, NDA] lequel, au milieu du XIXe siecle, contraint les Indiens à délaisser leurs terres historiques au gouvernement pour se concentrer dans les zones qui leur étaient réservées en échange. En 1890, il était devenu interdit aux Indiens de sortir hors de leurs réserves afin de s’approvisionner en nourriture. Une étude du Professeur Jeffrey E.Holm, de l’Université de Médecine du Nord Dakota, a mis en évidence que le changement de régime alimentaire imposé durant des décennies aux tribus indiennes a engendré une surmortalité aujourd’hui toujours existante, en raison des pathologies qu’elles ont engendrées pour des peuples qui ne pouvaient plus se nourrir comme ils l’avaient fait durant des millénaires.

En 2010, les Etats-Unis, dans la foulée du Canada, fut le dernier pays au monde à ratifier la Déclaration des droits des Peuples indigènes aux Nations-Unies. Une des rares concessions faites par un pays qui place souvent l’Histoire au dernier rang de ses préoccupations, si ce n’est pour en offrir une version idéalisée. Mais en l’espèce, il est impossible d’idéaliser la réalité sur laquelle s’est construite l’Amérique. En effet, 90% des tribus amérindiennes ont disparu à la suite de l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, la plus grande partie à cause des maladies, la partie restante par les armes.

Mais ce n’est pas tant cette réalité historique qui rend ces jours-ci le rôle du Professeur James Anaya complexe, en tant que Rapporteur spécial des Nations-Unies sur les Peuples indigènes. Bien que, pour la première fois de leur histoire, l’organisation se penche, du 23 avril au 4 mai, sur le sort des Indiens d’Amérique, ce qui en soit est déjà un événement notable, c’est avant tout pour regarder en face une réalité qui n’est pas celle du passé mais celle du présent.

 
 

Cette réalité concerne les 2,7 millions d’Indiens vivant actuellement sur le territoire des Etats-Unis, et qui constitue l’un des cas de violation des droits de l’homme a grande échelle le plus emblématique de toutes les nations développées.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes:

  • Les Indiens d’Amérique vivent en moyenne 6 ans de moins que les autres Américains
  • Ils ont 770% de risques en plus de mourir d’alcoolisme
  • Ils ont 665% de risques en plus de mourir de Tuberculose
  • Ils ont 420% de risques en plus de mourir de Diabète
  • Ils ont 280% de risques en plus de mourir d’accidents
  • Ils ont 52% de risques en plus de mourir de Pneumonie et de Grippe
 
(Source: Commission des Etats-Unis sur les Droits Civils, 2004:8)
 

Un Apartheid constitutionnel

Répartition des Réserves Indiennes aux Etats-Unis (Source:  National Atlas)

Répartition des Réserves Indiennes aux Etats-Unis (Source: National Atlas)
 
 
Les Indiens d’Amérique se sont vus accorder la citoyenneté américaine en 1924. Mais ils ont pour longtemps encore été exposes au même sort que les Noirs américains, empêchés d’accéder à l’enseignement scolaire, victimes de la ségrégation.

Ce n’est qu’en 1969 qu’ils se sont organises, dans la foulée de la loi sur les Droits civils des Indiens votée l’année précédente. C’est à cette époque qu’ils ont obtenu ce dont les Américains blancs jouissaient depuis deux siècles: la liberté d’expression et d’information, la protection contre les recherches et les arrestations arbitraires, le droit d’engager un avocat pour se défendre, la protection contre les punitions inhumaines et dégradantes, contre les cautions excessives, l’abolition de la peine systématique d’un an d’emprisonnement ou de 5000 dollars d’amende quel que soit le délit commis, le droit d’être jugé par un jury, et ainsi de suite.

Mais à l’heure actuelle, aucun Indien d’Amérique, citoyen des Etats-Unis, n’a accès à la plénitude des droits des autres citoyens américains. Une réalité qui peut prendre des aspects accablants pour l’Administration américaine. Ainsi, le 6 novembre 2008, le Gouverneur du Dakota du Sud, Michael Rounds, décrète l’état d’urgence car son Etat est recouvert par une épaisse couche de neige et de glace qui le paralyse. Mais les réserves indiennes seront exclues du dispositif.

 

La guerre des Etats contre les Tribus

Mais le pire pour ces tribus à l’heure actuelle vient probablement de la pression des Etats pour s’accaparer leurs terres. Les conflits sont nombreux à travers tout le pays. Ils sont allumes sous divers motifs, comme la volonté du Gouverneur de New York, en 2007, d’étendre la taxation de l’Etat aux territoires de la Nation des Seneca, ce qui a engendre une violente bagarre juridique. Et bien que les territoires laisses aux Indiens soient pour la majorité pauvres en ressources et difficiles d’accès, leur contestation par les Etats qui les abritent sont de plus en plus courantes.

Toutefois, la pente naturelle démographique et sociologique suivie par cette population dont la Constitution américaine fait fi devrait se résoudre par le procédé le plus naturel du monde dans les décennies qui viennent: l’extinction.

 
 
 
 

 

 
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Publié par le 29 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Des milliers d’Espagnols manifestent de nouveau contre la politique d’austérité

Sous le mot d'ordre "on ne joue pas avec l'éducation et la santé", des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Madrid contre les nouvelles mesures d'austérité du gouvernement, qui cherche à dégager 10 milliards d'économies dans ces domaines très sensibles.</br>Credit : Dominique Faget

 

 

Sous le mot d’ordre « on ne joue pas avec l’éducation et la santé », des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Madrid et dans plusieurs villes d’Espagne contre les nouvelles mesures d’austérité du gouvernement qui visent ces domaines très sensibles.

« Les coupes dans la santé et l’éducation, c’est la dernière chose que nous pouvions supporter, nous la classe des travailleurs. Sans ça, qu’est-ce qu’il nous reste ? Nous n’avons même plus de travail », s’indigne Domingo Zamora, 60 ans, employé du secteur public, qui défile à Madrid.

« Ils nous pressent jusqu’à l’asphyxie », renchérit Pilar Logales, 60 ans, employée dans une mutuelle de santé.

« C’est criminel de couper dans la santé », « Peuples d’Europe, levez-vous » et « NON », pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants sous la pluie.

La plupart des slogans étaient accompagnés du dessin d’une paire de ciseaux, symbolisant les coupes budgétaires.

En tout, des manifestations étaient organisées dans 55 villes d’Espagne par une « plateforme sociale de défense de l’Etat providence et des services publics », qu’ont rejoint les deux principaux syndicats espagnols, CCOO et UGT.

A Madrid, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé, selon les journalistes sur place, 40.000 selon les syndicats.

A Barcelone, environ 700 manifestants se sont rassemblés selon la police, 4.000 selon les syndicats.

« Ces coupes sont atroces », s’insurge Alba Sanchez, diplômée en journalisme de 30 ans, dans la capitale catalane.

« Je ne trouve pas de travail et mes parents souffrent car tous deux travaillent dans le secteur de la santé publique: ce qu’ils ont obtenu en plus de 30 ans de lutte, Rajoy (le chef du gouvernement, ndlr) le détruit en un mois. »

La mobilisation était beaucoup moins importante, dimanche, que lors des grandes manifestations organisées récemment en Espagne contre la cure d’austérité, notamment lors de la grève générale du 29 mars. Mais les syndicats ont appelé à manifester à nouveau le 1er mai.

« Le gouvernement pense que les gens vont oublier. Mais nous n’allons pas oublier les coupes, nous seront là tous les jours jusqu’à ce qu’elles soient corrigées », a lancé dimanche à Madrid le secrétaire général d’UGT, Candido Mendez.

Engagé dans une course à la réduction du déficit, le gouvernement conservateur espagnol a adopté le 20 avril un plan de rigueur visant les secteurs de la santé et de l’éducation, gérés en Espagne par les 17 régions.

Le pays espère ainsi générer 10 milliards d’euros d’économies par an, dont sept milliards dans la santé et trois milliards dans l’éducation.

Très controversée en Espagne, la réforme sanitaire implique notamment de faire payer les retraités pour leurs médicaments, jusque-là gratuits, ou de restreindre aux urgences et à la pédiatrie l’accès à la santé publique des immigrés sans papiers.

En matière d’éducation, le gouvernement va notamment autoriser les régions à faire grimper les frais d’inscription à l’université de 50%, qui passeraient de 1.000 à 1.500 euros en moyenne.

« Les enfants des travailleurs ne vont plus pouvoir étudier », déplore Mari Cruz Dominguez, 54 ans, qui manifestait à Madrid.

« Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas les décisions adoptées », a reconnu dimanche Mariano Rajoy.

« Mais le problème, c’est la crise, le chômage, la récession, le désordre dans les comptes publics, il faut opérer des changements structurels », s’est-il justifié.

Pour réduire cette année son déficit public de 8,51% à 5,3% du PIB, l’Espagne a annoncé le budget le plus austère de son histoire, prévoyant 27,3 milliards d’euros d’économies.

Le pays, retombé en récession, vient en outre de pulvériser un nouveau record de chômage, avec 5,64 millions de chômeurs, soit un actif sur quatre sans emploi.

Le Berry

 

 

 

 
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Publié par le 29 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Nouveau coup de force du gouvernement pour obliger les français à produire et consommer des OGM contre leur gré !

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Le gouvernement vient d’envoyer pour avis à la Commission européenne un projet de décret autorisant la commercialisation sans aucun étiquetage de semences de maïs contenant jusqu’à 0,1% d’OGM, alors qu’actuellement la règlementation européenne refuse la moindre contamination OGM des semences conventionnelles dès le seuil de détection. Avec de telles semences, il deviendra impossible de produire des récoltes « sans OGM » ne dépassant pas le même seuil de 0,1% de présence fortuite d’OGM fixé par arrêté en janvier dernier.

En effet, les agriculteurs constatent régulièrement des taux de contaminations de leurs récoltes supérieurs à ceux des semences, même en l’absence de toute culture OGM à proximité de leurs champs. De plus, le taux d’OGM de semences contaminées s’additionnerait inévitablement aux contaminations des cultures non OGM par les cultures OGM voisines si elles étaient à nouveaux autorisées.

À la veille des élections, le gouvernement tente ainsi de satisfaire clandestinement les appétits de l’industrie semencière qui veut priver la population française de tout produit « sans OGM ». En effet, ni le Haut Conseil des Biotechnologies, ni les agriculteurs, ni les consommateurs, n’ont été consultés ou informés de cette initiative découverte sur le site de la Commission Européenne par l’association Inf’ogm.

La liberté de cultiver et de consommer sans OGM est une liberté fondamentale inscrite dans la loi française depuis 2008. Elle ne pourra jamais être respectée si les semences sont déjà contaminées. La Confédération Paysanne appelle la Commission européenne à refuser ce coup de force du gouvernement français destiné à rompre avec la sagesse de la réglementation européenne actuelle La Confédération Paysanne appelle le prochain gouvernement quel qu’il soit à respecter la volonté des français en refusant ce projet de décret.

Source : http://www.confederationpaysanne.fr/

 

 

 
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Publié par le 29 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

HOLLANDE SARKOZY BONNET BLANC OU BLANC BONNET (clip)

 

 

 
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Publié par le 29 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Lufthansa,encore un géant aérien qui bat de l’aile,3000 licenciements probables à venir….

 

Suppression de milliers de postes à l’étude, tentation d’imiter le modèle « low-cost » en Europe, abandon envisagé de la classe affaires sur certains vols: en panne de rentabilité, Lufthansa essaie de s’inventer un nouveau modèle d’activité.

Depuis l’annonce en février d’un plan d’économies de 1,5 milliard d’euros d’ici 2014, des informations fuitent dans la presse allemande sur les moyens -souvent draconiens- pour y parvenir, sans être formellement démenties par le premier groupe aérien européen.

Vendredi un porte-parole a confirmé que le groupe songeait à rapprocher ses filiales allemandes Germanwings et Eurowings « pour s’adapter à la concurrence » sur le marché européen. En clair: être en mesure de chasser sur les terres des compagnies low-cost Ryanair ou Easyjet.

Le groupe a déjà commencé cette année à confier ses vols européens depuis Stuttgart (sud-ouest) à Germanwings -dont les frais opérationnels sont largement inférieurs à ceux de la maison mère, notamment en raison de coûts inférieurs du personnel de cabine. Cette solution doit être imitée dans d’autres aéroports régionaux allemands.

Lufthansa caresse aussi le projet de recourir à des intérimaires pour son personnel de cabine à son nouvel aéroport de Berlin qui va ouvrir en juin. Un plan que les syndicats tentent de contester en justice.

Jeudi, le quotidien Bild a publié une information qui a fait l’effet d’une bombe: Lufthansa songerait à supprimer la moitié environ de ses 6.000 emplois administratifs -services financiers, gestion du personnel et des réservations- dont 1.500 à son siège de Francfort (ouest).

Le groupe n’a pas confirmé les chiffres mais a rappelé que des suppressions d’emplois seraient probablement « inévitables » pour rester compétitif.

Immense pression des coûts

La crise de rentabilité est sérieuse: l’an dernier alors que le chiffre d’affaires a augmenté de 8,3% à 28,7 milliards d’euros, la marge d’exploitation dans l’activité passagers est tombée à 2,1% (contre 4% en 2010) et le groupe a même accusé une perte nette de 13 millions d’euros.

Lufthansa a certes commencé à faire le ménage, en se débarrassant par exemple de sa filiale britannique en difficulté BMI, revendue au holding IAG de British Airways et Iberia, et a imposé aux forceps une restructuration chez une autre filiale à la peine, Austrian Airlines.

Mais le groupe est aussi en plein doute sur le segment des vols intercontinentaux, avec la concurrence croissante des compagnies du Golfe. Il a dû récemment fermer trois lignes vers l’Asie et envisage de supprimer sa classe affaires sur certains vols.

« Lufthansa est sous une immense pression des coûts parce qu’en plus de la concurrence des compagnies low-cost et de la concurrence des compagnies arabes il y a les prix élevés du pétrole », constate Frank Skodzic, analyste chez Commerzbank, qui juge les efforts de restructuration « nécessaires ».

Les représentants du personnel de Lufthansa sont conscients de la situation difficile de leur employeur mais redoutent, à l’instar du syndicat du personnel de bord UFO, une perte de la qualité qui a longtemps fait la force du groupe. Et ils ne sont pas prêts à accepter des efforts supplémentaires sans contrepartie.

Pour ne rien arranger à ses affaires, Lufthansa a annoncé cette semaine le départ de son directeur financier Stephan Gemkow, appelé à diriger le puissant holding familial allemand Haniel. Son successeur n’est pas encore connu.

Le groupe est attendu au tournant dans les jours qui viennent, avec la publication de ses résultats trimestriels jeudi, qui s’annoncent négatifs, et son assemblée générale ordinaire le 8 mai.

Afp

 

 

 
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Publié par le 29 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Des missiles sol-air pour défendre les J.O. ? Londres y pense

 

 

L’armée britannique a informé les habitants d’un ensemble immobilier proche du Parc olympique de Londres qu’ils auront un hôte inhabituel sur le toit pendant les Jeux l’été prochain: une batterie de missiles sol-air.

Un château d’eau désaffecté trônant au milieu des immeubles d’habitation en briques rouges du quartier de Bow est l’un des sites retenus par l’armée pour protéger la capitale britannique contre une attaque aérienne, a annoncé samedi le ministère de la défense.

C’est la première fois que des missiles sont déployés à Londres depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, à la grande stupéfaction des habitants du quartier. « Il n’y a eu aucune consultation, personne n’a frappé à notre porte », témoigne Brian Whelan, un journaliste de 28 ans. « On s’est juste réveillé un matin avec une brochure nous informant qu’on va avoir des missiles sur le toit. » « Je n’imagine même pas ce qui pourrait justifier de tirer un missile au-dessus d’une zone aussi peuplée », ajoute-t-il.

Le projet de déploiement de missiles a été évoqué pour la première fois en novembre dernier par le secrétaire à la défense, PhiliP Hammond, qui a dit s’inspirer du dispositif mis en place à Pékin pendant les Jeux olympiques 2008.

L’ancien château d’eau du quartier de Bow était « le seul site qui convenait au système de missiles à haute vélocité », explique la brochure du ministère de la défense, qui vante « la vue excellente sur les environs et le ciel au-dessus du Parc olympique ».

 

Le monde

 

 

 

 

 

 
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Publié par le 29 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Plus de 200 pélicans trouvés morts sur des plages du nord du Pérou

 

Plus de deux cents pélicans ont été retrouvés morts sur des plages du nord du Pérou, dans la même zone où on avait découvert depuis le début de l’année 877 dauphins morts d’un virus, a rapporté samedi la presse locale.

Les pélicans ont été retrouvés par des pêcheurs au large des plages de Piura et de Lambayeque le long d’une bande côtère de 170 km, a précisé le journal El Comercio.

Le président de l’Association des pêcheurs indépendants de Puerto Eten, Francisquo Niquen, a expliqué que les pélicans agonisaient au moment où on les a découverts et que rien n’a pu être fait pour les sauver.

Le cas de ces volatiles ressemble à celui des 877 dauphins découverts à la mi-avril lorsque des dizaines de cétacés ont été rejetés sur les plages péruviennes de la même région, sans cause apparente. Le minstère péruvien de l’Environnement poursuit son enquête sur le cas des dauphins. L’hypothèse la plus sérieuse à ce jour est qu’il s’agit d’un virus qui porte le nom de « morbillivirus« .

Avec Afp

 

 
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Publié par le 28 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

États-Unis : contrôle au faciès légalisé ?!

 

 

La Cour suprême des États-Unis doit trancher sur le sort d’une loi de l’État de l’Arizona légalisant le contrôle au faciès. Elle s’est saisie du dossier hier et comme dans le cas de la loi réformant le système de santé, son verdict est attendu d’ici au mois de juin. La loi entrée en vigueur en juillet 2010 en Arizona visait tout particulièrement les dizaines de milliers de migrants latino-américains. Elle est dénoncée régulièrement par les citoyens et les organisations épris de droits et de libertés. Interrogé par l’AFP, Anthony Romero, directeur de l’Union américaine pour la défense des droits civils (Aclu), relève que, si une telle loi était validée par la Cour suprême, la police serait, « pour la première fois », autorisée à « arrêter quelqu’un en se basant uniquement sur la couleur de sa peau ou sur son origine ethnique ».

Les défenseurs des droits de l’homme craignent que l’Arizona fasse des émules : cinq États ont déjà voté une loi similaire et 13 autres l’envisagent. Le gouvernement Obama avait immédiatement contesté ce texte en justice et obtenu qu’il soit purgé de ses quatre dispositions controversées : le contrôle, même sans motif, du statut migratoire de toute personne soupçonnée d’être illégalement aux États-Unis ; l’obligation pour tout immigré de pouvoir présenter des papiers à tout moment ; l’interdiction de travailler ou de rechercher un emploi en l’absence de papiers ; et l’arrestation sans mandat de tout individu suspecté d’être clandestin. L’Arizona estime, lui, que son texte est « parfaitement compatible avec la loi fédérale ». D’où le litige.

Comme un désaveu de la réforme de la santé, une décision favorable à l’Arizona en juin constituerait une aubaine pour le Parti républicain et son candidat à la présidentielle, Mitt Romney, prêts à faire feu de tout bois populiste et sécuritaire.

Une loi de l’Arizona autorisant l’arrestation d’individus sur leur look devant la Cour suprême.

l’Humanité

 

 

 
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Publié par le 28 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Sarkozy-Kadhafi: la preuve du financement

 

Le régime de Mouammar Kadhafi a bien décidé de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Mediapart a retrouvé un document officiel libyen qui le prouve. Cette note issue des archives des services secrets a été rédigée il y a plus de cinq ans. L’en-tête et le blason vert de la Jamahiriya préimprimés s’effacent d’ailleurs légèrement. Ce document, avec d’autres, a échappé aux destructions de l’offensive militaire occidentale. D’anciens hauts responsables du pays, aujourd’hui dans la clandestinité, ont accepté de le communiquer à Mediapart ces tout derniers jours.

Dès 2006, le régime libyen avait choisi « d’appuyer la campagne électorale» de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, et ce pour un « montant de cinquante millions d’euros » : c’est ce qu’indique en toutes lettres cette note datée du 10 décembre 2006, signée par Moussa Koussa, l’ancien chef des services de renseignements extérieurs de la Libye.

Un accord « sur le montant et les modes de versement » aurait été validé quelques mois plus tôt par Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux collectivités locales, en présence de l’homme d’affaires Ziad Takieddine, qui a introduit dès 2005 en Libye les proches du ministre de l’intérieur, notamment Claude Guéant, et Nicolas Sarkozy lui-même. Le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bachir Saleh, alors à la tête du Libyan African Portfolio (LAP, soit l’un des fonds d’investissement financier du régime libyen), aurait de son côté été chargé de superviser les paiements.

(..)

L’élément nouveau que nous publions aujourd’hui vient désormais confirmer les accusations portées par les principaux dirigeants libyens eux-mêmes peu avant le déclenchement de la guerre sous l’impulsion de la France, en mars 2011. Mouammar Kadhafi, son fils Saïf al-Islam et un ancien chef des services secrets, Abdallah Senoussi, avaient en effet tous trois affirmé publiquement détenir des preuves d’un financement occulte du président français. La découverte de la note de M. Koussa exige désormais que s’engagent des investigations officielles – qu’elles soient judiciaires, policières ou parlementaires – sur cet épisode sombre et occulte des relations franco-libyennes.

Abdallah Senoussi

(..) Selon des connaisseurs du régime libyen à qui nous l’avons soumis, ce document, dont le signataire et le destinataire appartenaient au premier cercle de Kadhafi, est conforme, jusque dans son style, aux habitudes bureaucratiques du régime. Outre celle du calendrier grégorien, la deuxième date qui y figure conforte son authenticité: elle n’est pas celle du calendrier musulman habituel, mais de celui imposé par le dictateur, qui part de l’année du décès du prophète Mahomet, l’an 632.

Depuis plusieurs mois, nous avons entrepris des recherches pour retrouver des dépositaires d’archives du régime déchu, en rencontrant à Paris et à l’étranger plusieurs représentants de factions libyennes, dont certaines avaient conservé des documents et d’autres s’en étaient emparé, en marge des affrontements armés. Ainsi, Mediapart a publié ici, dès le 10 avril dernier, des documents des services spéciaux libyens demandant des mesures de surveillance d’opposants toubous domiciliés en France.

Le document décisif que nous publions aujourd’hui, sous la signature de Moussa Koussa, a été adressé, le 10 décembre 2006, à un ancien homme clé du régime libyen, Bachir Saleh, surnommé le « caissier de Kadhafi ». Directeur de cabinet du “guide” déchu, M. Saleh était aussi le responsable du Libyan African Portfolio (LAP), le puissant fonds souverain libyen crédité de plus de 40 milliards de dollars. Sous l’ère Kadhafi, le LAP a servi à d’innombrables opérations d’investissement. Certaines avouables (tourisme, pétrole, agriculture, télécommunications…). Et d’autres moins, comme l’ont confirmé plusieurs sources libyennes concordantes. Contacté sur son numéro de téléphone portable français, M. Saleh n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Connu pour avoir été l’un des plus proches collaborateurs de Mouammar Kadhafi et le mentor de deux de ses fils (Motassem et Saïf al-Islam), Moussa Koussa a quant à lui été le patron pendant plus de quinze ans, entre 1994-2011, des services secrets extérieurs libyens (l’équivalent de la DGSE française), avant de devenir le ministre des affaires étrangères de la Libye.

 

Moussa Koussa

 
Notons que l’auteur de cette note et son destinataire ont vécu, à l’heure de la chute du régime Kadhafi, des destins similaires. Moussa Koussa vit actuellement au Qatar, sous protection, après avoir fui la Libye en guerre, en mars 2011, ralliant d’abord Londres, puis quelques semaines plus tard Doha. Bachir Saleh, emprisonné brièvement par les rebelles du Conseil national de transition (CNT) avant d’être relâché en août dernier, a été exfiltré et accueilli par les Français. Comme l’a rapporté Le Canard enchaîné, lui et sa famille bénéficient toujours de la protection des autorités françaises qui leur ont accordé un titre de séjour provisoire.

Les deux paragraphes écrits par Moussa Koussa sont sans équivoque sur le sujet explosif abordé. «En référence aux instructions émises par le bureau de liaison du comité populaire général concernant l’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros », peut-on d’abord y lire. Puis M. Koussa affirme transmettre et confirmer « l’accord de principe sur le sujet cité ci-dessus ». Le montant pharaonique promis par les Libyens est à rapprocher des 20 millions d’euros officiellement dépensés par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle de 2007.
(..)
« C’est grotesque », avait réagi Nicolas Sarkozy sur le plateau de TF1, le 12 mars dernier. « S’il (Kadhafi, ndlr) l’avait financée (la campagne, ndlr), je n’aurais pas été très reconnaissant », avait ironisé le président-candidat, en référence à l’intervention militaire française en Libye.
(…)
Une chose est en revanche certaine : les forces de l’Otan ont bombardé le 19 août 2011, à 5 heures du matin, la maison d’Abdallah Senoussi, située dans le quartier résidentiel de Gharghour, à Tripoli. Un cuisinier indien avait trouvé la mort dans le raid et une école avait été détruite. « C’est un quartier résidentiel. Pourquoi l’Otan bombarde ce site ? Il n’y a pas de militaires ici », avait alors dénoncé un voisin, Faouzia Ali, cité par l’Agence France Presse.

La réponse se trouve peut-être dans les secrets qui lient M. Senoussi à la France. « C’est le principal témoin de la corruption financière et des accords qui ont impliqué de nombreux dirigeants et pays, dont la France », a affirmé en mars dernier à l’agence Reuters une source « haut placée dans le renseignement arabe ».

Fabrice Arfi et Karl Laske – Médiapart via Au bout de la route

 

Repris par l’Afp ici:

La Libye était prête à financer la campagne de Sarkozy en 2007

 

 

 
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Publié par le 28 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Séisme de mag 6.6 au Tonga

globe showing location of 10-degree map

 

 

 

10-degree map showing recent earthquakes

 

Ampleur 6.6
Date-Time
Emplacement 18,643 ° S, 174.725 ° W
Profondeur 129.4 km (80,4 miles)
Région TONGA
Distances 78 km (48 miles) à l’O de Neiafu, Tonga
280 km (173 miles) de N `NUKU ALOFA, Tonga
315 km (195 miles) SSW de Hihifo, Tonga
2266 km (1408 miles) NNE de Auckland, Nouvelle-Zélande

 

 

 

 
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Publié par le 28 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Les supernovae pourraient avoir influencé l’évolution sur Terre

Les supernovae auraient influencé la diversité des formes vivantes sur Terre au cours des derniers 510 millions d’années, via des changements climatiques. C’est la thèse soutenue par le physicien Henrik Svensmark dans un article récemment publié montrant ce qui semble bel et bien être une corrélation nette entre l’évolution du taux de supernovae proches du Soleil et la diversité des invertébrés marins.

 

Une image des Pléiades (M45)

 

Si vous demandez à Wolfram Alpha en combien de temps le Soleil boucle sa « Grande Année » autour du centre de la Voie lactée, il vous répondra que sa période orbitale est d’environ 230 millions d’années. Grâce à la fameuse raie à 21 cm de l’hydrogène, il nous a été possible de cartographier la structure de la Voie lactée et de découvrir qu’elle était une galaxie spirale avec des bras. Or, comme le montrent les observations des autres galaxies spirales, et comme le confirment celles dans notre propre galaxie, c’est dans ces bras que naissent préférentiellement les jeunes étoiles.

Pour des raisons encore mal comprises, peut-être lors de collisions entre les nuages moléculaires géants dans ces bras, ces nuages s’effondrent en donnant des amas ouverts d’étoiles jeunes et chaudes qui vont ensuite se disperser dans la Voie lactée. Dans ces amas, naissent aussi des étoiles au moins 8 fois plus massives que le Soleil dont la vie sera brève mais intense. Au bout de quelques millions d’années, elles explosent en supernovae. Des ondes de choc sont produites, pouvant provoquer la naissance d’autres étoiles dans le nuage moléculaire où elles sont nées, et des noyaux plus lourds que l’hélium, comme le carbone, l’oxygène et le fer, rejoignent alors le milieu interstellaire pour éventuellement se retrouver plus tard dans des formes de vie. C’est ainsi qu’est né notre Système solaire.

Ces supernovae sont aussi responsables des rayons cosmiques galactiques arrivant sur Terre. On comprend donc bien pourquoi le physicien danois Henrik Svensmark, qui pense que les rayons cosmiques, en influençant la couverture nuageuse de la Terre, peuvent modifier son climat, s’est demandé s’il n’y avait pas une corrélation entre les supernovae ayant explosé dans l’environnement proche du Soleil et le climat sur Terr.

 

 

En bleu, le nombre de genres d’invertébrés marins sur Terre pendant les périodes géologiques comme le Permien (P), le Trias (Tr) et le Crétacé(K). En noir le taux de supernovae dans l’environnement proche du Soleil au cours de son périple galactique. La corrélation semble forte. © H. Svensmark/DTU Space

Pour cela, il est justement parti du fait qu’au cours des derniers 510 millions d’années, le Système solaire a eu le temps de traverser plusieurs fois les bras de la Voie lactée (car ils sont des sortes d’ondes de densité dans le gaz d’étoiles et de nuages de gaz de notre galaxie) et donc de se retrouver proche de pouponnières d’étoiles. Il a ainsi pu construire une courbe montrant l’évolution probable du taux de supernovae au voisinage du Système solaire, déduite des observations et d’une simulation.

Des supernovae qui refroidiraient la Terre

Parallèlement, il a dressé une courbe de la diversité des organismes les plus facilement retrouvés sous forme de fossiles, à savoir des invertébrés marins comme les ammonites et les trilobites. Tenant compte du fait que l’on sait que cette diversité est modulée par la tectonique des plaques, la séparation et la formation des supercontinents, il a alors comparé les deux courbes. Si ses reconstructions sont solides, il semble bel et bien qu’une corrélation existe entre le taux de supernovae et la diversité biologique sur Terre, comme le montre l’article qu’il a publié dans MNRAS. Mais laquelle ?

C’est là que Svensmark fait intervenir une connexion entre climat et rayons cosmiques galactiques. En provoquant une chute des températures sur Terre, une plus grande variété de conditions climatiques entre les pôles et l’équateur seraient survenues, favorisant la diversité des écosystèmes et donc des formes de vie s’y adaptant.

Reste à savoir ce que vont en penser les paléontologues, les climatologues et bien sûr les astrophysiciens. On sait en particulier que Svensmark a des doutes sur le rôle de l’influence de l’humanité sur le réchauffement climatique. Nul doute que, pour lui, une démonstration de l’influence passée des rayons cosmiques sur le climat de la Terre donnerait plus de poids à la thèse qui voudrait que le réchauffement observé ne soit pas indépendant d’une modulation actuelle du flux de rayons cosmiques arrivant sur Terre.

Futura-science

 

A voir ou à revoir

 

 

 

 

 

 

 

 
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Publié par le 28 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

De plus en plus d’Allemands incapables de financer un enterrement

 

 

Les enterrements de personnes démunies, financés par l’Etat allemand, ont augmenté de 64% en cinq ans, selon l’Office fédéral des statistiques. Ces « enterrements sociaux », estimés à moins de 14’000 en 2006 sont passés à près de 23’000 en 2010.

Ces données traduisent « une précarisation manifeste de la société allemande », commentait Oliver Wirthmann, directeur de l’Observatoire allemand de la sépulture.

Selon lui, le nombre d' »enterrements sociaux » va continuer à augmenter. En 2010, ils représentaient 2,6% du total des funérailles en Allemagne. « Nous tablons sur 5% d’ici 2020 », assure-t-il.

« Minijobs »

Pour Fabien Schaaf, directeur du site d’informations sur les obsèques Bestattungen.de, l’augmentation du nombre de personnes incapables de financer l’enterrement d’un proche est corrélée à l’apparition et au développement de formes d’emploi atypiques ces dernières années en Allemagne – « minijobs » et temps partiel notamment.

« De plus en plus de gens galèrent au quotidien pour les dépenses courantes. Même s’ils travaillent, leurs revenus ne leur permettent pas d’anticiper des frais aussi importants que ceux occasionnés par le décès d’un proche », dit-il.

En moyenne, les obsèques en Allemagne coûtent entre 5000 et 6000 euros (6000 à 7200 francs).

Afp

 

Cette situation n’est pas unique et se généralisera certainement,crise oblige….

Un autre exemple aux US  ou certaines familles se voient enterrer leurs morts dans le jardin,certains par choix mais la plupart du temps par manque de financement….

Nécessité ou vertu, l’Amérique enterre ses morts dans le jardin

 

 

 
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Publié par le 28 avril 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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