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Archives du 24 mars 2012

A Nantes, des affrontements après la manifestation anti-aéroport

 

 

 

Des incidents ont éclaté à Nantes après une manifestationcontre le projet d’un nouvel aéroport. Plusieurs centaines de jeunes restés après la dissolution de la manifestation ont été chargés à 19h00 par les forces de l’ordre, arrivées en force, avec plusieurs dizaines de véhicules de police et de gendarmerie et plus d’un millier d’hommes qui ont fait usage de lacrymogènes.

 

Plusieurs interpellations ont été opérées.
Les jeunes, parmi lesquels des militants anarchistes qui avaient aussi manifesté contre l’aéroport, ont été repoussés vers le nord de la ville, évacuant le Cours des 50 otages, une des principales artères nantaise, qu’ils occupaient depuis la fin de la manifestation et où d’importantes dégradations avaient été commises. Après la dissolution vers 17h00 de la manifestation qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant, un important feu de palettes avec de nombreux pétards a été allumé à 18h00 par des jeunes anarchistes. Des jeunes ont ensuite commencé à lancer des projectiles en direction des forces de l’ordre qui ont répliqué.

Les manifestants anti-aéroport, au nombre de 3000 selon la préfecture et 10 000 selon les organisateurs, dont certains sur quelque 200 tracteurs, avaient défilé dans le calme de 13h00 à 16h00 avant de tenir meeting au milieu du Cours des 50 otages. Pour parer à tout débordement, compte tenu de la présence de plusieurs centaines de militants anarchistes venus d’autres régions et d’Europe, la préfecture avait mobilisé plus d’un millier d’hommes ainsi qu’un hélicoptère de surveillance et des canons à eau.

LeParisien.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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Publié par le 24 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Abstention 2012 : Entretien avec Vincent Vauclin

 

 

 

             D’où vient l’idée pour une telle mobilisation ?

Le paysage politique Français est intégralement verrouillé.

Derrière l’illusion du multipartisme, nous faisons face à une pensée unique à laquelle souscrivent la quasi-totalité des candidats à l’élection présidentielle. Cette idéologie, au pouvoir depuis plus de 40 ans, va à l’opposé des principes fondamentaux de notre nation, et de la civilisation.

Les différences entre les partis majoritaires ne sont que de degrés, non de nature. Tous défendent le capitalisme, le mondialisme, et l’idéologie moderne que nous combattons.

Nous ne pouvons pas cautionner ce système politique dévoyé, mais entendons plutôt le dynamiter ! Nous entrons alors en dissidence, c’est-à-dire dans un processus pré-révolutionnaire qui vise à délégitimer la domination oligarchique.

L’enjeu le plus central est donc, à mon sens, celui de la légitimité. C’est cette « guerre de légitimité » que nous entendons mener, tant sur le plan économique que sur le plan politique, et par laquelle nous cessons purement et simplement de participer au processus de domination que nous dénonçons. C’est une question de cohérence tactique, mais c’est aussi un positionnement moral.

  • Qu’est-ce que l’abstentionnisme peut changer ?

A très court terme, les chances de changements sont minces.

Mais semaines après semaines, mois après mois, l’apparente légitimité du pouvoir s’érode. Et de ce point de vue, l’abstention participe à dévoiler cette domination, à la faire apparaître pour ce qu’elle est, dans sa nudité abjecte débarrassée de ses oripeaux démocratiques. C’est là l’enjeu central : les « citoyens » ont pris l’habitude de nommer « république » un régime qui en est l’antithèse.

Brecht disait que « la provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds », et l’abstention, d’une certaine façon, est une forme de provocation politique qui, en sortant des schémas de pensée imposés, court-circuite le processus de domination.

  • Vous êtes combien à vous abstenir de voter ?

L’abstention a atteint un niveau historique en France, signifiant ainsi à ceux qui en doutaient la profonde crise dans laquelle s’enfoncent ces institutions, dans lesquelles plus personne ne croit.

Voici quelque chiffres qui parlent d’eux-même : aux élections européennes de 2009, l’abstention fut de 59,4% ; aux élections régionales de 2010, elle fut de 53,7% ; et aux élections cantonales de 2011, elle fut de 56%.

Le cas de l’élection présidentielle est cependant particulier, la mobilisation électorale y étant généralement élevée. Mais le plus important n’est pas tant le taux de cette abstention, que les motivations qui la sous-tendent. L’abstention est généralement associé à un désintérêt pour les questions politiques. Par notre action, nous entendons au contraire mettre en avant un véritable positionnement politique dissident, revendiqué et cohérent.

  • Quelle est l’alternative proposez-vous au vote et au système actuel ?

Diverses solutions sont avancées pour en finir avec cette domination.

La question fondamentale, à mes yeux, est institutionnelle : c’est le mode de gouvernement en lui-même qui doit être repensé. Nous défendons ainsi la reconnaissance du vote blanc, du référendum d’initiative populaire, et la réalisation d’une véritable démocratie à l’échelon local (communal ou cantonal) sur le modèle suisse par exemple. Le processus électif en lui-même doit être remis en cause : pourquoi les citoyens devraient-ils élirent des représentants pour plusieurs années, sans les connaître, ni avoir de quelconques outils pour vérifier la réalisation de leurs promesses, et les révoquer en cas d’échec ?

Sur ce point, je partage les idées que développe brillamment Etienne Chouard sur le tirage au sort (également désigné sous le terme de « clérocratie »). C’est un système de désignation de représentants selon les principes inspirés de la démocratie athénienne, et qui me semble être une alternative particulièrement intéressante à l’élection, puisqu’il constitue un rempart institutionnalisé contre toute dérive oligarchique.

  • Si vous étiez élu président demain, quel seraient les premiers trois changements que vous entreprendriez ?

Par définition, le système politique Français est verrouillé. Il serait absolument illusoire de croire qu’une quelconque alternative pourrait émaner « légalement » de ce système, en particulier via l’élection présidentielle.

Mais si je devais entreprendre trois changement majeurs et immédiats, ils seraient tous subordonnés à l’exigence d’un retour à une souveraineté Française intégrale : sur le plan politique, par la sortie de l’Union Européenne (application de l’article 50 du Traité de Lisbonne) et de l’euro ; sur le plan économique, par l’abrogation de la Loi du 3 Janvier 1973 relative à la création monétaire (reprise maintenant dans le Traité de Maastricht, article 104 ; et dans le Traité de Lisbonne, article 123) ; et sur le plan militaire, par le retrait de la France de l’OTAN, et donc du commandement intégré de cette organisation (ce qui impliquerait de fait la fin de l’ensemble de nos opérations extérieures sous mandat de l’OTAN, notamment en Afghanistan).

  • Est-ce que vous préparez des actions pour partager vous idées et pour inciter les gens à ne pas voter ?

Notre campagne « Abstention 2012 » vise précisément à soutenir cet élan abstentionniste, et à en diffuser les principes sur internet comme sur le terrain.

Plusieurs idées sont discutées, tel que l’occupation simultanée de bureaux de vote (qui serait tout à fait légale), l’organisation d’une votation populaire pour une assemblée constituante (référendum auto-organisé), ou encore le lancement le jour des différents scrutins de BankRun ciblés sur plusieurs institutions bancaires impliquées dans la crise que nous subissons (un BankRun est mouvement massif de citoyens retirant de la monnaie aux distributeurs un même jour, créant ainsi un effet boule de neige susceptible de priver l’institution financière de liquidités).

Cette dernière idée permet, selon moi, de mettre en lumière le cœur de la domination : la Banque, et d’attirer ainsi l’attention sur ce pouvoir financier tentaculaire et transnational, dont le milieu politico-médiatique n’est en réalité qu’une excroissance…

Vincent Vauclin – http://la-dissidence.org

 

Agoravox

 
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Publié par le 24 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Emploi: plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris à l’appel de « Solidaires »

 

 

 

Quelques milliers de personnes (5.000 selon les organisateurs), ont participé samedi à Paris à une « Marche nationale pour l’emploi » à l’appel de l’union syndicale Solidaires.

A moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle, Solidaires réclame « d’autres choix économiques et sociaux » et l’ouverture d’un débat sur la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires avec l’objectif de « travailler moins pour travailler tous ».

Partis de la place de la Bourse, les manifestants ont défilé jusqu’à la place Stalingrad sous un soleil printanier, derrière une banderole: « Salaire, emploi, c’est un droit ».

En tête de cortège, beaucoup de manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: « Travailler moins pour travailler tous ». Des militants syndicaux de Sud -principal syndicat de l’union Solidaires- de la FNAC, de Virgin ou encore de PSA participaient au défilé.

« La question de l’emploi est aujourd’hui une priorité. Nous sommes là pour dire que les politiques de l’emploi menées ces dix dernières années, et notamment par le gouvernement Sarkozy, ont aggravé la situation mais dire aussi qu’il y a des résistances et des gens qui luttent », a déclaré Annick Coupé, porte-parole de Solidaires.

« En cette période de campagne, nous devons proposer des alternatives », a-t-elle ajouté, citant notamment la mise en place d’un « droit de veto dans les comités d’entreprise », le renforcement des droits des salariés dans les petites entreprises sans présence syndicale ou encore « la nécessité d’un débat sur une nouvelle réduction du temps de travail à 32 heures ».

« Mais quel que soit la résultat des élections, la mobilisation sociale pour faire bouger les choses ne s’arrêtera pas », a-t-elle assuré.

Quant à la participation modeste à la manifestation, « le fait que l’union Solidaires ait appelé seule et qu’on soit en période électorale n’a pas rendu les choses faciles. Ça n’a pas été possible avec l’intersyndicale, donc on a pris nos responsabilités ».

Afp

 
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Publié par le 24 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Ne votez pas : ils sont tous pareils!

 

 

 

 

 

POUR QUI AU JUSTE ?

Français de toutes origines et de toutes classes, faites comme les ouvriers : défiez la légalité républicaine et « n’Élisez personne », ils sont tous semblables. S’il en est un seul qui ne soit pas pareil aux autres, qu’il se lève ? Mais alors, il ne devrait pas être parmi eux et participer à cette mascarade électorale où seuls les pieds nickelés, les accrédités, les autorisés de la télé, ont la possibilité réelle de se faire voir, de se faire valoir, de se faire entendre, de recueillir le fruit de leur prestation parce qu’ils ont le soutien et l’argent de leurs pairs – bourgeois gentilshommes – habilités à administrer cette société d’exploités.

Si vous êtes de gauche et souhaitez jeter bas cette société mercantile construite par le travail des prolétaires pour le bénéfice des milliardaires, alors que venez-vous faire ici dans ce bureau de scrutin où les dés sont pipés et les élections truquées ? Croyez-vous qu’un milliardaire capable de fournir dix ou cinquante millions d’euros à son candidat préféré ait le même poids électoral que l’ouvrier muni de son seul et ridicule bulletin de vote mystificateur ?

S’il demeurait un risque que certains ne comprennent pas le message anti-démocratique (blanc-bonnet, bonnet-blanc) répandu par les médias à la solde, alors l’armée sortirait des casernes et viendrait les replacer sur le chemin des porte-faix en direction de la reproduction de la plus-value élargie et du profit.

Le jour où une majorité d’ouvriers aura décidé que c’en est assez – le jour où les prolétaires de cette terre de misère seront déterminés à ne plus supporter cette galère mortifère – courant de l’usine au métro jusqu’au loyer non payé, puis retour au métro-boulot – alors ce n’est pas au bureau de scrutin que l’on se donnera la main, c’est au palais de l’Élysée, dans le parlement à Québec, sur la colline parlementaire à Ottawa, au 10 Downing Street à Londres ou dans le bureau ovale de la maison blanche-pourpre, souillée du sang des esclaves, de celui des Peaux-rouges, des ouvriers des chantiers et des millions d’assassinés de ces dizaines de pays qu’ils ont envahis depuis un siècle et demi, l’Afghanistan n’étant que l’un de la série.

 

L’HISTOIRE SE RÉPÈTE

Ils sont venus chercher les Roms, les gitans pour les parquer dans des camps en périphérie des cités mais je n’ai rien dit, je n’étais pas Roms, je n’étais pas gitan. Ils sont venus chercher les autres …et je n’ai rien dit… je n’étais pas « les autres ». Je vous parle ici de projets de lois et de débats qui ont cours en ce moment en France et en Europe à l’encontre de ce peuple martyr (1).

Le prochain Président de la République française sera assurément un tyran, mais un tyran distingué comme Harper au Canada et Obama aux USA. Les gens croient que les nouveaux fascistes ressembleront comme jumeaux à Mussolini, à Hitler, à Pétain ou à Franco, des despotes en bottes et redingote.

Que nenni, plus aujourd’hui, les temps ont changé. Moubarak portait veste et cravate, Ben Ali aussi. La nouvelle génération de tyrans se présentera en costar de chez Armani – cravate de chez Hechter – et souliers de chez Rusconi. Fini les bottes à talon avec éperons pour étalon, la Mercedes attend dans le stationnement, les cheveux frais coupés, juste un peu de sueur sur le nez indiquant l’affront qu’il cogite contre la communauté des séquestrés.

Les camps de réclusion furent les premières constructions du national-socialisme pour y parquer les communistes – les gauchistes, que les autres vinrent rejoindre par la suite : les Roms – Tziganes – gitans – bohémiens. Leurs noms sont multiples, mais ce sont toujours les mêmes nomades, ostracisés, surveillés, pourchassés, mal aimés, les premiers à vilipender. François Hollande s’y entraîne, Sarkozy aussi, les autres ont suivi.

 

ON COMMENCE PAR REFUSER DE VOTER PUIS…

Je sais comme il est difficile de se départir de cette conscience petite-bourgeoise – républicaine et « démocrate ». On vous gouverne sans vous écouter pendant cinq années puis – cynisme ultime – on exige que vous alliez voter pour confirmer par scrutin votre résignation, votre soumission par les urnes, avant un nouveau quinquennat pendant lequel l’on ne vous écoutera pas davantage. Et voilà votre conscience « citoyenne » qui vous turlupine et vous culpabilise. Ils sont tous pareils et celui qui ne l’est pas, il n’est pas sur la liste des malfrats.

Pire, vous irez voter puis on vous accusera ensuite que c’est de votre faute, vous n’aviez qu’à mieux voter, tant pis pour vous, vous n’avez qu’à endurer encore quelques années puis vous devrez à nouveau vous esseuler, derrière votre isoloir pour voter, inutilement, pour cinq autres années.

 

LE PLUS GRAND PARTI OUVRIER

On dit que le Front National est le plus grand parti ouvrier de France, c’est faux, Le plus grand parti ouvrier de France, d’Europe, du Canada et d’Amérique, c’est le parti « NE VOTEZ PAS, ILS SONT TOUS PAREILS ! ». Il y a belle lurette que les ouvriers ont compris et qu’ils s’accordent le privilège de bouder ces mascarades électorales. Il n’y a que la petite bourgeoisie qui reste à convaincre de rejeter ce système pourri. Évidemment, on ne renverse pas un système économique en le boudant mais, chaque chose en son temps, commençons par le commencement : ne plus croire dans leurs élections bidon, c’est déjà un pas. De toute façon le conflit qui nous oppose aux riches se règlera dans la rue en Grèce en France, au Canada, aux États-Unis et pas au Parlement, au Congrès ou à l’Assemblée nationale.

Harper gouverne le Canada par la volonté de 33 % des électeurs inscrits, c’est cela leur démocratie. La grande majorité des Canadiens ne veulent pas de soldats dans les pays de combat; rien à faire, les soldats vont mourir pour satisfaire les hommes en complets gris qui commandent à Harper, à Sarkozy, à Merkel et à Obama. Il en est ainsi à Paris.

Les chambres réunies choisissaient le Président français sous la quatrième République – il en est encore ainsi dans la République des États-Unis d’Amérique et ça changera quoi, qu’ils soient 100 % des inscrits à voter pour désigner les grands électeurs qui choisiront qui d’Obama ou de Romney commandera la prochaine attaque contre l’Iran puis ordonnera le massacre suivant ?

La crise de la «démocratie» des ploutocrates, la crise de l’économie des nantis, ce n’est surtout pas le clash des civilisations – c’est seulement la lutte des classes qui s’exacerbe – c’est la lutte finale et demain nous serons le genre humain, voilà tout. Le secret est dans le tournemain pour extirper ces requins de leur tanière en place boursière et chez les banquiers où ils se sont terrés.

Comme les ouvriers, il faut commencer par défier leur légalité et ne pas s’y résigner. Osez refuser, vous verrez comme ce premier geste d’insoumission, de refus des compromissions vous fera plaisir et vous rendra fiers. Vous serez prêts pour le geste de déni-défi suivant : mettre au pilori leur dictature maquillée.

 (1) http://urbarom.hypotheses.org/122

(Source : Dazibaoueb) via Etat du Monde,Etat d’être

 

 

 
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Publié par le 24 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Les signaux GPS pourraient détecter les tremblements de terre ?

Prévoir un tremblement de terre avec certitude est impossible. Mais il se pourrait bien que les signaux qui nous guident chaque jour puissent également nous aider à deviner quand la terre va trembler.

Le professeur Kosuke Heki de l’Université d’Hokkaido au Japon a fait une surprenante découverte. Pendant qu’il comptait les électrons dans l’ionosphère en utilisant les signaux GPS pendant le tremblement de terre de Tohoku de 2011, le nombre d’électrons a augmenté une heure avant la secousse. Il s’est alors aperçu que des données similaires existaient pour plusieurs tremblements de terre.

Même s’il reste encore beaucoup de choses à vérifier pour valider cette découverte, une avancée dans la prédiction des tremblements de terre est toujours une bonne nouvelle. [BBC News – Image: ermess / Shutterstock]

Avec vidéo chez Gizmodo

 

 

 
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Publié par le 24 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Une arme fatale contre la dette française

 

 

 

Quel hasard ! Quelle coïncidence. 13 ans après la disparition du MATIF, le Marché à Terme des Instruments Financiers, une semaine avant les élections françaises, tous les spéculateurs du monde entier pourront facilement vendre à découvert de la dette française. Facilement. A coûts bas. Et avec un effet de levier maximum. Non, bien sûr, la “Finance” ne se prépare pas à la guerre contre François 2.

A partir du 16 avril, tout le monde pourra spéculer contre la dette française

C’est une annonce qui est passée relativement inaperçue. Le 16 avril, soit, quelle coïncidence, une semaine avant le premier tour des élections françaises, le marché des dérivés, l’Eurex, va ouvrir un contrat à terme sur les emprunts d’Etat français. Qu’est-ce que cela veut dire ? Très simplement. Jusqu’à présent, si vous vouliez spéculer contre la dette française, vous n’aviez que deux moyens : acheter des CDS, ces fameux contrats d’assurance contre la faillite, ou vendre à découvert des emprunts d’état français, deux moyens destinés aux grandes institutions financières et aux gros fonds spéculatifs et qui nécessitaient de gros moyens.

Avec l’ouverture de ce contrat, ce sera plus facile

Tout le monde ou presque pourra acheter ou vendre à découvert des emprunts d’Etat français. Facilement. Et en plus avec un effet de levier de 20. C’est-à-dire qu’avec 50,000 euros seulement vous pourrez vendre à découvert 1 million d’euros d’emprunts d’Etat français. C’est l’arme idéale pour attaquer la France. Cela fait plus de 13 ans qu’avec la disparition du MATIF, le Marché à Terme des Instruments Financiers, on ne pouvait plus spéculer contre la France aussi facilement.

On va dire que c’est une simple coïncidence. Que c’est un hasard si quelques jours avant les élections françaises, les spéculateurs du monde entier se dotent d’une arme fatale, bon marché, et à fort effet de levier pour s’attaquer à la dette française. Il n’y a pas de complot. Rassurez-vous. Dormez tranquilles. Il ne se passera rien….”

Marc Fiorentino

Source

 

 

 

 
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Publié par le 24 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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