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Archives du 5 décembre 2011

Les OGM auront-ils la peau des apiculteurs ?

Menace sur le miel. Déjà suspecté de participer au syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, le pollen génétiquement modifié pourrait provoquer la faillite de milliers d’apiculteurs européens. Depuis le mois de septembre, ceux qui travaillent à proximité de champs d’OGM sont en effet tenus de prouver, moyennant des analyses fort coûteuses, que leur miel est exempt de pollen génétiquement modifié. En Espagne, leur situation est alarmante. En France, les professionnels comptent sur le gouvernement pour renouveler l’interdiction de la culture du maïs transgénique.

 

« Devenir le gardien de la santé des abeilles dans le monde » : C’est (sans rire) la mission que s’est attribuée Beeologics, entreprise de recherche sur la pollinisation par les abeilles, rachetée par Monsanto à la fin du mois de septembre. Pour les apiculteurs européens, le géant semencier américain serait plutôt synonyme de grande catastrophe. Depuis trois mois, ceux qui travaillent à proximité de cultures de MON 810, un maïs transgénique (de nouveau autorisé en France suite à l’annulation du moratoire), sont tenus de réaliser des analyses prouvant que leur miel est exempt de pollen génétiquement modifié.

Le 6 septembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a déclaré que le miel contenant du pollen de maïs MON 810 ne pouvait être commercialisé, faute d’autorisation de ce pollen comme aliment. Pour le moment, les seuls produits issus du MON 810 autorisés à l’alimentation humaine sont la farine, le gluten, la semoule, l’amidon, le glucose et l’huile de maïs. Si le pollen génétiquement modifié est un jour autorisé, les produits en contenant devront être étiquetés. « Mais les consommateurs ne vont pas acheter des produits de la ruche, identifiés comme naturels, s’il devaient être étiquetés OGM », souligne Jean-Marie Sirvins, vice-président de l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf). Le préjudice économique risque donc d’être énorme.

Les Espagnols ne veulent plus d’OGM

Pour les apiculteurs espagnols, entourés de 97 000 hectares de champs d’OGM, la situation est d’ores et déjà catastrophique. « Le miel des régions où l’on cultive du MON 810 est foutu, lance Jean-Marie Sirvins. Les apiculteurs peuvent le mettre à la poubelle. Ils doivent réaliser des analyses, qui peuvent représenter plusieurs milliers d’euros. Et n’ont pas de quoi les payer. Et si leur miel s’avère contaminé, le négoce ne l’achète pas. » La COAG, principal syndicat agricole de la péninsule ibérique, a demandé que le MON 810 soit purement et simplement interdit. Et a réclamé que soit respecté le droit à produire du miel sans OGM.

Plusieurs réunions ont eu lieu à Bruxelles ces trois derniers mois pour tenter de trouver une solution. D’aucuns ont avancé la possibilité de supprimer la directive indiquant que les produits OGM doivent être étiquetés. D’autres affirment que cette mesure ne passera jamais auprès des populations. Preuve que les pressions citoyennes ont (parfois) de l’effet.

Vers un miel uniforme ?

Il a aussi été question, lors de ces rencontres, de l’« ultrafiltration ». Utilisé aux États-Unis et au Canada, le procédé consiste à « épurer » mécaniquement le miel avec des filtres très puissants, qui enlèvent les particules minuscules qu’il contient. Dont… une bonne partie de ses grains de pollen. « Le matériel d’ultrafiltration est très coûteux. Les petits apiculteurs ne pourront pas se le procurer », avertit Jean-Marie Sirvins. « Ainsi filtré, le miel ne cristallise plus, il reste liquide, ajoute-il. Et, surtout, il n’a plus de personnalité, puisque c’est le pollen qui contient l’ADN, et donc les caractéristiques propres à chaque produit. »Adieu miels de châtaignier, de fleurs, de lavande ou autres nectars ! « Les services de répression des fraudes se servent du pollen pour tracer le miel. Nous ne pourrons plus commercialiser de miels régionaux, ni de miels AOC », souligne Jean-Marie Sirvins. Ajoutons que le pollen, c’est aussi nombre d’éléments nutritifs, dont les consommateurs ne pourront plus bénéficier.

« La seule solution qui vaille, pour la France au moins, c’est le moratoire sur la culture du MON 810 », tranche Jean-Marie Sirvins. Annulé la semaine dernière à la suite d’une décision du Conseil d’État, le moratoire devrait être posé par le gouvernement. Avant le mois d’avril, si possible, période des semis de maïs. Au niveau européen, le prochain rendez-vous aura lieu le 12 décembre. « Ministres et fonctionnaires de l’Agriculture, de l’Environnement et des services des fraudes sont très mobilisés », estime Jean-Marie Sirvins. Il faut dire que l’enjeu est crucial : 84 % des espèces végétales cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes, dont la plupart sont des abeilles domestiques. Lesquelles survivent grâce aux soins jaloux des apiculteurs.

Nolwenn Weiler

http://www.bastamag.net/article1964.html

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Groupama:Cerise va bientôt appeler au 3949…!?

 

Par Gold-up: http://gold-up.blogspot.com/

Souvenez-vous, je vous parlais le 29 novembre d’une faillite avant la fin de l’année de Groupama ? Apparemment, les événements se sont déroulés plus vite que prévu. Si la Caisse des Dépôts n’était pas intervenue aujourd’hui, Cerise aurait dû aller pointer au Pôle Emploi avant Noël. D’après la Tribune, le 1er assureur des collectivités va recevoir un chèque de quelques millions d’euros de la part d’une autre entité également en faillite technique : l’État (ne rigolez pas, c’est avec vos impôts).
C’est à se demander comment la pyramide de Ponzi française peut encore tenir debout.
Entre une banque française (vraisemblablement le Crédit Agricole : je mène l’enquête…) sauvée temporairement par les banques centrales, et Groupama qui manque de se prendre le mur de la dette, je trouve que cela fait beaucoup en moins de 5 jours, vous ne trouvez-pas ?
Ce qui est encore moins rassurant, c’est que la solution de la Caisse des Dépôts est temporaire pour lui permettre de tenir jusqu’à la fin de l’année ! C’est vous dire à quel point le système est mort…
Pour la Tribune, Groupama est déjà morte même avec le soutien de l’État… (à lire ici).
Je vous recommandais la dernière fois de manière optimiste de transférer temporairement vos avoirs de cet établissement vers un autre. Voici ma nouvelle recommandation : SORTEZ DÉFINITIVEMENT VOS LIQUIDITÉS DE CE CHÂTEAU DE SABLE !
 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

La p’tite blague du jour… :)

Blague trouvée chez LIESI et postée par La Mésange….Je n’ai pas résisté à l’envie de vous l’a faire partager….   🙂

 

 

4 médecins discutent entre eux à un congrès de médecine.

Le premier est Allemand : « Nous, nous sommes tellement forts en chirurgie : on a pris un homme sans testicules et on a réussi à lui en greffer une paire.  6 semaines après, il cherchait du boulot. »

L’Américain tout fier dit : « Nous, nous avons fait mieux : on a pris un malade du coeur et on lui a fait une greffe.  4 semaines après, il cherchait du boulot. »

Le Russe intervient à son tour : « Nous, nous avons pris un homme malade du cerveau et on lui en a greffé un.  2 semaines plus tard, il cherchait du boulot. »

Et le dernier est Français : « Messieurs, vous êtes vraiment en retard !  Nous, nous avons pris un mec sans coeur, sans couilles, sans cerveau et on l’a fait président.  Depuis, c’est tout le monde qui cherche du boulot”.

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Suicide collectif de 1500 fermiers indiens ruinés à cause des OGM !!!

 

Ces dernières semaines, 1500    fermiers se sont suicidés collectivement en Inde, dans la province de Chattisgarh. Un phénomène récurrent, puisque les chiffres officiels font état de 1000 suicides mensuels… depuis plus de    quinze ans. En cause, l’endettement des paysans lié à l’achat de semences OGM miraculeuses… qui se révèlent catastrophiques.

 

 

Depuis le milieu des années 80,    l’Inde a accepté d’ouvrir totalement son marché en contrepartie de l’aide du Fonds Monétaire International. Une révolution économique s’en suivit, qui en fit un terrain d’expérimentation mondial    en matière agricole. Depuis lors, les paysans sont livrés aux promesses des vendeurs de semences magiques : les rendements devaient être exceptionnels, et les insectes et parasites rangés dans    les tiroirs de l’histoire. Les variétés traditionnelles ont même été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales. Mais pour toucher le Graal, il fallait débourser 10 fois    plus pour la même quantité de semences. Le prix de la gloire. Et les paysans se sont massivement endettés.

 

What a wonderfull world (Company)…

 

Sauf que les semences OGM de coton    Bt (de Monsanto, faut-il le préciser) sont tombées malades, infestées par le vers (vorace) de la capsule. Les semenciers avaient juste oublié de préciser que les plantes n’étaient pas résistantes    aux maladies locales et qu’il fallait donc épandre des tonnes de pesticides en plus. Ils avaient aussi omis d’indiquer que les variétés en question buvaient deux plus d’eau et dégradaient les    sols à grande vitesse. Du coup, les sécheresses ont été amplifiées et les rendements réduits à peau de chagrin. Les paysans se retrouvent à sec, paralysés par leurs dettes et sans le sou pour    acheter les semences de l’année suivante, puisque les plantes OGM – dotés d’une technologie révolutionnaire affectueusement nommée « Terminator » – sont calculées pour que les grains ne puissent    pas se replanter… D’où de nouvelles dettes. Etc.

 

 

Disparition des variétés    traditionnelles

 

« Certains des fermiers qui se sont    suicidés avaient réalisé jusqu’à cinquante pulvérisations d’herbicide et de pesticide sur leurs champs de coton, mais cela n’a pas empêché leur récolte de dépérir », affirme le professeur    Nanjundaswamy, fondateur du Mouvement pour la Défense des Fermiers du Karnataka (Karnataka Rajya Ryota Sangha – KRRS). Autre conséquence, l’utilisation de ce coton génétiquement modifié aurait    « éliminé par pollinisation nombre de nos plantes indigènes qui possédaient par exemple des qualités de résistance à la sécheresse et à certains parasites propres à l’Inde, résistance que n’ont    pas les plantes hybrides » affirme le même spécialiste. Pour les défenseurs des OGM, les vraies raisons de cette catastrophe sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir    agraire ».

 

En 2006, le ministère indien de    l’agriculture déclarait que la moitié des foyers paysans étaient endettés. Selon les ONG, le taux de suicide parmi les fermiers pauvres atteint actuellement des records. 150 000 d’entre eux se    seraient donnés la mort depuis 1993. Entre 60% et 75% de la population indienne (contre 10% pour la France et 2% pour les États-Unis), qui compte plus d’un milliard d’habitants, vit de    l’agriculture, qui représente un quart du Produit intérieur brut indien.

http://www.lesmotsontunsens.com/

 

lire aussi:

http://www.lesmotsontunsens.com/coton-ogm-contamination-dissemination-genetique-especes-sauvages-11427

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

LA SUITE SUR LES MILITAIRES…. LA FRANCE EN FAILLITE ?

 

Beaucoup de réactions suite à mon article de jeudi dernier (voir en dessous) sur le fait que les militaires français ont des retards de paiement, parfois de 10 mois sur leurs frais techniques et autres ajustements. En fait, policiers, pompiers, militaires, cheminots et même diplomates me disent que leur situation s’est gravement détériorée en l’espace d’un an. Un ami diplomate m’a expliqué que maintenant tout le personnel qui est en dessous de l’ambassadeur est souvent obligé de faire de la co-location . « Nous en sommes arrivés au niveau de ce que vivaient les diplomates africains en France » m’a t’il déclaré. Regardez par exemple les derniers témoignages:

Mr Nuriec: « j’ai une petite entreprise, où je fais parfois patienter mes client 4 ou 5 heures le temps de mes interventions. J’ai passé ainsi 5 heures à discuter avec un militaire qui m’a effectivement confirmé revenir tout juste d’Afghanistan, et ne pas avoir été payé du mois d’octobre, et une partie de septembre, soit 5000 euros. Au passage, il me fait savoir que des troupes en afghanistan sont prévues au départ encore en 2012. Il a surtout ajouté, voyant que je suivais l’actualité que cela allait très mal finir s’ILS ne recevaient pas leur paye!« .

Soldat X: « Retard de paiement des primes de plus de 10 mois, primes OPEX impayées etc. … Aujourd’hui une partie des primes d’une mission précédente nous manque toujours (1000 euros). Par la suite nous avons effectué des terrains et une mission Vigipirate jusqu’en juin 2011 dont les primes elles aussi n’ont pas été reglées. A chaque fois que l’on essaye de chercher où sont nos tunes et quand elles nous arriveront, on reçoit le meme discours: « On n’y peut rien, c’est la mise en place du nouveau logiciel de paiement qui prend du temps, tout DEVRAIT être reglé au mois de Janvier ». Des amis très proches sont revenus mi-septembre d’une mission ONU au Liban, il leur manque toujours 2 mois de prime OPEX. Des histoires d’argent comme celles-ci dans l’armée on en entend tous les jours et certaines remontent meme à plusieurs années mais ces temps-ci il y a un réel abus. Nous avons reçu la visite de CEMAT qui nous a annoncé que ce mois-ci 5.000 militaires sur les 15.000 que gère notre centre de paiement ne recevrait pas de paye, suite à la liquidation totale du budget de cette année et qu’ils attendaient celui de l’année prochaine… Info ou intox, là encore aucun moyen de vérifier. Je n’irai pas jusqu’a dire que les militaires se révoltent ou qu’un coup d’Etat est proche, loin de là, par contre les bonhommes n’ont désormais aucun scrupule à se mettre en arrêt maladie … vu que c’est l’armée qui paie les gars arrêtés et cela ne change quasiment rien au bon fonctionnement du systeme militaire puisque hors mission; … Ces histoires méritent d’etre médiatisées car je trouve abusif le fait d’engager à la pelle ces temps-ci des milliers de jeunes, de leur vendre du rêve avec des spots de pub et des slogans complétement à l’opposé de la réalité du monde militaire et qu’une fois dedans, ils se retrouvent comme nous tous le bec dans l’eau avec personne à qui se plaindre, personne pour les aider !

Gendarme Alexandre: « Je suis gendarme dans la réserve, j’écoute la video du 23 novembre où vous parlez d’un vétéran de l’armée anglaise qui s’est fait diminuer sa pension et vous mettez en garde les policiers et gendarmes de France; il y a 2 mois, certains gendarmes (d’active) ont reçu leur fiche de paye avec en entête ARMEE DE L’AIR! La somme était correcte mais pourquoi l’argent ne venait pas des fonds de la gendarmerie? Je rappelle que la gendarmerie depend du ministere de l’Interieur et plus de la Défense; c’est comme si Edf payait les ouvriers de Renault…

Mr Husser: « Suite à votre propos sur le non paiement des soldes dans l’armée, je peux vous dire que dans l’Education Nationale, c’est pareil; ma voisine qui est vacataire n’est toujours pas payé d’octobre je crois« 

Mr Kilinc: « les agents de la SNCF ayant leur compte à la Banque Postale n’ont pas eu leur virement de salaire du mois de novembre, c’est un problème national. La situation devrait être résolue dans la journée. Des problèmes de tréso à la Banque Postale? Sachez aussi que mon épouse a envoyé un courrier accompagné de tous les documents demandés (y compris un RIB) pour clôturer un vieux livret A. Réponse de sa Caisse d’Epargne plusieurs semaines plus tard: merci de nous envoyer un RIB!!! De qui se moque-t-on? « 

Lecteur de Nantes: « je suis agent Sncf, et tiens a vous dire, que la paie des cheminots est arrivée avec un jour de retard sur les comptes de la Banque Postale (plusieurs dans ce cas). Evidemment personne n’est responsable, la banque m’assurant que le virement Sncf a été fait en retard. Elle affirme que c’est un problème bancaire. J’ignore encore si les autres banques sont concernées (je vais questionner mes collègues). Pour ma part, la conséquence a été un découvert de 500 euros car le crédit maison, lui, est prélevé a temps. J’ai écrit a la Banque Postale pour mentionner que je refusais de payer des frais« .

Un autre fidèle lecteur: « Je confirme votre précédent article « Les militaires ne sont plus payés ». J’ai 2 frères dans l’armée qui n’ont toujours pas été payés; pour l’un de ses mois de réserve (3 mois d’attente, motif panne informatique), pour l’autre actuellement en opération extérieure, les paiements sont différés d’un à deux mois. Et ils sont nombreux dans ce cas là!« 

Une lectrice nous signale que les étudiants bretons n’avaient pas touché non plus leur bourse: « Au 22 novembre, la mensualité de novembre de nombreux étudiants bretons n’a toujours pas été versée. Que se passe-t-il? Il est bien difficile de le savoir… Le mois de novembre est sur le point de s’achever et de nombreux étudiants attendent désespérément le versement de leurs bourses. La Bretagne n’est pas épargnée, comme le constatent les centres locaux des oeuvres universitaires (Clous). A Brest et Quimper, les appels téléphoniques d’étudiants inquiets affluent depuis quelques jours. « Nous en avons eu une trentaine ce matin », rapportait l’un des responsables brestois ce mardi « , lire ici le Telegramme de Brest.

 

Pendant ce temps, Daniel Bouton, ancien PDG de la SG, a écrit à Giscard d’Estaing, authentique, qu’il fallait punir les Français d’avoir trop emprunté, et que pour cette raison, il fallait leur donner une leçon en leur prenant l’Hôtel de la Marine, Place de la Concorde, lire ici l’article « L’ex-PDG de la Société Générale veut nous punir d’avoir trop dépensé? Un comble! » d’Olivier Berruyer sur Rue89. Bref, tant que les banquiers et les politiques touchent leurs bonus et leurs payes, tout va bien, le reste du peuple, les manants, eux, peuvent attendre. Ils n’ont pas les manettes ni le porte-monnaie.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Merkosy à Paris pour un énième sommet de la dernière chance………..

Paris (awp/afp) – Nicolas Sarkozy reçoit lundi à l’Elysée Angela Merkel pour tenter d’accoucher d’un plan de sauvetage franco-allemand de la zone euro qu’ils proposeront jeudi aux dirigeants européens avec l’espoir, enfin, d’éteindre l’incendie provoqué par la crise de la dette.

Depuis des mois, les rencontres « de la dernière chance » succèdent aux sommets « cruciaux » sans être jamais parvenus à sortir l’économie européenne de la nasse financière dans laquelle l’a plongée la crise grecque, pour la plus grande inquiétude du reste de la planète, Etats-Unis en tête.

Le « déjeuner de travail » qui réunit lundi à 13H30 le président et la chancelière n’échappe pas à la règle. Il s’agit officiellement de peaufiner la fameuse « initiative commune » annoncée il y a quelques semaines pour changer les traités européens en améliorant le fonctionnement erratique de la zone euro et ainsi, selon Nicolas Sarkozy, « garantir l’avenir de l’Europe ».

Les détails des discours prononcés la semaine dernière par les deux dirigeants ont souligné le fossé qu’il leur reste à combler avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE), jeudi à Bruxelles.

FORTE DÉTENTE DES TAUX EN ITALIE ET EN ESPAGNE

L’annonce lundi matin par l’Elysée que le déjeuner serait suivi d’une conférence de presse conjointe suggère toutefois que des progrès ont été faits.

Le marché obligataire européen était du reste marqué lundi par une très forte détente des taux en Italie et en Espagne, à l’approche de ce sommet bilatéral, et au lendemain de la présentation à Rome par le chef du gouvernement italien Mario Monti de nouvelles mesures d’austérité. Les Bourses européennes étaient aussi orientées à la hausse.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel partagent un même objectif : renforcer la gouvernance de la zone euro, la « refonder » dit Paris, en imposant à ses dix-sept membres une plus grande discipline budgétaire pour en faire, prône Berlin, une « Union budgétaire ».

Mais le couple franco-allemand, sous la pression de ses opinions publiques, diverge encore largement sur l’architecture de ce futur texte.

TOUR DE VIS BUDGÉTAIRE ET SOLIDARITÉ EUROPÉENNE

Comme il l’a dit jeudi à Toulon (sud-est), le président français s’est rallié à l’idée d’un renforcement de la rigueur budgétaire, avec sanctions contre les Etats « laxistes ». Mais, par souci de « souveraineté », il souhaite faire passer ce tour de vis par les Etats membres et refuse tout virage « fédéraliste » de l’UE qui ferait de la Commission ou de la Cour de justice, ainsi que le propose l’Allemagne, un « super-gendarme » des budgets nationaux.

En échange de ce tour de vis budgétaire, Nicolas Sarkozy attend de sa partenaire un geste en matière de « solidarité » européenne, en d’autres termes d’aide aux pays en difficulté via un rachat de leur dette par la Banque centrale européenne (BCE) ou l’émission « d’euro-obligations ».

Mais, comme elle l’a encore martelé vendredi devant le Bundestag, Angela Merkel s’y refuse. Même si la trêve franco-allemande signée le 24 novembre à Strasbourg peut laisser penser que Berlin ne s’opposera pas systématiquement à une intervention de la BCE sur le marché secondaire, la chancelière a répété son refus de la voir dévier de sa mission de combattre l’inflation.

Attendue dans le monde entier, l’issue du bras de fer s’est également imposée comme un sujet de controverse politique. En France, à moins de cinq mois du premier tour de la présidentielle, la gauche a fait feu de tout bois contre le « diktat » imposé par l’Allemagne à l’Europe et à Nicolas Sarkozy, au point de voir la droite instruire son procès en « germanophobie ».

ENCORE UNE RÉUNION JEUDI

Depuis dimanche à Berlin, le candidat socialiste à la présidentielle française François Hollande a nié toute dérive anti-allemande en soulignant sa proximité avec ses amis sociaux démocrates, servi par les critiques de l’ancien chancelier Helmut Schmidt contre la politique d’Angela Merkel.

Quelle que soit l’issue du déjeuner de lundi, le président et la chancelière auront encore une chance de peaufiner leur initiative jeudi à Marseille, à l’occasion d’une réunion des partis de la droite européenne (PPE), avant de rallier Bruxelles pour un dîner.

Dès vendredi, Angela Merkel a pris soin de refroidir les ardeurs de ceux qui espèrent du conclave franco-allemand le « grand coup » susceptible de calmer une fois pour toute les marchés. Le remède, a-t-elle dit, « va prendre des années ».

Afp

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Charlotte Iserbyt, le système éducatif occidental…

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Coup de gueule des gynécologues contre les échographies commerciales!

PARIS – Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a poussé un coup de gueule, par la voix de son ancien président Jacques Lansac, contre les offres commerciales d’échographies destinées à donner aux parents les premières images souvenirs de leur enfant.
Selon le CNGOF, il suffit de cliquer sur internet pour trouver des offres commerciales d’échographie pour les femmes enceintes. On leur propose, à Paris et dans 4 à 5 villes de province, pour des prix variant de 60 à 140 euros des échographies en 3 ou 4 dimensions avec vidéo, a-t-il ajouté dans un communiqué publié lundi.
Ces échographies, qui n’ont aucune finalité médicale par opposition aux examens de suivi de la grossesse, peuvent conduire à une exposition du futur bébé aux ultrasons pendant une demi-heure, a indiqué le Pr Lansac, qui préside la Commission nationale d’échographie obstétricale et foetale.
Cette exposition, qui se focalise sur la face et les organes génitaux, est très différente de l’échographie médicale, où le faisceau d’ultrasons est constamment déplacé, avec une brève exposition de chaque zone.
Les effets thermiques et mécaniques des ultrasons ne sont pas forcément anodins, a-t-il poursuivi, en particulier pour le cerveau et l’oeil.
Tout le monde a dit que ce n’était pas bien, mais personne ne bouge, s’est-il emporté.
Il faut réserver l’échographie aux gens qui savent s’en servir, les médecins et les sages-femmes, a-t-il affirmé.
Le Pr Lansac a expliqué qu’un texte de 1962 réservait l’usage de la radiographie aux professionnels de santé, mais ne traitait pas de l’échographie qui alors n’existait pas. Les professionnels de santé attendent toujours la publication d’un arrêté modifiant ce texte, a-t-il ajouté.
Faudra-t-il attendre que l’on publie des cas d’effet délétère des fortes expositions des foetus aux ultrasons pour faire cesser ces pratiques commerciales’, demande le CNGOF.
A l’heure où l’on pointe du doigt, entre autres choses, les risques de l’utilisation des téléphones portables pour les enfants, c’est grotesque, a jugé le Pr Lansac.

Afp

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

News Centrale de Fukushima : de l’eau radioactive pourrait s’être écoulée dans la mer !

NHK WORLD French | News Centrale de Fukushima : de l'eau radioactive pourrait s'être écoulée dans la mer | FUKUSHIMA INFORMATIONS | Scoop.it

 

Selon l’opérateur de la centrale de Fukushima, de l’eau irradiée s’étant écoulée d’un centre de traitement pourrait avoir atteint la mer via une canalisation.

La Compagnie d’électricité de Tokyo a signalé des niveaux assez importants de césium détectés dimanche, dans l’eau de mer, à proximité de cette canalisation.

Un peu plus tôt dans la journée, les techniciens ont réalisé qu’au moins 45 tonnes d’eau s’étaient écoulées d’une unité de dessalement située dans la centrale. L’eau se serait apparemment écoulée à l’extérieur du bâtiment pour se déverser dans la canalisation.

Cette eau contenait également du strontium radioactif à des niveaux susceptibles de présenter un danger sanitaire en cas d’exposition interne.

Tepco précise que l’analyse de la situation devrait prendre environ 2 semaines.

Près de 21 heures avant l’identification de ces fuites d’eau, les techniciens avaient procédé à un ultime contrôle de l’unité de traitement, sans déceler d’anomalie.

 

 

D’après Tepco, les égouts de Fukushima communiquent directement avec le sous-sol et l’océan

gen4 - D'après Tepco, les égouts de Fukushima communiquent directement avec le sous-sol et l'océan | FUKUSHIMA INFORMATIONS | Scoop.it

Lors de la conférence de presse du 3/12, à une question posée sur l’étonnante stabilité de l’eau contaminée contenue dans les égouts des bâtiments 1 à 4 de Fukushima Daiichi malgré les pluies importantes, le porte-parole de l’opérateur Tepco a fait le commentaire suivant :

« Quand il pleut, le niveau de l’eau augmente mais une fois la pluie stoppée, le niveau descend progressivement ce qui signifie qu’il existe des fuites dans le système de drainage ; l’eau de pluie contaminée se dirige ensuite vers le sous-sol et finit par s’écouler dans l’océan. »

M. Matsumoto a ainsi confirmé indirectement ce que de nombreux experts craignaient : les égouts communiquent plus ou moins directement avec la mer. Le barrage installé le 28 octobre ne remplit donc apparemment pas son rôle. Comme il s’agit d’une réponse à une question de la presse, la déclaration ne figure évidemment pas dans le compte-rendu « presse » officiel du 3/12 qui se contente de lister les « nouvelles » habituelles : tourner un robinet, fermer une vanne, démarrer un moteur, réparer une fuite…

Même si le monde n’est plus à une mauvaise nouvelle près dans la gestion de cet accident, celle-ci crée malgré tout son petit effet et explique en partie pourquoi l’opérateur tente désespérément de restreindre les injections d’eau : les rejets liquides de Fukushima Daiichi échappent à tout contrôle ! L’annonce programmée de « l’arrêt à froid des réacteurs 1 à 3 » débouchera probablement sur une réduction drastique du refroidissement des ex-réacteurs, solutionnant en partie le problème : une fois les 85000 tonnes d’eau radioactive vidées peu à peu dans l’océan, le problème sera réglé… à la sauce Japonaise!

http://www.scoop.it/t/fukushima-informations

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Coup d’éclat de Greenpeace, qui s’est introduit dans une centrale nucléaire!

 

PARIS – Des militants de Greenpeace ont réussi un coup d’éclat lundi matin en s’introduisant dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), à 95 km au sud-est de Paris, a annoncé l’organisation écologiste, une intrusion confirmée par la gendarmerie à l’AFP.
Dans un communiqué, Greenpeace précise s’être introduit vers 06H00 dans cette centrale pour faire passer le message que le nucléaire sûr n’existe pas.
Interrogé sur France Info, le ministre de l’Industrie Eric Besson a évoqué de possibles dysfonctionnements et a avoué sa surprise.
Huit militants sont entrés dans la centrale, selon une source de la gendarmerie, qui a indiqué que certains militants avaient déjà été appréhendés. Plus tard dans la matinée, la gendarmerie a signalé des tentatives d’intrusion dans les sites nucléaires de Blaye (Gironde) et Cadarache (Bouches-du-Rhône).
A Nogent-sur-Seine, une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l’un des réacteurs, où ils ont déployé une banderole: +le nucléaire sûr n’existe pas+, a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace.
Vers 08H30, les militants étaient toujours dans la centrale, dont certains sur le dôme du réacteur, selon M. Renaudin.
Cette opération montre à quel point nos sites sont fragiles aux facteurs d’agression extérieurs, non naturels, a estimé Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace, qui avait indiqué auparavant que le but de l’opération était de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d’atteindre le coeur d’une centrale.
Si l’enquête confirme (que Greenpeace est entré dans la centrale), cela veut dire qu’il y a eu dysfonctionnements et qu’il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas, a déclaré pour sa part Eric Besson sur France Info.
Interrogé par BFMTV-RMC, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a jugé l’action irresponsable de (la) part de Greenpeace.
Il va falloir en tirer des conséquences. (…) On ne peut pas permettre que n’importe qui puisse entrer aussi facilement que ça dans une centrale nucléaire. On peut imaginer ce que certains pourraient en faire, a poursuivi M. Guaino.
Il faut revoir l’approche globale de la sécurité des centrales. (La politique actuelle) ne prend en compte ni le risque terroriste ni le risque d’une chute d’avion ou d’une explosion chimique ou d’un acte de malveillance, a souligné de son côté Sophia Majnoni, de Greenpeace.
Elle a dénoncé l’audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima.
Au moins une compagnie de gendarmerie était sur place, ainsi que le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG).
Créés à la suite d’une convention EDF/gendarmerie de février 2009, les PSPG, formés par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), sont présents dans chaque centrale.
Ces unités, chargées de lutter contre les intrusions et les actes de malveillance, doivent pouvoir intervenir rapidement. Le GIGN, qui s’entraîne régulièrement sur des centrales nucléaires, peut également intervenir.
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, construite en 1987 et qui possède deux réacteurs, a été choisie par Greenpeace car elle est la plus proche de Paris, selon Greenpeace.
Plus de dix millions d’habitants se trouvent dans un rayon de 100 km autour de la centrale, selon l’organisation.

Afp

 
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Publié par le 5 décembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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