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Archives du 14 janvier 2012

La sonde russe tombera dans l’océan Atlantique (mise à jour)

 

Les fragments de la sonde russe sont tombés dans le Pacifique

MOSCOU – Les fragments de la sonde martienne russe défectueuse Phobos-Grunt sont tombés dans l’océan Pacifique vers 17H45 GMT, ont rapporté les médias russes citant un responsable du ministère russe de la Défense.
Selon nos calculs (…), la chute de fragments de l’appareil Phobos-Grunt a dû avoir lieu à 21H45 heure de Moscou (17H45 GMT) dans l’océan Pacifique, a déclaré le colonel Valéri Zolotoukhine cité par l’agence Interfax.
Les forces spatiales du ministère de la Défense ont contrôlé la dernière phase de la sortie de l’orbite.
Cela a permis de pronostiquer avec une haute probabilité le lieu et l’heure de la chute de l’appareil, a souligné le colonel Zolotoukhine.
L’agence Itar-Tass citant le ministère de la Défense a précisé que les fragments sont tombés dans l’océan Pacifique à 1.250 km à l’est de l’île de Wellington.
Phobos-Grunt, lancée le 9 novembre, devait se diriger vers un satellite de Mars, Phobos, et en ramener des échantillons, mais elle a échoué à s’affranchir de l’attraction de Terre.
Cet appareil d’un coût de 165 millions de dollars devait marquer le retour de la Russie dans l’exploration interplanétaire, abandonnée après l’échec en novembre 1996 de la sonde Mars 96 qui était retombée dans l’océan Pacifique.

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Les fragments de la sonde spatiale russe Phobos-Grunt, qui a échoué à se diriger vers Mars devraient retomber dimanche dans l’océan Atlantique et non dans l’océan Indien, a indiqué vendredi une source du secteur spatial russe citée par l’agence Interfax.
« Phobos-Grunt entrera dans l’atmosphère en survolant l’Argentine. Les fragments vont tomber dans l’océan Atlantique », a déclaré cette source. Selon lui, la sonde entrera dans l’atmosphère terrestre vers 20H00 de Moscou (16H00 GMT) dimanche.
Signe des difficultés de prévoir le lieu de l’impact, l’agence spatiale Roskosmos avait annoncé jeudi que la sonde allait tomber dans l’océan Indien au nord de Madagascar et à l’est des côtes de la Tanzanie et du Kenya à 16H12 de Moscou (12H12 GMT).
Mercredi, Roskosmos prévoyait que l’appareil allait tomber en plein coeur de l’océan Indien. Lancée le 9 novembre, la sonde Phobos-Grunt, qui devait se diriger vers un satellite de Mars (Phobos) puis en ramener des échantillons, a échoué à s’affranchir de l’attraction terrestre et son orbite s’abaisse lentement depuis lors.
Le secteur spatial russe a connu une année très difficile avec cinq échecs en 2011. Le dernier en date remonte au 23 décembre, lorsqu’un satellite de communications militaires et civiles est retombé en Sibérie en raison d’une panne de la fusée Soyouz qui devait le mettre en orbite.

(afp)

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Grosse panne d’électricité à Istanbul!

 

Une très importante panne d’électricité a laissé samedi sans courant cinq grandes villes du nord-ouest industriel de la Turquie, provoquant plusieurs heures de perturbations et d’embouteillages à Istanbul, ont annoncé les médias locaux.

 

La panne a affecté plus de 10 arrondissements d’Istanbul, qui compte environ 15 millions d’habitants, ainsi que les villes d’Izmit, Adapazari, Edirne et Tekirdag, selon le site internet du journal Hurriyet. Chaos A Istanbul, cette panne d’électricité de grande ampleur a paralysé des quartiers entiers, plongeant les appartements dans la pénombre et entraînant des situations chaotiques. Transports Le métro et les tramways ont cessé de fonctionner à 12h43 (heure belge), selon les médias locaux citant la compagnie de transports publics de la ville. Bazar Dans le Grand Bazar d’Istanbul, les boutiques des quelque 20.000 commerçants de cet immense espace couvert se sont éteintes, laissant des milliers de touristes chercher leur chemin dans une demi-obscurité. Neige Deux heures plus tard, la situation n’avait pas évolué, alors que la neige tombait sur la plus grande ville de Turquie et que la température était proche de zéro, chacun se demandant comment son habitation serait chauffée pendant la nuit si cette panne devait se poursuivre. La panne de courant aurait été provoquée par des coupures dans une centrale électrique, sur une ligne haute-tension dans le nord-ouest de la Turquie et sur la ligne qui relie les parties européenne et asiatique d’Istanbul.

(afp/belga/7sur7)

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Espagne: 5,4 millions de chômeurs!

 

MALAGA (Espagne) (AFP) – Le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy a estimé samedi à 5,4 millions le nombre de chômeurs en Espagne fin 2011, un chiffre « astronomique », a-t-il dit, qui confirme la progression alarmante du nombre de sans-emploi dans le pays.

« Cette année (2011) va se terminer avec 5,4 millions » de chômeurs, a déclaré M. Rajoy, soit plus de 400.000 chômeurs supplémentaires par rapport à la fin septembre, lorsque l’Espagne affichait déjà un taux de 21,52%, le plus élevé du monde industrialisé.

« C’est un chiffre astronomique », a-t-il ajouté, « quand nous connaîtrons les chiffres officiels, ce sera ceux-ci ». Réduire le chômage est « notre défi, tous nos efforts et toutes nos politiques seront dédiés à cet objectif », a lancé M. Rajoy lors d’une réunion de son parti, le Parti populaire, à Malaga.

Les chiffres du chômage au quatrième trimestre 2011 doivent être publiés le 27 janvier par l’Institut national de la statistique (INE). A la fin septembre, le nombre de sans-emploi en Espagne s’élevait à 4,978 millions, contre 4,83 millions à la fin juin (20,89%).

Un chiffre de 5,4 millions signifierait donc non seulement que le chômage continue à gagner du terrain, mais que sa progression s’accélère.

Mariano Rajoy, qui a pris les rênes du pays le 21 décembre après sept années de gouvernement socialiste, a fait de l’emploi la priorité de sa politique, avec la lutte contre le déficit public.

L’agence de notation financière Standard and Poor’s a abaissé vendredi de deux crans, à A, la note de la dette souveraine de l’Espagne en l’assortissant d’une perspective négative.

Cette perspective, a expliqué l’agence, signifie qu’il y a au moins une chance sur trois que la note soit de nouveau baissée en 2012 ou 2013, notamment si le gouvernement ne réforme pas le marché du travail pour faire baisser le chômage. Une réforme du marché du travail est à l’agenda du nouveau gouvernement.

 

Et vous vous doutez bien que ce chiffre tout comme en France et ailleurs est minimisé volontairement,alors imaginez la réalité…?!

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Où va l’Europe ? Le gus Alain Minc et le gus Jacques Attali nous donnent leur avis!

Jacques Attali juge l’existence même de l’euro menacée. Alain Minc veut croire que les efforts actuels permettront de sortir de la crise. Malgré leurs désaccords, tous deux jugent nécessaire d’approfondir la construction européenne. Extraits.

 

 

« Sans perspective fédérale, l’euro disparaîtra »

 

 

Jacques Attali

Je continue à penser que nous sommes au bord de la catastrophe. Oui, l’euro est menacé, dans son existence même ; et le restera tant que la Banque centrale européenne ne fera pas ce que lui demandent les marchés, à savoir intervenir de façon durable et sans limite. Elle le fera, j’en suis sûr. Mais ça ne suffira pas à désamorcer la crise, car, dans le même temps, les conditions d’un retour à l’équilibre paraissent difficiles à réunir, et ce pour au moins deux raisons : d’une part, certains pays sont tellement hors du champ -comme la Grèce, l’Italie, l’Espagne mais aussi la France -qu’on ne voit absolument pas comment ils pourraient réduire suffisamment leur dette ; la deuxième raison, c’est que, à supposer qu’ils y arrivent, leurs efforts ne serviraient à rien si on n’est pas capable d’enclencher une vraie mécanique de consolidation du système européen et de croissance. Une mécanique qui ne peut pas se limiter au contrôle de la Cour européenne de justice, mais qui doit intégrer un budget fédéral, des eurobonds, de grands investissements, un contrôle des banques commerciales. Sans perspective fédérale, l’euro disparaîtra.

Alain Minc

Nous avons là un désaccord absolu. Je pense d’abord que ce n’est pas l’euro qui est en crise, mais les pays de la zone euro. La crise d’une monnaie surévaluée, je ne sais pas exactement ce que c’est… Nous sommes quand même dans une situation paradoxale ! Les pays de la zone euro sont attaqués, mais ceux qui l’attaquent ne s’en prennent pas à leur monnaie ! Deuxième remarque : je pense que l’euro ne peut pas mourir parce qu’on ne sait pas détruire l’euro, et que tout le monde y perdrait. Je ne parle pas de la Grèce, qui est un cas particulier. Mais que se passerait-il pour les autres ? Sauf à se déclarer en défaut, un pays faible qui sortirait de l’euro verrait le poids de sa dette s’envoler, et devenir insupportable. L’Allemagne, elle, se mettrait en situation de vivre à la puissance 5 ce que vivent les Suisses, c’est-à-dire les dommages, évidemment, d’une monnaie surévaluée. Ceci, l’Allemagne l’a bien compris. Il y a eu un moment, il y a deux ans, où les Allemands se sont interrogés sur ce que dans leur langue on appelle un « sonderweg », c’est-à-dire une « voie particulière », un « chemin propre ». Après réflexion, le système allemand a, à l’évidence, basculé : après avoir longtemps pensé que l’Europe était le prix à payer pour le passé, il considère désormais que celle-ci est son intérêt.

Autre note positive : on critique beaucoup les marchés depuis le début de cette crise. Je pense qu’il faut au contraire leur décerner le prix Charlemagne, car ils font faire à la construction européenne -comme toujours, dos au mur -des pas de géants absolument inimaginables il y a encore deux ou trois ans. Je crois vraiment que le chemin de la sortie existe, qu’il est en train de se dessiner à travers toute une série de gestes. Mais c’est une cordée qui passe par la face nord, et il ne faut pas dévisser.

 

« nous avons refusé de voir le réel »

 

Jacques Attali

Tôt ou tard, le réel finit par nous rattraper. Et le réel, dans la théorie économique, cela s’appelle la contrainte de rareté. La démocratie, ça n’est pas la liberté de faire n’importe quoi. Ce n’est pas la liberté de diminuer les impôts et d’augmenter les dépenses. On l’a si bien fait, ces dernières années, que la crise française se résume à un chiffre : nous avons perdu 22 points de PIB de recettes fiscales en dix ans ! (…) Nous avons fait constamment, collectivement, cette erreur. Alors on peut me dire aujourd’hui que l’Europe sape notre souveraineté, qu’elle est synonyme d’efforts et de rigueur. Je réponds que nous seuls sommes responsables : victimes de notre mythomanie, nous avons simplement refusé de voir le réel. Il faut maintenant ouvrir les yeux.

Alain Minc

On peut dresser le même bilan en termes de productivité. En 1995, après douze ans de politique de désinflation compétitive menée tant par la gauche que par la droite, la France avait un avantage de compétitivité sur l’Allemagne de 10 à 12 %. Viennent les 35 heures, puis les manipulations du SMIC sous la présidence Chirac : en 2007, nous affichions un handicap de compétitivité de 12 %. Ce n’est pas quelque chose qui est tombé du ciel ! C’est un comportement collectif. Au dérèglement de la finance publique dont parlait Jacques à l’instant, s’ajoute donc un dérèglement des processus normaux de gains de productivité.

 

« la rigueur, ce sont les états, la relance, c’est l’Union »

 

Jacques Attali

Dans la commission que j’ai présidée, nous avions proposé 90 milliards d’euros d’économies. Sur les 90 milliards, 25 ont été trouvés, il en reste 65 à trouver en deux ans. Or plus on tarde, plus la marche sera haute. En période électorale, personne n’ira proposer des hausses d’impôt ou des baisses des dépenses… Et c’est là que les hommes politiques se trompent, car les Français y sont prêts ; l’effet Ricardo -le fait que les gens, connaissant le poids de la dette, s’attendent à une hausse d’impôt -est un facteur de récession terrible. Les ménages se disent que quelque chose va leur tomber dessus. Si le gouvernement décidait maintenant d’un accroissement massif d’impôt et des économies drastiques, les Français se diraient : voilà, nous sommes à l’abri, nous pouvons recommencer à consommer. C’est pour cela que j’insiste autant sur le troisième plan de rigueur. Le troisième plan de rigueur, curieusement, sera un facteur de croissance, parce qu’il seraun facteur de consommation.

Alain Minc

Aujourd’hui, il n’y a pas de politique de relance possible à l’échelle d’un budget national, mais je regrette beaucoup que, à l’échelle européenne, on n’émette pas des eurobonds pour financer des infrastructures du futur, ce qui serait parfaitement compatible avec les marchés. Il y a quelques années, un Européen convaincu et de grande qualité, Tommaso Padoa-Schioppa, l’avait résumé de façon très juste : « La rigueur, ce sont les Etats, la relance, c’est l’Union. »

Jacques Attali

Oui, c’est bien l’idée. Appuyer sur l’accélérateur grâce à l’Europe -car l’Europe n’a pas de dette ! Mais accepter des économies significatives au niveau des Etats.

 

« le système européen fonctionne mieux que le système américain »

 

Alain Minc

S’il y avait une idéologie européenne vis-à-vis de la zone dollar, comme il y a une idéologie américaine vis-à-vis de la zone euro, nous devrions être plus effrayés par le système politique américain que par le système européen. Je veux dire par là que les Européens ont voté le premier plan d’aide à la Grèce (27 Parlements tout de même) en un mois, et que le deuxième plan d’aide à la Grèce a été voté en deux mois et demi malgré les vacances par les 17 Parlements de la zone euro. De ce point de vue, on peut dire que le système européen avance avec une démarche inélégante de crabe, mais qu’il fonctionne mieux que le système américain. Vu de l’extérieur, tout ceci est caché par la personnalité princière et hiératique de Barack Obama, mais, derrière les apparences, le système washingtonien a une efficacité politique nulle. Sa dérive idéologique est par ailleurs inquiétante. Il ne reste à mon avis qu’un dernier atout décisif aux Etats-Unis : la dynamique technologique.

Jacques Attali

Les Etats-Unis sont partis dans un dérapage énorme. Regardez la série « Wired » et vous comprendrez. Personnellement, je garde toujours présent à l’esprit ce que Tocqueville disait des Etats-Unis : ça se terminera en dictature. Cet homme était tellement lucide qu’il faut prendre ce genre de phrase au sérieux. Les Etats-Unis sont la seule démocratie à ma connaissance, parmi les démocraties fondatrices, qui n’a pas eu une période de dictature. Il faut absolument se souvenir que l’Amérique n’est pas à l’abri des extrémismes les plus fous.

Alain Minc

De toute façon, la quintessence de la démocratie est en Europe, elle n’est plus aux Etats-Unis. C’est pour cela que les Européens pourraient avoir un zeste de fierté. Quand vous vous demandez quelle est la zone la plus démocratique du monde, en laissant de côté le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande : il y a trente ans vous répondiez les Etats-Unis, aujourd’hui, c’est l’Europe.

Jacques Attali

C’est là qu’on se dit que l’Europe est hallucinante dans son masochisme et sa haine de soi. Nous allons beaucoup mieux que les Etats-Unis ! Notre balance des paiements est excédentaire, nous avons moins de chômeurs, notre dette publique n’existe pas en tant que dette fédérale, les inégalités sont moins fortes, l’espérance de vie continue à augmenter alors qu’elle baisse aux Etats-Unis ! Et on pourrait continuer la liste ainsi : le revenu par tête est plus élevé, le patrimoine par habitant aussi, l’insécurité y est moindre, enfin, bref, sur tous les critères ou presque (sauf sur l’attraction des talents étrangers, et donc sur l’innovation), nous faisons mieux qu’eux !

 

« ne pas compter sur les chinois »

 

Jacques Attali

Chacun s’attend à ce que le séisme chinois vienne de leur bulle immobilière. Je pense, moi, qu’ils vont rapatrier leurs capitaux assez vite. Et que nous, Européens, ne pouvons pas compter sur eux, parce qu’ils n’ont pas de système de retraite, pas de système de Sécurité sociale, parce qu’ils commencent à connaître à leur tour des manifestations. La Chine va devoir répondre aux attentes de sa population. Son retrait de l’économie mondiale a peut-être même déjà commencé. (…) Vous noterez que, depuis quelques semaines, ils ont changé d’attitude, ne soutiennent plus l’euro.

Alain Minc

J’anticipe aussi un repli en bon ordre des capitaux chinois, qui trouveront à s’employer sur leur marché domes-tique. Mais il faut souligner que cela aura un côté positif, car ils alimenteront la croissance. C’est une mesure saine, de mon point de vue. L’équilibre international exige que les pays créanciers dépensent plus chez eux, et que les pays débiteurs dépensent moins. Si la Chine s’applique cette règle à elle-même, ce sera perturbant à court terme, mais cela va plutôt dans le bon sens…

 

« une décennie de récession »

 

Jacques Attali

Il est fort probable que la décennie qui vient sera une décennie de récession, avec un risque énorme de phénomènes cumulatifs. Les dettes que nous avons accumulées ont provoqué la crise, et la seule réponse à la crise a été de faire plus de dettes encore en nous disant que le progrès technique allait nous sortir de là…

Tout est là : la seule chose qui pourrait nous permettre d’éviter dix ans de récession, en dehors de ce que l’Europe peut faire, c’est qu’il y ait, quelque part, le miracle du progrès technique. Et des miracles comme ceux-là, il y en a eu plusieurs fois dans l’histoire. Aujourd’hui, on ne le voit pas. Mais cela peut tout changer. Personnellement, je le devine à quelques frémissements. Le salut peut venir de l’économie de réseaux…

Alain Minc

Nous entrons, nous Européens, dans une période de vaches maigres afin de solder les comptes du passé. C’est-à-dire une croissance faible, suffisante en apparence pour les pays à basse démographie comme l’Allemagne et pénalisatrice pour nous, Français. Mais, à long terme, la situation s’inverse. Dans cet espace de coopération-compétition qu’est l’Europe, disposer d’une démographie tonique -nous sommes les seuls -est un atout décisif. Je pense donc que les prochaines années verront l’euro zone se fédéraliser et la France être, au début, à la peine, ne serait-ce que pour combler son retard de compétitivité. Mais ensuite, celui-ci effacé et la démographie poussant, nous serons en position de force au sein de cet espace, qui demeurera un havre de richesse accumulée et de démocratie accomplie ! Vous voyez, il existe encore un optimiste.

Propos recueillis par Nicolas Barré, Henri Gibier, Pascal Pogam et Dominique Seux  Les Echos

http://www.jforum.fr/forum/france/article/ou-va-l-europe-le-face-a-face

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Le Mossad engage des terroristes contre l’Iran

 

Selon des documents de la CIA découverts, le Mossad a engagé des membres du groupe terroriste « Rigi », pour qu’ils mènent des actions terroristes, en Iran.

  Selon le rapport de samedi de Press TV, les documents de la CIA, depuis 2007 jusqu’à 2008, révèlent comment les agents du Mossad, en se faisant passer pour des agents de la CIA, ont engagé des éléments du groupe terroriste et anti-iranien Rigi, dans des opérations, intitulées, «faux drapeau». Une grande partie des opérations du Mossad a eu lieu, entre 2007et 2008, à Londres, où les services de renseignement américains sont très actifs. Lors de ces opérations,  les agents israéliens, en utilisant de faux passeports et des dollars, se faisaient passer pour des agents de la CIA.

http://french.irib.ir/info/iran-actualite/item/163939-le-mossad-engage-des-terroristes-contre-l’iran

 

 

Contre l’Iran, le Mossad a renforcé ses infiltrations chez les Kurdes d’Irak

Guerre de l’ombre. Anticipant un retrait militaire américain d’Irak, le Mossad israélien a renforcé sa présence ces derniers mois dans les provinces kurdes du nord du pays, limitrophes de l’Iran, nous a affirmé une source française bien informée au Moyen-Orient.

En Irak, les services de renseignements français ont été mis au courant de ce renforcement de la présence des agents israéliens auprès des Kurdes.

Difficile de dire si Mostapha Ahmadi Roshan, cet ingénieur nucléaire iranien tué dans l’explosion d’une bombe ce mercredi matin près d’une université à l’est de Téhéran, l’a été grâce à des informations fournies par un de ces agents kurdes pro israéliens infiltrés en Iran.

Mais le modus operandi de l’attentat en rappelle d’autres, jamais revendiqués bien sûr par Israël, mais qui, pour les spécialistes, portent la marque du Mossad. Ce faisant, l’Etat hébreu reste fidèle à une tradition qui consiste à éliminer ses ennemis, avant qu’ils ne portent atteinte à sa sécurité.

Les responsables iraniens n’ont d’ailleurs pas tardé à pointer Israël. L’Etat hébreu est « responsable de cet attentat, la méthode ressemble à celle utilisée dans les (autres) attentats contre les scientifiques iraniens », vient ainsi de déclarer un dignitaire à Téhéran. Ahmadi Roshan a été tué lors de l’explosion d’une bombe magnétique placée sur une voiture à bord de laquelle il se trouvait en compagnie de deux autres passagers, alors que le véhicule voiture circulait près de l’université Allameh Tabatabaï. Un motard aurait collé l’engin explosif à la Peugeot 405 de M. Roshan. Ce dernier travaillait sur le site d’enrichissement de Natanz à un projet de membranes polymères utilisées pour la séparation de gaz. Natanz est le principal site d’enrichissement d’uranium en Iran.

La collaboration entre le Mossad et les services de renseignements kurdes d’Irak n’est pas nouvelle. Elle était assez forte sous le Shah, avant de connaître un ralentissement à l’avènement de la République islamique d’Iran en 1979. Mais profitant de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, les espions israéliens ont de nouveau infiltré les régions kurdes du nord de l’Irak, avec l’aval des autorités locales, en particulier de Massoud Barzani, le chef de la région kurde autonome.

Sur place, les agents du Mossad ou d’anciens militaires israéliens entraînent discrètement les forces de sécurité kurdes. Mais ces dernières années, avec une menace nucléaire iranienne de plus en plus pressante, l’Etat hébreu s’est surtout servi du Kurdistan comme d’une base à partir de laquelle ses agents pouvaient recruter des opposants kurdes iraniens réfugiés dans le secteur, avant de les envoyer en mission de l’autre côté de la frontière en Iran.

L’attentat de ce matin à Téhéran intervient alors que la tension est forte entre l’Iran et l’Occident. L’Union européenne s’apprête à sanctionner le pétrole iranien, avec l’appui des Etats-Unis qui ont eux-mêmes décidé de durcir les mesures contre Téhéran. La République islamique a riposté en menaçant de fermer le détroit stratégique d’Ormuz, par lequel transite un tiers du pétrole mondial.

Georges Malbrunot

Le Figaro.fr

http://www.jforum.fr/forum/israel/article/contre-l-iran-le-mossad-a-renforce

 

 

Quand le Mossad recrutait des terroristes au nom de la CIA…

Israël a recruté des militants du Jundallah, une organisation terroriste qui commet des attentats en Iran, en se faisant passer pour des agents américains de la CIA, affirme vendredi le magazine Foreign Policy. Cette opération dite de « faux pavillon » et qui vise à faire endosser la responsabilité d’une action à quelqu’un d’autre, a été découverte par Washington en 2007-2008, et avait irrité au plus haut point le président George W. Bush. La CIA, l’agence de renseignement extérieur américaine, a notamment découvert, à cette époque, que des agents du Mossad, son homologue israélien, avaient mené des activités de recrutement de membres du Jundallah, notamment à Londres, en se faisant passer pour des agents de la CIA. Sollicitée par l’AFP, la CIA n’a pas réagi, dans l’immédiat. Jundallah est une organisation  extrémiste anti-iranienne  basée dans la province pakistanaise du Balouthistan, à l’origine de nombre d’attentats sur le sol iranien. Les activités du Mossad risquaient de compromettre la fragile relation des Etats-Unis avec le Pakistan – officiellement un allié, dans la lutte contre Al Qaïda – qui était pressé par l’Iran de prendre des mesures contre Jundallah, affirme Foreign Policy. « C’était stupide et dangereux. Israël est censé travailler à nos côtés, pas contre nous. S’ils veulent que le sang soit versé, mieux vaut le leur que le nôtre » a affirmé un agent de renseignement américain cité par le magazine. Aucun élément ne laisse supposer que la campagne d’assassinats de scientifiques impliqués dans le programme nucléaire iranien, depuis début 2010, n’ait de lien avec le groupe Jundallah, précise Foreign Policy. Ces meurtres, dont celui du scientifique nucléaire Mostafa Ahmadi Roshan, tué mercredi dans l’explosion d’une bombe placée sur sa voiture, n’ont pas été revendiqués. Le Guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, a accusé, jeudi, la CIA et les services de renseignement extérieurs israéliens, le Mossad, d’être derrière cet assassinat. Le chef du Pentagone, Leon Panetta, a nié, jeudi, toute implication américaine, ajoutant avoir une « petite idée » sur l’identité des auteurs.

Publié par

http://ecouteetrenseignement.blogspot.com/

http://ecouteetrenseignement.blogspot.com/2012/01/quand-le-mossad-recrutait-des.html

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

S&P : la note de la Belgique pourrait être abaissée

 

 

La note attribuée par Standard & Poor’s à la Belgique pourrait être abaissée si la dette publique belge venait à repasser la barre des 100 % du PIB, ressort-il de l’analyse effectuée sur la Belgique par l’agence de notation.

 

 

Standard & Poor’s a abaissé vendredi soir la note de neuf pays de la zone euro, dont la France et l’Autriche qui ont perdu leur tripe A. Sept autres membres de l’eurozone ont vu leur note être confirmée, dont la Belgique, qui conserve sa note AA, la troisième meilleure possible.

La note attribuée à la Belgique reste toutefois assortie d’une perspective négative, ce qui signifie qu’il existe au moins une chance sur trois qu’elle soit abaissée. Une rétrogradation pourrait survenir, explique l’agence de notation dans ces commentaires sur la Belgique, si la dette publique belge venait à augmenter pour dépasser la barre de 100 % du PIB, par exemple en raison d’une croissance plus faible. « Inversement, les notes pourraient se stabiliser au niveau actuel si nous voyons que le gouvernement est capable de contenir l’accroissement de la dette à un niveau proche de son niveau actuel», poursuit Standard & Poor’s, précisant que la dette publique belge était estimée à 94 % du PIB en 2011.

L’agence de notation rappelle également que la note AA attribuée à notre pays reflète notamment sa vision d’une économie belge « riche, tournée vers l’exportation et compétitive», d’un passé de forte consolidation fiscale depuis le milieu des années ‘90 ou encore d’un taux d’épargne élevé. S&P souligne également l’engagement du gouvernement belge, dans le cadre du budget 2012, ainsi que les mesures supplémentaires prises en janvier 2012, afin de ramener le déficit public sous la barre des 3 % en 2012.

Standard & Poor’s avait dégradé le 25 novembre dernier la note de la Belgique de AA+ à AA avec une perspective négative.

Belga

http://www.lesoir.be/

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

les excédents du fonds d’aide au relogement d’urgence pour acheter des gilets par-balles!!!

 

ILS ONT OSE !

QUEL MEPRIS POUR LE PEUPLE !

Jusqu’où ira Sarkozy et son équipe si nous le les arrêtons pas ?

Leur haine du social et leur mépris du peuple les conduisent à oser proposer de prélever 2 millions d’euros sur les excédents du fonds d’aide au logement d’urgence pour financer des gilets pare-balles !

Lisez ce début d’échanges officiels dans le cadre du débat parlementaire, c’est édifiant et atterrant ! :

« Séance du vendredi 2 décembre 2011 – Projet de loi de finances rectificative pour 2011 – Assemblée Nationale (1)
Mme la présidente de la commission : « Je suis saisie d’un amendement n° 439 portant article additionnel après l’article 23« .
Mme Valérie Pécresse, (ministre du budget) : Il s’agit de soutenir les communes pour l’acquisition de gilets pare-balles destinés à équiper les polices municipales. Il est donc proposé d’élargir les missions du fonds d’amorçage pour l’équipement des communes au titre du procès-verbal électronique institué l’année dernière et doté de 7,5 millions d’euros.
M. Jean-Pierre Brard, (secrétaire de la commission des finances – PS) : « Quel rapport entre le procès-verbal électronique et les gilets pare-balles ? »
Mme Valérie Pécresse : « Cette dotation sera complétée par 2 millions d’euros prélevés sur les excédents du fonds d’aide au relogement d’urgence. » »

 

 

Lisez la suite, c’est édifiant….

http://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=1789

C’est une insulte aux pauvres, aux démunis, à tous ceux qui souffrent de la misère.

Comment peut-il être possible qu’il y ait des excédents inutilisés pour le logement social ?

Comment peut-on oser, quand on est ministre proposer de prendre dans la caisse de l’aide au logement d’urgence pour équiper les policiers municipaux de gilets pare-balles ?

S’agirait-il de protéger les pandores contre les pauvres ?

IL Y A UNE URGENCE SOCIALE ; C’EST DE CHASSER SARKOZY !

Jean-François Chalot

http://www.agoravox.fr/

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

Fnac. 310 postes supprimés en France

 

Le distributeur de produits culturels et technologiques Fnac annonce un plan d’économie de 80 millions d’euros, qui va se traduire par la suppression de 500 postes dont 310 en France, sous forme de départs volontaires affectant seulement les services administratifs.

Dans un communiqué, la filiale de PPR met en avant « une baisse significative du chiffre d’affaires 2011 de l’enseigne à -3,2 % et une baisse des performances en magasin de -5,4 % » pour justifier de cet « important programme de réduction des frais généraux » tout en poursuivant le plan stratégique « Fnac 2015 ».

Baisse du chiffre d’affaires

La Fnac justifie cet « important programme de réduction des frais généraux » en expliquant avoir enregistré « une baisse significative du chiffre d’affaires 2011 de l’enseigne à -3,2 % et une baisse des performances en magasin de -5,4 % ».

En 2010, la Fnac avait enregistré 4,47 milliards d’euros de chiffre d’affaires et un résultat opérationnel courant de 188 millions d’euros.

Pas de fermeture de magasin

Aucun des 85 magasins ne sera fermé en France, précise-t-on à la Fnac, où on souligne que les suppressions de postes ne porteront que sur les fonctions support et pas les postes commerciaux, les emplois en magasins ou ceux de fnac.com « au cœur de la stratégie de développement de la Fnac ».

« Un plan de départs volontaires sera mis en place », avec une priorité donnée au reclassement au sein du groupe.

À l’international, où la Fnac compte 72 points de vente, 200 postes répartis sur l’ensemble des sept pays seront supprimés par le biais d’un non-remplacement de départs.

http://www.ouest-france.fr/

 
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Publié par le 14 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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