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Archives du 6 juin 2011

Burkina Faso: Blaise Compaoré met les militaires mutins aux arrêts

OUAGADOUGOU – Quatre-vingt treize militaires ont été arrêtés lundi dans la capitale économique du Burkina Faso, Bobo Dioulasso (sud-ouest), a-t-on appris lundi de source militaire.
Un détachement de la garde présidentielle, appuyé par des parachutistes commandos et des gendarmes, avait maté vendredi la mutinerie à Bobo Dioulasso, livrée depuis mardi soir aux tirs en l’air et reclamant un bon tratement salarial.
Six militaires ont été tués lors de l’opération et une jeune fille de 14 ans est morte d’une balle perdue, selon le gouvernement.
C’est la première fois, depuis le début de la grogne des militaires en mars, que le Blaise Compaoré emploie la manière forte pour mater l’une des protestations des militaires, généralement motivées par des revendications financières.
Le Burkina Faso est en proie depuis le mois de février à une crise sociale généralisée. Amorcée par les élèves et étudiants suite au décès dans des conditions non encore élucidées de l’élève Justin Zongo, elle a fini par gagner toutes les autres couches jusqu’aux militaires de la garde prétorienne.
Cette crise avait conduit fin avril à la nomination d’un nouveau gouvernement dans lequel le porte-feuille revenait au Président Compaoré et dirigé par Luc-Adolphe Tiao en remplacement de Tertius Zongo.
Arrivée au pouvoir suite à un coup d’état sanglant qui emportera le père de la révolution en 1987, Thomas Sankara, Blaise Compaoré s’est fait réélire, dans un contexte électoral controversé, pour la 4ème fois. L’opposition exige son départ.

http://directscoop.net/2011/06/06/burkina-faso-blaise-compaore-met-les-militaires-mutins-aux-arrets/

 
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Publié par le 6 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

RSA: Copé propose cinq à dix heures de travail !

Dans un entretien à la Voix du Nord, Jean-François Copé patron de l’ UMP propose aux bénéficiaires du RSA de travailler entre cinq et dix heures par semaine.

« Il y a des gens dont on sait qu’ils sont dans une situation de précarité extrême et de désespérance, qui ont des problèmes de santé, des troubles psychologiques. Ceux-là ont besoin d’un accompagnement et de solidarité ». explique Jean-François Copé.

« Pour les autres, l’idée est de tout faire pour les aider à retrouver un emploi. Nous voulons leur proposer, dans le cadre d’un contrat unique d’insertion, de travailler entre cinq et dix heures par semaine au service de la collectivité de résidence : la commune, l’intercommunalité, le département ou la région. Et en cas de refus, il pourrait y avoir une diminution progressive du RSA » ajoute le patron du parti présidentiel.

A noter que Laurent  Wauquiez, ministre des affaires européennes  avait souhaité déposer à l’ Assemblée une proposition de loi  de contraindre les bénéficiaires du RSA à « assumer » cinq heures hebdomadaires de « service social »suscitant une vive polémique dans la classe politique.

Sources : Le Monde

On s’en débarrasse quand de cette racaille politicienne psychopathe….!

Voyez comme ceci leur correspond,y’a pas photo…!!!!

Un rapport de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge des psychopathies a identifié six points qui caractérisent la personnalité psychopathe :

L’indifférence froide
Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les « prendre par les sentiments ».

L’irresponsabilité
Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris des règles et des contraintes sociales.

Difficulté de maintenir une relation avec autrui
Mais de manière paradoxale, la personnalité psychopathe a des facilités à nouer des relations. Simplement, elles ne durent pas.

Intolérance à la frustration
La personnalité psychopathe ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’elle veut, et son seuil d’agressivité est très bas en la matière : elle va très vite s’énerver.

Absence de culpabilité
Il n’y a aucune remise en question après un passage à l’acte. Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.

Tendance à blâmer autrui
La personnalité psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, en accusant les autres d’en être responsable, et de manière très convaincante.

en parler et agir.net

Source: http://eso-news.blogspot.com/#ixzz1OX08TJ6r

 

E.Coli produite par génie génétique:les preuves !

Des preuves médico-légales que la superbactérie E. coli européenne est produite par génie génétique pour tuer la population!

(NaturalNews) Même si un jeu pour blâmer les légumes est actuellement en cours dans l’UE, où une souche de E. coli résistante rend les gens malades et remplit les hôpitaux en Allemagne, pratiquement personne ne parle de la façon dont E. coli pourrait être comme par magie devenue résistante à huit classes différentes d’antibiotiques et puis tout à coup apparaître dans l’approvisionnement alimentaire.

Cette variation particulière d’e.coli est membre de la souche O104, et les souches 0104 ne sont presque jamais (normalement) résistantes aux antibiotiques. Pour leur permettre d’acquérir cette résistance, elles doivent être exposées de façon répétée aux antibiotiques afin de fournir la «pression de mutation» qui les pousse vers la résistance complète aux antibiotiques.

Donc, si vous êtes curieux de connaître les origines d’une telle souche, vous pouvez inverser avant tout l’ingénierie du code génétique de la bactérie E. coli et déterminer assez précisément les antibiotiques auxquels elle a été exposée pendant son développement. Cette étape a été faite (voir ci-dessous), et quand vous regardez le décodage génétique de cette souche O104 qui menace aujourd’hui les consommateurs d’aliments dans l’UE, il se dégage une image fascinante de la façon dont elle est née.

Le code génétique révèle l’histoire
Lorsque des scientifiques de l’Institut Robert Koch en Allemagne ont décodé la constitution génétique de la souche O104, ils ont constaté qu’elle était résistante à toutes les classes et à toutes les combinaisons d’antibiotiques:

. pénicillines
. tétracycline
. l’acide nalidixique
. triméthoprime-sulfaméthoxazole
. céphalosporines
. amoxicilline / acide clavulanique
. pipéracilline-sulbactam
. pipéracilline-tazobactam

En outre, cette souche O104 possède une capacité à produire des enzymes spéciaux qui la transforme en ce qu’on pourrait appeler une «bactérie superpuissante », nommée techniquement «BLSE »:

« Les BLSE sont des enzymes qui peuvent être produits par une bactérie qui les rend résistants aux céphalosporines par exemple, à la céfuroxime, céfotaxime et ceftazidime – qui sont les antibiotiques les plus utilisés dans de nombreux hôpitaux », explique l’agence de protection pour la santé au Royaume-Uni.

En plus de cela, cette souche O104 possède deux gènes – TEM-1 et CTX-M-15 – qui «ont donné des frisson aux médecins depuis les années 1990″, rapporte The Guardian. Et pourquoi ont-ils fait frémir les médecins? Parce qu’ils sont si mortels que de nombreuses personnes infectées par de telles bactéries connaissent la défaillance d’un organe critique et meurent tout simplement.

 

Bioingénierie d’une super-bactérie mortelle 

 

 

Alors, comment, exactement, une telle souche bactérienne vient à l’existence pour résister à plus d’une douzaine d’antibiotiques dans huit classes de médicaments différents et présenter deux mutations du gène mortel en plus des fonctions des enzymes BLSE?

Il n’y a vraiment qu’une seule façon pour que cela se produise (et une seule manière) – vous avez à exposer cette souche de E. coli à l’ensemble des huit classes de médicaments antibiotiques. Habituellement, cela ne se fait pas dans le même temps, bien sûr: Vous devez d’abord l’exposer à la pénicilline et trouver les colonies survivantes qui sont résistantes à la pénicilline. Vous prenez alors les colonies survivantes et les exposez à la tétracycline. Les colonies ayant survécu sont maintenant résistantes à la pénicilline et la tétracycline. Vous pouvez ensuite les exposer à un sulfamide et recueillir les colonies survivantes à cela, et ainsi de suite. Il s’agit d’un processus de sélection génétique effectué dans un laboratoire avec un résultat souhaité. C’est essentiellement la façon dont certaines armes biologiques ont été développées par l’armée américaine dans ses laboratoires de Ft. Detrick, au Maryland.

Bien que le processus réel soit plus compliqué que cela, le résultat est que la création d’une souche de E. coli qui résiste à huit classes d’antibiotiques nécessite une exposition répétée, soutenue à ces antibiotiques. Il est pratiquement impossible d’imaginer comment cela pourrait se produire tout seul dans la nature. Par exemple, si cette bactérie est originaire de nourriture (comme nous l’avons dit), alors où va-t-elle acquérir la totalité de cette résistance aux antibiotiques, étant donné que les antibiotiques ne sont pas utilisés dans les légumes?

Lorsqu’on examine les données génétiques auxquelles nous sommes maintenant confrontés, il est difficile d’imaginer comment cela pourrait se produire « dans la nature. » Alors que la résistance à un seul antibiotique est commun, la création d’une souche de E. coli qui résiste à huit différentes classes d’antibiotiques – en combinaison – défie tout simplement les lois de la permutation et de la combinaison génétique à l’état sauvage. Autrement dit, cette souche E. coli n’aurait pas pu être créée à l’état sauvage. Et ce qui ne laisse qu’une seule explication pour son origine: le laboratoire.

Conçue puis relâchée dans la nature
Les éléments de preuve indiquent maintenant que cette souche mortelle de la bactérie E.coli a été conçue et ensuite, soit elle a été libérée dans les aliments soit elle s’est en quelque sorte échappée d’un laboratoire et allée dans les aliments par inadvertance. Si vous êtes en désaccord avec cette conclusion – et vous y êtes bien entendu invité – alors vous êtes forcé de conclure que cette superbactérie octobiotique (résistante à huit classes d’antibiotiques) s’est développée de façon aléatoire d’elle-même … et cette conclusion est bien plus effrayante que celle du « génie biologique », parce que cela signifie que des superbactéries octobiotiques peuvent simplement apparaître n’importe où à tout moment sans motif. Ce serait tout à fait une théorie exotique en effet.

Ma conclusion a en fait plus de sens: Cette souche de E. coli a été certainement conçue, puis relâchée dans la chaîne alimentaire dans un but précis. Quel est-il ? C’est évident, je l’espère.

C’est problème, réaction, solution à l’œuvre ici. D’abord causer un problème (une souche mortelle de la bactérie E. coli dans l’approvisionnement alimentaire). Ensuite, attendre la réaction du public (tollé d’une population terrorisée par E. coli). En réponse à cela, adopter la solution désirée ( contrôle total sur l’approvisionnement alimentaire mondial et interdiction des germes crus, du lait cru et des légumes crus).

Tout cela est bien à propos, bien sûr. La FDA a compté sur le même phénomène aux Etats-Unis en poussant vers sa récente loi « sur la sécurité alimentaire et sa modernisation » qui interdit essentiellement les petites exploitations familiales bio à moins de lécher les bottes des organismes de réglementation de la FDA. La FDA a réussi à écraser la liberté agricole en Amérique en nous mettant sur le dos une peur de flambées de E. coli dans l’approvisionnement alimentaire des États-Unis. Quand les gens ont peur, rappelez-vous, ce n’est pas difficile de les amener à accepter à presque n’importe quel niveau une tyrannie dans la réglementation. Et rendre peureux sur la nourriture est une question simple …que résolvent quelques communications du gouvernement par courrier électronique aux affiliés des médias.
D’abord interdire la médecine naturelle, puis ensuite attaquer l’approvisionnement alimentaire
Maintenant, rappelez-vous: Tout ceci se passe dans la foulée de l’interdiction de l’UE pour les herbes médicinales et les suppléments nutritionnels – une interdiction flagrante des thérapies nutritionnelles qui aident à garder les gens en bonne santé et exempts de maladie. Maintenant que toutes ces herbes et suppléments sont illégaux, la prochaine étape est de rendre les gens peureux pour la nourriture fraîche, aussi. C’est parce que les légumes frais sont curatifs, et aussi longtemps que le public a le droit d’acheter des légumes frais, il peut toujours prévenir la maladie.

Mais si vous pouvez faire peur aux gens pour les légumes frais – ou même les interdire tout à fait – alors vous pouvez forcer l’ensemble de la population vers un régime d’aliments morts et transformés qui favorisent les maladies dégénératives et renforcent les bénéfices de compagnies pharmaceutiques puissantes.

Cela fait partie du même agenda, vous voyez: Garder les personnes malades, leur refuser l’accès aux plantes médicinales et aux suppléments, puis tirer profit de leurs souffrances au bénéfice des cartels pharmaceutiques mondiaux.

Les OGM jouent un rôle similaire dans tout cela, bien sûr: Ils sont conçus pour contaminer la chaîne alimentaire avec le code génétique qui cause l’infertilité chez les êtres humains. Et ceux qui sont en quelque sorte capables de se reproduire après l’exposition aux OGM continuent de souffrir d’une maladie dégénérative qui enrichit les compagnies pharmaceutiques grâce à leurs «traitements».

Vous souvenez-vous des pays ciblés par cette crise récente de E. Coli? L’Espagne. Pourquoi l’Espagne? Vous vous souvenez peut-être que les câbles échappés de Wikileaks ont révélé que l’Espagne s’est opposée à l’introduction d’OGM dans son système agricole, et que le gouvernement américain l’a même secrètement menacée de représailles politiques pour sa résistance. Cette fausse responsabilité de l’Espagne pour les morts par E. coli est probablement une représailles pour le refus de l’Espagne de sauter dans le train des OGM.

C’est la vraie histoire derrière la dévastation économique des producteurs de légumes espagnols. C’est l’une des intrigues secondaires qui se poursuit avec ce schéma de la superbactérie.

 

L’aliment comme arme de guerre – création Big Pharma?

Soit dit en passant, l’explication la plus probable de l’endroit où cette souche de E. coli a été conçue, c’est que les géants de la pharmaceutique l’ont amené avec eux dans leurs propres laboratoires. Qui d’autre a accès à tous les antibiotiques et aux équipements nécessaires pour gérer les mutations ciblées de milliers de colonies potentielles d’E. coli? Les compagnies pharmaceutiques sont bien placées pour mener à bien ce complot et en tirer profit. En d’autres termes, ils ont les moyens et la motivation pour s’engager précisément dans de telles actions.

Outre les sociétés pharmaceutiques, peut-être que les organismes de réglementation des maladies infectieuses ont eux-mêmes ce genre de laboratoire. Le CDC, par exemple, pourrait sans doute le faire, s’il le voulait vraiment.

La preuve que quelqu’un a conçu cette souche d’E. coli est juste écrit dans l’ADN de la bactérie. Ce sont des preuves médico-légales, et ce qu’elles révèlent ne peut être nié. Cette souche a subi des expositions répétées et prolongées à huit différentes classes d’antibiotiques, puis a réussi à apparaître dans l’approvisionnement alimentaire. Comment faire sans un régime bien planifié mené par des scientifiques peu scrupuleux? Il n’existe pas de «mutation spontanée » dans une souche qui résiste aux huit principales catégories de marque d’antibiotiques vendus par Big Pharma aujourd’hui. Ces mutations doivent être délibérées.

Une fois de plus, si vous êtes en désaccord avec cette évaluation, alors vous dites, non, ce n’était pas fait exprès … Le hasard! Et une fois de plus, je dis que c’est encore plus effrayant! Parce que cela signifie que la contamination de notre monde par les antibiotiques est arrivée maintenant à un tel extrême qu’une souche d’ E. coli à l’état sauvage peut être saturée avec huit classes différentes d’antibiotiques au point où elle se développe naturellement dans sa propre superbactérie mortelle. Si c’est ce que les gens croient, alors c’est presque une théorie encore plus effrayante que l’explication de la bio-ingénierie!

 

Une nouvelle ère a commencé: les armes biologiques dans les aliments 

 

 

Mais dans les deux cas – peu importe ce que vous croyez – la simple vérité est que le monde est maintenant confronté à une nouvelle ère de souches globales de superbactérie qui ne peuvent pas être traitées avec des médicaments connus. Elles peuvent toutes, bien sûr, être facilement tuées avec de l’argent colloïdal, ce qui est exactement pourquoi la FDA et les régulateurs de santé dans le monde ont violemment attaqué les sociétés qui fabriquent de l’argent colloïdal toutes ces années: Ils ne veulent pas voir le public mettre la main sur des antibiotiques naturels qui fonctionnent vraiment, vous voyez. Cela irait à l’encontre du but même de rendre tout le monde malade d’abord .

En effet, ces souches d’ E. coli peuvent être assez facilement traitées par une combinaison d’antibiotiques à spectre complet à partir de plantes naturelles comme l’ail, le gingembre, les oignons et les herbes médicinales. En plus de cela, les probiotiques peuvent aider à équilibrer la flore du tube digestif et « évincer » les E. coli mortelles. Un système immunitaire sain et un bon fonctionnement du tube digestif peuvent lutter contre une infection à la superbactérie E. coli, mais c’est encore un autre fait que la communauté médicale ne veut pas que vous sachiez. Ils préfèrent que vous restiez une victime impuissante sur un lit d’hôpital, en attendant de mourir, sans options qui s’offrent à vous. C’est « la médecine moderne ». Ils provoquent les problèmes qu’ils prétendent traiter, et puis ils n’iront même pas vous traiter avec tout ce qui fonctionne bien.

Presque tous les décès attribuables à présent à cette éclosion de E. coli sont facilement évitables. Ces décès sont dus à l’ignorance. Mais plus encore, ils peuvent également être des morts par une nouvelle ère d’armes biologiques à base d’aliments déclenchée par un groupe de savants fous ou une institution axée sur l’agenda qui a déclaré la guerre à la population humaine.

 
Traduction par Hélios
 

 

 
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Publié par le 6 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Japon: A Koriyama le péril invisible

 

A Koriyama, le péril invisible

 

Les 300.000 habitants de cette ville, située à 60 kilomètres de la centrale accidentée, se croyaient à l’abri. Mais la radioactivité y est montée en flèche.

Ce pourrait être une scène de crime. Avec une bâche en plastique bleu pour recouvrir le corps. Un ruban jaune qui interdit l’accès. Et des traces de pas, uniques, celles des enquêteurs. Ce pourrait être. Mais là s’arrête la comparaison avec une hypothétique enquête criminelle. Parce que nous sommes à l’école élémentaire Kaoru, à Koriyama, dans la préfecture de Fukushima. Et que le meurtre n’en est pas un. Pas vraiment.

Il n’existe d’ailleurs pas d’enquêteur. Juste un principal. Un homme au visage lisse et bronzé qui porte, en ce jour gris et frisquet, un survêtement peu seyant, des bottes en caoutchouc et des gants. Pas de masque, pas de lunettes. Une pelle, des sacs en plastique qu’il remplit consciencieusement, puis dépose dans une brouette pour enfin les transporter au-delà du périmètre interdit. Un principal qui n’a rien d’un surhomme, mais qui ressemble à s’y méprendre à un héros. Un de ces héros ordinaires que l’on remarque rarement.

Vous ne verrez pas son visage. Non tant par modestie que parce qu’il est hors la loi. Tout commence, en avril, moins d’un mois après le tsunami du 11 mars et surtout les explosions dans la centrale nucléaire de Fukushima. La municipalité de Koriyama prend le gouvernement de Tokyo à contre-pied et affirme que la radioactivité est trop élevée dans la ville. L’ordre est donné de racler la terre sur 3 à 5 centimètres dans les cours de récréation et sur les terrains de jeu d’une quinzaine d’écoles. L’objectif est ensuite de l’enfouir à unmètre de profondeur dans le sol. Adieu la récré, les enfants seront désormais confinés à l’intérieur. Le principal Moriyama, de l’école Kaoru, fut ainsi le premier à s’exécuter. Il faut dire que son école de 592 élèves, de 6 à 12 ans, avait un bien triste record: celui de la radioactivité la plus élevée. La panique n’a pas tardé. Résultat : 10 à 20 % des enfants ont déserté les établissements scolaires de Koriyama. Mais au moins, la municipalité croyait avoir réglé le problème.

Les enfants claquemurés dans l’école Il n’en fut rien, évidemment.

Il suffit de sillonner la ville pour apercevoir, dans bon nombre d’établissements scolaires, un tas de terre recouvert de cette même bâche en plastique bleu. Alors aujourd’hui, le principal, excédé, a franchi le cordon jaune. Cela fait des semaines que le pauvre homme se bat pour que ces déblais contaminés soient évacués. En vain. La municipalité a bien tenté de se débarrasser de cette terre, mais, à chaque fois, elle s’est heurtée à un refus catégorique de la part des propriétaires approchés. Au risque de faire perdre la raison aux parents d’élèves, le principal a donc décidé de continuer à gratter le sol. Mais la manoeuvre le gêne. Contourner la loi n’est pas simple. Alors, prudent, et conscient de la mauvaise publicité que peut lui apporter son initiative, il nous cache prestement le compteur Geiger sous un tas de papiers. Des feuilles, plus précisément, avec des traits, des chiffres et surtout une courbe. Celle de la radioactivité depuis la catastrophe nucléaire du 11 mars dernier. Qu’il préfère ne pas communiquer.

Parce que l’invraisemblable s’est produit. Bien qu’extérieur à la zone d’exclusion décidée par le gouvernement japonais après la catastrophe nucléaire, Koriyama, plus de 300.000 habitants, a subi des radiations supérieures à certains endroits de cette zone. Les gens s’étaient sans doute imaginés maintenir le cauchemar à bonne distance. Là-bas, à 60 kilomètres, au bout du monde, croyaient certains. « Si l’on regarde de près les cartes officielles qui indiquent les taux de radioactivité découverts dans la préfecture de Fukushima, ils correspondent à ce que nous avons trouvé, explique Bruno Chareyron, responsable du laboratoire de la Criirad*. Le problème, ce ne sont pas les chiffres, mais l’interprétation de ces chiffres. » Le 26 mai, cet ingénieur en physique nucléaire s’est rendu près de Koriyama, chez un fermier, afin de mesurer le taux de radiation. « À un mètre du sol, c’était très contaminé. On lui a expliqué que s’il travaillait quatre heures par jour pendant un an, il recevrait une dose radioactive jugée aujourd’hui inacceptable. Sans compter que cette radioactivité est due au césium 137, qui a une durée de vie de trente ans. » Les habitants de Koriyama ont de vraies bonnes raisons de s’inquiéter. « Entre l’inhalation et la digestion, ils cumulent les doses, poursuit l’ingénieur. Koriyama est la parfaite expression de la difficulté des gouvernements à gérer un accident post-nucléaire. »

Il y a deux semaines, 300 parents et 50 professeurs de l’école Kaoru ont remonté leurs manches et nettoyé de fond en comble l’école. Parmi eux, Hiroko, 33 ans, et Hisae, 48 ans, des mamans sans histoires. Le nucléaire? «Une réalité bien lointaine. » Aujourd’hui, elles atterrissent. Elles sont droites sur leur chaise en osier dans ce café aux lignes épurées, mais leur peur est palpable. Le jour où la terre a été grattée, les enfants avaient été enfermés dans l’école, rideaux tirés. Ils n’ont entendu que le bruit des hélicoptères que certains médias avaient loués pour filmer la scène. Les enfants ont su mais n’ont rien vu. Depuis, chaque matin et chaque soir, ils ne voient que ça, cet énorme tas de terre dans un coin du terrain.

Leurs mères, elles, ne les lâchent plus. Finies les promenades! Tout trajet se fait en voiture. Les mains et la gorge sont lavées des dizaines de fois par jour. Les bras ne sont plus jamais nus, la tête est couverte d’une capuche, et le visage est masqué. Hiroko et Hisae, dans leur frayeur absolue de voir leurs enfants contaminés, seraient presque tentées de les empêcher de respirer l’air de l’extérieur. Et elles notent le taux de radioactivité donné par le gouvernement dans un petit carnet. « On nous a menti et on nous a laissé tomber. Jamais une ville de cette ampleur ne sera évacuée. L’ennemi est invisible, incolore, inodore. On n’aurait jamais cru qu’une telle chose arriverait ici, à 60 kilomètres de Fukushima. Mais on a compris que la distance ne voulait plus rien dire.  »

Emiko voulait quitter la ville

L’école du quartier de Momomidai à Koriyama, Shogi et Emiko Suzuki, tous deux âgés de 63 ans, ne la regardent désormais que de loin, dans la méfiance et la souffrance. Cela fait vingt-cinq ans qu’ils habitent là et qu’ils vivent au son des cris et des pleurs des élèves, sans jamais vraiment les regarder. Le 2 mai, il a fallu s’arrêter et poser son regard. Les enfants avaient déserté le terrain. Par deux fois, le 2 et le 28 mai, le sol a été retourné, entassé dans un coin, et dissimulé aux yeux du monde, sou la sinistre bâche en plastique bleu. La première fois, Emiko s’est barricadée chez elle, a calfeutré les portes et les fenêtres, persuadée qu’ainsi elle empêcherait la poussière de s’infiltrer dans la maison. Elle a vu les hommes de la ville amener le bulldozer et tout retourner. Comme ça, sans même porter un équipement spécial.

La jolie vieille dame secoue la tête. Cela fait cinquante ans qu’elle est mariée à Shogi, qu’elle a connu à l’école primaire. Jamais ils ne s’étaient vraiment affrontés. Jusqu’au 11 mars. Doucement. « J’ai voulu qu’on évacue la ville, pas pour toujours, juste un peu, mais mon mari n’a pas voulu », souffle-t-elle gentiment. Ce mari troublé, aux aguets. Ce qui le perturbe le plus, c’est ce mélange surréaliste de silence et de bruit. D’un côté, les enfants privés de voix, de l’autre les oiseaux qui piaillent comme avant. Il scrute le moindre signe de cette radioactivité invisible. Et se rassure presque à la vue des pissenlits qui poussent partout depuis le 11 mars. Sa femme s’accroche à d’autres signes. Ce linge qu’elle ne met plus à sécher à l’extérieur, ces masques que désormais tous les enfants ne quittent jamais, ce journal qu’elle lit et relit, les articles sur le nucléaire qu’elle découpe, ce nucléaire auquel elle n’accordait jamais une pensée avant ce drame. « On trouve normal maintenant, lorsque l’on regarde la météo à la télé, de suivre aussi le taux de radioactivité donné chaque jour. » Des tournesols : voilà ce que Shogi va planter. Même s’il ne les aime pas trop. « Ils sont réputés absorber les radiations dans la terre. »

Koriyama courbe l’échine. Les traces du tremblement de terre ont été largement effacées. Les touristes ont déserté la région, et la population s’enfuit chaque week-end. Devant le gigantesque stade en périphérie de la ville, le parking est envahi par les voitures aux plaques d’immatriculation de Fukushima. Il reste un millier de réfugiés. Ils ne savent pas. Ils ont cru échapper au malheur de l’air irradié. Ils ne savent pas. À quel point les radiations les ont rattrapés.

Karen Lajon (Koriyama Envoyée spéciale) – Le Journal du Dimanche

http://www.lejdd.fr/International/Asie/Actualite/A-Koriyama-le-peril-invisible-325439/

 

 
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Publié par le 6 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Bactérie ECEH au 06 Juin 2011

ALERTE – Allemagne/bactérie: premiers tests négatifs sur des graines germées

BERLIN – Les premiers test sur des graines germées d’une ferme allemande soupçonnées de véhiculer une bactérie qui a fait 22 morts en Europe sont négatifs, ont annoncé lundi les autorités sanitaires régionales.

(©AFP / 06 juin 2011 15h22)

Sans déconner…!!! Pffffffffffffffff…!!!

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Bactérie: le fermier allemand défend une production biologique

Le patron de la ferme biologique allemande, soupçonnée d’être à l’origine de l’épidémie mortelle due à la bactérie E. coli, a exprimé lundi son étonnement. Selon lui, aucun engrais n’est utilisé pour la culture des germes suspects et aucun animal ne se trouve sur son exploitation.

Les autorités allemandes ont déclaré dimanche que les germes de soja issus de la Gärtnerhof Bienenbüttel pouvaient être à l’origine de l’épidémie qui a fait 22 morts et plus de 2200 malades à travers l’Europe. L’exploitation a été fermée, ses produits rappelés et les résultats d’examens complémentaires sont attendus ce lundi.

« Je n’arrive pas à comprendre comment les procédés que nous respectons ici peuvent être compatibles avec les accusations », a dit le patron de la ferme, Klaus Verbeck, au journal « Neue Osnabrücker Zeitung ». « Nos salades poussent seulement avec des graines et de l’eau et il n’y a pas du tout d’engrais. Il n’y a pas non plus d’engrais animaux utilisés dans d’autres secteurs de la ferme. »

Assiégés par les journalistes

Située dans une charmante ville de 6600 habitants à environ 70 km au sud de Hambourg, l’exploitation biologique est désormais assiégée par des dizaines de journalistes et d’équipes de télévision. Les reporters ont pour l’instant dû se contenter du témoignage d’une voisine, alors que deux gardes en uniforme sont postés derrière la grille fermée.

« Ce sont des gens très sérieux, qui travaillent beaucoup et qui se sont lancés très tôt dans la production biologique », a dit cette mère de famille de 45 ans.

« Ils sont installés ici depuis une trentaine d’années. Ce sont des produits de grande qualité. J’ai mangé toutes sortes de légumes cultivés chez eux, y compris des germes de soja, et ils sont délicieux. Je ne peux pas imaginer que l’origine de la contamination se trouve ici. Tout cela nous a profondément touchés dans le voisinage. »

Gert Lindemann, ministre de l’Agriculture du Land de Basse Saxe, a déclaré dimanche que les enquêteurs avaient remonté la trace de la bactérie hautement toxique jusqu’à une ferme de la région d’Ülzen. Les médias l’ont ensuite localisée à Bienenbüttel.

(ats / 06.06.2011 11h11)

Ils essaient de diaboliser le bio comme ils le font avec la burka,le voile …. Etc!

Il est surement mieux de manger leur merde industrielle que ce qu’il y a dans le jardin,pour preuve en Amérique,cela sera bientôt interdit de cultiver son potager …!

Cultiver son potager sera-t-il bientôt interdit ?

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Bactérie Eceh: week-end catastrophique pour les ventes de concombres

PARIS – L’impact de la crise de la bactérie Eceh sur les ventes françaises de concombres a été catastrophique ce week-end, a déclaré lundi à l’AFP Xavier Beulin, président de la FNSEA, souhaitant un plan d’indemnisation allemand et/ou européen pour les producteurs.

Dans la plupart des régions de production de légumes, évidemment de concombres, mais ça touche aussi une partie des tomates et des autres légumes, on assiste à une mévente qui impacte profondément les producteurs et la filière légumes, a-t-il ajouté.

Pour ce dernier week-end l’impact est colossal, on peut quasiment parler de ventes zéro en tout cas sur le concombre, c’est un peu moins vrai sur les autres légumes, mais en concombre ça a été catastrophique, a-t-il indiqué, évoquant des producteurs qui mettent à la benne des dizaines et des dizaines de tonnes.

Le concombre espagnol avait initialement été pointé du doigt par les autorités allemandes comme source de la bactérie Eceh, qui a provoqué 22 décès, pour être ensuite disculpé.

C’est malheureusement une tragique affaire parce qu’il y a des morts à la clé, mais on a sans doute accusé assez vite un légume en particulier et du coup on a jeté le discrédit sur l’ensemble de la production, et la France est une des premières touchées parce que nous sommes un grand pays producteur de légumes d’été et notamment de concombres, a indiqué M. Beulin.

La FNSEA attend du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, qui se trouve ce lundi à Bruxelles, de la fermeté sur les conséquences, pour des producteurs qui ne sont absolument pas concernés par l’origine de cette bactérie mais qui malheureusement se retrouvent aujourd’hui dans une impasse économique.

M. Beulin a évoqué la détresse de nos collègues du Sud-Est: sécheresse, concombre, plus orage de grêle ce week-end, ça fait beaucoup.

Dans la région Pays de la Loire, il y a eu 80% d’invendus sur les concombres et les tomates au marché du matin entre vendredi et lundi, a précisé un porte-parole de la FNSEA, sans pouvoir encore communiquer des chiffres sur l’ensemble du territoire.

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Bactérie: les exportations de fruits et légumes espagnols toujours affectées

MADRID – Les exportations de fruits et légumes espagnols n’étaient toujours pas revenues à la normale lundi, dix jours après le début de la crise sanitaire qui a mis en cause par erreur les concombres espagnols, ont affirmé les producteurs du pays.

Les exportations espagnoles de fruits et légumes ne sont toujours pas normalisées lundi, a indiqué dans un communiqué la Fédération espagnole des producteurs-exportateurs de fruits et légumes (Fepex).

La décision de la Russie (d’imposer un embargo sur les fruits et légumes européens) a des répercussions négatives, il y a des camions espagnols bloqués à la frontière avec la Russie, a expliqué à l’AFP une porte-parole de la Fepex. Les exportations vers l’Allemagne restent pratiquement paralysées.

En plus des légumes, les fruits à noyaux ont commencé à être eux aussi très affectés, non seulement parce que les envois ont été paralysés toute la semaine dernière, mais aussi parce que cette situation a entraîné une chute des prix de 35% depuis le 27 mai, selon les estimations des producteurs d’Andalousie, a précisé la Fepex.

La perte pour les fruits à noyaux dans la région de Séville, principale zone de production en Andalousie, est estimée par le secteur à 7 millions d’euros sur la semaine passée.

La demande en fruits et légumes n’a pas repris et cela est dû en grande partie au manque d’une rectification claire et forte des autorités allemandes et communautaires, a jugé la Fepex, a estimé ces derniers jours la perte globale du secteur à 200 millions d’euros par semaine.

De son côté, la ministre de l’Agriculture, Rosa Aguilar, a indiqué, lors d’un entretien à la télévision publique, que l’Espagne allait demander, lors du sommet européen extraordinaire convoqué mardi, à être dédommagée à 100% des pertes subies.

Nous avons indiqué à l’Allemagne qu’elle doit dédommager le préjudice créé, si elle le fait à 100%, qui est ce que nous revendiquons, l’affaire sera close, sinon nous nous réservons le droit (de lancer) une action légale, a-t-elle dit.

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Publié par le 6 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Cancre : Luc Chatel incapable de faire un petit exercice de maths!

« Dix objets identiques coûtent 22 euros, combien coûte 15 de ses objets? » Ce matin chez Jean-Jacques Bourdin.

 

 

Et oui….!!! Aprés les voleurs et les violeurs,voici les cancres et les analphabètes…!

Quand je vous répéte que les politiques ne servent à rien et qu’ils nous coûtent de l’argent…!!!!!

 
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Publié par le 6 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Fukushima au 06 Juin 2011

 

– 6 juin 2011: La pression dans la cuve du réacteur 1 est proche de la pression atmosphérique. TEPCO a installé une nouvelle jauge de pression dans le réacteur 1 le 4 juin. Les anciennes mesures étaient toutes fausses mais ont permis, pendant deux mois, à TEPCO de continuer à inonder le public et la presse de leurs mensonges.

– 5 juin 2011: Plume radioactive sur Tokyo le 15 mars. Le gouvernement Japonais vient juste de publier des tableaux sans en avertir la presse et sans commentaires. On se rappellera que Hiroaki Koide, de l’Université de Kyodo, a témoigné devant la Chambre Haute le 25 mai qe ses supérieurs l’avaient instamment prié de ne pas divulguer les simulations de radiations sur Tokyo le 15 mars, à savoir le lendemain de l’explosion du réacteur 3 au MOX. Les graphiques publiés concernant la concentration en surface du Krypton 85.

– 5 juin 2011: Traces de plutonium à l’extérieur de la centrale de Fukushima. Le 21 avril, des échantillons de sol prélevés là où il avait été retrouvé un morceau de barre de combustible (à 1 km 700 de la centrale nucléaire, à l’ouest du portail central) ont mis en valeur la présence de 3 types de plutonium. Le taux de plutonium 239 et 240 était de 0.078 becquerels par kilo de sol, ce qui est proche du niveau libéré par une explosion atomique, dans l’atmosphère, qualifiée avec euphémisme d’essai atomique. Les analyses ont été effectuées par le Professeur Masayoshi Yamamoto et d’autres chercheurs de l’Université de Kanazawa.

– 5 juin 2011: Radioactivité des débris à Fukushima. Un débris de béton à l’ouest du réacteur 3 mesure 950 millisieverts/heure. Un autre est à 550 millisieverts/heure à l’ouest du réacteur 2. Ce qui veut dire qu’un travailleur du nucléaire en France épuiserait en 2 minutes sa dose admissible (très élevée déjà) de 20 millisieverts/année s’il travaillait sur le lieu.

http://www.kokopelli-blog.org/

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Ex-SKF

 

Le « WSPEEDI »montre que Tokyo était sous un panache radioactif le 15 mars

Le toujours sournois ministère de l’éducation et de la science a publié à nouveau discrètement trois séries de cartes de simulation de WSPEEDI sans aucune publication dans la presse ou explication ; Cette fois-ci c’étaient les simulations faites le 15 mars. Le réacteur 3 qui utilisait du MOX a explosé le 14 mars à 11h01 (heure du Japon)

La dernière fois, le ministère avait présenté le 10 mai la simulation WSPEEDI faite le 25 mars. Si cette simulation avait été divulguée en temps opportun, elle aurait pu empêcher de nombreux, nombreux enfants de développer un cancer de la thyroïde dans le futur.

Une série de cartes concerne la concentration en surface du krypton-85. Les cartes montrent une bande qui s’étend bien au-delà de Tokyo et Kanagawa.

Cela prouve au moins une chose, c’est que Tokyo et Kanagawa ont été probablement bombardées de matériaux radioactifs le 15 mars. Je me souviens avoir vu des articles en japonais ce jour-là , disant qu’après les gens ont dit avoir un goût métallique dans la bouche ce jour-là, qu’ils ont eu des saignements de nez et sont tombés malades. Ces choses ont été rejetées comme des « rumeurs malicieuses ».

Le gouvernement n’avait besoin que de prévenir les gens dans la zone de Tokyo et de Kanto ce jour-là pour qu’ils n’aillent pas au travail et à l’école. De fermer les portes et les fenêtres et de rester à l’intérieur.

Quand Hiroaki Koide de l’université de Tokyo a témoigné le 23 mai devant un comité du gouvernement, son supérieur lui a dit de ne pas publier ses données de radioactivité sur Tokyo du 15 mars.

Mais pourquoi les experts du gouvernement étaient-ils intéressés par le krypton-85 ? Que représente-t-il ? Et l’iode-129 ? (les cartes de simulation ne sont que pour le krypton-85 ; ils ont caché les cartes de l’iode-129 ou sur toute autre carte des autres nucléides)

 

 

 

 

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Du plutonium découvert en-dehors de la centrale

En fait, l’échantillon a été prélevé le 21 avril, mais ce n’est qu’aujourd’hui que les chercheurs le révèlent.

Donc le rapport de NRC fin mars, comme quoi des particules venant des barres de combustible usé avaient été trouvées à 1,6 km de la centrale, était juste.

De NHK World (5 juin) :

De minuscules quantités de plutonium ont été détectées pour la première fois dans le sol à l’extérieur de la centrale de Fukushima.
Shinzo Kimura de l’université d’Hokkaido a ramassé les échantillons sur les bords de route à Okumamachi, à 1,7 km à l’ouest de l’entrée de la centrale. Ils ont été pris durant le tournage du film par NHK le 21 avril, un jour avant que la zone devienne zone d’exclusion.
Les analyses ont montré de minuscules quantités de 3 sortes de plutonium.Les échantillons de plutonium-239 et 240 ont donné un total de 0,078 becquerels par kilo.
C’est proche de la dose produite par les tests de bombes atomiques dans le passé. Mais les trois substances proviennent plus probablement de l’explosion de la centrale, car leur ratio de densité est différent de ceux détectés dans le passé.
Les doses sont si petites que la santé des gens n’en sera pas affectée.
Shinzo Kimura a recommandé une investigation poussée de la contamination près de la centrale, en disant qu’une étude mettrait en lumière la manière dont les matériaux radioactifs se sont répandus dans l’air.

Cette fois, je n’ai trouvé aucune erreur flagrante de traduction dans NHK World (comme cela l’a été)

 
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Publié par le 6 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
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