Vendredi, les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà fait part de leur préoccupation et inquiétude face à la situation à Homs.
La France, « profondément inquiète » face à l’éventualité d’une opération militaire syrienne à Homs, dans le centre de la Syrie, « met en garde le gouvernement syrien » et le tient pour responsable de tout acte qui viserait la population, a déclaré samedi le ministère des Affaires étrangères.
« La France est profondément inquiète des informations faisant état d’une opération militaire d’envergure que les forces de sécurité syriennes seraient en train de préparer contre la ville de Homs », a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero. « Rappelant sa condamnation de l’usage de la force et de moyens de guerre, dont les civils sont victimes, la France met en garde le gouvernement syrien et tient les autorités syriennes pour responsables de toutes les actions contre la population et des conséquences que pourrait avoir une telle opération contre la ville de Homs », a-t-il ajouté. Le porte-parole a enfin appelé dans sa déclaration « l’ensemble de la communauté internationale (à) se mobiliser pour sauver le peuple syrien ».
Vendredi, les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà fait part de leur préoccupation et inquiétude face à la situation à Homs, Londres appelant Damas à « retirer immédiatement ses forces » de cette ville. Vendredi, les forces de sécurité syriennes ont ouvert le feu sur des manifestants en Syrie, tuant 24 civils, dont dix à Homs, où l’opposition accuse le régime de Bachar el-Assad de préparer « un massacre ». AFP
Le Groupe « BRICS » rejette, catégoriquement, toute ingérence étrangère, dans les affaires intérieures de la Syrie.
Le Groupe « BRICS », formé par la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, a affirmé son opposition, catégorique, à toute tentative d’ingérence étrangère, dans les affaires de la Syrie. Dans un message adressé, par le délégué permanent de la Russie, à l’ONU, Vitali Tchourkine, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lil est affirmé que toute ingérence, dans les affaires de la Syrie, contrariant la Charte des Nations Unies, devrait être exclue. Le message russe a informé la communauté internationale du communiqué commun, publié, à l’issue de la réunion des vice-ministres des Affaires étrangères des pays du « BRICS », tenue, récemment, à Moscou. Le communiqué affirme que la solution de la crise, en Syrie, passe, uniquement, par un dialogue urgent entre toutes les parties, en vertu de l’initiative arabe et en adéquation avec les attentes de tous les Syriens.