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Sanctions contre l’Iran: une tentative de changer le régime

13 Jan

MOSCOU – Les nouvelles sanctions contre l’Iran ont pour but de changer le régime dans ce pays, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, à l’agence Interfax.

Les nouvelles sanctions contre l’Iran ainsi qu’une opération militaire potentielle contre ce pays seraient sans aucun doute perçues par la communauté internationale comme ayant pour but de changer le régime à Téhéran, a déclaré M. Gatilov.

L’Union européenne doit décider le 23 janvier un nouveau train de sanctions contre l’Iran en raison de son programme nucléaire, visant non seulement le secteur pétrolier mais aussi la banque centrale.

Compte tenu des précédentes résolutions de l’ONU qui ont limité la coopération militaire avec ce pays, nous considérons que le recours aux sanctions est maintenant dépassé, a-t-il poursuivi.

M. Gatilov estime que l’introduction de nouvelles sanctions va empêcher de résoudre de manière pacifique la crise autour du programme nucléaire iranien.

Nous observons ces derniers temps une claire tendance à l’escalade autour de l’Iran, a-t-il ajouté.

La prise par les pays occidentaux de sanctions unilatérales dépassant le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU aura une influence négative pour la population de l’Iran et son économie, et sapera l’effort de la communauté internationale de régler le programme nucléaire iranien, a-t-il conclu.

Nucléaire: Ahmadinejad assure qu’il résistera aux pressions

QUITO – Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a assuré jeudi à Quito que son peuple résisterait aux pressions de plus en plus vives de la communauté internationale concernant son programme nucléaire en assurant que l’Occident s’inquiétait surtout face à son indépendance.

L’Occident a décidé de faire davantage pression sur nous. Ils insultent notre pays et notre peuple. Il est clair que le peuple iranien résistera, a déclaré le chef de l’Etat iranien lors d’une conférence de presse à Quito, où il finalisait jeudi une tournée dans quatre pays latino-américains.

Le nucléaire est une excuse politique. Tout le monde sait que l’Iran ne cherche pas à fabriquer des bombes atomiques, a ajouté M. Ahmadinejad, selon la traduction espagnole de ses propos en farsi.

Le problème posé par l’Iran n’est pas son programme nucléaire. Le problème est posé par (son) progrès et (son) indépendance, a-t-il ajouté.

Pendant une tournée qui l’a également mené au Venezuela, au Nicaragua, à Cuba puis en Equateur, le chef de l’Etat iranien a obtenu le soutien de leurs dirigeants à son programme nucléaire civil.

Cette tournée intervient dans un climat de vives tensions entre l’Iran et les Occidentaux, alors que l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) a confirmé le début, cette semaine, de l’enrichissement d’uranium à 20% dans son nouveau site situé à Fordo (150 km au sud-ouest de Téhéran).

Cette annonce a été condamnée par les Occidentaux qui craignent que le programme nucléaire civil de Téhéran ne cache un volet militaire, malgré les dénégations iraniennes.

Le président équatorien Rafael Correa a pour sa part estimé que l’AIEA devait réviser ses méthodes d’évaluation, reposant sur des sources secondaires.

 

 

Iran: le Japon fait marche arrière à l’égard des sanctions américaines

TOKYO – Le Japon a fait marche arrière vendredi au sujet des sanctions proposées par les Etats-Unis pour interdire les ventes de pétrole iranien, en exprimant ses réserves à l’égard de mesures qui risquent selon lui de faire flamber les prix du brut et nuire à l’économie mondiale.
Les Etats-Unis veulent prendre des sanctions. Nous considérons qu’il faut être extrêmement circonspects pour accepter de telles mesures, a souligné le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, à l’issue d’un entretien avec son homologue français, Alain Juppé.
Ces propos prudents vont à l’encontre des affirmations du ministre japonais des Finances, Jun Azumi, déclarant la veille que le Japon allait prendre au plus vite des mesures concrètes et planifiées pour réduire encore la part du pétrole iranien dans ses importations.
Cette annonce faite à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, avait été considérée comme un ralliement du Japon aux thèses américaines et une victoire de la diplomatie de Washington, après un refus net de la Chine.
Pressé de clarifier la position japonaise après les déclarations contradictoires de ses ministres, le chef du gouvernement, Yoshihiko Noda, a souligné vendredi soir que les propos du (ministre des Finances) Azumi étaient un point de vue individuel.
Désormais, le gouvernement doit définir sa position en examinant les conséquences. Les détails doivent être étudiés en concertation avec les Américains la semaine prochaine, a poursuivi M. Noda.
Le Japon importe entre 9% et 10% de son pétrole d’Iran et a déjà réduit cette part de près de moitié au cours des cinq dernières années, a rappelé le ministre des Affaires étrangères.
Si nous voulons prendre des sanctions sur le brut, il faut que ces mesures soient pleinement efficaces et qu’elles n’aient pas l’effet contraire, a relevé M. Gemba, notant qu’un renchérissement du pétrole profiterait à l’Iran.
Le chef de la diplomatie nippone a jugé qu’un tel embargo pourrait avoir des effets négatifs non seulement sur l’économie japonaise, mais aussi sur l’économie mondiale.

 

 

Nucléaire: mission de l’AIEA en Iran fin janvier

VIENNE – Une mission de haut niveau de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se rendra en Iran fin janvier pour clarifier les soupçons sur une possible visée militaire du programme nucléaire de la République islamique, ont indiqué des diplomates occidentaux vendredi.
Cette visite interviendra sur fond de tensions grandissantes entre Téhéran et les puissances occidentales après l’annonce le 9 janvier par l’Iran de la mise en service d’une deuxième installation d’enrichissement d’uranium et le mystérieux assassinat à Téhéran d’un scientifique nucléaire iranien le 11 janvier.
La visite, menée par l’inspecteur en chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Belge Herman Nackaerts, doit avoir lieu probablement le 28 janvier et durer jusqu’à la première semaine de février, mais cela n’est pas encore définitif, a indiqué un diplomate occidental à l’AFP.
Cette visite interviendra deux mois après qu’un retentissant rapport de l’agence onusienne ait renforcé les soupçons sur le développement d’armes nucléaires par Téhéran.
La délégation sera composée, outre M. Nackaerts, du numéro deux de l’AIEA, l’Argentin Rafael Grossi, et de la directrice des affaires juridiques de l’agence, l’Américaine Peri Lynne Johnson.
Le but de cette mission est d’essayer d’obtenir des réponses une fois pour toutes à toutes les questions soulevées dans le rapport de l’AIEA en novembre, a dit un diplomate occidental à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
De son côté, l’AIEA s’est refusée à tout commentaire

Afp

 
6 Commentaires

Publié par le 13 janvier 2012 dans BILLET D'HUMEUR

 

6 réponses à “Sanctions contre l’Iran: une tentative de changer le régime

  1. harry

    13 janvier 2012 at 8 h 46 min

    c’est tellement bien une dictature religieuse, et niveau dictature les russes en connaissent un rayon…

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    • realinfos

      13 janvier 2012 at 9 h 01 min

      Soit,et la dictature Américanosioniste,tu la trouves comment…?!

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  2. Chapes

    13 janvier 2012 at 14 h 57 min

    A mon avis, on doit-être plus simple et plus précis en appelant un chat un chat, l’expression la dictature américanosioniste, associe implicitement le peuple américain et quelque part celui d’Israël. La mise en cause du capitalisme c’est clair et juste. ça dit ce qui est caché à tout le monde, en dérangeant ceux qui doivent l’être bien plus. non ! ça vient, irrésistiblement !

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  3. harry

    13 janvier 2012 at 15 h 38 min

    ?!? de la branlette intellectuelle aux relants nazillons…

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