RSS

Archives du 5 juin 2011

Des milliers de Grecs manifestent pacifiquement à Athènes contre l’austérité

ATHENES – Des dizaines de milliers de Grecs ont participé dimanche à un gigantesque rassemblement pacifique contre l’austérité dans le centre d’Athènes à l’appel des Indignés, un mouvement alternatif de résistance fédéré sur internet et calqué sur une campagne du même type en Espagne.

Selon la police, plus de 50.000 personnes se sont rendues dans la soirée sur la place Syntagma (de la Constitution), juste en face du Parlement, en chantant Voleurs, voleurs à l’adresse des députés et du gouvernement.

Ce rassemblement survient le surlendemain d’un accord du Premier ministre Georges Papandréou avec les créanciers du pays pour une rallonge financière en échange d’un contrôle accru sur les dépenses du pays et de nouveaux sacrifices budgétaires.

A Salonique, deuxième ville de Grèce, dans le nord, 3.000 personnes ont participé à un rassemblement du même type, selon la police, répondant à un appel européen, via les réseaux sociaux notamment, de rassemblements sur les places des grandes villes d’Europe.

A Athènes, il s’agit du plus grand rassemblement depuis le début des actions menées par ces Indignés grecs il y a douze jours.

La foule brandissait de nombreux drapeaux grecs, mais aussi espagnols, portugais, tunisiens et argentins.

Vous avez la maladie, nous avons la solution. Révolution, proclamait une banderole déployée sur la place près de l’entrée du metro.

C’est une honte, ce qu’on fait à la Grèce, estime Stelios Sfinas, policier en retraite, âgé de 87 ans. Je veux que la Troïka s’en aille, ajoute-t-il en brandissant un grand drapeau grec.

La Troïka est le nom donné par les Grecs aux représentants des trois institutions, Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international, qui ont débloqué en mai 2010 un prêt de 110 milliards d’euros d’aide à la Grèce, alors au bord de la faillite.

Ces mêmes créanciers ont accepté vendredi d’augmenter le montant de leur aide en échange de plus de contraintes financières et d’une accélération des privatisations.

Mais ces considérations semblent bien lointaines pour Panos, 48 ans, venu avec sa femme et ses deux filles à la manifestation.

Victime de la récession qui broie la Grèce depuis plus de deux ans, il dit qu’il n’est pas indigné, mais découragé, en expliquant que ses revenus ont fondu de 70% l’an dernier. Notre famille nous aide en nous prêtant de l’argent pour vivre, dit sa femme, au chômage.

Il y a de l’espoir si des manifestations de ce type arrivent à faire la différence. Si les partis politiques s’en mêlent, je ne viens pas, dit à l’AFP Maro, âgé de 26 ans.

Pour le ministre de la culture Pavlos Geroulanos, ce rassemblement géant est le témoin d’un phénomène très grec, mais aussi global.

Cela montre qu’un système qui fonctionne depuis des années a atteint ses limites, et les gens dans tous les pays (où il y a de telles manifestations) demandent un changement du système a dit M. Geroulanos sur la télévision publique Net dimanche.

Il a ajouté que l’une des priorités du gouvernement était de trouver un moyen d’agir plus efficacement pour l’Etat.

Néanmoins, les Grecs n’ont plus confiance dans leur système politique, accusé d’être responsable de la gabegie qui a mené la Grèce à un état de quasi-faillite, à l’humiliante décision de devoir recourir à l’aide internationale, et à la sévère récession qui a suivi.

Le gouvernement a publié samedi sur internet une vidéo soulignant les réalisations qu’il a obtenu depuis 20 mois qu’il est en place.

Noyée sous une dette énorme, et incapable de revenir sur les marchés qui lui proposent des taux usuraires, la Grèce s’est vu promettre vendredi une nouvelle aide financière de la zone euro pour lui éviter la banqueroute et la sortie de l’Union monétaire, en plus de celle déjà octroyée il y a un an, avec en contrepartie un net renforcement de la tutelle budgétaire sur le pays.

(©AFP / 05 juin 2011 21h40)

 
2 Commentaires

Publié par le 5 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Bactérie ECEH au 05 Juin 2011

Bactérie: des germes de soja peut-être à la source de l’épidémie

 

Des germes de soja sont peut-être à la source de l’épidémie d’E. coli qui a fait 22 morts et a touché plus de 2000 personnes depuis trois semaines en Europe, a déclaré dimanche Gert Lindemann, le ministre de l’Agriculture de Basse-Saxe. Il faudra toutefois attendre lundi pour le résultat des analyses.

Un lien a pu être établi, par des recherches épidémiologiques, entre les infections et des germes de soja produits en Basse-Saxe. Le lien direct entre la bactérie Eceh et les pousses n’a pas encore été confirmé par les analyses de laboratoire, dont les résultats tomberont lundi.

Ces légumes ont été vendus, directement ou par des intermédiaires, à des restaurants à Hambourg, dans le Schleswig-Holstein, dans la Hesse, la Basse-Saxe et le Mecklenbourg-Poméranie Occidentale.

(ats / 05.06.2011 18h50)

_____________________________________

Eceh : le bilan lié à l’épidémie atteint 22 décès, dont 21 en Allemagne

STOCKHOLM – Le bilan de l’épidémie liée à la bactérie Eceh atteint désormais 22 décès en Europe, dont 21 en Allemagne, selon les derniers chiffres publiés dimanche par le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) à Stockholm.

Au total dans les pays membres de l’Union européenne, 1.605 cas de contamination par la bactérie Escherichia coli entérohémorragique (Eceh) ont été recensés et 658 autres présentent le syndrome hémolytique et urémique (SHU), précise l’ECDC.

L’immense majorité de ces cas sont enregistrés en Allemagne, foyer de la contamination, avec 1.536 Eceh et 627 SHU.

Par rapport à son bilan de la veille, l’ECDC compte dimanche 328 nouveaux cas d’Eceh et 107 de SHU.

L’Allemagne est le pays, qui a fait état du plus grand nombre de nouveaux cas (323 Eceh et 107 SHU) en 24 heures.

Mais l’ECDC rapporte également quatre nouveaux cas d’Eceh au Royaume-Uni et un au Danemark.

La Suède a par ailleurs signalé dimanche après la publication du bilan de l’ECDC un nouveau cas de contamination à l’Eceh, portant à 47 (32 Eceh, 15 SHU) le nombre total de personnes touchées par l’épidémie dans le pays, selon l’Institut suédois de contrôle des maladies transmissibles (Smittskyddsinstitutet).

L’origine de la bactérie demeure inconnue, mais la souche de la maladie a été identifiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une forme rare d’une bactérie Escherichia coli sous le code O104:H4. Cette souche était connue, mais ce serait la première fois qu’elle est décelée à l’occasion d’une épidémie.

(©AFP / 05 juin 2011 16h16)

 
Poster un commentaire

Publié par le 5 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

De la Puerta del Sol à Athènes : le rejet de la démocratie du mensonge!

 

Ils sont dix mille, plus peut-être, ces indignados qui campent sur la Puerta del Sol à Madrid. Ils font écho aux manifestations qui se succèdent ces dernières années à Athènes, toujours plus âpres, plus violentes, manifestations d’une colère exacerbées par trop de promesses non tenues, par une austérité toujours plus restrictive, par le démantèlement de l’État, la vente à l’encan du patrimoine national, pièce par pièce, île par île.

Les capitaux qui abondent sur les marchés après le refinancement des établissements bancaires tombés en faillite le 16 septembre 2008, permettent toutes les fantaisies, toutes les prises de participation, tous les rachats pour une bouchée de pain avant les démembrements et les délocalisations. Et comme l’hyperclasse n’est pas prêteuse, ni philanthropique, elle fait payer ses fonds et ses services au prix fort. Shylock est aux commandes et dicte sa Loi d’airain.

Comme quoi les faillites de 2008 ont été éminemment profitables puisque se sont les citoyens qui ont, en dernier ressort, réglé la note des tricheurs et des parasites par le truchement des États qui se sont surendettés pour sauver un système financier vérolé jusqu’à la moelle, autrement dit où la Banque ne partage pas quand elle est gagnante mais syndique ses pertes quand elle a mal joué, au grand préjudice évidemment des hommes et des nations qui ne tirent de revenu que leur travail et de leurs compétences et talents réels.

De leur côté, les Islandais ont refusé de payer les dettes pharamineuses de leurs financiers véreux et d’un État prévaricateur. Les Irlandais ont eux aussi jeté aux poubelles de l’histoire le mafflu Bryan Cowen (!)… Des révoltes authentiques mais à bas bruit, et surtout sans tapage médiatique… ne faut-il pas étouffer sous l’édredon du mensonge par omission les spasmes libertaires des peuples trompés ? Maintenant à son tour l’Espagne au bord de la faillite se dresse contre ceux qui dépècent le pays et le vendent morceau par morceau selon la bonne méthode que les frères Willot* appliquèrent naguère au « Bon Marché », méthode qui fit la fortune du sieur Tapie, l’ami (le comparse) si proche du triste sire D.S-K et l’obligé de son successeur programmé, Mme Lagarde.

Alors sont-ils ces indignados les précurseurs d’un soulèvement européen ? Une sorte de nouveau mai 68 mais qui ne sera pas cette fois un mouvement d’émancipation sexuelle* dirigé contre un prétendu « ordre moral » (car l’actuel ordre moral des ligues de vertus politiquement correctes est autrement asphyxiant que les principes issus de notre héritage chrétiens) mais une exigence nouvelle, comme ils l’expriment avec force, à la Porte du Soleil invaincu, celle de l’avènement d’une démocratie réelle, d’une démocratie intégrale, non truquée, non manipulée, transparente et vertueuse en quelque sorte, dans laquelle les minorités oubliées, exclues du débat politique devraient trouver le moyen d’exister politiquement et par conséquent socialement. Pensons ici notamment à ces quatre ou cinq millions d’électeurs, membres infortunés de l’indigénat de souche, privés de porte-paroles à tous les niveaux de la représentation nationale (exception faite du Parlement européen où ils ne comptent que pour du beurre).

Bien sûr l’on connaît le vieux débat quant à une nécessaire stabilité gouvernementale imposant un mode de scrutin créateur de majorité nette et dominante (uninominal à deux tours en Hexagonie, à majorité simple à un seul tour au R-U) ; condition indispensable donc à une bonne gouvernabilité, à savoir la capacité de gouverner tout court, ce qui exclurait d’entrée de jeu toute forme de représentation proportionnelle. A contrario n’entend-t-on pas, et de plus en plus fort, l’appel à une authentique démocratie directe s’exprimant par le truchement d’un véritable référendum d’initiative citoyenne sur le modèles votations helvétiques ou des consultation de l’État de Californie* ? Une capacité légale collective aux antipodes de la pseudo réforme constitutionnelle cache-misère de l’automne 2008 n’instituant sous le label fallacieux de « référendum d’initiative populaire » qu’une très vague et très aléatoire possibilité de consultation à la seule discrétion des parlementaires, lesquels bien entendu se garderont ad vitam æternam de jamais consulter leurs électeurs, l’exemple de 2005 étant dans toutes les mémoires de la nomenklatura politichienne.

Une révolte européenne qui gronde donc mais qui n’a substantiellement rien à voir avec ce fameux Printemps arabe, celui-ci se présentant d’abord comme une révolte des masses visant au renversement de régimes carcans, obstacles à tout développement réel des libertés et des économies nationales. Révoltes plus encore de jeunesses sans espoir ni avenir, et pas seulement en mal d’une modernité sur le mode occidental, modèle sans doute autant méprisé que convoité. Une jeunesse qui ne demande simplement qu’à « vivre », en un mot, travailler, se marier, bâtir sa maison…

Les Européens eux, outre le mépris de plus en plus manifeste qu’ils témoignent à leurs classes dirigeantes, droites et gauches confondues, toutes générations et toutes catégories sociales confondues, supportent de moins en moins qu’on les mène en bateau, qu’on leur mente à tout va et à tout bout de champ. Bref qu’on les mène par le bout du museau. Ce qui était encore « tolérable » jusqu’en 2008 et la grande crise systémique, ne l’est plus aujourd’hui, les temps ont changé et l’abondance tourne peu à peu à la « disette ». Les facilités et les gadgets (électroniques) du monde moderne coûtent de plus en plus cher et les charges familiales se font harassantes. La donne n’est donc plus la même et toute patience à ses limites quand les gouvernements n’ont autres issues à la crise rampante que des politiques d’austérité résolument destructrices du tissu économique, industriel et social des pays.

Internet est également passé par-là. Non pas comme au Maghreb et au Machrek pour appeler via les réseaux dits sociaux à la mobilisation des masses, mais pour contre-désinformer les citoyens. Et cela se passe à présent en temps presque réel ! À chaque méga mensonge politico-médiatique le temps de réaction se fait désormais de plus en plus court : quelques mois années pour que la manipulation, l’Inside Job, du 11Septembre, tombe dans le domaine publique (aux É-U quelques mois seulement, mais ici nul ne l’a su) ; quelques semaines pour les armes de destruction massive irakiennes, le temps que l’opinion se sorte de l’état de sidération où le matraquage médiatique l’a plongée ; quelques jours pour l’arnaque de la vaccination contre l’épidémie grippale H1N1… Pour le bulletin de naissance truqué de M. Obama, comme pour la seconde mort d’Oussama Ben Laden, les choses ont été encore plus vite, en quelques heures la Toile bruissait des rires et des commentaires des mécanos se livrant au démontage des ces pitoyables mensonges d’État. Lesquels ne trompent plus que ceux qui ont envie d’être abusés telles les victimes volontaires des « JT » quotidiens !

In fine, en Grèce comme en Espagne, deux pays au bord de la débâcle, refinancés par la Chine qui de facto se constitue en sauveur de l’Union européenne et de l’Euro, la demande de plus en plus pressante d’un démocratie remise sur les rail de la transparence et de la vertu, s’accompagne indissociablement d’une virulente mise en accusation de leur classe politique, dans les deux cas socialistes grand teint. Parce que là encore, comme en Finlande et en Irlande, Grecs et Espagnols réclament, sur la Puerta del Sol et ailleurs, qu’un Audit musclé de la Dette soit conduit en vue de déterminer en quoi les dettes des deux États auraient été le produit contrenature du refinancement colossal en 2008 des voyous financiaristes ?

Gageons que les protestataires, les « Indignés » comme ils se nomment eux-mêmes, ne vont pas de sitôt lâcher le morceau. Rien n’interdit non plus d’imaginer ou d’espérer que l’indignation ne gagne prochainement la France et d’autres encore à travers l’Europe, si nos concitoyens et nos voisins finissent par se rendre compte que l’opacité de la structure de la Dette qui plombe si lourdement leur existence, cache peut-être d’innommables secrets. De secrets mensonges grâce auxquels la clique au pouvoir et la cohorte des prétendants à sa succession, les tond d’importance pour mieux gaver une oligarchie apatride aux intérêts nomades !

Léon Camus 30 mai 2011

* De même « La Belle Jardinière » disparaît dans les années 70 après son rachat par le groupe Agache-Willot dont le seul objectif est une plus-value immobilière. En mai 1978 les frères Willot rachète, de la même façon, en pleine débâcle de l’industrie textile, le groupe Boussac et le démantèle.

* Pas de révolution sans idéologie constituée, les Lumières et le rousseauisme en 1889, en 1968 c’est l’École de Francfort qui joue ce rôle. Regroupés autour de l’Institut de Recherche sociale, fondé en 1923 et financé par le magnat Félix Weil, la galaxie freudo-marxiste des Horkheimer, Benjamin, Adorno, Marcuse, Reich, et en marge Lukacs, élaborent la théorisation de la dictature des corps et de la mort de la morale avec la fin de la responsabilité personnelle (et par conséquent de la liberté). Exception faite bien entendu du crime-contre-la-pensée, lequel reste l’apanage des vrais ennemis du genre humain (en gros ceux qui croient vilainement dans la liberté ontologique du choix entre bien et mal). Méconnaître la source, avec ses tenants et aboutissants, de l’idéologie messianique de l’émancipation permissive libérale-libertaire, c’est se priver te tout moyen d’appréhender, de comprendre les forces idéelles et matérielles à l’œuvre aujourd’hui.

* En Californie l’on va même jusqu’à se prononcer sur la légalité des mutilations sexuelles chez les deux sexes.

http://www.lepost.fr/article/2011/06/05/2515027_de-la-puerta-del-sol-a-athenes-le-rejet-de-la-democratie-du-mensonge.html

 

 
Poster un commentaire

Publié par le 5 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Ishiro Osawa: « Un jour il est possible que nous ne puissions ne plus être en mesure de vivre au Japon ».

Bon samedi, journalistes rémunérés.
(euh… sauf pour mondialisation.ca et globalresearch.ca Media Award 2008meilleur site Web de recherche et de nouvelles sur le plan international).
Pierre Girard
 
 
 
Les journalistes Yuka Hayashi et Toko Sekiguchi viennent de réaliser pour le WALL STREET JOURNAL une interview d’Ichiro Ozawa qui n’est autre que le principal rival de longue date du Premier Ministre Naoto Kan du Parti Démocratique. Ses réponses aux questions des journalistes sont diamétralement opposées à la sérénité affichée par le gouvernement actuel, elles donnent un aperçu inusité sans concession sur le devenir du Japon. D’entrée Ichiro Ozawa considère qu’en fait, « la réalité est que depuis 70 jours la situation des réacteurs nucléaires de Fukushima Daiichi est toujours hors de contrôle. »
 
 
Si cette constatation n’est pas une surprise pour les initiés, néanmoins venant d’une personnalité politique de premier plan japonaise, cela démontre qu’il y a au plus haut niveau politique une prise de conscience de la gravité de la situation, ceci même en fonction du bémol issu du personnage, controversé et instrumentalisant la catastrophe pour ses ambitions le tout sur un fond de crise économique. Il n’en reste pas moins qu’Ichiro Ozawa critique la gestion de la crise par Naoto Kan, cela reste évidemment dans la normalité du jeu politique, mais son interview ne s’arrête pas aux critiques, il analyse l’avenir et cela fait l’effet d’une douche froide non seulement dans son propre parti, mais dans tout le Japon. Sic, […] L’anxiété et la frustration sont de plus en plus palpables. Les gens ne peuvent pas vivre dans les zones contaminées. Ces zones sont de plus devenues totalement inhabitables. Le Japon a perdu cette partie de son territoire. Si nous ne faisons rien, même Tokyo pourrait devenir à terme invivable (zone d’exclusion). Il y a une énorme quantité de combustible d’uranium dans la centrale nucléaire, beaucoup plus qu’à Tchernobyl, c’est une situation terrible. Le gouvernement ne dit pas la vérité et les gens vivent dans un happy-go-lucky (ndlr : au petit bonheur, insouciance. […]
 
 
 
 
Sic, […] Un jour, il est possible que nous ne puissions ne plus être en mesure de vivre au Japon. Il est possible que la centrale nucléaire puisse atteindre de nouveau l’état de la criticité. Si elle explose, les conséquences en seront énormes. Actuellement il y a nécessité de décomprimer et décharger en permanence les enceintes de confinement pour maintenir les réacteurs hors explosion ou accessibles, se sont d’importantes pollutions radioactives qui sont libérées de façons chroniques. Donc, en ce sens, c’est peut être encore pire qu’empêcher la centrale d’exploser. Ces pollutions radioactives vont durer encore pendant une longue période de temps. Ce n’est pas une question d’argent, mais de vie ou de mort pour les Japonais.
 
Si le Japon ne peut pas être sauvé, c’en est fini du peuple japonais (ndlr : sous entendu contraint à s’exiler). On peut toujours diffuser des fausses informations pour tromper la population, mais au final c’est elle qui supportera le fardeau. Le gouvernement doit être déterminé et tout faire pour mettre un terme à la pollution radioactive, peu importe ce qu’il faut, de l’argent ou autrement. Le peuple japonais est en droit de savoir pour comprendre la situation. […]
 
  On peut rajouter que TEPCO abreuve toutes les 3 heures les médias d’informations, généralement futiles ce qui en stratégie permet de masquer l’essentiel. Pire, il y a actuellement consensus au Japon sur un blackout de certaines informations, notamment celles relatives au

plutonium ou des constatations que beaucoup de Tokyoïtes commencent à se poser depuis quelques semaines sur des signes inhabituels concernant leur santé, les problèmes ne sont pas psychosomatiques, mais reposent sur la réalité. Le problème est que les autorités sanitaire Nipponnes admettent n’avoir pas de modèles disponibles concernant la toxicocinétique. … à suivre.  PDF:http://www.next-up.org/pdf/Wall_Street_Journal_Ichiro_Ozawa_Le_Gouvernement_ne_dit_pas_la_verite_sur_la_gravite_de_la_situation_04_06_2011.pdf

 

 
Poster un commentaire

Publié par le 5 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Éruption du volcan Puyehue après un demi-siècle de sommeil

Éruption du volcan Puyehue après un demi-siècle de sommeil

 

 Le volcan Puyehue dans le sud du Chili est entré en éruption samedi après un demi-siècle de sommeil, entraînant l’évacuation de 3.500 personnes, et dégageant un nuage de cendres géant qui a atteint l’Argentine voisine.

Le Service national de géologie et des mines (Sernageomin) du Chili a annoncé que l’entrée en éruption du Puyehue, dans le complexe volcanique du Cordon Caulle, a provoqué « une explosion qui a produit une colonne de gaz haute de 10 kilomètres de hauteur environ ».

Le gouvernement a ordonné dans l’après-midi l’évacuation de quelque 3.500 personnes résidant dans une vingtaine de localités proches du volcan, situé à 870 km au sud de Santiago, non loin de la frontière argentine.

Dans un premier temps, quelque 600 personnes avaient été évacuées dans la matinée à titre préventif, après une alerte initiale de la Sernageomin, avertissant d’une forte activité sismique dans la région, préalable à une possible éruption.

Une douzaine de secousses de moyenne intensité, de magnitude 4 avaient été enregistrées en quelques heures et une centaine de faible instensité.

Le Bureau national des urgences (Onemi) a annoncé qu’à 15H15 (19H15 GMT) « le niveau d’alerte volcanique du Service de géologie a été élevé au niveau 6 (sur une échelle de 8) correspondant à une éruption modérée ».

« On aperçoit la bouche du volcan, une colonne de fumée (…) et on perçoit une forte odeur de souffre », a expliqué le préfet de la region de Los Rios Juan Andres Varas, cité par des médias chilens, dont le site du Mercurio.

En Argentine voisine, dans la ville de Bariloche, haut-lieu touristique de montagne situé à 100 km à l’est du Puyehue, l’épais nuage de cendres venu de l’éruption a contraint à fermer l’aéroport.

Bariloche a connu dans l’après-midi « une forte chute de cendres, comme si c’était de la neige », a déclaré à la chaîne TN le secrétaire de communication de la ville, Carlos Hidalgo. « La ville est complètement grise ».

Les autorités de Bariloche ont conseillé aux habitants de rester chez eux et de fermer portes et fenêtres.

La frontière Chili-Argentine au poste de Cardenal Samore a été fermée.

Le ministre chilien de l’Intérieur Rodrigo Hinzpeter a estimé que les mesures d’urgences pour protéger la population pourraient être « de courte durée ». « Nous pensons que les mesures adéquates ont été prises, et nous nous attendons à ce que les choses évoluent relativement bien », a-t-il ajouté.

Dans la région du volcan d’ailleurs, des habitants « sentent que le risque n’est pas proche » en raison de la direction des vents vers l’Est et retardent l’évacuation de leurs maisons, a déclaré à la presse le vice-ministre chilien de l’Intérieur Rodrigo Ubilla.

Le volcan Puyehue, 2.240 mètres d’altitude, appartient au complexe volcanique du Cordon Caulle, dans la cordillière des Andes.

Sa dernière éruption importante remontait à 1960, après le terrible séisme de Valdivia de magnitude 9,5, qui avait fait 5.700 morts au Chili.

L’entrée en activité du Puyehue est la dernière d’une série dense d’alertes volcaniques au sud Chili ces dernières années.

En 2008, l’éruption du Chaiten, à 1.300 km de Santiago avait forcé l’évacuation de la ville du même nom, dont les rues avaient été recouvertes d’une couche de cendres de plusieurs dizaines de centimètres. Déjà la pluie de cendres avait atteint Bariloche.

En 2008 également, puis en 2009, le volcan Llaima, l’un des plus actifs au Chili à 700 km de Santiago, avait forcé à l’évacuation de dizaines d’habitants de localités proches et de quelques touristes.

AFP

 

 
Poster un commentaire

Publié par le 5 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Fukushima au 05 Juin 2011

– 5 juin 2011: Transcription de l’excellent interview d’Arnie Gundersen par Chris Martenson. Arnie fait le point, de manière extensive, sur l’état de la situation à Fukushima. Pour les anglophones. Il semblerait que le blog Bistro Bar soit en train de préparer la traduction de la seconde partie de ce long interview. En tout cas, Arnie Gundersen est formel quant à l’extrême danger représenté par le réacteur 4 à Fukushima. Son conseil à tous les habitants de Tokyo, si le réacteur 4 s’effondre, « courez très vite si vous le pouvez ».

– 4 juin 2011: Record de radioactivité dans l’enceinte de confinement du réacteur 1. Le niveau au 4 juin est de 250 sieverts/heure.

– 4 juin 2011: Du Tellurium 132 fut découvert le 12 mars au matin à 6 km de Fukushima. A savoir avant que TEPCO effectue une ventilation du réacteur 1 et avant l’explosion de ce même réacteur 1. Ce même tellurium fut découvert sur la côte ouest US par l’Université de Californie à Berkeley entre le 18 et le 29 mars 2011. L’Agence de Sécurité Nucléaire du Japon (NISA) était informée de ce fait puisque c’est cette découverte qui leur a permis de découvrir la montée en température dès le premier jour. Ils n’ont livré cette information que le 3 juin et se disent désolés d’avoir oublié que cet état de fait était susceptible d’intéresser le public. La capacité de nuire et de mentir de ces psychopathes est grandissime.

– 4 juin 2011: Niveau de radioactivité de l’eau contaminée. Selon les estimations du NISA au Japon, la quantité de radioactivité accumulée dans les plus de 100 000 tonnes d’eau, en attente d’écoulement dans le Pacifique, serait de 720 000 terabecquerels d’iode et de césium radioactifs. Comme cela est une estimation officielle, la réalité ne peut être que pire. Quoi qu’il en soit, ce niveau de radioactivité à lui-seul justifierait d’un niveau 7 si tant est que ce système de niveau ait encore un sens quelconque lorsque l’on prend conscience que Fukushima est potentiellement Tchernobyl X 39.

– 4 juin 2011: Vapeur radioactive au réacteur 1 de 4000 millisieverts/heure. Cette vapeur se situe dans la partie sud-est du bâtiment. Voir la vidéo.

http://www.kokopelli-blog.org/

 

 
2 Commentaires

Publié par le 5 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
%d blogueurs aiment cette page :