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Archives du 17 novembre 2011

Le laboratoire Genopharm accusé d’avoir vendu un anticancéreux périmé!

PARIS – Le laboratoire allemand Riemser a porté plainte jeudi à Paris contre le laboratoire français Genopharm, en l’accusant d’avoir sciemment commercialisé des lots périmés d’un anticancéreux fabriqué par Riemser, a-t-on appris auprès de son avocat.
La plainte pour faux et usage de faux, tromperie et falsification de Riemser, déposée auprès du pôle santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, vise à établir les responsabilités dans cette affaire révélée par Le Parisien, a expliqué à l’AFP Me Eric Weil, le conseil du groupe allemand.
Genopharm a commercialisé des médicaments qu’il savait périmés, a-t-il accusé.
Passée la date de péremption, le principe actif du médicament s’estompe progressivement, entraînant une baisse de son efficacité.
Aucune réaction n’a pu être obtenue dans l’immédiat auprès du laboratoire Genopharm.
Développé il y a un demi siècle, le Thiotepa, s’adresse au traitement de tumeurs solides et de cancers de l’enfant. Il a été remplacé en France depuis le 13 octobre par son équivalent le Tepadina du laboratoire allemand Riemser (le plaignant, NDLR), indique l’Afssaps.
Début 2011, le fabricant Riemser a découvert sur le marché des flacons de Thiotepa commercialisés par Genopharm avec une date de péremption semblant falsifiée (août 2011). Or les dernières livraisons de flacons de Thiotepa à Genopharm dataient de mars 2009 et le médicament était périmé de 18 mois après sa fabrication.
En mars 2011, Riemser a alerté l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), selon Me Weil.
Si Riemser a finalement décidé de se retourner vers la justice, c’est parce qu’il estime que sa crédibilité a été directement mise en cause par Genopharm qui a produit à l’Afssaps des faux certificats pour justifier la commercialisation des lots, selon Me Weil.
La falsification des documents certifiants les dates de péremption frauduleuses du Thiotepa a apparemment eu lieu en Suisse où l’agence sanitaire Swissmedic a procédé jeudi à une nouvelle perquisition chez Alkopharma lié au laboratoire Genepharm, a indiqué à l’AFP Marc Stoltz, directeur de l’inspection de l’Afssaps.
Le document de Riemser qui accompagne les médicaments a apparemment été falsifié en Suisse et les étiquettes aposées en France étaient en cohérence avec la fausse date de péremption (2011 au lieu de 2009), a-t-il dit à propos de cette affaire ayant une dimension internationale.
Si c’est avéré, c’est gravissime, a réagi sur France Info, Xavier Bertrand, ministre de la Santé.
L’Afssaps a lancé des enquêtes sur ce sujet. On a procédé au retrait des lots. Je veux savoir ce qui s’est passé entre le dépôt de cette information et le retrait des lots. Je veux savoir s’il n’y a pas eu la moindre perte de chance pour les enfants concernés, a ajouté le ministre.
S’il y a falsification, c’est gravissime, et là, il faut en répondre, pas seulement devant les autorités sanitaires, mais devant la justice, a-t-il poursuivi.
En octobre dernier, l’Afssaps faisait état d’un retrait de lots de Thiopeta injectable en raison d’un sous dosage.

AFP

 

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Malsain:La Société générale s’intéresse aux enfants nés dans les « sous »!

La consommation et l’épargne s’apprennent dès le plus jeune âge. Entre l’argent de poche qui va dans la tirelire, la petite souris qui dépose une pièce sous l’oreiller ou le cadeau de Noël d’un parent en mal d’inspiration, les enfants sont très tôt habitués à manipuler l’argent.

Mais les notions d’argent et d’épargne sont des concepts abstraits pour les plus jeunes. Pour pallier ce flou, la Société générale s’est lancée dans une entreprise de sensibilisation à leur endroit en élaborant un site « ludo-pédagogique » pour les aider, à partir de six ans, « à comprendre l’argent en s’amusant ». Sans arrière-pensée, cela va de soi.

Sur la page d’accueil d’ABCBanque.fr, le principe est ainsi exposé : « En quelques clics sur le site ABCBanque, tu peux tout savoir sur l’argent : à quoi il sert, comment on le fabrique. Tu peux aussi créer ton minicompte pour gérer ton argent de poche comme dans une vraie banque ! » L’enfant pourra, entre autres, calculer le montant à épargner pour un projet ou surveiller le calendrier de ses dépenses.

Le site, en ligne depuis le 16 novembre, propose donc aux mini-internautes de suivre le guide, Hector le castor. Ce salarié virtuel de la Société générale doit permettre, selon la banque, d’expliquer aux enfants « ce qu’est l’argent, sa valeur dans le système et comment fonctionne le système bancaire », souligne le site Lextimes.fr, qui ajoute que c’est un désir exprimé par les clients de l’établissement. Des parents « clients », cela devrait donner des enfants « futurs clients », surtout si on ajoute à cela que la banque récupère l’identité des enfants, leur âge ainsi que leurs usages sur le site. Malin.

En matière de communication, on appelle cela du marketing direct. Ou comment diffuser un message personnalisé vers une cible d’individus dans le but d’obtenir une réaction immédiate. La finalité restant bien évidemment la vente.

Une étude quantitative réalisée en septembre 2010 par Playbac Panel auprès de 3 000 foyers avec au moins un enfant entre 6 et 10 ans à d’ailleurs montré que 90 % des enfants disposent d’un compte bancaire avant l’âge de 11 ans et que dans 30 % des foyers on donne de l’argent de poche dès l’école primaire, soit à l’âge de six ans.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Les émissions d’iode radioactif viendraient de Hongrie ?!

            Par RFI / AFP

Sans danger pour la santé mais d’origine indéterminée, les récentes émanations repérées dans l’atmosphère de plusieurs pays européens d’iode-131, un élément radioactif, proviendraient d’un Institut de recherche nucléaire de Budapest, la capitale hongroise. Celui-ci admet des émissions en quantité plus élevées que d’habitude mais dément être la source de cette pollution.

La source de l’émission d’iode-131, un élément radioactif, détecté le 11 novembre dans l’atmosphère dans plusieurs pays européens, a été identifiée, probablement en Hongrie, dans un institut de Budapest, a annoncé jeudi l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le 11 novembre dernier, plusieurs pays d’Europe (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Autriche, et Hongrie notamment) avaient signalé à l’AIEA qu’ils avaient détecté un taux d’iode-131 supérieur à la normale.

« L’AIEA a été informée par l’Autorité de l’énergie nucléaire de Hongrie que l’iode-131 détecté dans l’atmosphère en Europe était probablement dû à une fuite provenant de l’Institut des Isotopes, situé à Budapest », a déclaré l’AIEA dans un communiqué.

« Pas de risque pour la santé »

L’agence onusienne a rappelé que les différents niveaux d’iode mesurés dans l’atmosphère en République tchèque et dans d’autres pays d’Europe, ne présentaient pas de danger pour la santé: « Les niveaux d’iode-131 détectés sont extrêmement bas. Il n’y a pas de risque pour la santé de la population ».

L’élévation du niveau d’iode correspondrait à une exposition de 0,01 micro-sieverts si elle se maintenait sur un an, or l’exposition moyenne à la radioactivité ambiante est de 2 400 micro-sieverts par an, a rappelé l’AIEA.

L’institut concerné à Budapest a admis avoir récemment émis des quantités plus importantes d’iode-131 que d’habitude, mais a nié être l’origine de la radioactivité anormalement élevée. « Les taux de radioactivité relevés en Hongrie étaient seulement un peu plus élevés à Budapest qu’ailleurs, il n’y avait pas de différence marquée… Si la source de cette radioactivité élevée avait été à Budapest, les niveaux mesurés ici auraient dû être bien plus élevés qu’à Prague » qui se situe à 530 km, a déclaré à l’AFP le directeur de l’institut, Mihaly Lakatos.

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

New York: un millier de manifestants près de Wall Street + live

 

NEW YORK – Environ un millier de manifestants anti-Wall Street défilaient jeudi matin dans le quartier financier de New York, dans le Sud de Manhattan, sans pouvoir toutefois atteindre la Bourse, protégée par les forces de l’ordre, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Parti dans le froid du square Zuccotti, berceau du mouvement dont les manifestants ont été expulsés dans la nuit de lundi à mardi, le défilé a été quasi-immédiatement arrêté par les forces de l’ordre à l’entrée de Wall Street, où se trouve la Bourse de New York.
Mais une partie des manifestants, scindés en deux cortèges distincts qui grossissaient au fur et à mesure que de nouveaux sympathisants s’y joignaient, ont ensuite pu reprendre leur manifestation dans le quartier financier de New York.
Ils ne pouvaient toutefois pas se rendre dans Wall Street, dont l’entrée était filtrée par des policiers vérifiant l’identité des personnes qui souhaitaient s’y rendre.
Une autre partie des manifestants était en revanche toujours bloquée, et plusieurs dizaines de manifestants choisissaient de s’asseoir dans la rue.
Parmi les mots d’ordre de cette journée d’action marquant les deux mois d’existence du mouvement, était évoqué plus ou moins clairement le souhait des manifestants de fermer Wall Street, selon un des manifestants au départ du défilé. Mercredi, le mouvement avait annoncé son souhait d’aller confronter Wall Street à des histoires de personnes vivant l’injustice économique.
Nous voulons faire entendre notre voix et faire connaître notre frustration, avait résumé avant le départ du cortège un porte-parole du mouvement, Mark Bray, assurant que les manifestants devraient être des milliers dans l’après-midi quand ils auront été rejoints par les syndicats.
Avant le départ du cortège, les militants se félicitaient, se souhaitant un bon anniversaire les uns aux autres. Le mouvement a été lancé le 17 septembre à New York, avant d’essaimer dans plusieurs autres villes américaines.
Depuis l’expulsion des campeurs dans la nuit de lundi à mardi, le square Zuccotti est resté entouré de barrières métalliques, et surveillé de près par d’importantes forces de police et agents de sécurité du propriétaire, Brookfield Properties.
Si son accès a été rouvert au public, son règlement, qui interdit de s’y coucher ou d’y introduire des tentes ou des sacs de couchage est désormais strictement appliqué.
D’autres manifestations de soutien au mouvement Occupy Wall Street étaient également prévues dans plusieurs autres villes américaines notamment Washington et Chicago.

AFP

 

Le live ci:

 

http://www.livestream.com/globalrevolution

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Maternités: enquête sur des biberons stérilisés avec un gaz cancérogène!

 

PARIS – Une enquête a été déclenchée en urgence jeudi par le ministère de la Santé sur un procédé de stérilisation, a priori interdit, pour les biberons et tétines fournis aux maternités françaises, utilisant un gaz cancérogène, l’oxyde d’éthylène
Le ministre Xavier Bertrand diligente dès aujourd’hui une enquête (…) pour comprendre comment un tel dysfonctionnement a pu se produire, selon un communiqué diffusé par le ministère.
Ce procédé de stérilisation n’est pas autorisé pour les matériaux au contact des denrées alimentaires car ce produit est considéré comme cancérogène pour l’homme, souligne encore le ministère.
Le lancement de l’enquête conjointe de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) avec l’appui de la Direction générale de la concurrence (DGCCRF) fait suite à la publication d’une enquête par le nouvel Observateur.
L’hebdomadaire explique qu’au moins deux fournisseurs d’hôpitaux français utilisent la technique incriminée – qui consiste à gazer les produits à stériliser avec ce gaz inerte – pour des biberons et tétines à usage unique.
Contacté par l’AFP, Michel de Gryse, responsable de l’une des deux entreprises citées, la société belge Beldico, confirme que le gazage à l’oxyde d’éthylène est bien l’une des deux méthodes utilisées, entre autres pour les biberons et tétines.
Beldico, qui a été racheté cet été par le français Médiprema, fournit 7 à 8 millions de biberons à usage unique aux maternités et hôpitaux français, selon M. de Gryse.
Cette méthode de stérilisation est autorisée pour le matériel médical comme les compresses, les gants et autres, indique-t-on à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
En revanche, le procédé est bien interdit pour tout ce qui est en contact alimentaire direct, selon l’Anses, l’agence française en charge de la sécurité alimentaire.
C’est cette nuance que les entreprises utiliseraient pour fournir aux maternités et hôpitaux des biberons traités à l’oxyde d’éthylène.
tour de passe-passe
Nos produits sont considérés comme des produits médicaux et non pas alimentaires explique le responsable de Belgico, soulignant qu’aucun organisme de contrôle ne nous a jamais notifié que l’oxyde d’étylène n’était pas autorisé.
C’est un tour de passe-passe qui consiste à faire passer tétines et biberons comme produits médicaux, commente-t-on à l’Afssaps.
Reste à évaluer la dangerosité d’un procédé autorisé pour du matériel médical même si celui-ci entre directement contact avec le corps des patients (sonde gastrique par exemple).
A la direction du groupement d’hôpitaux parisiens AP-HP, on assure que le procédé est l’objet d’une stricte surveillance au niveau des quantités résiduelles de gaz sur les produits.
M. de Gryse assure qu’après de multiples rinçages, le matériel stérilisé présente des niveaux résiduels d’oxyde d’éthylène dix fois inférieurs à la norme.
Mais pour l’expert André Picot, interrogé par Le nouvel Observateur, le fait qu’on puisse encore stériliser des biberons avec ce produit est un total non-sens.
L’oxyde d’étylène est par définition un cancérogène actif dès la première molécule, selon M. Picot, expert auprès de l’UE pour les normes chimiques.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le gaz dans le groupe 1 des agents cancérogènes pour l’homme, soit la catégorie dont les effets sont avérés.
Des études montrent qu’il induirait cancers du sang voire de l’estomac, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).

AFP

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Villes en faillite aux USA – La vie sans fonctionnaires

Des villes font faillite aux Etats-Unis, avec la fermeture des services publics à la clé.

 

 

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Moody’s dégrade la note de dix banques publiques allemandes

Moody’s dégrade la note de dix banques publiques allemandes :

Le siège de Moody's à New York © AFP/Archives  Stan Honda Le siège de Moody’s à New York © AFP/Archives  Stan Honda

 

 

 

 

 

 

 

 

L’agence Moody’s a dégradé mercredi soir d’un à trois crans de la note de dix banques publiques régionales allemandes (Landesbanken), dont LBBW et BayernLB, des établissements considérés depuis longtemps comme constituant le point faible du secteur financier allemand.

Ces dégradations ne sont pas liées à la crise de la dette en zone euro mais au fait que ces banques sont moins susceptibles de bénéficier d’un soutien de l’Etat en cas de difficultés en raison d’une nouvelle réglementation et des conditions strictes imposées par la Commission européenne à toute aide apportée, a précisé Moody’s.

Six banques voient leurs notes abaissées chacune de trois crans, dont Bayern LB et Deutsche Hypo de A1 à Baa1, ce qui les ramène au rang d’émetteurs moyens.

LBBW, NordLB et BremerLB sont dégradées à A2 contre Aa2 et NLBL à A3 contre Aa3.

Les notes de trois autres établissements, dont HSH Nordbank et Helaba, ont été abaissées de deux crans.

La note de DekaBank a été dégradé de un cran à Aa2.

Deux établissements réchappent à ce mouvement : LBB dont la note été maintenue à A1 tandis que celle de WestLB a été placée sous surveillance.

Les banque régionales allemandes, détenues par les Etats régionaux et par les caisses d’épargne, sont communément considérées comme le maillon faible du système financier allemand.

Exclues du marché de la banque de détail, elles s’étaient tournées vers des produits financiers complexes et risqués, un pari perdu avec la crise financière. La plupart d’entre elles ont été obligées par la Commission européenne de se restructurer et de réduire drastiquement leurs sommes de bilan.

En deux ans, elles ont englouti plus de 20 milliards d’euros d’aides publiques, principalement des Länder (Etats régionaux).

Une concentration du secteur, qui fournit tout de même plus de 20% des crédits au secteur non financier du pays selon la Banque centrale allemande, est encouragée par les pouvoir publics depuis des années, mais elle devient encore plus nécessaire avec les nouvelles normes plus strictes en matière de capitaux propres adoptées récemment.

En septembre, le député libéral (FDP, coalition gouvernementale) Florian Toncar jugeait que « le secteur des Landesbanken est l’un des grands problèmes non résolus en Allemagne, et il faut que les choses bougent ». Selon lui, leur assainissement appartient aux Etats régionaux (Länder), leurs actionnaires avec les caisses d’épargne.

L’an dernier, l’Etat fédéral avait toutefois injecté pour la première fois du capital dans une Landesbank, WestLB, à hauteur de 3 milliards d’euros.

Or ces aides font l’objet d’une enquête de la Commission européenne, qui examine aussi les aides publiques accordées à BayernLB et HSH Nordbank.

http://www.boursorama.com/

Merci Gizmo 🙂

 
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Publié par le 17 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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