Allez,on va changer quelques pions et le tour est joué,ni vu ni connu,j’t’embrouille et les moutons peuvent dormir tranquille,ils s’occupent de tout…!
Cela devient vraiment du grand n’importe quoi,le pire est que beaucoup vont tomber dans le panneau,je souhaite que non…!!!



Le Premier ministre grec Georges Papandreou n’a pas hésité à nommer un de ses anciens opposants, Evangelos Venizelos, au poste crucial de ministre des Finances, au sein d’un gouvernement resserré pour faire face à la crise financière et sociale.
Evangelos Venizelos est depuis le 17 juin le nouveau ministre des Finances de la Grèce
REUTERS/John KolesidisAlors que l’Europe peine à trouver une issue à l’impasse financière de la Grèce, le Premier ministre grec Georges Papandreou a remanié comme prévu son gouvernement en réponse à la contestation sociale croissante contre les mesures de rigueur. La principale nomination est celle d’Evangelos Venizelos comme nouveau ministre des Finances, en remplacement de Georges Papaconstantinou.
M. Venizelos, 54 ans, qui a également été nommé vice-Premier ministre aux côtés de l’actuel vice-Premier ministre Theodoros Pangalos, était jusqu’à présent ministre de la Défense. Chargé de négocier avec les créanciers du pays et de faire passer l’austérité auprès de l’opinion, il devient ainsi le nouveau poids-lourd d’un gouvernement resséré où le nombre de secrétaires d’Etat a été réduit. Une revanche pour un homme qui avait vainement tenté d’obtenir la direction du parti socialiste contre M. Papandreou en 2007. Issu de la deuxième ville du pays, Salonique au nord, cet expert constitutionnel qui a fait une partie de ses études en France, avait piloté les préparatifs de la Grèce aux Jeux Olympiques de 2004.
M. Papaconstantinou, artisan des réformes d’austérité et du plan de soutien européen à la Grèce reste au gouvernement, mais passe à l’Environnement, un poste beaucoup moins exposé. Le départ de M. Papaconstantinou de son poste était attendu. Apprécié à l’étranger, il était critiqué par la base des élus du parti socialiste au pouvoir pour avoir imposé à marche forcée l’austérité aux Grecs afin d’obtenir le prêt de 110 milliards d’euros accordé en mai 2010 par l’UE et le FMI pour éviter une faillite de la Grèce.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères du gouvernement est Stavros Lambrinidis, 49 ans, qui a été le chef du groupe parlementaire socialiste grec au parlement européen et est considéré comme un proche de M. Papandreou.
Un autre proche de Papandréou, Panos Beglitis, jusqu’ici secrétaire d’Etat à la Défense, devient ministre de la Défense. Deux membres de l’équipe précédente qui ont piloté des réformes difficiles, le ministre de la Santé Andreas Loverdos et le secrétaire d’Etat au Travail George Koutroumanis voient leur portefeuille de responsabilités s’étoffer.
Ancien professeur de santé publique à la London school of Economics, Elias Mossialos devient le nouveau porte-parole du gouvernement. Par contre deux autres proches de M. Papandréou, Tina Birbili, jusqu’à présent à l’Environnement, et le ministre des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, quittent le gouvernement.
Ces départs interviennent au surlendemain de grosses manifestations anti austérité à Athènes, où le personnel politique a été vivement conspué. Le plan d’austérité qui doit être voté avant la fin du mois prévoit des économies supplémentaires de 28 milliards d’euros d’ici 2015, via surtout des hausses d’impôts et un plan massif de privatisations.
L’adoption de ces mesures est la condition sine qua non posée par les bailleurs de fonds, UE et FMI, pour débloquer une nouvelle aide financière au pays, qui se trouve une nouvelle fois au bord de la faillite, un an après la première aide. Un deuxième paquet d’aide européenne, qui pourrait aller de 60 à 100 milliards d’euros selon les sources, est en cours de discussion entre tous les partenaires européens.
Il doit être au menu des discussions prévues vendredi matin entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy, qui devaient se rencontrer pour tenter de rapprocher les points de vue français et allemand sur ce dossier avant le conseil européen de la semaine prochaine à Bruxelles.
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