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Archives du 30 juin 2011

La Grèce est-elle victime d’une politique néocoloniale ?

Pour l’économiste grec Costas Douzinas, le plan d’austérité que l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) est parvenu à imposer à Athènes confine au néocolonialisme. Une analyse un peu hâtive, selon d’autres spécialistes.

 

La Grèce est-elle victime d'une politique néocoloniale ?

Par Sébastian SEIBT (texte)
 

À force de vouloir sauver la Grèce de la faillite, l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) auraient-ils eu un comportement « néocolonial » à l’égard d’Athènes ? L’idée peut sembler saugrenue mais Costas Douzinas, économiste grec et professeur de droit à l’université de Londres, y croit dur comme fer. Le 27 juin, le chercheur s’est fendu d’une tribune dans le quotidien britannique The Guardian, où il y défendait la thèse que le nouveau plan d’aide financière internationale est une arme impérialiste.

Contacté par France 24, Douzinas persiste et signe : « À l’heure actuelle, ce sont les représentants de la troïka [FMI, UE, Banque centrale européenne, ndlr] qui sont aux manettes des centres de décisions politiques et économiques grecs. » Selon l’économiste, depuis que des négociations ont été engagées en mai sur un deuxième plan d’aide internationale, la Grèce aurait abdiqué une partie de sa souveraineté. « L’Union européenne a imposé un état d’urgence économique à la Grèce, une décision qui ne peut normalement être pris que par un État souverain », juge-t-il.

« Brader les bijoux de famille »

Autre exemple d’abandon de souveraineté : l’obligation faite aux responsables grecs de se rendre régulièrement à Bruxelles afin d’y rendre compte de leurs efforts pour assainir les finances et les visites tout aussi régulières de représentants de la troïka à Athènes. « Cela s’apparente à une sorte de mise sous tutelle administrative qui n’est pas sans rappeler ce que l’Italie avait mis en place en Albanie à l’époque mussolinienne », estime à France 24 Pascal Blanchard, historien et co-directeur du Groupe de recherche Achac-Colonisation, immigration, post-colonialisme. Il fait référence à l’annexion de l’Albanie par l’Italie en 1939 et la mise en place d’une politique de colonisation par le régime fasciste de Rome.

Et ce n’est pas fini, estime Costas Douzinas qui craint les conséquences du plan de privatisation massive que la Grèce doit entreprendre pour avoir droit à l’aide financière internationale. « Il s’agira de privatisations à la sauce post-soviétique où des entreprises stratégiques sensibles [comme les groupes énergétiques, ndlr] seront vendus à bas prix à des investisseurs privés notamment étrangers », prévoit l’économiste grec.

Depuis le début de la crise grecque, la valeur boursière des sociétés grecques a été divisée par trois. Une dégringolade qui risque de donner lieu à « une grande braderie des bijoux de famille », reconnaît Céline Antonin, économiste spécialiste de la Grèce à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), pour qui, cependant, le qualificatif de « néocolonial » est abusif.

À la demande d’Athènes

« Il ne faut pas oublier qu’à l’origine, c’est la Grèce qui a demandé l’aide de l’UE et du FMI », rappelle Céline Antonin. Une manière de dire que la troïka n’a pas imposé sa volonté à une Grèce récalcitrante. Athènes n’est pas non plus étranger au sentiment de méfiance qui a poussé les autres pays européens à mettre en place des visites régulières. Le pays est, en effet, soupçonné d’avoir longtemps maquillé ses comptes pour masquer ses déficits.

Dans ce contexte, la rigueur économique imposée par l’UE n’a rien d’étonnant. « Il ne faut pas oublier que l’Union européenne est une construction libérale et lorsqu’on lui demande des solutions, Bruxelles va appliquer les méthodes libérales de réduction des déficits », note Céline Antonin.

Ce n’est pas non plus la première fois que le FMI pose des conditions très contraignantes à un pays en échange de son aide financière. L’Argentine en 2001, les pays Asiatiques à la fin des années 1990 avaient déjà dû avaler à contrecœur la pilule amère du médecin FMI. Ces États avaient dû déréglementer fortement leur économie, privatiser bon nombre d’entreprises et faire des coupes franches dans leurs budgets. Des mesures similaires que l’on retrouve aujourd’hui dans le nouveau plan de rigueur voté par la Grèce. « La seule chose qui puisse choquer, c’est qu’on ait pu penser qu’avec l’ex-directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn l’institution était devenue moins brutale, alors que ce n’est pas le cas », remarque Céline Antonin.

http://www.france24.com/fr/20110630-grece-rigueur-neocolonialisme-aide-fmi-ue-polemique-vote-costas-douzinas

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Une centrale électrique au charbon inondée dans le Missouri: évacuation partielle!

L’usine KCP & Iatan est inondée par la rivière Missouri et mercredi, l’usine a été partiellement évacuée en raison des inondations. Seuls les employés indispensables au fonctionnement des installations ont été gardés. L’usine continue de fonctionner malgré que plusieurs routes d’accès sont impratiquables et que les stationnements pour les employés sont complètement immergés.

L’usine, située à Kansas City, est la plus grande centrale électrique au charbon dans le Missouri.
Dans la petite communauté de Iatan, des citoyens ont été forcés de se déplacer à la nage étant donné la crue subite des eaux. Plusieurs routes sont fermées, des ponts menacent de s’écrouler et évidemment, l’eau est contaminée par des bactéries et produits chimiques de toutes sortes.

Source:
http://www.kmbc.com/r/28396205/detail.html

http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Des géologues disent que le méga-séisme de Californie est imminent: une nouvelle étude laisse craindre le pire à court terme !

* Ce fait est annoncé depuis de nombreuses années et les habitants de Californie savent très bien le risque encouru en étant logé sur une zone sismique capable de jeter ce segment du pays dans l’Océan Pacifique. Toutefois, depuis le début 2011, ces avertissements se sont intensifiés de façon très significative et les rapports sur ce sujet sont très nombreux depuis les 3 derniers mois, dont voici la plus récente étude.

Comme une marmite fumante, une pression se construit sous la surface de la Californie, ce qui pourrait déclencher un tremblement de terre monstre à tout moment. C’est la conclusion d’une nouvelle étude de l’Institut d’océanographie Scripps. Les géologues disent que la Californie du Sud est depuis longtemps une zone réputée être à risque d’un tremblement de terre pouvant causer des dommages étendus. Le tout se résume à la mer de Salton, qui se trouve à l’est de San Diego. « The Salton Sea » se trouve directement sur la faille de San Andreas et couvre plus de 350 milles carrés. Un grand tremblement de terre a frappé le fond des eaux à tous les 180 ans. Lorsque les fonctionnaires ont commencé la construction de barrages de la rivière Colorado pour réduire les inondations en aval (y compris dans la Salton Sea), les tremblements de terre modérés ont cessé pour la mer de Salton. Une bonne chose vous direz? Pas nécessairement. Les sismologues pensent que le barrage a arrêté les tremblements de terre modérés, mais maintenant, ils craignent que la pression se soit accumulée et que la région pourrait être jusqu’à 100 ans en retard pour un séisme de magnitude 7.5 ou plus.

Source:
http://www.weather.com/outlook/weather-news/news/articles/california-quake-study_2011-06-27

http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Le plan d’austérité définitivement accepté par le parlement grec!

Le Parlement grec a adopté jeudi la loi d’application du nouveau plan-cadre grec d’austérité, qui va permettre d’installer quatre ans d’austérité supplémentaires en Grèce. Ce vote ouvre la voie à l’approbation d’une nouvelle série d’aides financières.

Une majorité de 155 députés sur les 296 présents se sont prononcés en faveur du principe de la loi d’application du plan-cadre draconien adopté mercredi, qui propose de réaliser 28,4 milliards d’euros d’économies budgétaires en quatre ans et d’engager pour 50 milliards de privatisations d’ici 2015. 136 députés ont voté contre et cinq ont voté blanc.

Avec ce deuxième vote, le Parlement grec a rempli les conditions nécessaires à un déblocage d’argent frais permettant à Athènes d’éviter la faillite, ont estimé immédiatement après le vote le président permanent de l’UE, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Enormes incertitudes

Néanmoins, des incertitudes énormes demeurent en ce qui concerne la mise sur pied du paquet d’aide supplémentaire nécessaire à la Grèce pour couvrir ses besoins durant l’année 2012, notamment sur l’implication des créanciers privés et sur le montant de garanties qui seraient demandées à Athènes.

Jeudi, les principales banques allemandes ont fait l’ébauche d’un geste envers la Grèce. Elle se sont engagées à prolonger une partie de leurs crédits d’ici 2014 selon des modalités encore à définir, a annoncé le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble.

Bouclage policier à Athènes

En Grèce jeudi, les rues d’Athènes restaient soumises à un asphyxiant bouclage policier après les affrontements de la veille entre groupes de jeunes cagoulés et forces de l’ordre, qui ont envoyé près de 200 personnes à l’hôpital.

Dans le reste du continent, de Lisbonne à Londres en passant par Varsovie, les autres pays européens étaient également plongés jeudi en plein dans la crise des dettes publiques qui menace l’existence même de la zone euro.

(ats / 30.06.2011 18h24)

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Les traînées des avions réchauffent bien la planète…

Les avions à réaction volent à haute altitude car cela leur fait réaliser des économies ; il y fait froid, ce qui améliore le rendement d’une machine thermique, et l’air est moins dense pour une traînée aérodynamique plus faible. Le souci toutefois est que les moteurs forment de belles traînées blanches que l’on remarque souvent en levant les yeux.

Des chercheurs ont volé derrière des Airbus A319 et A380 et analysé les « contrails » (traînées de condensations). Ils ont conclu qu’elles emprisonnent les rayonnements infrarouges. Cela signifie en simple que l’on réchauffe l’atmosphère. On a calculé que si cet effet était répandu sur tout le globe, on emprisonnerait 15,9 milliwatts de puissance par mètre carré. C’est environ 1 % de ce que capte le CO2 produit depuis la révolution industrielle.

http://news.sciencemag.org/sciencenow/2011/06/scienceshot-contrails-warm-the.html

http://www.sur-la-toile.com/article-11379-Les-trainees-des-avions-rechauffent-bien-la-planete.html

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

15 000 postes suprimés chez Lloyds Bank d’ici à 2014.

Londres (awp/afp) – La banque britannique Lloyds Banking Group (LBG), secourue par l’Etat durant la crise, a dévoilé jeudi un nouveau plan de restructuration drastique, qui la verra supprimer 15’000 postes et quitter plus d’une quinzaine de pays d’ici 2014, en vue d’accélérer son rétablissement.

Comme l’avaient laissé entendre des fuites dans la presse britannique depuis plusieurs semaines, le nouveau directeur général de la banque, le Portugais Antonio Horta-Osorio, arrivé aux commandes en début d’année, veut mettre les bouchées doubles pour redresser les comptes de l’établissement toujours plombé par les séquelles de la crise financière.

LBG, qui constitue un mastodonte sur le marché de détail britannique mais est peu active à l’étranger, est née de la fusion début 2009 entre Lloyds TSB, alors florissante, et sa rivale HBOS (Halifax-Bank of Scotland), qui était à l’inverse criblée de créances « toxiques ».

Cette alliance de raison avait été conclue précipitamment pour sauver HBOS, avec la bénédiction de l’Etat qui a recapitalisé le nouveau groupe à coup de milliards de livres, et en détient depuis plus de 40%.

Après cette naissance dans la douleur, LBG a subi des pertes colossales, plombée par les créances toxiques de HBOS. Elle est redevenue bénéficiaire en 2010 mais ses comptes ont replongé dans le rouge en début d’année, et dépend toujours très fortement de fonds publics (plus de 70 milliards de livres à la fin mars) pour financer ses activités.

Pour faire en sorte que la banque puisse se passer le plus rapidement possible de l’aide étatique, et recommencer à verser des dividendes à ses actionnaires, M. Horta-Osorio a confirmé une batterie de mesures-choc, dont la principale est la suppression de 15’000 postes sur 106.000 d’ici 2014, soit près d’un salarié sur huit.

Ces suppressions viseront les cadres intermédiaires, la banque voulant simplifier ses structures et raccourcir sa chaîne de commandement.

Lloyds Banking Group va aussi réduire la voilure à l’international : elle quittera « plus de la moitié » des 30 pays étrangers où elle est actuellement présente. La liste n’est pas encore arrêtée.

Et LBG va accélérer la cession promise à Bruxelles de plus de 600 agences bancaires britanniques, espérant trouver un repreneur à la fin de l’année, et en parachever la vente fin 2013.

Ces mesures visent à dégager 1,5 milliard de livres (environ 1,7 milliard d’euros) d’économies supplémentaires par an à partir de 2014. Parallèlement, LBG va défendre ses parts de marché au Royaume-Uni en relançant la marque Halifax et en conservant sa filiale d’assurance Scottish Widows.

LBG a promis de limiter au maximum les licenciements, via des départs naturels ou négociés. Mais le premier syndicat britannique, Unite, n’a pas caché sa colère face à ces « coupes arbitraires », alors que LBG a déjà détruit plus de 27’000 emplois depuis sa création.

Ces mesures « vont causer beaucoup d’angoisse et de stress au sein du personnel », et « ne répondent en rien aux défis structurels » de la banque, a dénoncé le syndicat.

En revanche, les investisseurs ont applaudi ce plan, faisant s’envoler le cours de Bourse de la banque, qui bondissait de près de 8% à la mi-séance, après avoir gagné près de 10% dans la matinée.

Ces coupes claires dans les effectifs, auxquelles s’est ajoutée jeudi la suppression de 700 postes par la banque rivale HSBC, risquent de renforcer le climat de morosité qui ne cesse de s’accentuer au Royaume-Uni.

La croissance britannique est tombée en panne au cours des deux trimestres précédents, et les plans de licenciements se multiplient, notamment dans la distribution.

jq

(AWP / 30.06.2011 13h13)

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Centrale nucléaire Calhoun: une zone d’évacuation obligatoire de 16 km a été ordonnée !

Malgré que les autorités clament encore et toujours que la situation est sous contrôle et sans danger, une zone d’évacuation obligatoire de 16 km a été ordonnée. Il n’y a pas de danger, mais on évacue la population locale…

Cherchez l’erreur…!!!


http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Après Alex du Japon, voici Laurent qui habite à 200 km de Fukushima

Un témoignage moins intense qu’Alex, mais tout aussi percutant. Face à de telles paroles d’un père, nous sommes forcés de réaliser à quel point notre quotidien tranquille est précieux et combien il est impératif d’apprécier chaque instant.

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

L’Italie va introduire une taxe sur les transactions financières

MILAN (Italie) – Le gouvernement italien doit approuver jeudi l’instauration d’une taxe de 0,15% sur les transactions financières dans le cadre de son nouveau plan d’austérité, a-t-on appris de source gouvernementale.

Le gouvernement, qui se réunit à partir de 13H00 GMT pour adopter ce plan, doit également approuver une hausse de la taxe sur les bénéfices tirés par les banques de leurs activités sur les marchés financiers, selon la même source.

(©AFP / 30 juin 2011 08h49)

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Grève nationale des fonctionnaires britanniques

Des syndicats du secteur public britannique ont lancé un défi inédit au Premier ministre David Cameron, en appelant à une grève nationale jeudi sur les retraites, qui menace de provoquer la fermeture pour 24 heures de milliers d’écoles et des pertubations dans les aéroports.

Des retards sont prévisibles lors des contrôles d’immigration et de douanes dans les aéroports, gares et ports internationaux, a prévenu l’agence britannique aux frontières.

Environ 45% des écoles, collèges et lycées en Angleterre et au Pays de Galles resteront portes closes et 40% seront partiellement fermés, selon l’Association des professeurs et enseignants du supérieur (ATL).

« On n’a jamais appelé à une grève nationale avant », en 127 ans d’existence, a souligné une porte-parole de l’ATL.

Les quatre syndicats qui ont appelé au mouvement – trois d’enseignants et un de la fonction publique d’Etat – comptent mobiliser environ 600.000 personnes.

Cotiser plus, recevoir moins
A l’origine de cette grève, la réforme des retraites, toujours en discussion. Elle contraindrait les fonctionnaires « à cotiser plus, travailler plus longtemps et recevoir moins une fois à la retraite », selon les syndicats. Les retraites ne seraient plus calculées à partir des derniers salaires mais sur le salaire moyen au cours des carrières. Le taux de cotisation à la retraite augmenterait dans certains cas de 50% selon l’ATL, et l’âge de départ serait repoussé à 66 ans en 2020, contre 60 pour la plupart des enseignants.

Des manifestations, dont une à Londres, des piquets de grèves, mais aussi quelques pique-niques sont prévus dans de nombreuses villes du pays.

Si les fonctionnaires répondent massivement à l’appel, ce mouvement social sera le plus important depuis l’arrivée aux affaires en mai 2010 du Premier ministre David Cameron.

La réforme est « essentielle » à cause du vieillissement de la population, sinon « le système des retraites risque de s’effondrer », a-t-il affirmé mardi.

Elle s’inscrit dans la politique de rigueur drastique décrétée par son gouvernement pour éliminer la quasi totalité du déficit public à l’horizon 2015. Elle s’ajoute au gel des salaires et à la suppression de 330.000 postes dans la fonction publique d’ici à 2015.

Le mouvement intervient après plusieurs manifestations contre l’austérité, dont la plus importante –qui n’était pas couplée à une grève– avait réuni 250.000 personnes à Londres, en mars.

Le principal syndicat de la fonction publique, Unison, ne se joindra cependant pas au mouvement. Il a préféré attendre le résultat des négociations en juillet.

« Si le gouvernement n’avance pas, on se dirige vers une grève à l’automne », a toutefois mis en garde mardi une porte-parole du syndicat.

Ce mouvement « sera le plus important depuis la grève générale » de 1926, avait affirmé plus tôt le secrétaire général d’Unison, Dave Prentis.

Devant la grogne croissante, le gouvernement a prévenu qu’il pourrait encore durcir la législation sur les grèves, prolongeant l’action dans ce domaine de de l’ex-Premier ministre Margaret Thatcher (1979-1990). La « dame de fer » a considérablement réduit le droit de grève et contribué au déclin des syndicats, parallèlement à l’effondrement de pans entiers de l’industrie, bastion du syndicalisme.

Entre 1979 et le milieu des années 1990, le nombre de syndiqués a chuté de 13 millions à environ 7 millions avant de se stabiliser. Le nombre de jours de grève dans le pays est inférieur à la moyenne européenne.

La dernière grande grève dans le pays remonte à mars 2006, quand un million de travailleurs municipaux selon les syndicats avaient cessé le travail 24 heures, déjà pour défendre leurs retraites.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/greve-nationale-des-fonctionnaires-britanniques_258023.html#xtor=RSS-115

 
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Publié par le 30 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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