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Archives du 3 novembre 2011

Israël étudie l’option d’un raid contre l’Iran

 

Selon la presse israélienne, les modalités d’une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes se précisent.

De notre correspondant à JérusalemIsraël serait en train d’envisager plus sérieusement que jamais une attaque préventive contre les installations nucléaires iraniennes. Depuis plusieurs semaines déjà, des diplomates étrangers s’alarment
des préparatifs israéliens. L’éditorialiste Nahum Barnea du quotidien Yedioth
Ahronoth
a porté le débat sur la place publique en Israël vendredi dernier, en laissant entendre que Nétanyahou et son ministre de la Défense Ehoud Barak auraient déjà pris la décision de lancer une attaque contre l’Iran.

Barak a précisé lundi qu’aucune décision n’avait été arrêtée.
Sans vraiment convaincre, puisqu’il a ajouté le lendemain à la Knesset qu’il
pouvait y avoir «des situations sensibles dans lesquelles Israël devra défendre
ses intérêts vitaux de façon indépendante».

Mercredi, le quotidien Haaretz, citant une source officielle israélienne, confirmait que Nétanyahou et Barak s’efforçaient de convaincre une
majorité au sein du cabinet, et que Liberman, le ministre des Affaires
étrangères, se serait déjà rallié à cette option.

S’il reste difficile de mesurer à quel point ces rumeurs sont fondées, la possibilité d’un raid israélien contre les installations nucléaires iraniennes est loin d’être une simple spéculation.

Israël a déjà par deux fois lancé des attaques surprises contre des sites nucléaires au Moyen-Orient. En 1981, l’aviation israélienne avait détruit le réacteur irakien d’Osirak, puis, en septembre 2007, une installation nucléaire secrète en Syrie.

Rapport de l’AIEA

Dans les deux cas, les raids n’ont été précédés d’aucune escalade verbale ou diplomatique, ni par un débat public. Ces opérations ont été chaque fois décidées par le cabinet restreint. Ce cabinet de la cuisine, comme on l’appelle depuis l’époque où Golda Meir avait pris l’habitude de réunir chez elle les principaux responsables de la sécurité du pays, est la seule réelle instance décisionnaire en la matière.

L’échelon politique y est représenté par le premier ministre, le ministre de la Défense, et le ministre des Affaires étrangères. Le chef du Mossad, le chef d’état-major des armées, le directeur du renseignement militaire (Aman), et le chef des services de sécurité intérieure (Shin Beth) pèsent aussi un poids important. «Israël n’est pas un État où l’armée ou les services secrets prennent seuls leurs décisions, ou désobéissent au pouvoir politique. Mais aucun premier ministre israélien ne peut aller contre l’avis de plusieurs de ces responsables», explique un diplomate étranger.

Cette opposition s’est récemment beaucoup réduite. Les précédents chefs sécuritaires israéliens, Meir Dagan au Mossad, Gabi Ashkenazi, à l’état-major, Amos Yadlin à la tête d’Aman, le renseignement militaire, et Yuval Diskin au Shin Beth, les services de sécurité intérieure, opposés à une aventure militaire
contre l’Iran, ont tous été remplacés au cours de l’année écoulée. Leurs
successeurs, Tamir Pardo, Benny Gantz, Aviv Kochavi et Yoram Cohen, ont été
nommés par Nétanyahou, et ne pèsent pas autant que leurs prédécesseurs.

Beaucoup d’éléments extérieurs pourraient aussi inciter les Israéliens à envisager une action directe contre l’Iran. Les sanctions internationales atteignent leurs limites. Sans que les experts s’accordent sur les délais dans lesquels l’Iran serait capable de se doter d’une arme nucléaire, la plupart reconnaissent que le programme n’a pas été interrompu. L’Agence
internationale pour l’énergie atomique devrait rendre un rapport important sur le programme nucléaire iranien la semaine prochaine. De nouvelles sanctions pourraient cependant se heurter à l’opposition de la Chine et de la Russie.

Les opérations secrètes, attribuées au Mossad, ont elles aussiconsidérablement ralenti le programme. Au moins trois savants atomistesiraniens ont été assassinés mystérieusement au cours des deux dernières années. Un étrange virus informatique, Stuxnet, a déréglé les centrifugeuses produisant de l’uranium enrichi. De tout aussi mystérieuses explosions ont saboté des installations souterraines iraniennes en octobre 2010. Mais les actions clandestines, dont Meir Dagan avait été le grand ordonnateur sont partielles.

Benyamin Nétanyahou, qui répète depuis sa réélection en 2009 qu’un Iran nucléaire ferait peser sur Israël une menace existentielle, et Ehoud Barak, son ancien supérieur quand il servait au commando Sayeret Matkal, forment un tandem étroitement soudé. Ils ne peuvent décider seuls d’une opération contre les sites nucléaires iraniens, qui, par son ampleur, sa difficulté, et par les risques de conflagration régionale qu’elle comporte, serait sans précédent. Mais ils peuvent peser de tout leur poids en sa faveur s’ils considèrent qu’elle devient inévitable.

Source:

http://www.lefigaro.fr/international/2011/11/02/01003-20111102ARTFIG00647-israel-etudie-l-option-d-un-raid-contre-l-iran.php

http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Une immense tache solaire vient d’apparaitre sur le soleil

Une des plus grandes taches solaires au cours des dernières années tourne en ce moment sur le coté nord-est du soleil.
C’est la plus grande région active depuis janvier 2005, presque 7 ans.
L’Observatoire de Dynamique Solaire de NASA a pris cette photo de #1339 pendant les premières heures du 3 novembre : Elle mesure environ 40,000 kms de large et au moins deux fois plus de long. Ce groupe de tache solaire qui s’affale est une cible facile pour les télescopes solaires. Deux ou trois des coeurs sombres de la tache solaire sont plus larges que la Terre elle-même.

Naturellement, une si grande tache solaire a le potentiel pour de fortes explosions. Les spécialistes de la météorologie de la NOAA estiment 50 % de chance d’avoir des éruptions solaires de classe M pendant les prochaines 24 heures. Une telle éruption s’est déjà produite : une M4 à 2200 UT le 2 novembre qui a produit un éclat brillant de radiation UV extrême et a lancé une éjection de masse coronal (CME) dans l’espace. La CME n’est pas dans notre direction. Mais les CMEs avenir pourraient avoir un plus grand effet quand #1339 se tournera vers nous.

Space Weather

http://leveil2011.syl20jonathan.net/

 

Comme les choses sont bien faites et à l’heure où j’écris ces mots 1339 vient de nous envoyer une X1.9.Elle ne se dirige pas vers nous mais les prochaines…?!

Je précise que la Terre est le point jaune au centre et à droite dans l’animation de gauche.

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

BNP Paribas va supprimer des « centaines de postes »!

La banque BNP Paribas a annoncé jeudi des mesures draconiennes, notamment une décote de 60 % de ses titres grecs, des cessions massives d’obligations d’État et des réductions d’effectifs, pour accélérer son adaptation au nouvel environnement financier et réglementaire. Ces décisions ont lourdement pesé sur le résultat du troisième trimestre, qui s’affiche en baisse de 71 % à 541 millions d’euros. La seule décote supplémentaire sur les titres grecs aura amputé le bénéfice de 2,25 milliards d’euros, la banque allant même plus loin que les 50 % d’effacement prévus par l’accord européen du 27 octobre. « C’est la dernière fois que nous participons à un exercice volontaire vis-à-vis de la Grèce », a déclaré le directeur général Baudouin Prot, estimant qu' »il y a un temps pour tout » et que « le temps du volontarisme (était) terminé ».

Après les multiples rebondissements de la crise grecque depuis deux ans, le patron du groupe a indiqué qu’un défaut total de la Grèce serait « tout à fait gérable pour BNP Paribas », dont l’exposition résiduelle aux titres publics hellènes atteignait 1,6 milliard d’euros fin octobre. Si l’accroissement de la décote sur la Grèce était attendue, l’annonce d’une forte réduction du portefeuille de titres d’État, notamment ceux des pays dits fragiles de la zone euro, a surpris. Au total, l’exposition de la banque à la dette publique de l’Italie, de l’Espagne, de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande est passée de 28,9 milliards d’euros fin juin à 16,5 milliards fin octobre. L’opération a généré une perte de 362 millions d’euros mais permet à BNP Paribas de diminuer sa sensibilité aux tracas des dettes souveraines.

Précisions mi-novembre

Décidée à agir, la banque française a également annoncé l’accélération de son programme de réduction des besoins de financement en dollars et donné des détails sur sa stratégie de réduction de son bilan, déjà entamée à 80 %. Elle prévoit également des réductions de coûts fixes en banque de financement et d’investissement de l’ordre de 450 millions d’euros, soit environ 10 % des coûts de cette activité, a expliqué Beaudoin Prot. Ces économies passeront par la suppression de plusieurs centaines de postes, qui seront précisées mi-novembre. Beaudoin Prot a souligné que « de telles suppressions se réalisent dans la plupart des banques d’investissement du monde » et que « chez BNP Paribas, qui n’a pas embauché massivement depuis deux ans, elles seront plus limitées ». Le dirigeant a précisé que ces suppressions ne concernaient pas la banque de détail en France, en Belgique et en Italie.

Pris de cours, le marché a d’abord accueilli fraîchement ces annonces, reléguant le titre BNP Paribas en queue de CAC 40 à l’ouverture, avant de revoir son opinion. Vers 11 h 45, l’action était en hausse de 5,12 % à 31,20 euros, dans un marché parisien en progression de 1,44 %. L’analyste de CM-CIC Securities, Pierre Chedeville, a salué « une adaptation au contexte à marche forcée », relevant que les résultats de la banque étaient en hausse hors éléments exceptionnels. Dans son souci de donner le maximum de visibilité au marché, BNP Paribas a également avancé que son ratio de fonds propres « durs » (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux prêts consentis) serait de 9,1 % à fin juin 2012, date butoir fixée par le régulateur pour atteindre au minimum 9 %.

Une prévision qui ne prend pas en compte les résultats qui seront dégagés d’ici là, ce qui signifie que la banque se laisse une belle marge de manoeuvre pour rémunérer ses actionnaires. Refusant de donner des éléments sur le niveau du dividende qui sera versé au titre de 2011, Beaudoin Prot a néanmoins affirmé que « rien ne va dans (le) sens » d’une suppression de la rémunération des actionnaires.

http://www.lepoint.fr/

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

L’effet « super Mario Draghi »:La BCE abaisse son taux à 1,25%, le CAC 40 s’envole!

A la surprise générale, la Banque centrale européenne (BCE) a abaissé ce jeudi son principal taux directeur de 0,25 point à 1,25%, a annoncé une porte-parole, contre 1,5% précédemment. Le taux de facilité de dépôt est ramené à 0,5% et le taux de prêt marginal revient à 2,0%.

Cette baisse des taux marque un changement de cap de la part de la banque centrale, qui avait augmenté ses taux en avril et en juillet. Elle était la première banque centrale à l’avoir fait après la crise financière. Depuis le lancement de l’euro le 1er janvier 1999, la BCE a modifié ses taux 34 fois (18 hausses et 16 baisses).

L’Italien Mario Draghi, qui doit tenir sa première conférence de presse en tant que nouveau président de l’institution monétaire européenne à partir de 14h30, peut s’attendre à un feu roulant de questions au vu de l’évolution dramatique de la crise en zone euro ces derniers jours. Et ce bien que l’inflation, que la BCE est censée maintenir à un peu moins de 2% à moyen terme, pointe actuellement à 3% en zone euro.

Les Bourses européennes propulsées

La Bourse de Paris s’est envolée brutalement de 3,58%, propulsée par l’annonce de cet assouplissement monétaire. Le CAC 40, qui était déjà en hausse sur des rumeurs de démission du Premier ministre grec et d’annulation du référendum, a subi un soudain coup d’accélérateur. A Francfort, l’indice Dax, qui évoluait autour de +,2,8% avant la décision, est brièvement passé au-dessus des +3,3%. A 13h55, il gagnait encore 3,17%. La Bourse de Milan n’est pas en reste. Elle bondissait de près de 4% en début d’après-midi, après avoir ouvert dans le rouge, portée par la décision de la BCE, mais aussi par l’espoir d’une annulation du référendum en Grèce.

http://www.lefigaro.fr/

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Dans une semaine un astéroïde de 400 mètres de diamètre va passer très très près la Terre

 

 

Le mardi 8 novembre vers 23h28 ( heure Française ), un gros astéroïde géo-croiseur va passer tout près de notre planète à une distance de « seulement » 325 000 km , soit moins que la distance moyenne Terre-Lune.

Il s’agira du plus proche passage d’un corps céleste pour le siècle à venir  et c’est un évènement qui n’était plus survenue depuis 1976. Connu sous le nom de 2005 YU 55, l’astéroïde est en cinquième position sur la liste des objets dangereux pour la planète.

Rassurez-vous, d’après les calculs de trajectoire de la Nasa , le risque d’un impact avec la Terre est totalement exclus pour les prochains siècles. Mais comme vous le savez, l’erreur est humaine Pied de nez !

Alors que nous sommes partiellement rassurés pour notre avenir immédiat, sachez que le passage de cet objet dans la proche banlieue de la Terre va permettre aux scientifiques de mieux étudier les caractéristiques de ce qui convient d’appeler un « gros rocher ».

Pour les amateurs et les curieux, le passage de l’astéroïde ne sera malheureusement pas visible à l’oeil nu et nécessitera l’usage d’un télescope performant. Vous pourrez cependant, avoir accès aux nombreuses photos que les professionnels ne manqueront pas de réaliser.

http://www.lepost.fr/

 

Caractéristiques et simulation d’orbite

Simulation orbitale de 2005 YU55
Fichier:Asteroid 2005 YU55.jpg

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Syrte, Libye : un avis juridique autorise les habitants survivants à manger les chiens et les chats!

Les autorités religieuses de Syrte (Libye) ont promulgué une fatwa autorisant les habitants survivants à manger les chiens et les chats.

Il y a près d’un mois 3 000 soldats et 80 000 civils ont été pris au piège : la ville est assiégée par les forces du Conseil national de transition encadrées par des officiers de la Coalition internationale et bombardée par l’OTAN.

Syrte n’est plus approvisionnée en nourriture. L’électricité et l’eau sont coupés. Les hôpitaux ne fonctionnent plus. La ville n’est plus que ruines.

Seuls 10 000 à 20 000 personnes auraient réussi à fuir la mort lors des interruptions des bombardements.

L’OTAN affirme intervenir en Libye pour protéger la population civile et vouloir continuer son action jusqu’à la reddition ou la mort de Mouammar Kadhafi. Pourtant, le siège et le bombardement par l’OTAN constituent des crimes de guerres au regard des normes internationales compte tenu du fait que la population civile en est la principale victime.

Ce drame est ignoré par les médias et les responsables politiques de la zone OTAN —y compris par les leaders français en campagne électorale présidentielle—. Un silence qui fait d’eux des complices.

http://infosdumonde.skynetblogs.be/

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Fissions nucléaires à la centrale de Fukushima!

reacteur 2

Mauvaises nouvelles.    Selon les informations données le 2 novembre lors d’une conférence de presse par Tepco, opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le combustible fondu du réacteur 2 est sujet à une    reprise de criticité. Ce qui    signifie concrètement que des réactions en    chaîne et des fissions nucléaires ont eu lieu récemment. Habituellement, dans une centrale nucléaire en bon état, tout ceci est sous contrôle. Mais là,    il faut arrêter de parler de « réacteurs accidentés » car on ne maîtrise plus rien. En effet, il n’y a plus de réacteur digne de ce nom dans les unités 1, 2 et 3. Ils ne seront jamais    réparés. Chaque cuve a été percée par un cœur fondu, qui a créé cette chose que l’on doit désormais appeler par son nom, un corium.

 

Tepco vient donc d’annoncer que du xénon a été détecté dans l’unité 2. Les deux éléments Xe-133 et Xe-135 révèlent des réactions en chaîne très récentes,    car ces gaz rares sont des marqueurs d’une fission nucléaire de l’uranium et leur période radioactive est très courte (9 h pour Xe-135 et 5 jours pour Xe-135). Pour essayer d’arrêter ce    phénomène, Tepco a injecté de l’eau boratée dans le réacteur (1), ce qui selon plusieurs sources, n’est pas forcément la meilleure solution : à Tchernobyl, quand une reprise de criticité a lieu, les équipes responsables du corium utilisent du nitrate degadolinium, produit qui semble plus indiqué.

 

L’absence de repérage de bouffée de rayonnements et la non augmentation de la température ou de la pression pourraient s’expliquer par des réactions en chaîne non    pas dans la centrale mais dans son sous-sol, ce qui correspondrait à un scénario de melting-out, c’est-à-dire de sortie totale du corium des différentes enceintes de confinement, radier compris.    Seul les gaz produits par la reprise de criticité seraient ainsi détectables en surface.

 

shemafission.jpg

Schéma explicatif du phénomène (Asahi Shimbun, via Enformable)

 

Certains commentateurs ont voulu voir dans une image de la webcam TBS des trous dans le mur sud du bâtiment    réacteur 2, ce qui aurait pu indiquer qu’une explosion avait eu lieu. En fait, la caméra est située à plusieurs kilomètres du site et il s’agit probablement de la silhouette d’un arbre. On    distingue très nettement en comparant des prises de vue d’août et de novembre qu’un défrichement forestier a eu lieu au sud-ouest du site, ce qui laisse voir une plus grande partie du bâtiment    n°2. De plus, l’image diffusée par Euronews est sans équivoque : les murs n’ont souffert d’aucun dommage.

 

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Image de la webcam TBS/JNN fin août 2011

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Image de la webcam TBS/JNN du 2 novembre 2011

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Image du bâtiment réacteur n°2 du 2 novembre  (Euronews)

 

Il est toutefois légitime de s’inquiéter, car une réaction nucléaire non contrôlée pourrait rapidement tourner au désastre, une explosion de vapeur étant toujours    possible dans le cas d’un réchauffement brusque du corium dans un endroit confiné. C’est bien parce que des explosions ‒ de vapeur ou d’hydrogène ‒ sont toujours à craindre dans la centrale que    les médias se sont emparés de cette information qui a fait rapidement la une de nombreux sites d’information. Car oui, nous sommes dans le même état d’incertitude sur l’avenir de cette centrale,    et cette information a ravivé les craintes et les angoisses de mars 2011.

 

Toutefois, il faut relativiser un tant soit peu cette nouvelle, car Tepco connaissait cette information depuis longtemps, et ceux qui suivent la catastrophe de près    ne sont pas vraiment étonnés de la nouvelle. Les faisceaux de neutrons observés à 13 reprises au mois de mars indiquaient déjà    des reprises de criticité, sauf que les coriums à cette époque se situaient probablement à un niveau plus élevé. En effet, à chaque fois que la réaction se développe, la chaleur produite peut    brasser le mélange, réactiver le processus de corrosion et ainsi faire descendre le corium un peu plus dans le sol.

 

Selon Shinichi Saoshiro, correspondant pour l’agence Reuters, les ingénieurs de Tepco supposent que des débris de corium ont pris des formes granulaires de 1,5 à 5 cm de    diamètre. Ces grains de matière fissile mélangés à l’eau de refroidissement pourraient constituer une géométrie favorable à une réaction en chaîne temporaire. Pourtant, jusqu’à présent, ces mêmes    responsables avaient affirmés que le corium avait une forme ovale avec une croûte refroidie.  Mais Tepco n’en est pas à sa première contradiction… Toujours est-il que les spécialistes    nucléaires en sont toujours à faire des hypothèses, sans savoir réellement ce qui se passe.

 

Une chose est sûre, il va falloir revoir la définition d’ « arrêt à froid » d’un réacteur. La température seule ne peut plus servir de référence    unique. Il faudra désormais y associer un état définitif de sous-criticité qui interdit toute reprise de réaction en chaîne.

 

(1) L’injection d’eau boratée a duré pendant une heure (02h48-03h47). TEPCO a déclaré avoir mis 480 kg de pentaborate de sodium (NaB5O8) dans le liquide de refroidissement.

http://fukushima.over-blog.fr/article-fissions-nucleaires-a-la-centrale-de-fukushima-87860421.html

 
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Publié par le 3 novembre 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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