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Archives du 10 décembre 2011

Paris met à son tour en garde Damas contre toute action à Homs,la BRICS réplique!

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Vendredi, les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà fait part de leur préoccupation et inquiétude face à la situation à Homs.

La France, « profondément inquiète » face à l’éventualité d’une opération militaire syrienne à Homs, dans le centre de la Syrie, « met en garde le gouvernement syrien » et le tient pour responsable de tout acte qui viserait la population, a déclaré samedi le ministère des Affaires étrangères.

« La France est profondément inquiète des informations faisant état d’une opération militaire d’envergure que les forces de sécurité syriennes seraient en train de préparer contre la ville de Homs », a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero. « Rappelant sa condamnation de l’usage de la force et de moyens de guerre, dont les civils sont victimes, la France met en garde le gouvernement syrien et tient les autorités syriennes pour responsables de toutes les actions contre la population et des conséquences que pourrait avoir une telle opération contre la ville de Homs », a-t-il ajouté. Le porte-parole a enfin appelé dans sa déclaration « l’ensemble de la communauté internationale (à) se mobiliser pour sauver le peuple syrien ».

Vendredi, les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient déjà fait part de leur préoccupation et inquiétude face à la situation à Homs, Londres appelant Damas à « retirer immédiatement ses forces » de cette ville. Vendredi, les forces de sécurité syriennes ont ouvert le feu sur des manifestants en Syrie, tuant 24 civils, dont dix à Homs, où l’opposition accuse le régime de Bachar el-Assad de préparer « un massacre ». AFP

 

Le Groupe « BRICS » rejette, catégoriquement, toute ingérence étrangère, dans les affaires intérieures de la Syrie.

Le Groupe « BRICS », formé par la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, a affirmé son opposition, catégorique, à toute tentative d’ingérence étrangère, dans les affaires de la Syrie.     Dans un message adressé, par le délégué permanent de la Russie, à l’ONU, Vitali Tchourkine, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lil est affirmé que toute ingérence, dans les affaires de la Syrie, contrariant la Charte des Nations Unies, devrait être exclue. Le message russe a informé la communauté internationale du communiqué commun, publié, à l’issue de la réunion des vice-ministres des Affaires étrangères des pays du « BRICS », tenue, récemment, à Moscou. Le communiqué affirme que la solution de la crise, en Syrie, passe, uniquement, par un dialogue urgent entre toutes les parties, en vertu de l’initiative arabe et en adéquation avec les attentes de tous les Syriens.

http://french.irib.ir/

 
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Publié par le 10 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Des dizaines de milliers de manifestants à Moscou contre Poutine

 

Ils sont 20’000 selon la police et 40’000 selon l’opposition à manifester samedi à Moscou pour contester la victoire aux législatives du parti de Vladimir Poutine. Cette mobilisation est sans précédent en Russie depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000.

Quelques milliers de Russes ont aussi participé samedi matin à des manifestations dans l’Extrême-Orient et en Sibérie. Dans plusieurs villes, les rassemblements ont été dispersés par la police, qui a interpellé des dizaines de personnes.

Vendredi soir, près de 35’000 personnes avaient annoncé leur intention de participer à ce rassemblement dans la capitale, de 11h00 à 15h00, selon la page Facebook « Manifestation pour des élections honnêtes ».

Des manifestations sont également prévues dans plus d’une cinquantaine de villes, à Saint-Pétersbourg, dans l’Oural et en Sibérie pour réclamer l’annulation de ce scrutin entaché de fraudes massives selon l’opposition et des ONG.

Mise en garde

Le parquet de Moscou a mis en garde les organisateurs et participants contre tout débordement qui obligerait la police à « prendre les mesures nécessaires pour garantir le maintien de l’ordre ». Les débordements seront réprimés « par tous les moyens légitimes », a averti le Premier ministre Vladimir Poutine.

Des milliers de Russes manifestent depuis près d’une semaine pour contester le résultat des législatives. Quelque 1600 personnes ont été interpellées par la police à Moscou et Saint-Pétersbourg au cours de ces rassemblements.

Ces élections et la répression des manifestations qui ont suivi ont suscité la critique des Etats-Unis, de l’UE, de la France et de l’Allemagne notamment.

Afp

 
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Publié par le 10 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Plombé par Fukushima, Areva va dévoiler sa plus sévère restructuration

PARIS – Areva s’apprête à dévoiler le plan de suppression de postes le plus sévère depuis sa création il y a dix ans, qui devrait surtout peser sur ses salariés allemands mais épargnera en revanche la France, alors que Fukushima contraint le groupe nucléaire public à ravaler ses ambitions.
Luc Oursel, qui a pris la présidence du groupe fin juin, présentera son plan d’orientation stratégique lundi au conseil de surveillance puis aux représentants du personnel, avant de le détailler mardi devant la presse.
Ce plan doit permettre de tirer les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui a réduit considérablement les perspectives de développement d’Areva pour les années à venir.
Par ailleurs, les finances du groupe se sont nettement dégradées, et, dès sa nomination, le gouvernement avait donné pour mission à Luc Oursel de redresser les comptes.
Jeudi, le quotidien les Echos a avancé qu’en raison d’une charge exceptionnelle d’un milliard d’euros, Areva pourrait essuyer sa première perte nette depuis 2001, renforçant le besoin d’économies tous azimuts.
Le plan stratégique devrait inclure le plan social le plus lourd jamais mis en oeuvre par le groupe public, même s’il épargnera la France, comme l’a promis M. Oursel au gouvernement fin novembre. Un engagement pris après la révélation par l’AFP d’un projet confidentiel prévoyant 2.700 à 2.900 suppressions de postes dans le monde, dont 1.000 à 1.200 dans l’Hexagone.
Si le groupe et le gouvernement avaient aussitôt démenti toute intention de tailler dans les effectifs français (soit plus de la moitié des employés d’Areva), aucune garantie n’a été donnée concernant l’étranger. L’Allemagne, en particulier, semble promise à un traitement-choc, conséquence directe de la sortie du nucléaire décrétée par Angela Merkel.
Le ministre de l’Energie Eric Besson a lui même martelé qu’il n’y aurait pas de plan social en France, mais que ce serait assez cohérent à l’étranger.
A partir du moment où l’Allemagne a arrêté d’ores et déjà sept réacteurs il y a quelques semaines, il est assez logique que les salariés d’Areva ne puissent pas continuer leur travail, avait-il dit.
Le projet de restructuration dévoilé par l’AFP le mois dernier prévoyait 1.300 suppressions d’emplois en Allemagne (20% du personnel de la branche nucléaire locale).
D’après ce document interne, ces réductions d’effectifs doivent aider à diminuer les coûts de fonctionnement du groupe de 750 millions d’euros d’ici 2015, dont 500 millions à atteindre en 2013.
Devraient enfin s’y s’ajouter une chute de 40% des investissements sur la même période (qui tomberont autour de 7 milliards d’euros contre 12 actuellement), et des cessions d’actifs, comme la participation de 26% dans le groupe minier français Eramet, que M. Oursel s’est dit prêt à céder en cas de feu vert de l’Etat.
Cette opération vérité va marquer un tournant important après la décennie Anne Lauvergeon (dirigeante de 2001 à 2011), lorsque le groupe avait le vent en poupe, bénéficiant à plein d’un regain d’intérêt pour l’atome dans le monde.
Malgré l’engagement sur l’emploi en France, les salariés ont fait monter la pression sur la direction ces derniers jours, avec une manifestation mercredi d’un demi-millier de salariés devant le siège parisien du groupe.
Et jeudi, la CGT, principal syndicat du groupe, a demandé à l’Etat, qui possède 87% du capital de l’entreprise, de la retirer de la Bourse en rachetant les actions restantes, pour la protéger des exigences de marché incompatibles avec les activités aussi sensibles et exigeantes que le nucléaire.

Afp

 
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Publié par le 10 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Intoxication aux pesticides : Monsanto assigné par un agriculteur à Lyon

 

BORDEAUX – Paul François, un agriculteur charentais, et la firme américaine Monsanto vont s’affronter lundi devant la justice à Lyon, M. François accusant le géant de l’agrochimie d’être responsable de son intoxication en 2004 par un puissant herbicide, interdit en France depuis 2007.
L’audience se tiendra à partir de 13H30 devant la 4e chambre civile du tribunal de grande instance de Lyon.
C’est un soulagement de voir que la justice a pris notre argumentation au sérieux, qu’un petit paysan peut faire valoir ses droits face à une multinationale, a expliqué à l’AFP M. François.
A ma connaissance, c’est la première fois qu’un particulier assigne Monsanto devant la justice en France, a affirmé son conseil, Me François Lafforgue.
L’histoire du combat judiciaire de Paul François, 47 ans, contre l’un des plus puissants groupes agrochimiques du monde, débute le 27 avril 2004, sur son exploitation de Bernac (Charente) où il cultive en conventionnel des céréales.
Alors qu’il ouvre la cuve d’une machine à pulvériser, il reçoit en plein visage des vapeurs de Lasso, un puissant désherbant produit par Monsanto.
J’ai eu des pertes de connaissance dans les heures qui ont suivi, se souvient-il. Hospitalisé, il doit cesser ses activités pendant quasiment un an. Les problèmes de santé s’amoncellent (pertes de mémoire, de connaissances, problèmes neurologiques), que les médecins peinent à expliquer.
En mai 2005, près d’un an après avoir inhalé les vapeurs, des analyses mettent en évidence dans son corps des traces de monochlorobenzène, un solvant présent dans le Lasso.
Deux mois plus tard, il entame des démarches pour faire reconnaître ses affections comme maladie professionnelle par la Mutualité sociale agricole. En octobre 2008, le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Angoulême lui donne raison, décision confirmée par la cour d’appel de Bordeaux en janvier 2010.
En février 2007, il enclenche la procédure à l’encontre de Monsanto qui aboutira, au bout de plusieurs années d’échanges d’arguments entre les deux parties, à l’audience de lundi à Lyon, siège du groupe en France.
Son conseil entend y soutenir la faute de Monsanto, double à ses yeux : d’abord, la firme n’aurait pas indiqué la composition exacte du Lasso sur l’étiquette, notamment la présence du monochlorobenzène; ensuite, Monsanto n’aurait pas respecté l’obligation de vigilance en mettant sur le marché un produit que l’entreprise savait pourtant être dangereux.
Le Lasso a été retiré du marché au Canada, en Angleterre et en Belgique, parfois depuis les années 80. En France, il ne l’a été qu’en 2007, rappelle Me Lafforgue pour qui les déboires de santé de M. François sont liés à l’exposition au Lasso.
Je veux que la responsabilité de Monsanto soit déclarée, martèle Paul François pour qui la firme a engrangé des bénéfices au détriment de la santé des agriculteurs.
Désormais invalide à 50% et suivi de très près par les médecins, il n’a pas renoncé à la chimie, même s’il dit avoir considérablement réduit l’utilisation de pesticides.
Celui qui préside également l’association Phyto-Victimes veut briser le silence au sein du monde agricole : à chaque fois qu’on a avancé dans cette affaire, des agriculteurs sont sortis de leur mutisme, explique-t-il, redoutant qu’avec les pesticides, on est peut-être proche d’un scandale comparable à celui de l’amiante.
Joint par l’AFP, l’avocat de Monsanto, Me Jean-Philippe Delsart, n’a pas souhaité faire de commentaires, indiquant que les arguments de la multinationale seraient développés devant le tribunal.
Le jugement devrait être mis en délibéré.

Afp

 

 

 

 
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Publié par le 10 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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