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Archives du 12 novembre 2011

Le Vaucluse sort de l’euro !

La roue, monnaie locale alternative spéciale « crise », arrive demain.

Vous avez toujours entendu dire que l’inflation c’est pas bon, n’est-ce pas ? Oui mais on vous explique aussi que certains mécanismes obscurs font que la dette fond grâce à elle, l’inflation. Vous suivez ? En parlant de dette, allez comprendre alors pourquoi le continent européen dont on dit que ses dettes le rendent faible, souffre d’avoir une monnaie trop forte… Ça y est, vous êtes perdu ? Comme tout le monde. Et pourtant, la monnaie, vous savez ce que c’est. C’est rond et métallique ou en papier rectangulaire, ça se trouve dans un porte-monnaie et ça sert à acheter son pain, payer ses courses et son journal. Et parfois on en glisse un peu dans la main de ceux qui n’en ont pas ou pas beaucoup.

Pour redonner du sens à ce qui en a perdu et remettre l’argent à sa juste place, ils sont quelques-uns à avoir imaginé de lancer, à Avignon et dans le département, une nouvelle monnaie. Une monnaie alternative et locale qui ne servirait pas à jouer au casino boursier mais simplement à acheter des choses et à faire travailler des gens qui, à leur tour, en feraient travailler d’autres. L’essentiel quoi. Cette nouvelle devise a été fondée par les mêmes que ceux à qui l’on doit la Maison alternative et solidaire d’Avignon, au travers d’une asssociation baptisée « Seve » (pour Système d’échange pour vitaliser l’économie). Elle s’appellera la « roue » et son principe a beau être simple, il fallait l’inventer.

Concrètement, chacun pourra échanger ses euros contre des roues qui se présentent sous forme de billets de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 tout juste sortis de deux imprimeries de Pernes (lire ci-dessous). 1€ = 1 roue. Muni de vos roues, vous pourrez ensuite les dépenser auprès des producteurs, artisans et commerçants qui les acceptent (ils ne sont qu’une poignée pour le lancement mais de nombreuses négociations sont en cours).

Ce système n’est pas nouveau. Il serait né en Argentine au début des années 2000 lorsque le pays était frappé par une violente crise monétaire. Plutôt que de continuer à utiliser une devise dépréciée qui ne valait même plus le papier sur lequel elle était imprimée, certains ont eu l’idée de mettre en place une monnaie alternative, qui n’avait pas cours sur les marchés internationaux des changes. Une monnaie qui redonnait aux choses leur véritable valeur et a permis de faire redémarrer les économies locales.

La roue d’Avignon et du Vaucluse nourrit quelque part les mêmes objectifs. D’abord, elle favorise les circuits courts et promeut ainsi un développement durable. Ensuite, elle sera une monnaie « fondante ». Mais dans la main, pas dans la bouche. La nouvelle devise perdra progressivement de sa valeur si elle n’est pas dépensée. Alors rien ne sert de l’amasser, la roue doit tourner. Ainsi, elle favorisera les échanges et la production, de manière à remettre l’économie au service de l’homme. Bref, elle est une monnaie comme on en rêvait, frappée au coin de la solidarité. Et demain, elle sera réalité.

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Vaucluse-sort-de-l-euro-8996.html

D’autres initiatives du même genre existent tel que  » SEL’idaire  » par exemple et pour celles et ceux qui seraient intéressés, voir le pdf des régions et localités où cela est pratiqué:

http://selidaire.org/spip/IMG/pdf/ANNUAIRE_SEPTEMBRE_2011.pdf

http://selidaire.org/spip/sommaire.php3

 
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Publié par le 12 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

57% des Américains pour une frappe israélienne en Iran

Selon un sondage commandé par l’Anti Defamation League (ADL), 57% des Américains soutiennent une frappe israélienne contre l’Iran pour stopper sa course au nucléaire, contre 31% s’y opposant. Si c’était aux Etats-Unis de lancer une opération militaire contre l’Iran, 50% des Américains y seraient favorables et 44% s’y opposeraient.

http://www.guysen.com/

 
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Publié par le 12 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Berlusconi arrive au Quirinal sous les huées pour présenter sa démission

ROME – Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi est arrivé samedi soir sous les huées au palais du Quirinal pour présenter sa démission au président Giorgio Napolitano, dont la résidence était entourée d’une foule dense prête à fêter le départ du Cavaliere.

Alors qu’il quittait sa résidence privée pour se rendre au Quirinal, des manifestants avaient déjà salué son passage en voiture aux cris de Bouffon! Bouffon!, Honte! et C’est fini!.

Le président Napolitano, sauf surprise, devrait confier la formation d’un nouveau gouvernement à l’ex-commissaire européen Mario Monti.

 

Les Italiens se séparent d’un chaud lapin pour trouver un démon de l’enfer financier,ont-t’ils gagnés au change…?! Surement une grosse fiévre à venir!

 

 
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Publié par le 12 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Comment les banques manipulent leurs résultats!

La publication des résultats trimestriels des banques françaises est l’occasion de s’arranger un peu avec la vérité des chiffres. Voici un article de Philippe Herlin qui remet les pendules à l’heure…

 

 

Par Philippe Herlin – Les banques françaises publient en ce moment leurs résultats trimestriels, une certaine « opération vérité » se produit sur la dette grecque, dont la valeur est ramenée à son prix de marché. Ainsi BNP Paribas annonce une baisse de 71% de son bénéfice net sur le troisième trimestre, à 541 millions d’euros. Mais le groupe s’empresse aussitôt d’ajouter qu’en faisant abstraction de cet élément exceptionnel, le bénéfice se serait élevé à 1,952 milliard d’euros, en hausse de 2,4% sur le trimestre précédent. Voilà qui semble rassurant. Mais lorsque l’on regarde les comptes plus en détail, on découvre un élément pour le moins étonnant, une « réévaluation de la dette propre » qui concourt aux résultats à hauteur de 786 millions d’euros. Ce mécanisme est couramment utilisé par les banques américaines et européennes, et il est d’une profonde perversité. Expliquons-en le fonctionnement.

Entourloupe

Si vous voulez emprunter de l’argent, vous allez voir votre banquier. Vous empruntez 100, et vous remboursez au cours du temps 100 + les intérêts : logique. Mais une grande entreprise ou une banque peut s’y prendre autrement : elle émet des obligations. Elle émet 100 d’obligations sur le marché, elle empoche donc 100 en cash, et s’engage à verser un coupon (les intérêts) tous les ans et à rembourser les 100 à l’échéance. Ces obligations sont cotées sur les marchés financiers (ce sont les « obligations corporates », d’entreprises), tout comme celles des Etats. Mais si les investisseurs doutent de la capacité de la banque à rembourser les obligations qu’elle a émises, leur prix va chuter. Et l’obligation, au lieu de valoir 100, ne vaut plus, mettons, que 60. Et là commence la stupéfiante entourloupe : la banque a donc émis, et empoché, 100. L’obligation ne vaut plus que 60, elle la rachète à ce prix, et réalise donc un bénéfice net de 40. C’est magique !

Mais en réalité ça ne se passe même pas comme cela. Si le prix de sa dette baisse autant, cela signifie que la banque connaît de graves difficultés, et c’est effectivement le cas depuis la crise de 2008. Les bilans sont remplis d’actifs toxiques et de créances douteuses, et c’est tellement vrai que les banques ne se prêtent plus d’argent entre elles (le marché interbancaire est quasiment bloqué) et se refinancent auprès de la BCE. Conséquence, la banque n’a même pas les moyens de sortir 60 en cash pour racheter sa dette. Pas grave, elle fait « comme si » et inscrit 40 en recettes dans son compte de résultat ! Enorme.

Plus tu perds, plus tu gagnes

C’est comme si la Grèce, constatant que sa dette de 350 milliards d’euros ne cote plus que la moitié sur les marchés, décidait d’inscrire 175 milliards de recettes à son budget. Ca ferait rire tout le monde, et c’est pourtant ce que font les banques américaines et européennes depuis la crise de 2008 pour enjoliver leurs résultats, et accessoirement verser des bonus au passage. Avec ce mécanisme, plus la situation de la banque se détériore, plus elle peut augmenter ses recettes avec de l’argent virtuel. C’est le capitalisme inversé, plus tu perds, plus tu gagnes ! Cette véritable manipulation est bien sûr avalisée par les « normes comptables internationales », et l’on voit une fois de plus comment la collusion entre le big business, les normes étatiques et l’ingénierie financière détruisent le capitalisme de l’intérieur.

Ce procédé devrait être interdit. En réalité, BNP Paribas n’aurait pas dû annoncer un bénéfice de 541 millions d’euros mais une perte de 245 millions d’euros (541 – 786). C’est moins joli bien sûr. Et cela interdit le versement de bonus aux dirigeants. Très embêtant effectivement. Cela veut surtout dire que la situation réelle des banques dans le monde est bien plus grave qu’elles ne le disent. (Source)

C’est une escroquerie institutionnelle…

http://liesidotorg.wordpress.com/

 
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Publié par le 12 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Explosion d’un dépôt de munitions près de Téhéran, au moins 15 morts

TEHERAN – Au moins 15 personnes ont été tuées et douze autres gravement blessées samedi dans l’explosion apparemment accidentelle d’un dépôt de munition d’une base des Gardiens de la révolution proche de Téhéran, selon différentes sources officielles citées par les médias iraniens.

L’explosion aujourd’hui de l’un des dépôts de munition de la base des Gardiens de la révolution à Malard a fait 15 martyrs, a annoncé le porte-parole des forces idéologiques d’élite de la République islamique, le commandant Ramezan Sharif, cité par l’agence officielle IRNA.

Au moins douze blessés, dont certains dans une situation critique, ont également été transférés dans les hôpitaux voisins, a indiqué de son côté un responsable des services d’urgences iraniens à l’agence ISNA.

L’explosion a eu lieu sur la base militaire Amir el-Momenin de Bidgen, une localité proche des agglomérations de Malard et de Shahryar situées dans la périphérie de Téhéran, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale, selon les médias.

Selon les premières investigations, l’explosion est intervenue lors d’un déplacement des munitions, a indiqué le commandant Sharif.

Cet accident n’est pas lié à un acte politique ou de sabotage, a affirmé de son côté le député de la région où est située la base, M. Hossein Garousi, à l’issue d’une visite sur place. Une grande quantité de munitions a sauté, a-t-il ajouté.

De nombreuses ambulances, un hélicoptère médicalisé et des équipes de secours cynophiles ont été envoyés sur place immédiatement après l’explosion, qui a entraîné un énorme incendie encore visible deux heures plus tard, selon les médias iraniens citant leurs reporters sur place.

L’explosion a été si violente qu’elle a été ressentie dans les quartiers ouest de Téhéran, où elle a secoué portes et fenêtres selon plusieurs témoignages, et qu’elle a été entendue jusque dans le centre le capitale iranienne.

Les forces armées iraniennes disposent de nombreuses bases à la périphérie de Téhéran.

En octobre 2010, l’explosion accidentelle d’un dépôt de munition dans une base de Gardiens de la révolution avait fait une vingtaine de morts à Khorramabad (ouest du pays), selon les autorités.

AFP

 
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Publié par le 12 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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