«Des milliers d’emplois ont sciemment été sacrifiés par l’État», accuse un patron breton de la filière photovoltaïque. Il fournit à l’appui, l’enregistrement d’une édifiante conversation avec la ministre de l’Écologie.
L’entretien dure seize minutes, le 21 juillet dernier. Au téléphone, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et du Développement durable. Elle appelle Franck Le Borgne, un entrepreneur breton qui s’est lancé, comme beaucoup, dans le solaire photovoltaïque, encouragé par le Grenelle de l’environnement et d’attractifs tarifs de rachat d’électricité. Si la ministre prend son téléphone, c’est parce que Franck LeBorgne fait depuis plusieurs jours les gros titres de la presse. Il a entamé une grève de la faim pour dénoncer une situation ubuesque: il a investi 1,5M€ dans la construction d’une ferme photovoltaïque, près de Lorient, dont on lui interdit, au tout dernier moment, le raccordement au réseau ERDF. La faute à un soudain et brutal moratoire décidé par le gouvernement, en décembre2010. Tous les projets photovoltaïques ont été gelés. 10.000 licenciements
La grève de la faim de Franck LeBorgne et sa médiatisation fédèrent toutes les «victimes» du moratoire. En quelques mois, des milliers de salariés ont été licenciés. Des manifestations sont organisées. En ce mois de juillet2011, il est même prévu d’occuper des autoroutes et de bloquer le Tour de France! C’est à ce moment que NathalieKosciusko décide de téléphoner à l’entrepreneur breton. Ce jour-là, un ami de Franck Le Borgne a le réflexe d’enregistrer la conversation. Il en livre le contenu aujourd’hui parce que l’une des quatre sociétés dans lesquelles il avait investi a déposé le bilan jeudi dernier. «Dans le seul Morbihan, 200emplois ont été sacrifiés depuis le début de l’année. On est à 18.000 licenciements (NDLR, 10.000 selon le Syndicat des énergies renouvelables) en France pour une filière qui avait créé en quelques années 25.000emplois! Quand on annonce 2.000 postes menacés chez Peugeot, le chef de l’État monte en personne au créneau. Là, il y en a au moins cinq fois plus et rien n’est fait! Quand j’ai entendu Nicolas Sarkozy, il y a quelques jours, clamer que lesPME étaient les forces vives du pays et qu’il fallait les défendre, j’ai décidé que c’était assez». «On savait depuis 18 mois…»
De la conversation qu’il dit avoir eue avec la ministre de l’Écologie, le 21juillet dernier (*), il a conservé un enregistrement, que Le Télégramme a pu écouter. «Quand j’ai demandé à Nathalie Kosciusko-Morizet d’expliquer le soudain revirement du gouvernement, voici ce qu’elle m’a répondu: « Moi, quand je suis arrivée (NDLR, en novembre2010), cela faisait six mois que tout le monde savait qu’on allait mettre fin au système et personne n’avait le courage de le faire(…) La vérité, c’est que ce que j’ai dû faire (le moratoire, NDLR), ça faisait 18mois que cela aurait dû être fait, parce que l’on savait depuis 18mois que ça partait en vrille complètement (…) Jean-Louis (Borloo, NDLR) savait qu’il fallait le faire mais il n’a pas voulu en porter le poids! »». «Pourquoi le gouvernement, sachant que le système n’était plus viable (NDLR, les tarifs trop attractifs ont suscité une véritable déferlante faisant, notamment, exploser la dépense publique) a-t-il laissé des centaines d’entreprises aller droit dans le mur?, interroge Franck Le Borgne. C’était criminel». C’est aussi l’avis de ceux qui, se sentant «trahis» et «piégés», ont lancé plusieurs recours judiciaires et réclament des indemnités à l’État et à EDF. «C’est une manière d’engager la responsabilité de la parole politique quand elle a un impact économique», déclarait, il y a quelques mois, l’un de leurs avocats. Pour eux, nul doute que les confidences de NathalieKosciusko-Morizet sont un vrai cadeau tombé du ciel. * Joint hier après-midi, le cabinet de la ministre n’a pas donné suite à notre demande d’interview.
Réagissant à la catastrophe de Fukushima, le vidéaste américain Brian Rich a récemment réalisé « Dial M for Meltdown » (« Pour la Fusion du coeur, tapez F »), un court-métrage percutant. Mené tambour battant, il dresse un panorama saisissant de l’histoire du nucléaire civil, du premier réacteur américain à la tragédie japonaise en passant par Tchernobyl.
Brian Rich a travaillé à partir de nombreuses images d’archives et d’actualité ; il a également collaboré avec les experts indépendants Arnold et Margaret Gundersen du cabinet Fairewinds Associates qui ont régulièrement décrypté la catastrophe et ses conséquences dans les médias américains et sur le web.
Cette version française du film de Brian Rich a été réalisée par deux bénévoles et un salarié du Réseau « Sortir du nucléaire ».
PARIS – Le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a annulé lundi la suspension de la culture du maïs OGM de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne.
Le Conseil dÉtat relève que le ministre de lAgriculture na pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute davoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement, a indiqué le Conseil dans un communiqué.
137 km (85 miles) SSE de Taron, la Nouvelle-Irlande, PNG 220 km (136 miles) WNW de Arawa, à Bougainville, PNG 815 km (miles 506) WNW de Honiara, Guadalcanal, Iles Salomon 2433 km (1511 miles) N de BRISBANE , Queensland, Australie
Notre lecteur Arnaud nous a écrit un vrai scoop, lisez bien: « Agence France Trésor… Qu’est-ce que c’est? Je m’y suis intéressé et notamment à la composition de ses membres. Et là, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’une fois de plus « on nous aurait menti ». Pour résumer, une petite recherche rapide sur wiki permet de découvrir que la quasi totalité de l’équipe de l’AFT est constituée d’individus liés au système bancaire français et mondial. A titre d’exemple, nous avons le président de l’agence, Jacques de Larosière, dont vous évoquez le rôle de conseiller du président de BNP Paribas dans le livre Blythe Masters, monsieur Hau membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild, mais aussi et surtout le dénommé Peter R. Fisher dont le CV parle de lui-même cliquer ici et ici lien Blackrock. Ce dernier serait donc actuellement chairman de la BlackRock, mais il aurait également été sous-secrétaire au Trésor américain de 2001 à 2003, après avoir passé 15 ans à la Federal Reserve Bank of New York. En somme, tout ce qu’il y a de plus normal! » Alors là! Qui aurait imaginé une semblable collusion. Même notre dette nous ne la vendons pas sans les Américains! De la Rosière est aussi adminisrateur du NYSE… Enfin, la responsable de notre dette s’appelle Mme Mouton, et le DG adjoint de l’agence s’appelle Mr Requin. La dette de la France est entre bonnes mains 🙂
Précision:mon organigramme n’est pas celui de Pierre jovanovic pour ce qui est du cadre de la dette,Mme Mouton n’apparaissant pas,ainsi que pour la recherche et la com,quand bien même ,un requin et un mouton,cela ne s’invente pas… 🙂
COMITÉ STRATÉGIQUE
Sa composition : Président M. Jacques de LAROSIÈRE Ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du Président BNP Paribas Membres M. Peter R. FISHER Co-responsable de la gestion obligataire chez BlackRock Ancien sous-secrétaire du Trésor américain
M. Jean-Louis FORT Ancien secrétaire général de la Commission bancaire
M. Francesco GIAVAZZI Professeur d’économie à l’université Bocconi (Milan)
M. Jean-Pierre HALBRON Ancien Directeur général adjoint d’Alcatel
M. Emmanuel HAU Membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild
M. Assad J. JABRE Membre du conseil d’administration d’Ecobank Transnational Incorporated Membre du conseil consultatif de la SID (filiale de la BID)
M. René KARSENTI Président exécutif de l’International Capital Market Association
M. Ng KOK SONG Directeur général de Government of Singapore Investment Corp.
M. Bertrand de MAZIERES Directeur général des Finances à la Banque européenne d’investissement (BEI)
Les mères de Fukushima avaient alerté le monde dès le mois de juin : les enfants avaient des saignements de nez, des diarrhées, de la toux, des thyroïdes enflées, etc. Elles n’ont eu cesse d’informer et d’agir pour que tous les enfants soient évacués de la région de Fukushima. Encore dernièrement, elles se sont mobiliséesà Tokyo pour sensibiliser la population, mais en vain pour l’instant. Pourtant, l’actualité semble leur donner raison. Un grand nombre d’informations convergentes indiquent que, suite à la catastrophe nucléaire, l’état général de la santé des Japonais vivant dans une vaste région correspondant au moins à 8% du Japon est en train de se dégrader.
Tweet d’un habitant d’Ibaraki : « Je travaille dans un hôpital d’Ibaraki. Il y a eu des patients avec des saignements de nez perpétuels en avril. Il y en a eu sans raison avec de la diarrhée et de la fièvre en juillet. Maintenant même les membres du personnel de l’hôpital souffrent de diarrhée sans raison…Ça commence à craindre. » Tweet d’un habitant de Fukushima : « Mon ami vit à Iwakashi. Il vient finalement de commencer à avoir de l’hématurie (sang dans les urines, NdT). Mes petits enfants ont des saignements de nez. Ils ne peuvent évacuer parce qu’ils n’ont pas assez d’argent. » (source )
Même si ces tweets n’ont aucune valeur statistique, ils se rencontrent de plus en plus souvent et sont à mettre en relation avec l’augmentation de certaines pathologies, visible sur ces graphiques mis en ligne par le gouvernement japonais : conjonctivites, pneumonies, et diverses autres maladies sont en nette augmentation en 2011.
On avait déjà remarqué chez les enfants de Fukushima que leur thyroïde avait été affectée. Un groupe de chercheurs, sous la direction du Professeur Satoshi Tashiro de l’Université de Hiroshima, avait contrôlé la glande thyroïde de 1149 enfants de la préfecture juste après l’accident, en mars, de la centrale nucléaire. De l’iode 131 avait été détecté chez environ la moitié des enfants. Les enfants, que l’on a affublés de dosimètres, semblent ainsi être devenus des sujets de recherche ! Chez les jeunes évacués, on avait aussi remarqué des dysfonctionnements de la glande thyroïde. Plus au sud, dans la préfecture de Gunma, 80% des patients atteints de problèmes thyroïdiens voient aujourd’hui leur état s’aggraver.
D’autres anomalies ont été remarquées pour ces enfants vivant en zone contaminée comme la perte de poids , le ralentissement ou l’arrêt de la croissance et même des attaques cardiaque s, ce qui peut être mis en lien avec la grande toxicité du césium-137 . L’ACRO, laboratoire français, a aussi fait des mises en garde à plusieurs reprises, à partir d’analyses effectuées sur l’urine des enfants de Fukushima : 100% des prélèvements révèlent la présence des césiums radioactifs. Ainsi, plus de 4 mois après les rejets massifs de radioactivité dans l’environnement, ils sont toujours contaminés alors que leurs parents font des efforts pour limiter cette contamination interne. Il est fort probable que cela soit dû à la nourriture.
Et pourtant, cette nourriture contaminée, on la vante et on en fait la promotion pour ne pas laisser tomber la région de Fukushima et son économie agricole. Mais… un présentateur vedette de la télévision japonaise, Norikazu Otsuka, qui mangeait des produits irradiés devant les caméras « pour montrer leur innocuité », a dernièrement été diagnostiqué par son médecin comme ayant contracté une leucémie aiguë.
Un autre promoteur et consommateur des légumes de Fukushima, l’empereur du Japon lui-même, vient également d’être hospitalis é, ainsi que deux autres membres de sa famille. Akihito souffre d’une pneumonie, la princesse Aiko a contracté une Mycoplasma pneumoniae, et la princesse Masako serait victime de fièvre et de toux : ils ont tous les trois des symptômes communs. Or la pneumonie, nous l’avons vu, est une maladie qui augmente fortement au Japon cette année ; Takeo Nishioka, Président de la Chambre des conseillers de la Diète du Japon est d’ailleurs décédé d’une pneumonie le 5 novembre 2011 à l’âge de 75 ans. Même si les cas de l’empereur et de sa famille n’auront pas forcément la même issue, on peut s’interroger sur ces cas à répétition. En avril, on tentait d’expliquer l’augmentation des cas de pneumonies dans la région de Tohoku par l’ingestion d’eau de mer : au moins 11 personnes étaient mortes de la pneumonie et environ 150 avaient été hospitalisés dans la préfecture de Miyagi, le nombre de patients étant de cinq à six fois plus élevé que d’habitude. Mais aujourd’hui, comment expliquer cette augmentation ? Comme pour Tchernobyl , il est probable que les radionucléides, en contamination interne, provoquent ces maladies respiratoires.
Le problème, ce sont ces idiots qui se bousculent à la télévision pour faire croire aux gens que la situation n’est pas grave. Ainsi, d’après plusieurs scientifiques médiatisés, le plutonium ne serait pas si dangereux . La radioprotection pour tous n’est pas un concept avancé au Japon. Et la population, quand elle ne s’organise pas de manière autonome, en fait les frais. Une télévision alternative, OurPlanet-TV, informe de manière indépendante en diffusant des émissions sur le sujet même de la santé. Par exemple, en juillet dernier, l’émission ContAct a invité Mika Noro, présidente de l’association » Le pont pour Tchernobyl « , qui a partagé son expérience : s’étant rendue au Bélarus en 1993 (pays le plus touché par les retombées radioactives de Tchernobyl), elle a éclairé avec lucidité et compétences les symptômes cliniques chez les enfants de Fukushima. Après la catastrophe de Fukushima, Our Planet-TV a lancé une enquête pour savoir si les retombées radioactives avaient eu des effets sur la santé de la population. Suite à cet appel, ils ont été amenés à étudier plus de 500 cas . Cette enquête met ainsi en évidence que la radioactivité, même à faible dose, a des effets réels sur la santé, ce qui était déjà connu par ailleurs avec la reconnaissance de l’augmentation du risque de cancer.
Dans cette vidéo sous-titrée en français, on voit entre autres le Dr Masamichi Nishio, chef du centre anti-cancéreux d’Hokkaïdo commenter le livre de Yablokov et Nesterenko et témoigner que la CIPR (Commission Internationale contre les rayonnements) a renoncé à étudier les effets des radiations internes car cela aurait gêné le développement de l’industrie nucléaire.
Dans les écoles le problème est identique. Dans le même esprit de se persuader que tout va bien dans le meilleur des mondes, on continue de fonctionner comme si de rien n’était. Par exemple, on demande aux enfants de nettoyer une piscine contaminée sans protection, ou on leur demande d’aller ramasser les feuilles d’automne sans précaution particulière alors que l’on sait parfaitement qu’elles sont contaminées au césium. Pire encore, on force les enfants à boire du lait contaminé. Et gare à celui qui ne veut pas. Le 29 septembre 2011, Akira Matsu du New Komeito (parti politique japonais NKP) est intervenue sur ce sujet devant les responsables gouvernementaux japonais et notamment Yoshihiko Noda, 1er Ministre, Osam Fujumina, chef de Cabinet du secrétariat et Yukio Edo, Ministre de l’industrie et de l’économie. Elle a dénoncé le cynisme et la barbarie du gouvernement envers les populations contaminées de la région de Fukushima.
Un autre grave problème qui se pose d’ores et déjà dans la région de Fukushima est la fuite du personnel médical depuis la catastrophe. C’est ainsi, les personnes les mieux informées des dangers sanitaires et qui ont les moyens de déménager s’en vont. Les autres restent, alors que de toute évidence il faudrait au moins évacuer les enfants, plus fragiles aux effets de la radioactivité. Le problème est immense mais il semble que l’on veuille à tout prix l’ignorer. 8 mois après la catastrophe, on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas, ou qu’on n’a pas eu le temps de trouver des solutions pour évacuer la population.
La contamination est massive, le gouvernement le sait depuis les premiers jours de la catastrophe. Les premiers touchés ont été les sauveteurs qui ont opéré dans les régions dévastées par le tsunami, comme le relate ce témoignage : l’un d’entre eux qui était intervenu dans les zones sinistrées d’Iwate et Fukushima est décédé le 26 octobre 2011 d’une défaillance de la fonction rénale, trois mois après avoir appris que lui et les membres de son équipe avaient subi une contamination interne par les radionucléides. La personne qui témoigne assistait à une conférence de de Taro Yamada lors du »Forum National des cantines scolaires » qui s’est tenu le 6 novembre 2011 dans la ville de Sapporo. Sa déclaration a été enregistrée dans la vidéo ci-dessous (sous-titrages en français). Mais pour une personne qui parle, combien se taisent ? Quel est l’état de santé des autres membres de son équipe ?
Les personnes les plus touchées sont évidemment les « liquidateurs », ces ouvriers de la centrale de Fukushima Daiichi qui reçoivent des doses « héroïques ». Malgré l’assurance de Tepco qui affirme qu’il n’y a pas de décès liés aux travaux de décontamination et de maintenance de ce qui reste de la centrale, on constate un fort taux de mortalité pour les ouvriers de la centrale, ce qui est en contradiction avec l’espérance de vie des Japonais qui est la plus élevée au monde. En l’espace de 5 mois, 4 employés sont morts de façon anormale et rapide : le 12 mai 2011, un sexagénaire employé par la sous-traitance s’est senti mal et est décédé 2 jours plus tard. Le 16 août 2011, un employé de la centrale nucléaire est mort d’une leucémie foudroyante . Il avait travaillé pour Tepco durant une semaine, affecté à la surveillance de points chauds. Le 6 octobre 2011, un autre travailleur employé à la centrale est décédé subitement. Enfin, dernier en date, le 11 octobre 2011, un employé d’une cinquantaine d’années est mort brusquement alors qu’il se rendait à son lieu de travail, la centrale de Fukushima Daiichi.
A ces décès, il faut ajouter tous ceux dont on ne parle pas : de nombreuses personnes, employées par la sous-traitance, ont disparu ainsi des décomptes de Tepco. L’agence de sûreté nucléaire, on se souvient, avait épinglé l’entreprise en juin car celle-ci avait « égaré » des listes d’employés vacataires qui étaient intervenus sur le site, empêchant tout suivi médical de 69 personnes contaminées.
Il n’en a pas fallu plus pour que des rumeurs circulent sur internet sur le décès effectif de ces ouvriers intérimaires, information impossible à vérifier à ce jour bien qu’un journaliste du Shukan Asahi, M. Imanishi, ait entendu que des ambulances arrivaient 10 fois par jour à la centrale. A qui étaient destinées ces ambulances, et pourquoi ni les employés de Tepco, ni les ouvriers hospitalisés, ni les médecins n’ont-ils pas le droit de parler ? Il est évident que si un jour un journaliste arrivait à prouver ce genre d’information, l’image du nucléaire serait ternie à jamais et anéantirait tous les efforts du lobby nucléaire pour cacher la vérité. Il est incroyable que la catastrophe de Tchernobyl n’ait d’ailleurs pas eu plus d’impact sur l’énergie nucléaire dans le monde. La raison en est que l’OMS, qui était la plus à même de prendre des mesures de protection des populations, s’est tue. Condamnée au silence par un vieil accord avec l’AIEA , elle est devenue une institution criminelle, laissant tomber malade les gens vivant dans les territoires contaminés, et niant leseffets des faibles doses sur la santé humaine.
Il faut en effet savoir que Tchernobyl a généré un million de victimes, comme le rappelle Janette Sherman, biologiste américaine et spécialiste en toxicologie. Dans la vidéo ci-dessous, elle présente le livre déjà cité « Chernobyl. Consequences of the catastrophe for people and environnement » d’A. Yablokov et de V. et A. Nesterenko, édité en 2009 par l’Académie des Sciences de New York avec plus de 5000 références scientifiques (et bientôt édité en français).
Les auteurs de ce livre estiment à 985 000 le nombre de décès survenus à cause de Tchernobyl dans le monde entier entre 1986 et 2001, chiffre qui a encore augmenté depuis cette date. Janette Sherman dénonce également l’accord entre l’OMS et l’AIEA, signé en 1959. L’OMS est théoriquement garante de la santé des populations dans le monde et fait autorité auprès des États membres. Elle devrait, conformément à sa Constitution, être indépendante de tout intérêt commercial. Pourtant le 28 mai 1959, elle a signé avec l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) un accord par lequel aucune de ces deux agences de l’ONU ne peut prendre de position publique qui puisse nuire aux intérêts de l’autre (accord référencé WHA 12-40). Or, l’AIEA a été constituée en 1957 pour faire la promotion du nucléaire civil…
Cet interview a été réalisé le 6 mars 2011 soit 5 jours avant la catastrophe de Fukushima. (Sous-titrage en français)
Il faut aussi voir pour être complet la conférence de presse donnée par le Dr. Helen Caldicott, physicienne australienne, auteure et avocate anti-nucléaire qui a fondé plusieurs associations qui luttent contre l’utilisation de l’énergie nucléaire, de l’uranium appauvri pour des munitions, et des armes nucléaires en général. La conférence s’est tenue à Montréal, au Canada, le 18 mars, une semaine seulement après la catastrophe nucléaire.
Fukushima est bien pire que Tchernobyl
Il est certain que la situation ne va pas s’améliorer au Japon, l’expérience de Tchernobyl le démontre. Le fait de laisser vivre des millions de personnes dans un environnement contaminé apportera son lot de problèmes et de souffrances. Une grande sagesse a fait fuir de cette zone dangereuse beaucoup de femmes enceintes, protégeant leurs futurs enfants des radiations. Mais qu’en est-il de celles qui sont restées ? Que doit-on déduire du non-dit du milieu médical, relevé parKeiko Ichikawa ? Si les médecins japonais cachent les malformations et les enfants mort-nés, comment de réelles statistiques pourront-elles être établies ? On connaît déjà les dégâts épouvantables causés par l’uranium appauvri dus aux bombardements lors de la guerre en Irak, et on imagine avec effroi l’avenir des populations japonaises soumises à de fortes contaminations. La santé est un sujet difficile à aborder, le lobby nucléaire est très puissant dans le monde entier et cherchera à minimiser toutes les mauvaises nouvelles. Mais la santé n’a pas de prix et chacun doit se battre pour la conserver. Amis lecteurs, ce sujet est très grave, soyez vigilants et dénoncez toute désinformation, partout où vous le pouvez !
Merci à Etienne Servant pour ses infos en continu sur Fukushima Informations, à Kibo-promesse pour ses articles de qualité, à Véronique Ratel, de IndependentWHO pour l’aide apportée à la collecte des sources, à Jeep pour ses traductions sur aweb2u, à Hélios pour ses traductions sur Bistro bar blog et à Kna60 pour la mise en ligne de nombreuses vidéos sous-titrées en français ! Sans toutes ces personnes bénévoles à la recherche de la vérité, cet article n’aurait pu voir le jour.
Un ouvrier qui travaillait sur le chantier d’un futur musée à Langres (Haute-Marne) a découvert, début novembre, un trésor. Le trésor composé de 1.633 pièces d’argent et de 319 pièces d’or datées de 1790 à 1840, se trouvait dans une niche dissimulée derrière une paroi en bois d’un hôtel particulier du centre-ville de Langres explique le quotidien L’Est Républicain.
Le batiment, acquis par la ville en 2008 est en cours de réhabilatation afin de recevoir un musée consacré « au siécle des Lumières ». « Le trésor, qui est en cours d’expertise numismatique appartient à part égale à l’ouvrier qui l’a découvert et à la ville qui est propriétaire des lieux » a précisé le conservateur du musée de Langres.
Le trésor, qui pèse 41 kgs d’argent et 1,4 Kg d’or, pourrait rapporter environ 90.000 euros sur le marché des métaux précieux.
DR L’armée d’Atatürk au secours des salafistes syriens!
C’est le Canard enchaîné, dans son édition du 23 novembre, qui a levé le lièvre – un « lièvre » de belle taille : des officiers de la DGSE, le service de contre-espionnage français, ont été envoyés au nord du Liban et en Turquie avec pour mission d’instruire et de structurer les « contingents » de l’ »Armée syrienne libre« , censée regrouper des « milliers » de « déserteurs » syriens. Et dont le chef nominal, le colonel Ryad al-Asaad, se trouve précisément réfugié en Turquie depuis deux mois. Selon le Canard, « plusieurs membres du service Action de la DGSE et le « Commandement des opérations spéciales » (COS) sont déjà prêts en Turquie, s’ils en reçoivent l’ordre, à former ces déserteurs à la guérilla urbaine« . Interrogé, un officier de haut rang de la Direction du renseignement militaire confirme l’info, indiquant que ce sont les Français et les Britanniques qui ont pris l’initiative de rencontrer les responsables de l’ASL. Plus inquiétant encore, l’hebdomadaire affirme qu’une « intervention limitée » de l’OTAN est en préparation contre la Syrie chez les cerveaux malades et atlantistes de l’Elysée. S’agirait-il, avec le concours de la Turquie, d’aider l’ASL à créer un embryon de « territoire libéré » dans le nord du pays ? En ce cas, décidément, l’armée syrienne a bien fait de se redéployer tout au long de sa frontière avec la Turquie.
A la faveur du « Printemps arabe » et des crises libyenne et syrienne, on peut dire que les Américains et leurs alliés – ou leurs exécutants – ne s’embarrassent plus de précautions diplomatiques : ils aident ouvertement avec leur argent, leurs bombardiers ou leurs moyens diplomatiques à renverser ou marginaliser les nations et pouvoirs qui leur déplaisent. A l’échelle de la France, Nicolas Sarkozy, qui essaie par tous les moyens de se refaire une santé électorale d’ici le printemps prochain, et de faire oublier le quinquennat qui s’achève, a cru trouver dans la politique étrangère un moyen de rebondir : il s’efforce de colmater les brèches du radeau « euro », et il se déguise en champion de la liberté dans le monde arabe – un peu comme Erdogan, tiens. Ca a donné le bombardement de la Libye, et le renversement et l’assassinat de Kadhafi. Grisé par ce « succès », dont lui-même n’a pas encore mesuré toutes les conséquences – mais Sarkozy agit au mois le mois, et pour lui le seul horizon politique qui vaille est mai 2012 – le plus désastreux Président dont se soit doté la France – même Chirac a par comparaison des faux airs de de Gaulle – veut aussi « libérer » le peuple syrien, un peu comme Bush Jr a « libéré » le peuple irakien.
Une initiative irresponsable, que tout vrai opposant à Sarkozy doit condamner et bloquer
Le responsable du renseignement militaire interrogé par le Canard enchaînéa tenu à préciser qu’ »il ne s’agit pas de recommencer ce qui s’est passé en Libye« . La Russie, la Chine et d’autres refusant, comme du reste en principe la Turquie, toute intervention de l’OTAN contre la Syrie, Sarkozy et Juppé se trouvent en effet « privés de bombardements ». L’Elysée se rabattrait donc sur la formation des activistes armés, pour ce que le Canard enchaînéappelle « une guerre anti-Bachar par intermédiaire« . D’après ce que l’on croit savoir de l’ASL, largement montée en épingle par l’OSDH et les médias, il y a du boulot. A moins que nos spécialistes ne forment aussi des groupes salafistes, à notre avis bien plus présents sur le terain que les hypothétiques bataillons de l’ASL. Mais, de toute façon, là n’est pas le problème.
Si on a bien lu le Canard enchaîné, rien n’est encore fait. On souhaite donc qu’au Parlement, les socialistes – qui réclament notamment le retrait du contingent français d’Afghanistan – justifient leur statut officiel d’opposants à Sarkozy, et lui demandent des comptes sur cette nouvelle initiative d’apprenti sorcier. A l’heure où les tensions sont plus que jamais explosives non seulement dans le Proche-Orient mais dans tout le monde arabe, où l’Egypte, entre autres, peut basculer dans le chaos, cette dernière initiative sarkozienne est irresponsable et criminelle. D’autant plus criminelle et irresponsable qu’elle est dictée, comme presque tout se qui se fait à l’Elysée, par des arrière-pensées électoralistes. Et on espère qu’un Hollande ne se retranchera pas derrière on ne sait quel « intérêt national » pour éviter de poser à son rival cette question-là ! Au fait les élus et personnalités de la majorité, s’ils ont encore quelque conscience ou souvenir de ce qui fut longtemps la tradition diplomatique française à l’égard du monde arabe, peuvent aussi poser des questions à leur candidat et leader officieux.
La semaine passée, les yeux étaient rivés vers la très forte hausse des taux de la Belgique (+22,50%) en 5 séances ayant aboutit vendredi à la dégradation de la note souveraine Belge d’un cran par S&P.
– La semaine passée, les yeux étaient rivés vers les taux à 10 ans de l’Allemagne en hausse de 15,05% sur la semaine ayant entrainé des difficultés à se financer. En effet, l’émission obligataire de mercredi s’est mal passée et Berlin n’a pas réussi à lever les montants espérés. – La semaine passée, les yeux étaient rivés vers les taux à 10 ans de l’Italie en hausse de 9,32% sur la semaine. L’endettement effraye !! Et pas plus tard que hier dimanche, le président français fait la déclaration suivante « Si il y a un problème italien, c’est le cœur de la zone euro qui est atteint » Et cette semaine, à quoi doit on s’attendre?
Probablement à rien de bon de la part de l’Italie. Une telle déclaration émanent de l’Elysée n’est pas monnaie courante. Faut-il y voir un signe ? Dimanche, l’agence de notation financière Moody’s avertit que les notes de tous les pays de l’UE sont menacées !!! Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande, Italie, Luxembourg ainsi que des pays jugés plus solides comme la France ou l’Allemagne. (liste non exhaustive)
Selon Moody’s « une nouvelle accélération de la hausse des coûts de financement dans la zone euro est susceptible de conduire à des changements de notation sélectifs » en d’autre termes, il va falloir surveiller de très près les taux à 10 ans. Une hausse trop prononcées de ces derniers entrainera irrémédiablement une dégradation de la note souveraine comme ce fut le cas pour la Belgique vendredi.
RT @GaccioB: Le nouveau monde. Pretty cool.
Qu’il y ait une révolte encore plus grande contre ça ou pas, ça finira mal. https://t.co/Vu28Q…4 years ago
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