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Archives du 11 mars 2012

Importantes manifestations en Espagne avant la grève générale fin mars

 

 

Manifestants à Barcelone, le 11 mars.

 

Des foules de manifestants ont envahi dimanche les rues de Madrid et de toutes les villes d’Espagne pour protester contre la réforme du travail mise en place par le gouvernement de droite, répétition avant la journée de grève générale annoncée pour le 29 mars.

« Inutile, inefficace, injuste. Non à la réforme du travail. Grève générale » proclamait une grande banderole accrochée à la Puerta de Alcala, point de ralliement de la manifestation madrilène. Les deux grands syndicats espagnols, UGT et CCOO, avaient convoqué des défilés dans 60 villes, pour dénoncer la réforme du travail visant à lutter contre un chômage de près de 23 %, et pour « la défense des services publics », cibles des mesures d’austérité.

 

A Madrid comme à Barcelone, la deuxième ville du pays, les manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes, selon les journalistes sur place. Les syndicats ont chiffré la participation à 500 000 manifestants à Madrid et 450 000 à Barcelone, la police à 30 000 à Madrid, 17 000 à Barcelone. Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les autres grandes villes. Elles étaient, selon la police, 15 000 à Séville et autant à Malaga, 9 000 à Grenade, 5 000 à Valence de même qu’à Cordoue, à Almeria et à Cadix.

 

 

MINUTE DE SILENCE

« Je suis venu parce que je suis convaincu que le néo-libéralisme nous conduit au désastre », expliquait un manifestant madrilène, Antonio Martinez, professeur retraité de 64 ans, qui portait une pancarte avec les mots « pour que nos petits-enfants ne soient pas des esclaves ». Agitant des drapeaux rouges, portant des pancartes avec les mots « non à la régression sociale », criant « nous ne paierons pas leur dette avec la santé et l’éducation », les manifestants ont défilé dans le centre de Madrid derrière les représentants de l’UGT et de CCOO. « Avec ces coupes budgétaires, la consommation baisse et le chômage augmente », résumait une petite pancarte dans la foule.

Rassemblée autour de la Puerta de Alcala, la foule s’est figée dans une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats islamistes du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts), avant d’écouter les appels à la grève générale. « Nous faisons aujourd’hui un pas de plus vers la grève générale du 29 mars », a lancé le leader de l’UGT, Candido Mendez. « Si le gouvernement ne rectifie pas (la réforme du travail), il y aura un conflit et il ne se terminera pas le 29 », a averti Ignacio Fernandez Toxo, secrétaire général de CCOO (Comisiones obreras).

 

 

LICENCIEMENTS FACILITÉS

Première cible des syndicats, cette nouvelle réforme adoptée le 11 février par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy pour flexibiliser le marché du travail, incluant la baisse des indemnités de licenciement et des mesures pour stimuler l’emploi des jeunes. L’objectif est de relancer la création d’emplois, dans un pays au taux de chômage de 22,85 %, et de 48,6 % chez les moins de 25 ans. Les syndicats estiment que la mesure va surtout faciliter les licenciements. Le gouvernement lui-même a d’ailleurs déjà prévu une augmentation du chômage, qui atteindrait en 2012 un nouveau sommet à 24,3 %.

« La réforme ne sert qu’à faire baisser le coût des licenciements. Elle ne va pas aider à créer de l’emploi. Elle ne va qu’empirer les choses », remarquait Iker Rodriguez, un fonctionnaire de 35 ans.
Outre cette réforme, les syndicats dénoncent plus généralement la politique de rigueur visant à ramener le déficit public de l’Espagne de 8,51 % du PIB fin 2011 à 5,8 % fin 2012. Pour ce faire, Mariano Rajoy doit présenter le 30 mars le budget 2012 du pays, marqué par de sévères mesures d’austérité. Les régions autonomes, qui pèsent très lourd dans le déficit global de l’Espagne, ont été sommées de redoubler d’efforts et ont déjà mis en place des plans de rigueur visant l’éducation et la santé, leurs deux principaux domaines de compétence.

Le monde

 
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Publié par le 11 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Les guignols – L’europe est sauvée…..

 

 
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Publié par le 11 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Le Japon rend hommage aux victimes de Fukushima

 

 

Le Japon rend hommage aux victimes de Fukushima

 

A travers des cérémonies dans tout l’archipel, le Japon a rendu hommage dimanche aux milliers de victimes du séisme et du tsunami qui ont frappé il y a un an le nord-est du pays, provoquant l’une des plus graves catastrophes nucléaires au monde.

  Le Japon a rendu hommage dimanche aux milliers de victimes du séisme et du tsunami qui ont ravagé il y a un an les côtes nord-est de l’archipel, provoquant la plus grave catastrophe nucléaire au monde depuis un quart de siècle.
 
Dans les villes et villages dévastés, les proches des quelque 19.000 morts et disparus se sont recueillis dans le chagrin et la douleur, au cours de cérémonies improvisées sur les lieux de la tragédie.Dans la majeure partie du pays, la vie s’est figée à 14H46 (05H46 GMT), pour une minute de silence à l’instant précis où un violent séisme de magnitude 9 survenu dans l’océan Pacifique a secoué le nord-est de l’archipel le 11 mars 2011, déclenchant des vagues de plusieurs dizaines de mètres sur la côte.

Des cloches et des sirènes ont retenti un peu partout dans le pays pour appeler la population au recueillement.

 

 

A Tokyo, lors d’une cérémonie officielle organisée au Théâtre National en présence de l’empereur Akihito, de son épouse Michiko et des membres du gouvernement, quelque 1.200 invités ont entonné l’hymne national, avant de se recueillir, la tête inclinée, à la mémoire des victimes.

Sur la scène, au milieu d’une immense gerbe de chrysanthèmes avait été dressée une unique stèle en bois dédiée aux morts et disparus.

L’empereur, à peine remis d’un pontage coronarien, s’est incliné devant le parterre de fleurs, avant de prononcer une courte allocution retransmise par les télévisions.

« Un an s’est écoulé depuis le +Grand tremblement de terre de l’est+, je rends profondément hommage à tous ceux qui y ont perdu la vie », a déclaré le souverain, symbole du peuple.

« Je voudrais exprimer mon espoir que le Japon redevienne un pays où les gens peuvent vivre avec un sentiment de sécurité », a-t-il ajouté.

 

 

Se préoccupant aussi du sort des survivants, Akihito a déploré que la reconstruction rencontre de nombreuses difficultés dans les provinces dévastées et en partie contaminées par les rejets radioactifs de la centrale Fukushima Daiichi, gravement accidentée après le passage du raz-de-marée.

Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, a quant à promis de tout faire pour reconstruire les zones ravagées et transmettre la mémoire de cette tragédie aux générations suivantes.

Dans les régions frappées par le pire désastre enduré par le Japon depuis la guerre, des milliers de bougies ont été allumées à la mémoire des victimes.

Les résidents ont prié en silence en direction de l’océan Pacifique, accompagnés de membres de leurs familles revenus spécialement sur leurs terres natales en cette journée de recueillement.

Sur les quelque 19.000 victimes comptabilisées, plus de 3.2000 corps n’ont toujours pas été retrouvés et des recherches sont organisées à intervalle régulier en mer.

 

 

Dans le port d’Ishinomaki, qui a terriblement souffert, les sirènes annonçant l’arrivée d’un tsunami ont retenti ont retenti à 14H46, pour marquer l’instant où il y a un an la première secousse a ébranlé la ville, avant qu’elle ne soit submergée par des vagues immenses qui ont fait près de 4.000 morts.

Pour l’un des habitants des lieux, Keishitsu Ito, cet anniversaire est une journée d’immense tristesse.

« Ma femme a été emportée par le tsunami. Je vais mettre ces fleurs sur sa sépulture », a raconté à l’AFP cet homme de 80 ans.

Et de confier: « Je suis triste. Je n’ai personne à qui parler ».

« Je veux vivre tranquillement. J’ai survécu et je veux qu’on me laisse en paix. Je n’ai pas encore la force de sortir tous les jours pour aller travailler », renchérit Mitsuko Tamura qui habite aussi Ishinomaki.

Quant à Hitomi Oikawa qui a perdu son père, elle dit prier pour pouvoir faire son deuil et « que mes enfants aillent mieux ».

 

 

A Okuma, où a été construite la centrale de Fukushima, d’anciens habitants forcés d’évacuer la ville sont revenus à bord d’autocars pour rendre hommage à leurs proches et amis disparus.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été forcées de tout abandonner dans une zone de 20 kilomètres de rayon autour du site atomique.

Les images des télévisions ont montré les ex-résidents, enveloppés dans des combinaisons antiradiations, avec masque, gants et sur-bottes, assistant à une cérémonie funéraire.

Une femme âgée, dont le petit-fils n’a toujours pas été retrouvé, pleurait en déposant des fleurs sur un autel de fortune.

Mais outre le recueillement, l’heure était aussi dimanche à la protestation contre les souffrances infligées par l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima.

Dans la ville voisine de Koriyama, une manifestation antinucléaire a été organisée dans un stade de base-ball plein à craquer.

 

 

Devant l’affluence, les organisateurs ont été forcés d’ouvrir des parties du stade qui n’ont pas encore été décontaminées et ont demandé aux familles avec de jeunes enfants de ne pas s’y rendre, a constaté un journaliste de l’AFP.

« Fukushima est un peu plus oublié chaque jour », a regretté Yumiko Ono, une trentenaire de Tokyo participant à la manifestation.

« Si nous n’élevons pas nos voix en ce moment, un autre accident pourrait se produire. Nous voulons dire au monde que la crise et les difficultés se poursuivent toujours, » a-t-elle ajouté.

A Tokyo, d’autres manifestations antinucléaires ont été organisées devant le siège de la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de la centrale de Fukushima, et au parc Hibiya.

A cause de la triple catastrophe, plus de 340.000 personnes vivent depuis un an hors de chez elles, parfois dans des conditions très précaires. Le traitement des quelque 22 millions de tonnes de déchets accumulés dans les trois préfectures les plus dévastées (Miyagi, Iwate, Fukushima) n’avance pas, en raison du manque de lieux d’incinération et de la hantise de la radioactivité.

Afp

 

 

 
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Publié par le 11 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

veu d’impuissance des fonctionnaires du FMI et mauvais signaux pour le chômage de demain

 

 

 

Le numéro de mars Finance & Development (F&D) du FMI traduit les inquiétudes de certains fonctionnaires de l’organisation supranationale quant à l’avenir réservé aux jeunes de notre époque. « Ils font face à un avenir incertain… » « Il devient urgent de se confronter aux difficultés d’emploi de la jeunesse et de trouver des opportunités… » Les pistes proposées sont les suivantes : améliorer les niveaux d’éducation et de compétences…

Nemat Shafik, directeur adjoint du FMI, écrit que la jeunesse est l’une des victimes de la crise financière et qu’elle paie un lourd tribut pour les erreurs politiques commises. Il parle même de « génération perdue », et d’une « décennie perdue en termes de croissance ». Le reste est sans intérêt. Finalement, ce document montre que les fonctionnaires supranationaux n’ont aucune solution à la crise. Ils ne sont que les pions des oligarques occultes de la crise, qui se jouent des peuples derrière des marionnettes sans pouvoir. Qu’ont-ils à craindre ? Depuis plusieurs années, ces banquiers internationaux ont annoncé cette crise comme une ETAPE NECESSAIRE en vue de réaliser leur grand projet de Nouvel Ordre Mondial.

Qui les a écoutés ?

 

 

Par contre, les marionnettes politiciennes se battent pour devenir les valets de ces oligarques sans pitié. Chacun y va de son credo idéologique, tandis que les programmes sont soigneusement ficelés, quel que soit le vainqueur. Les officines de la truelle sont à l’œuvre depuis de nombreux mois pour la tonte de la classe moyenne. Un initié avec lequel nous nous entretenions il y a quelques mois nous disait : « Beaucoup de gens parlent de révolution imminente. Pourquoi voulez-vous avoir une révolution alors que les hommes politiques sont là pour appliquer ce qui est nécessaire. La situation de banqueroute généralisée pour l’Europe ? C’est une évidence. » Ils veulent une flambée des prix pétroliers et une asphyxie de l’Occident. Et que voyons-nous se mettre en place ?

Dernières nouvelles de l’Insee : « Les secteurs principalement marchands ont détruit en France 22 600 emplois au 4e trimestre 2011 et 31 500 au troisième ». « Cela fait donc deux trimestres consécutifs que l’économie détruit des emplois et non plus un seul, comme le laissaient à penser les données provisoires de l’Insee, alors que la France n’avait plus perdu d’emplois depuis fin 2009 ». Ajoutons que le gouvernement a demandé aux entreprises de ne pas licencier avant les élections présidentielles. On imagine l’accélération du désastre avec l’élection de la prochaine marionnette !

LIESI

 

 

 
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Publié par le 11 mars 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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