Irlandais, Grecs ou encore Portugais sont de plus en plus nombreux à vouloir échapper à la morosité économique du Vieux continent.
Alors que la crise est loin d’être terminée, que situation de la zone euro ne cesse de s’empirer et que le chômage ne cesse d’augmenter, des dizaines de milliers d’Irlandais, Grecs et Portugaisquittent leur pays pour démarrer une nouvelle vie ailleurs, notamment dans l’hémisphère sud, rapporte le Guardian.
Depuis sa création, l’Union européenne a toujours été un refuge pour ceux qui fuyaient la guerre, les persécutions et la pauvreté. Mais la crise actuelle – qui fait connaître au Vieux continent ses heures les plus graves depuis la Seconde Guerre mondiale selon Angela Merkel – semble avoir définitivement inversé la tendance
En 2011, près de 2 500 Grecs sont partis s’installer en Australie, et plus de 40 000 d’entre eux ont « exprimé l’envie » de partir vivre dans l’hémisphère sud. Cette année, près de 10 000 Portugais ont émigré en Angola, une ancienne colonie très riche en pétrole. Le Brésil, pays lusophone, fait aussi partie des destinations préférées des Portugais : alors qu’ils étaient 276 000 en 2010, ils sont maintenant près de 330 000.
Enfin en Espagne, un demi-million de citoyens émigrent chaque année pour échapper à la situation économique du pays.Un phénomène démographique inquiétant, dont Le Monde avait déjà parlé.
Pour beaucoup de migrants, le manque de travail, la précarité, et l’absence de perspective d’avenir sont les causes principales de leur exil.
The Guardian
Source: Atlantico
labasoche
22 décembre 2011 at 19 h 07 min
Oui c’est vrai! Mais cela devient beaucoup plus difficile pour les français particulièrement visés ici au Brésil. Lesquels se heurtent à un refus systématique pour obtenir un prolongement du séjour au-delà des 90 jours…
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realinfos
22 décembre 2011 at 19 h 24 min
Nous autres Français de base avons surtout le problème de la langue,ce qui l’est beaucoup moins pour les Portugais et Espagnoles en ce qui concerne l’Amérique du sud par exemple.
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