RSS

Archives du 4 juin 2011

Des milliers de manifestants à Tel-Aviv contre la poursuite de l’occupation

TEL-AVIV – Des milliers d’Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens, à l’occasion de l’anniversaire de leur conquête par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967.

Les manifestants, plus de 10.000 selon les organisateurs, juifs en majorité mais également arabes, ont défilé dans le centre de Tel-Aviv, appelant à la création d’un Etat palestinien dans l’intérêt d’Israël, dans les lignes du 4 juin 1967, juste avant la guerre.

Défilant à l’appel d’un collectif de mouvements anti-occupation de gauche, ils ont brandi des pancartes avec des caricatures du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en joueur de flûte de Hamelin, avec l’inscription Netanyahu nous entraîne à la catastrophe.

Arborant des drapeaux israéliens, rouges et palestiniens, les manifestants ont scandé Netanyahu dit non à un Etat palestinien, nous disons oui, Israël, Palestine, deux Etats pour deux peuples et Solidarité avec les Palestiniens.

La manifestation, autorisée par la police, commencée place Rabin s’est achevée par un rassemblement sur l’esplanade du Musée de Tel Aviv.

A la tribune, une représentante du mouvement anti-colonisation La Paix Maintenant, Iran Gal, a exprimé son angoisse devant l’absence de perspectives de paix et accusé le gouvernement de ne pas voir plus loin que le bout de son nez quand il refuse de mettre un terme à l’occupation.

En Cisjordanie, des chrétiens ont organisé pour leur part un service religieux à un barrage militaire israélien près de Bethléem, pour marquer leur opposition à la poursuite de l’occupation et réclamer la paix et la justice.

L’armée israélienne a été placée en état d’alerte avant les manifestations palestiniennes prévues dimanche pour le 44e anniversaire de la Naksa, la défaite des forces arabes face à Israël lors de la guerre des Six-Jours.

Des renforts ont été dépêchés à la frontière libanaise, sur le plateau du Golan occupé, où se situe la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie, à la frontière avec la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Lors de la guerre de juin 1967, l’Etat hébreu avait conquis la péninsule du Sinaï, rendue à l’Egypte en 1982, le plateau syrien du Golan, la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est annexée depuis, et la bande Gaza dont Israël s’est retiré en 2005 tout en maintenant un blocus aérien, naval et partiellement terrestre.

(©AFP / 04 juin 2011 20h52)

 
Poster un commentaire

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Le volcan chilien Puyehue est entré en éruption!

Chili: un volcan entre en éruption, évacuation de 3.500 personnes

SANTIAGO – Le volcan chilien Puyehue est entré en éruption samedi après une explosion qui a provoqué une colonne de fumée de 10 kilomètres, et les autorités ont ordonné l’évacuation de 3.500 personnes, ont annoncé des sources officielles.

(©AFP / 04 juin 2011 23h22)

 
Poster un commentaire

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Le Vatican et la Croix-rouge ont aidé des milliers de Nazis à s’échapper!

Gerald Steinacher, un chercheur à l’Université de Harvard, vient de publier un ouvrage : « How Hitler’s henchmen fled justice » (Comment les hommes de main d’Hitler sont parvenus à fuir la justice). Ayant eu accès aux archives du Comité international de la Croix Rouge (CICR), il a découvert comment des criminels comme Adolf Eichmann, Josef Mengele et Klaus Barbie ont pu échapper aux alliés. Ce serait le Haut Commissariat aux Réfugiés du Vatican qui aurait sciemment procuré des sauf-conduits aux nazis. Pourquoi ? Steinacher pense que le Vatican était motivé par son espoir de faire renaître la Chrétienté Européenne, et sa crainte de l’Union Soviétique. Munis de ces papiers, les criminels de guerre pouvaient se présenter aux contrôles de la Croix Rouge. Celle-ci, dépassée par les millions de réfugiés, faisait confiance aux références du Vatican. Il est également probable que certains de ses employés aient sympathisé, humainement ou politiquement, pour ces individus. La Croix-Rouge aurait ainsi émis 120.000 des formulaires de voyage et permis à 90% des anciens nazis de fuir par l’Italie, et d’aller en Espagne, ou en Amérique du Nord ou du Sud, en particulier en Argentine. A certains points de passages, ils devaient être mêlés à des Juifs qui tentaient de gagner la Palestine en passant par l’Italie… Steinacher estime qu’environ 8.000 Waffen-SS auraient pu trouver refuge en Angleterre et au Canada en 1947. La Croix Rouge a refusé de commenter directement l’ouvrage de Steinacher, mais on peut lire sur son sitequ’elle regrette que des criminels nazis aient abusivement utilisé les papiers qu’elle a pu leur fournir. L’ouvrage de Steinacher est également intéressant parce qu’il permet de faire une importante incursion dans la pensée du Vatican. Les archives du Saint Siège sont toujours interdites d’accès depuis 1939, et pour l’instant le Vatican a refusé de commenter.

http://www.express.be

http://www.terrepromise.net/?p=9413

 
4 Commentaires

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Vache folle: une réintroduction partielle des farines animales envisagée!

Le Conseil national de l’alimentation (CNA) envisage une réintroduction en France en deux temps des farines animales, interdites depuis la crise de la vache folle, dans un rapport préliminaire disponible sur son site internet.

Instance consultative des ministères de l’Alimentation, de la Santé et de l’Economie, le CNA, qui doit rendre son avis définitif mi-septembre, présente dans son rapport d’étape de « premières pistes de recommandations », débattues lors de sa dernière réunion mardi à Strasbourg.

Il suggère une « autorisation (des farines animales, ndlr) limitée, dans un premier temps, au secteur de l’aquaculture » et envisage ensuite, « dans un deuxième temps, et après un bilan bénéfices/risques, une extension éventuelle à l’alimentation des porcs et des volailles ».

Dans l’ensemble, le CNA, où siègent autorités médicales, agriculteurs, industriels et représentants des consommateurs, plaide une « levée de la mesure de police sanitaire » touchant les produits animaux transformés (PAT), composés de viande et d’os de mammifères pour nourrir porcs, volailles et poissons.

« Les conditions sanitaires ayant conduit à l’interdiction des PAT dans l’alimentation des animaux destinées à la consommation humaine (ne sont) plus d’actualité », explique-t-il.

A la demande du gouvernement, le CNA et l’Anses, l’agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, planchent séparément depuis l’été 2010 sur l’éventuelle réintroduction partielle des farines animales, à la suite d’une proposition en ce sens de la Commission européenne.

Bruxelles a proposé en juillet 2010 de lever l’interdiction du recours à certaines farines animales pour l’alimentation des non ruminants comme les porcs, les volailles ou le poisson et de mettre fin à « l’abattage systématique » des animaux menacés lorsqu’un cas d’ESB est décelé.

La Commission entend toutefois maintenir l’interdiction de donner des protéines animales à des ruminants censés se nourrir d’herbe, ou de nourrir un animal avec des protéines issues de sa propre espèce.

Les farines animales, soupçonnées d’avoir contribué à la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, maladie de la vache folle), sont interdites dans l’UE depuis 1994 pour les animaux destinés à l’alimentation.

Mais depuis, des travaux de l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) ont montré que si des porcs sont nourris avec des protéines animales transformées de volailles, l’augmentation du risque d’exposition de l’homme à l’ESB serait « négligeable ».
© 2011 AFP

 
4 Commentaires

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Occupation du Ministère des Finances à Athènes par les syndicalistes du PAME

Occupation du Ministère des Finances à Athènes par les syndicalistes du PAME, liés au Parti communiste grec (KKE), pour protester contre le nouveau plan d’austérité dicté par l’UE et le FMI

Des manifestants ont occupé le Ministère des Finances grec à Athènes ce vendredi alors que le gouvernement annonçaient que les négociations avec l’UE, la BCE et le FMI sur les mesures d’austérité et le bradage des biens publics avaient été « positives ».

Des centaines de militants de la confédération syndicale du PAME ont bloqué l’entrée du bâtiment à l’aube. Les syndicalistes ont déployé une immense banderole appelant à la grève générale sur cinq étages de l’édifice et ont arraché le drapeau de l’UE qui se trouvait sur le toit, le remplaçant par celui du PAME.

Les militants du Parti communiste grec (KKE) ont joué un rôle de premier plan dans l’occupation, disant que les mesures économiques prévues par le gouvernement « transformeraient les travailleurs en esclaves ».

Le PAME a déclaré aujourd’hui « un jour d’activité nationale » et des rassemblements contre « la politique anti-populaire » du gouvernement, avec des actions se déroulant dans tout le pays cet après-midi.

Le premier ministre Georges Papandreou n’était plus à Athènes, s’étant rendu au Luxembourg pour s’entretenir avec Jean-Claude Juncker, responsible du groupe des 17 ministres des Finances de la zone euro.

« Le premier ministre présentera le plan à moyen-terme à Juncker, qui comprend une accélération des privatisations et de nouvelles mesures pour couper dans les dépenses publiques et augmenter les recettes », a déclaré un officiel du gouvernement.

M.Juncker a critiqué M.Papandreou pour ne pas avoir coupé assez vite et pour avoir échoué à « réformer » le secteur public en contrepartie du plan de sauvetage de 110 milliards d’euros du FMI et de l’UE.

Le Parti socialiste au pouvoir tente de mettre en œuvre son « programme d’austérité » pour calmer les investisseurs en obligations qui soupçonnent le pays de ne pas pouvoir rembourser sa dette souveraine.

Le Ministre des Finances Georges Papaconstantinou a annoncé des coupes de 6,4 milliards d’euros le mois dernier qui prendront effet l’an prochain comme la première étape d’un plan agressif de réduction des déficits

Les critiques déclarent que ces mesures sont de nature à démanteler les services publics en Grèce, ayant un impact dévastateur sur les conditions de vie des travailleurs et plongeant le pays dans une récession prolongée.

De nouvelles coupes devront être ratifiées par le parlement Grec. Le gouvernement dispose d’une majorité de six sièges à l’Assemblée mais 16 députés socialistes ont appelé à « un vaste débat » sur les coupes. Le gouvernement a annulé deux réunions prévues de ses députés cette semaine pour éviter une confrontation avec les voix critiques issues de ses propres rangs.

Article du Morning Star, quotidien du Parti communiste de Grande-Bretagne

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/m/article-75658529.html

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117774

 
Poster un commentaire

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Écoscience: le plan de John P Holdren pour la dépopulation mondiale par Webster Tarpley

Il s’agit de la bande-annonce de l’interview exclusive prisonplanet.tv à venir avec le Dr Webster Tarpley. Dans cette interview, M. Tarpley passe en revue les écrits de John P. Holdren, le conseiller actuel de la Maison Blanche sur la science et technologie. Cette interview expose les façons véritable de l’agenda des élites, le génocide dans le monde entier et la formation d’un gouvernement mondial.

http://www.prisonplanet.tv/

 

 

 
8 Commentaires

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Burkina: 6 militaires et une jeune fille tués dans l’opération anti-mutins

OUAGADOUGOU – Six militaires et une jeune fille ont été tués dans l’opération conduite vendredi par l’armée burkinabè contre des mutins dans la capitale économique Bobo Dioulasso (sud-ouest), a annoncé samedi le gouvernement.

Il y a eu six militaires tués dans l’enceinte du camp des mutins lors de l’opération, a déclaré le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, lors d’une conférence de presse.

Ceux qui sont tombés, c’est suite à une résistance, il y a eu une riposte des éléments d’intervention, a-t-il expliqué, refusant toutefois de dire s’il s’agissait bien de mutins.

Une jeune fille a été tuée par une balle perdue dans un quartier, a-t-il ajouté, confirmant une information donnée de source militaire.

Vingt-cinq civils et huit militaires ont été blessés, a-t-il poursuivi. Un bilan donné auparavant par une source hospitalière faisait état de neuf civils et 12 militaires blessés.

Un détachement de la garde présidentielle venu de Ouagadougou, appuyé par des parachutistes commandos et des gendarmes, était intervenu vendredi à Bobo Dioulasso, livrée depuis mardi soir aux tirs en l’air et pillages massifs de mutins.

Ces troupes ont mis fin aux agissements des militaires mutins, a souligné le ministre.

Selon une source gouvernementale, l’état-major s’est rendu samedi matin dans la ville pour constater la fin des opérations.

Nous avons arrêté plus de 57 mutins, a souligné Jérôme Bougouma. Les opérations de ratissage se poursuivent avec l’aide des populations pour procéder à l’arrestation des mutins en fuite.

Le gouvernement reste ouvert aux négociations, au dialogue mais, en cas de nouveaux excès, il rétablira l’ordre et la discipline, a-t-il averti.

Selon le ministre de la Justice Jérôme Traoré, des poursuites seront engagées contre les mutins.

Nous sommes en train de ramasser les armes, les munitions et les objets volés. Cette phase risque de durer une à deux semaines, parce qu’il y a beaucoup d’objets qui ont été volés par les mutins, a indiqué à l’AFP un commandant de l’opération.

Des habitants ont confirmé que la nuit a été calme et que la vie a repris dans la ville. La garde présidentielle reste positionnée sur les principales voies mais nous laisse circuler, a dit un résident.

C’était la première fois que le régime du président Blaise Compaoré recourait à la force depuis le début, en mars, des mutineries de soldats à travers le pays qui ont sérieusement déstabilisé le pouvoir.

(©AFP / 04 juin 2011 16h41)

 
Poster un commentaire

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

C’est David qui propulsa l’agenda fasciste de la famille sur la scène globale!

 

Salutations, journalistes.
Je pense que le temps est venu de dire à vos lecteurs et lectrices qui est qui afin que tout le monde commence à penser sérieusement à se solidariser pour se libérer de l’emprise visible et occulte d’institutions monstrueusement indésirables si nous voulons un monde de paix, de bien-être, d’équité et de justice. 
Soyez courageux, et si vous perdez vos jobs, c’est que c’était bien mieux ainsi…
Pierre Girard         

     

De tous les frères Rockefeller, c’est le fondateur de la commission trilatérale et président de la banque Chase Manhattan David qui propulsa l’agenda fasciste de la famille sur la scène globale

Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles

par Dean Henderson

Mondialisation.ca, Le 3 juin 2011

Illustration (choix horsdutemps.info) : http://www.sl-webs.com/deesillustration/home.asp

Les quatre cavaliers du sytème bancaire américain (Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo) possèdent les quatre cavaliers du pétrole (Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco) en tandem avec Deutsche Bank, la BNP, Barclays et d’autres anciens pontes européens de l’argent. Mais leur monopole sur l’économie globale ne s’arrête pas aux limites des champs pétroliers.

D’après les déclarations d’entreprise 10K enregistrées avec la SEC (NdT: la commission des cotations boursières, le “shériff” de Wall Street, ou ce qui devrait l’être), les quatre cavaliers de la banque sont parmi les 10 actionnaires majeurs de pratiquement toutes les entreprises figurant dans le ghotta du Fortune 500 [1]

Alors qui sont donc les actionaires de ces banques centralisant l’argent ? Cette information est gardée de manière plus ferme. Mes demandes aux agences régulatrices bancaires concernant la question de savoir qui possède les actions des top 25 compagnies américaines tenant les actions des banques ont initialement reçu un status couvert par le Freedom of Information Act (NDT: loi sur la liberté de l’information, qui aux Etats-Unis prévoit d’empêcher le secret de l’information), avant d’être finalement refusées sous couvert de raisons de “sécurité nationale”. Ceci est très ironique, sachant que bon nombre d’actionnaires résident en Europe.

 

Un des monument de la richesse de l’oligarchie globale qui possède ces compagnies de holding bancaire est la US Trust Corporation, fondée en 1853 et maintenant propriété de Bank of America. Un des récents directeurs de l’US Trust Corporation et administrateur honoraire était Walter Rothschild. D’autres directeurs furent Daniel Davison de JP Morgan Chase, Richard Tucker d’Exxon Mobil, Daniel Roberts de Citigroup et Marshall Schwartz de Morgan Stanley. [2] J.W. McCalister, un membre éminent de l’industrie du pétrole avec des entrées dans la maison des Saouds, écrivit dans le Grim Reaper, qu’il a obtenu des informations de banquiers saoudiens, qui citaient le fait que 80% de la banque fédérale de New York, de loin la plus puissante branche de la réserve fédérale, étaient détenus par juste huit familles, dont quatre résident aux Etats-Unis. Ce sont les familles Goldman Sachs, Rockefellers, Lehmans et Kuh Loebs de New York, les Rothschild de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourd, les Lazards de Paris et les Israël Moses Seifs de Rome.

 

CPA Thomas D. Schauf confirme les dires de McCallister, ajoutant que 10 banques contrôlent les douze branches de la réserve fédérale. Il nomme N.M Rothschild de Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehmans Brothers de New York, Lazard Brothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York et la banque JP Morgan Chase de New York. Schauf également cite William Rockefeller, Paul Warburg, Jacob Schiff et James Stillman comme étant les individus qui ont le plus d’actions à tire individuel dans la réserve fédérale. [3] Les Schiffs sont étroitement liés à Kuhn Loeb, les Stillmans de Citigroup, qui se marrièrent dans le clan Rockefeller au début du siècle.

 

Eustace Mullins arriva aux même conclusions dans son livre “Les secrets de la réserve fédérale”, dans lequel il montre des diagrammes connectant la Fed et ses banques membres avec les familles Rothschild, Warburg, Rockefeller et autres. [4] Le contrôle exercé par ces familles sur l’économie globale ne peut pas être exagéré et est couvert volontairement du sceau du secret. Leur bras médiatique est prompt à discréditer toute information exposant ce cartel de banques privées comme étant une “théorie du complot”. Pourtant, les faits demeurent.

 

La maison Morgan

La banque de la réserve fédérale est née en 1913, la même année que mourut J. Pierpont Morgan et que la fondation Rockefeller fut créée. La maison Morgan présidait sur la finance américaine depuis le coin de Wall Street et Broad, agissant déjà en quasi banque centrale américaine depuis 1838, quand Georges Peabody la fonda à Londres.

Peabody était un partenaire d’affaires des Rothschilds. En 1952, l’enquêteur sur le Fed Eustace Mulins émit la suposition que les Morgans n’étaient de fait que les agents de Rothschild. Mullins écrivit que les Rothschilds “…préféraient opérer de manière anonyme aux etats-Unis derrière la façade de la JP Morgan and co”. [5] L’écrivain Gabriel Kolko écrivit “Les activités des Morgan en 1895-96 à vendre des bons du trésor or américains en Europe étaient basées sur une alliance avec la maison Rothschild.” [6]

La pieuvre financière Morgan enroula rapidement ses tentacules autour du monde. Morgan Grenfell opérait depuis Londres. Morgan et Ce depuis Paris. Les cousins des Rothschilds Lambert montèrent Drexel et compagnie à Philadelphie.

La maison des Morgans étaient impliquées avec les Astors, DuPonts, Guggenheims, Vanderbilts et les Rockefellers. Elle finança le lancement de AT&T, de General Motors, General Electric et DuPont. Tout comme les banques de Londres Rothschild et Barings, Morgan devint partie prenante dans la structure de bon nombre de pays.

Dès 1890, la maison Morgan prêtait à la banque centrale d’Egypte, finançait les chemins de fer russes, renflouait les obligations du gouvernememt provincial du Brésil et finançait des travaux publics argentins. Une récession économique en 1893 renforça la puissance financière de Morgan. Cette année là, Morgan sauva les Etats-Unis d’une panique bancaire, formant un groupement pour remonter les réserves fédéralesavec un envoi d’une valeur de 62 millions de dollars d’or des Rothschilds. [7]

Morgan fut la force motrice derrière l’expansion occidentale des Etats-Unis, finançant et contrôlant les chemins de fer qui avançaient vers l’Ouest. En 1879 les chemins de fer centraux de New York, financés par Cornelius Vanderbilt-Morgan donnèrent des prix préférentiels à John D. Rockefeller pour son monopole pétrolier de la Standard Oil, scellant ainsi la relation Rockefeller/Morgan.

La maison Morgan alors tombe sous le contrôle familial Rothschild et Rockefeller. Un titre du New York Herald clame “Les géants du chemin de fer forment un trust gigantesque”. J. Pierpont Morgan qui déclara un jour “la compétition est un pêché” se réjouissait maintenant, “pensez un peu que tout le traffic ferrovière en compétition à l’Ouest de St Louis est placé sous le contrôle d’une trentaine d’hommes.” [8] Morgan et le banquier de d’Edward Harriman Kuhn Loeb obtenaient un monopole sur les chemins de fer, tandis que les dynasties banquières Lehman, Goldman Sachs et Lazard rejoignaient les Rockefellers à contrôler la base industrielle états-unienne. [9]

En 1903, les huit familles établirent le Banker’s Trust. Benjamin Strong du même organisme fut le premier gouverneur de la banque de la réserve fédérale de New York. La création de la réserve fédérale en 1913 fusionna la puissance des huit familles à la puissance militaire et diplomatique du gouvernement américain. Si leurs prêts internationaux n’étaient pas repayés, les oligarques pouvaient maintenant déployer les fusiliers marins américains (NdT: traduction la plus proche pour “US Marines ») pour collecter les dettes. Morgan, Chase et Citibank formèrent une alliance internationale syndiquée de prêteurs sur gage.

La maison Morgan était dans les petits papiers de la maison Windsor britannique et de la maison italienne de Savoie. Les Kuh Loebs, Warburgs, Lehmans, Lazards, Israël Moses Seifs et Goldman Sachs étaient également très proches des maisons royales européennes. Dès 1895, Morgan contrôlait le flot d’or qui entrait et sortait des Etats-Unis. La première vague des fusions américaines étaient dans sa prime enfance et était promue par les banquiers. En 1897, il y eut 69 fusions d’entreprises industrielles. En 1899, il y en eut 1200. En 1904, John Moody, le fondateur de Moody’s Investor Services, dit qu’il était alors impossible de séparer les intérêts des Rockefellers et des Morgans. [10]

La méfiance du public envers l’alliance se propagea. Beaucoup les considéraient comme des traitres à travailler avec le vieux système financier européen. La Standard Oil de Rockefeller, les aciers américains de Andrew Carnegie et les chemins de fer de Edward Harriman étaient tous financés par le banquier Jacob Schiff de  Kuhn Loeab, qui lui travaillait en relations étroites avec les Rothschilds d’Europe.

Plusieurs états de l’ouest des États-Unis bannirent les banquiers. Le populiste William Jennings Bryan fut trois fois le candidat présidentiel démocrate de 1896 à 1908. Le thème central de sa campagne anti-impérialiste fut de dire aux citoyens que les États-Unis étaient en train de tomber dans le piège de “l’esclavage financier au capital britannique”. Teddy Roosevelt battît Bryan en 1908, mais fut forcé à la suite de ce feu de brousse anti-impérialiste de faire passer le décret anti-trust. Il s’attaqua ensuite au trust de la la Standard Oil.

En 1912 eurent lieu les auditions Pujo, qui s’occupèrent des concentrations de pouvoir à Wall Street. La même année, Mme Harriman vendît ses parts substantielles de la banque du New York Guaranty Trust à J.P Morgan, créant ainsi Morgan Guaranty Trust. Le juge Louis Brandeis convainquît le présidfent Woodrow Wilson de terminer les situations d’inter-relations de comités directeurs. La loi anti-trust Clayton fut passée en 1914.

Jack Morgan le fils et successeur de J. Piermont, répliqua en demandant aux clients de Morgan Remington et Winchester d’augmenter la production d’armement. Il décida que les Etats-Unis devaient entrer dans la première guerre mondiale. Pressé par la fondation Carnégie et d’autres instances de l’oligarchie, Wilson céda. Comme Charles Tansill écrivit dans “L’Amérique s’en va en guerre”: “Même bien avant que la poudre ne parle, la firme française des frères Rothschild câbla à Morgan and co à New York suggérant le flottement d’un prêt de 100 millions de dollars, dont une partie substantielle serait laissée aux Etats-Unis pour payer les dépenses françaises pour des achats de produits américains.”

La maison Morgan finança la moitié de l’effort de guerre américain, tout en recevant des commissions pour avoir introduit des sous-traitants comme General Electric, DuPont, les aciers Américain, Kennecott et ASARCO. Tous étaient des clients de Morgan. Morgan finança également la guerre des Boers britannique en Afrique du Sud et la guerre franco-prussienne. La conférence de la paix de Paris en 1919 fut présidée par Morgan, qui mena les efforts de reconstruction à la fois de l’Allemagne et des alliés. [11]

Dans les années 1930, le populisme refît surface après que Goldman Sachs, Lehman et autres banques eurent profité du crash de 1929. [12] Le président du comité bancaire du parlement américain Luois McFadden (démocrate-New York) dit de la grande dépression: “ce ne fut pas un accident. Ce fut planifié… Les banquiers internationaux pensèrent à créer une situation de désespoir afin de pouvoir en émerger comme nos dirigeants absolus.”

Le sénateur Gerald Nye (démocrate-Dakota du nord) présida une enquête sur les munitions en 1936. Nye conclua que la maison Morgan précipita les etats-unis dans la première guerre mondiale pour protéger des emprunts et pour créer un essort de l’industrie de l’armement. Nye produisit plus tard un document dont le titre était “La prochaine guerre”, qui réferrait cyniquement au “truc de le vielle déesse démocratie”, par lequel le Japon pourrait-être dupé dans une seconde guerre mondiale. En 1937, le secrétaire à l’intérieur Harold Ickes, mit en garde de “l’influence des 60 familles américaines”. L’historien Ferdinand Lundberg plus tard écrivit un livre ayant le même titre. Le juge de la cour suprême de justice William O. Douglas décria “l’influence de Morgan… la plus pernicieuse dans la finance et l’industrie aujourd’hui.”

Jack Morgan répondit en rapprochant les Etats-Unis de la seconde guerre mondiale. Morgan avait des relations très étroites avec les familles Iwasaki et Dan, les clans les plus riches du Japon, qui possédaient Mitsubishi et Mitsui respectivement, depuis que ces deux compagnies émergèrent des shogunats du XVIIème siècle. Quand le Japon envahit la Manchourie et massacra les paysans de Nankin, Morgan minimisa l’incident. Morgan avait aussi d’étroites relations avec le fasciste italien Benito Mussolini, tandis que le nazi allemand Dr. Hjalmer Schacht était la liaison entre la banque Morgan et l’allemagne durant la seconde guerre mondiale. Après la guerre, les représentants de Morgan rentrèrent Schacht à la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle en Suisse. [13]

La maison Rockefeller

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La BIS est la banque la plus puissante du monde, une banque centrale globale pour les huit familles qui contrôlent les banques centrales de presque toutes la nations occidentales et des pays en voie de développement. Le premier président de la BIS fut le banquier de Rockefeller Gates McGarrah, un officiel de la Chase Manhattan Bank et de la réserve fédérale. McGarrah était le grand-père de l’ex-directeur de la CIA Richard Helms. Les Rockefellers, tout comme les Morgans, avaient des relations très étroites avec Londres. David Icke écrit dans “Les enfants de la matrix”, que les Rockefellers et les Morgans n’étaient que des “prête-noms” pour les Rothschilds. [14]

La BIS est une propriété de la réserve fédérale, de la banque d’angleterre, de la banque d’italie, banque du canada, banque de suisse, banque de hollande, banque fédérale allemande et la banque de france..

L’historien Carroll Quigley écrivit dans son épique livre “Tragédie et Espoir” que la BIS faisait partie d’un plan, celui de “créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées et capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son entiereté… un contrôle s’exerçant de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert à travers des accords secrets.” Le gouvernement américain avait une méfiance historique à l’égard de la BIS, et fit pression sans succès pour qu’elle soit abandonnée en 1945 à la conférence de Bretton-Woods. Au contraire de cela, la puissance des huit familles fut exacerbée avec la création par la conférence de Bretton-Woods du FMI et de la banque mondiale. Le banque fédérale américaine ne prit des parts à la BIS qu’en Septembre 1994. [15]

La BIS détient au moins 10% des fonds de réserve d’au moins 80 banques centrales au monde, du FMI et autres institutions multilatérales. Elle sert d’agent financier pour les accords internationaux, collecte les informations sur l’économie globale et sert de prêteur ou de dernier rempart pour éviter un effondrement financier global général. La BIS fait la promotion d’un agenda de fascisme monopolistique capitaliste. Elle donna un prêt de soudure à la Hongrie dans les années 1990 pour assurer la privatisation de l’économie de ce pays. Elle servit de canal de financement d’Adolf Hitler pour les huit familles, emmené par Henry Schroeder des Warburgs et la banque Mendelsohn d’Amsterdam. Un certain nombre de chercheurs assument que la BIS est en fait le centre du blanchiement d’argent du traffic de drogue global. [16]

Ce n’est pas une coïncidence si la BIS a son QG en Suisse, la cache financière préférée pour la richesse de l’aristocratie globale et quartier général de la loge franc-maçonne P2 italienne Alpina et Nazi International. D’autres institutions que contrôlent les huit familles inclues le Forum Economique Mondial (Davos NdT), la Conférence Mnnétaire Internationale et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Bretton Woods fut une aubaine pour les huit familles. Le FMI et la banque mondiale étaient centrales à ce “Nouvel Ordre Mondial”. En 1944, les premiers bons de la banque mondiale furent amenés par Morgan Stanley et la First Boston. La famille française Lazard devint plus impliquée dans les intérêts de la maison Morgan. Lazard Frères, la banque d’investissement la plus importante de France, est la propriété de Lazard et des familles David-Weill, vieille tradition bancaire de Gênes représentée par Michelle Davive. Un directeur récent et PDG de Citigroup fut Sanford Weill.

En 1968, Morgan Guaranty lança Euro-Clear, une banque basée à Bruxelles spécialisée dans le système de négoce des sécurités Eurodollar. Ce fut la première aventure automatique. Certains appelèrent Euro-Clear “la bête”. Bruxelles sert de QG pour la nouvelle banque centrale européenne (BCE) et pour l’OTAN. En 1973, les officiels de Morgan se rencontrèrent secrètement aux Bermudes pour opérer la résurrection illégale de la vieille maison Morgan, 20 ans avant que la loi Glass Steagal fut abandonnée. Morgan et les Rockefeller donnèrent l’apport financier de départ pour Merrill Lynch, la propulsant dans le top 5 des banques d’investissement américaines. Merrill Lynch est maintenant une partie de Bank of America.

John D. Rockefeller utilisa sa richesse du pétrole pour acquérir Equitable Trust, qui avait absorbé plusieurs grandes banques et entreprises dans les années 1920. La grande dépression de 1929 aida Rockefeller à consolider sa puissance. Sa banque Chase, mergea avec la banque de Manhattan de Kuhn Loeb pour former la banque Chase Manhattan, ainsi cimentant une relation familiale de longue durée. Les Kuhn-Loeb avaient financé, avec les Rothschilds, la quête de Rockefeller pour devenir le roi du pétrole. La banque National City Bank de Cleveland donna les fonds à John D. Rockefeller dont il avait besoin pour s’embarquer dans le monopole de l’industrie pétrolière américaine. La banque fut identifiée dans une enquête du congrès comme étant une des trois banques des Rothschilds aux Etats-Unis dans les années 1870; quand John D. créa pour la première fois la Standard Oil dans l’état de l’Ohio. [17]

Un des associés de Rockefeller dans la Standard Oil était Edward Harkness dont la famille fut amenée à contrôler Chemical Bank. Un autre fut James Stillman, dont la famille contrôlait Manufacturers Hanover Trust, Les deux banques ont mergé sous l’ombrelle de JP Morgan Chase. Deux des filles Stillman marièrent deux des fils de William Rockefeller. Les deux familles contrôlent une grosse part de Citigroup également. [18]

Dans les affaires des assurances, les Rockefellers contrôlent Metropolitan Life, Equitable Life, Prudential and New York Life. Les banques de Rockefeller contrôlent 25% de tous les biens des 50 plus grandes banques commerciales des Etats-Unis et 30% de tous les biens des 50 plus grosses compagnies d’assurance aux Etats-Unis. [19] Les compagnies d’assurance, la première aux États-Unis fut créée par les franc-maçons, jouent un rôle important dans la donne de l’argent de la drogue aux Bermudes.

Les entreprises sous contrôle des Rockefeller incluent Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoran, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper, Pfizer, Mororola, Monsanto, Union Carbide et General Foods.

La fondation Rockefeller a des liens très étroits avec les fondations Carnegie et Ford. D’autres aventures philanthropiques de la famille incluent le fond des fréres rockefeller, Rockefeller Institute for Medical Research, General Foundation Board, Rockefeller University et l’Université de Chicago, qui vomit régulièrement un flot continue d’économistes d’extrême droite, apologistes du capital international, incluant Milton Friedman.

La famille possède 30 Rockefeller Plaza, où l’arbre de Noël national est allumé chaque année et le Centre Rockefeller. David Rockefeller fut instrumental dans la construction des tours du WTC. La maison de famille des Rockefeller est un complexe dans la partie bourgeoise de New York appelée Pocantico Hills. Ils possèdent également un duplex de 32 pièces sur la 5ème avenue à Manhattan, un manoir à Washington DC, le ranch Monte Sacro au Vénézuéla, des plantations de café en Equateur, plusieurs fermes au Brésil, une grande propriété à Seal Harbor, dans le Maine et des stations balnéaires dans les Caraïbes, Hawaïï et à Porto Rico. [20]

Les familles Dulles et Rockefeller sont cousines. Allen Dulles créa la CIA, assista les nazis, couvra l’assassinat de Kennedy de la commission Warren et fît une alliance avec la confrérie des Frères Musulmans pour créer des assassins conditionnés. [21]

Son frère John Foster Dulles, fut président des trusts bidon de la Goldman Sachs avant l’effondrement de la bourse en 1929 et aida son frère à renverser des gouvernements au Guatémala et en Iran. Tous deux étaient membres de la société secrète Skull & Bones, du Conseil en Relation Etrangère (CFR) et franc-maçons au 33ème degré. [22]

Les Rockefellers furent instrumentaux pour former le club de Rome et son agenda de dépopulation, dans leur propriété familale de Bellagio en Italie. Leur propriété de Pocantico Hills donna naissance à la Commission Trilatérale. La famille est une pourvoyeuse de fonds importante pour le mouvement eugéniste, qui accoucha d’Hitler, du clonage humain et de la forme courante d’obsession génétique sur l’ADN qui court dans les cercles scientifiques américains.

John Rockefeller Junior fut à la tête du conseil de la population jusqu’à sa mort. [23] Son fils du même nom est un sénateur élu pour la Virginie de l’Ouest. Son frère Winthrop Rockefeller fut lieutenant gouverneur d’Arkansas et demeure l’homme le plus puissant de cet état. Dans une interview avec le magazine Playboy en Octobre 1975, le Vice-président Nelson Rockefeller, qui était aussi gouverneur de l’état de New York, articula les vues globalistes et arrogantes de sa famille de cette façon: “Je crois absolument dans une planification mondiale totale de l’économie, des affaires sociales, de la politique, de l’armée…”

Mais de tous les frères Rockefeller, c’est le fondateur de la commission trilatérale et président de la banque Chase Manhattan David qui propulsa l’agenda fasciste de la famille sur la scène globale. Il défendît le Shah d’Iran, le régime d’apartheid d’Afrique du Sud, et la junte militaire de Pinochet au Chili. Il fut le plus grand financier du CFR, de la commission trilatérale et (pendant la guerre du Vietnam), du comité pour une paix effective et durable en Asie, une aventure affairiste pour ceux qui faisaient leur argent et vivaient du conflit.

Nixon lui proposa d’être son secrétaire au trésor (ministre des finances, NdT), mais Rockefeller déclina l’offre, sachant que sa puissance était bien supérieure en étant à la tête de la banque Chase Manhattan. L’écrivain Gary Allen écrivit dans son livre “Le dossier Rockefeller” en 1973: “David Rockefeller a rencontré 27 chefs d’état, incluant les dirigerants de la Chine et de l’URSS.”

En 1975, après Le coup de la Nugan Hand Bank et de la CIA contre le premier ministre australien Gough Whitlam, son successeur nommé par la couronne britannique se dépêcha d’aller aux États-Unis où il rencontra Gerald Ford après avoir rencontré David Rockefeller. [24]

 

[à suivre…]


Article original en anglais : The Federal Reserve Cartel: The Eight Families, publié le 1er juin 2011.

Traduction : Résistance 71

 

[1] 10K Filings of Fortune 500 Corporations to SEC. 3-91

[2] 10K Filing of US Trust Corporation to SEC. 6-28-95

[3] “The Federal Reserve ‘Fed Up’. Thomas Schauf. www.davidicke.com  1-02

[4] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179

[5] Ibid. p.53

[6] The Triumph of Conservatism. Gabriel Kolko. MacMillan and Company New York. 1963. p.142

[7] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.57

[8] The House of Morgan. Ron Chernow. Atlantic Monthly Press NewYork 1990

[9] Marrs. p.57

[10] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.178

[11] Chernow

[12] The Great Crash of 1929. John Kenneth Galbraith. Houghton, Mifflin Company. Boston. 1979. p.148

[13] Chernow

[14] Children of the Matrix. David Icke. Bridge of Love. Scottsdale, AZ. 2000

[15] The Confidence Game: How Un-Elected Central Bankers are Governing the Changed World Economy. Steven Solomon. Simon & Schuster. New York. 1995. p.112 [16] Marrs. p.180

[17] Ibid. p.45

[18] The Money Lenders: The People and Politics of the World Banking Crisis. Anthony Sampson. Penguin Books. New York. 1981

[19] The Rockefeller File. Gary Allen. ’76 Press. Seal Beach, CA. 1977 http://www.globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=25080                   Page 7 of 8 The Federal Reserve Cartel: The Eight Families   6/2/11 9:26 AM

[19] The Rockefeller File. Gary Allen. ’76 Press. Seal Beach, CA. 1977

[20] Ibid

[21] Dope Inc.: The Book That Drove Kissinger Crazy. Editors of Executive Intelligence Review. Washington, DC. 1992

[22] Marrs.

[23] The Rockefeller Syndrome. Ferdinand Lundberg. Lyle Stuart Inc. Secaucus, NJ. 1975. p.296

[24] Marrs. p.53

 

Dean Henderson est l’auteur de « Big Oil & Their Bankers in the Persian Gulf: Four Horsemen, Eight Families & Their Global Intelligence, Narcotics & Terror Network and The Grateful Unrich: Revolution in 50 Countries.» 
Son blog :  www.deanhenderson.wordpress.com

source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25107

– horsdutemps.info

 
6 Commentaires

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Alex Jones:Interview avec Cynthia McKinney

Cynthia McKiney en Lybie:

 

Cynthia McKinney sur le serment de l’AIPAC:

 

 
1 commentaire

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Bactérie ECEH au 04 Juin 2011

Bactérie tueuse:Bruxelles dans les choux…!

BRUXELLES – La Commission européenne s’est dite prête samedi à envoyer une équipe d’experts en Allemagne afin d’accélérer les travaux visant à identifier la source de la contamination à la bactérie Eceh, qui a déjà fait 19 morts et provoque des pertes importantes pour les agriculteurs.

Le commissaire européen à la Santé John Dalli a fait état de la disponibilité de la Commission à dépêcher en Allemagne des experts en épidémiologie pour les maladies d’origine alimentaire, indique un communiqué de l’exécutif européen.

Ces experts viendraient des services de la Santé de la Commission, du Centre européen pour le contrôle et la prévention des maladies (ECDC) et de l’Autorité européenne de sûreté alimentaire.

Leur objectif serait d’aider les autorités allemandes compétentes dans les recherches épidémiologiques en cours, de vérifier les résultats et de contribuer aux analyses en cours afin d’accélérer l’identification de la source, a précisé la Commission.

Bruxelles presse depuis plusieurs jours Berlin de redoubler d’efforts pour déceler l’origine de cette contamination et stopper l’épidémie.

Une réunion des ministres de la Santé prévue lundi à Luxembourg sera l’occasion de faire le point sur la question et d’éviter que les pays de l’UE ne continuent à se déchirer. Une rencontre extraordinaire des ministres de l’Agriculture devrait suivre le 17 juin.

L’Espagne a critiqué les autorités allemandes pour avoir mis en cause au début les concombres produits en Andalousie comme source possible de l’épidémie et entend à présent demander des dédommagements.

Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a affirmé que son pays allait exiger la réparation du dommage subi devant les instances compétentes en Europe, pour le dédommagement des préjudices qui ont été causés.

D’autres pays, comme la Belgique et les Pays-Bas, se plaignent de la mauvaise publicité faite aux légumes et fruits en général par cette affaire, avec un embargo décidé notamment par la Russie sur tous les produits européens de ce type.

(©AFP / 04 juin 2011 15h41)

 

_______________________________________________

 

Le mystère de la bactérie Eceh toujours pas dénoué

FRANCFORT (Allemagne) – La traque de la bactérie Eceh se poursuivait samedi alors que des milliers de personnes ont été infectées, sans que l’on sache où et comment, et que 19, dont 18 en Allemagne, en sont mortes.

Des journaux allemands se transformaient en détectives mais aucune de leurs pistes n’était confirmée. Les autorités sanitaires respectaient le week-end et n’étaient pas plus joignables que jeudi, jour férié. Vendredi les spécialistes avaient dit constater une stabilisation de l’épidémie.

Selon des quotidiens, la bactérie aurait peut-être fait un 19e mort, dans le Brandebourg (nord-est, Etat fédéré autour de Berlin). Mais la victime, un homme d’une cinquantaine d’année, souffrait de multiples autres infections ce qui ne permet pas d’incriminer l’E.coli entérohémorragique (Eceh) avec certitude.

La souche de la maladie a été identifiée par l’Organisation mondiale de la santé comme une forme rare d’une bactérie Escherichia coli, 0104:H4. Cette souche était déjà connue, a affirmé l’organisation mais ce serait la première fois qu’elle est décelée à l’occasion d’une épidémie.

Selon l’OMS, 12 pays ont déjà signalé des cas de contamination par cette bactérie qui provoque des hémorragies du système digestif et, dans les cas les plus graves, des troubles rénaux (syndrome hémolytique et urémique, SHU). Des cas tous liés à l’Allemagne.

En revanche, le vecteur de contamination, qui touche plus particulièrement les femmes, reste inconnu.

Les légumes ont été rapidement incriminés. Mais rien n’est moins sûr désormais.

Selon le Laboratoire européen de référence pour l’Escherichia coli (Eceh), les analyses ne permettent pas de dire que ces aliments sont à l’origine de l’infection.

L’alarmisme envers la consommation des légumes est injustifié (…) car les analyses de laboratoire n’ont pas permis de soutenir l’hypothèse que des légumes contaminés étaient à l’origine de l’infection, a-t-il affirmé dans un communiqué vendredi.

Ce laboratoire, situé à l’Institut supérieur de la santé (ISS) de Rome, a aussi déconseillé l’usage d’antibiotiques pour lutter contre la maladie, alors que pour l’instant les traitements se sont révélés inefficaces pour enrayer la maladie.

Pour cette infection particulière, la thérapie antibiotique n’est pas conseillée, elle peut même être contre-productive en causant une augmentation du relâchement de la toxine, précise-t-il.

Seule certitude donc pour l’instant: le foyer de l’épidémie se trouve dans le nord de l’Allemagne, où la plupart des décès ont été enregistrés. Ce qui ne signifie pas que la bactérie en est originaire.

Tandis que les scientifiques planchent sur des centaines d’échantillons, la police fluviale de la région enquêtait auprès des restaurateurs et grossistes.

L’hebdomadaire Focus évoquait samedi la possibilité que la maladie se soit propagée lors d’une fête à Hambourg qui, du 6 au 8 mai, a rassemblé 1,5 million de personnes. Le premier cas aurait été enregistré une semaine plus tard au centre hospitalo-universitaire de la ville.

Selon le quotidien régional Lübecker Nachrichten, les enquêteurs de la police fluviale étudient la piste d’un restaurant de Lübeck où 17 clients se sont retrouvés contaminés.

Le Süddeutsche Zeitung a aussi évoqué la piste d’un restaurant de cette ville où un séminaire syndical regroupant 34 femmes s’est déroulé mi-mai. Huit auraient développé la maladie et une serait morte.

Face à l’incertude, quelques journaux allemands comme le tabloïde Bild évoquaient un acte intentionnel. Une hypothèse exclue par le ministère de l’Intérieur dans les même quotidiens.

En raison de cette crise qui provoque des pertes financières abyssales pour les producteurs de légumes, les ministres européens de l’Agriculture seront très probablement convoqués à Luxembourg pour une réunion extraordinaire, mais pas avant le 17 juin, selon des sources diplomatiques à Bruxelles.

(©AFP / 04 juin 2011 11h58)

 
Poster un commentaire

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Fukushima au 04 Juin 2011

– 4 juin 2011: Situation de l’eau contaminée à Fukushima. Fin mai, la quantité d’eau très hautement contaminée était de 105 000 tonnes à Fukushima. Ce volume est inexorablement en croissance de par l’aspersion quotidienne de centaines de tonnes d’eau pour tenter de contrôler la fusion non contrôlée des réacteurs. Le site de la centrale nucléaire vient de recevoir 10 cm de pluie lors du passage du typhon Sogden. La saison des pluies va commencer vers le 12 juin et va durer approximativement 1 mois et demi. A partir du 15 juin, si rien n’est fait pour remédier à cette situation, les réservoirs de stockage de cette eau contaminée vont déborder et s’écouler. Dans l’Océan Pacifique.

Alors que des rumeurs tenaces affirment que le puits de BP n’a jamais été colmaté dans l’Océan Atlantique, que le pétrole continue de s’écouler, que la fermeture filmée d’un puits lambda n’a été qu’une vaste opération d’enfumage et que la presse globaliste US se félicite d’avoir appris ses leçons de communication de désastre grâce à BP, ce qui est sûr et sans ambages, c’est que l’Océan Pacifique va devenir la décharge radioactive de Fukushima après avoir accueilli, pendant de très nombreuses années, des dizaines de milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs dans des containers en béton qui s’empressaient d’éclater en éclaboussant les petits poissons.

– 4 juin 2011: Radioactivité à Fukushima. Le Gouvernement Japonais vient de concéder qu’ils ont fait une erreur de calcul (juste une?) à Namie-Machi dans la Préfecture de Fukushima. La dose de radioactivité accumulée, calculée pour cette zone pour la période du 12 mars au 11 mai n’est pas de 31 millisieverts mais bien plutôt de 61 millisieverts! Qui plus est, le 25 mai la dose accumulée arrivait à 73,9 millisieverts, à savoir une augmentation de 20 % en l’espace de deux semaines. Et pour la petite histoire, la vidéo sur Youtube d’un petit lapin blanc fraîchement né sans oreilles a été confirmée valide par la presse Japonaise. Et, comme par hasard, ce petit lapin blanc sans oreilles est né… à Namie-Machi!

– 4 juin 2011: Thé radioactif dans la Préfecture de Shizuoka. Le gouverneur de cette préfecture, Heita Kawakatsu, vient de faire volte face et a décidé de respecter les requêtes du Gouvernement Japonais quant à l’obligation d’analyser tous les thés de sa préfecture et d’éliminer de la vente tous les thés contenant plus de 500 becquerels de césium radioactif par kilogramme de feuilles. Rappelons que cette limite a été fortement relevée pour s’adapter à la situation de contamination radioactive de la chaine alimentaire. C’est la consternation dans la préfecture car de nombreux négociants ont déjà commercialisé le thé au Japon et même aux USA.

http://www.kokopelli-blog.org/

___________________________________________________________

 

Plus de 650 millisieverts de radioactivité totale pour deux ouvriers de TEPCO ?

TEPCO a annoncé les chiffres d’exposition aux radiations pour 2 ouvriers de Fukushima. Ils ne sont que provisionnels, selon TEPCO.

Les deux ouvriers travaillaient dans les salles de contrôle centrales des réacteurs 3 et 4 entre le 12 et le 15 mars, quand les bâtiments des réacteurs 1 et 3 ont explosé. La plus grande part de leur exposition a été par l’inhalation d’iode radioactif.

Pas encore d’infos sur le fait qu’il n’aient pas pris d’iodure de potassium après le 13 mars, et de ne pas porter de masque.

Du Yomiuri Shinbun (3juin) :

Pour l’ouvrier d’une trentaine d’années :

Exposition externe : 74 millisieverts/h
Exposition interne : entre 210 et 580 millisieverts/h

Pour l’ouvrier d’une quarantaine d’années :
Exposition externe : 89 millisieverts/h

Exposition interne : entre 200 et 570 millisieverts/h

___________________________________________
Du Tellurium-132 a été détecté le 12 mars au matin à 6 km de la centrale, admet aujourd’hui la NISA (agence de sécurité nucléaire japonaise)

 

Du tellurium-132 a été détecté à 6 km au nord-ouest de la centrale à Namie-machi dans la matinée du 12 mars.

 

C’est avant l’explosion du bâtiment du réacteur 1 (12 mars en fin d’après-midi) et même avant que TEPCO s’occupe de ventiler le réacteur 1 (12 mars début d’après-midi).


La NISA, régulateur de l’industrie nucléaire, a décidé d’étouffer les données pendant 2 mois et 3 semaines. L’excuse de Nishiyama, porte-paroles de l’agence ? « Il ne nous est jamais venu à l’idée de cacher les données ».

Le gouvernement japonais fait vraiment une excellente besogne, en entendant l’IAEA en rajouter dans les louanges (rapport préliminaire):

« La réponse à long terme du gouvernement japonais pour protéger le public, évacuation incluse, a été impressionnante et extrêmement bien organisée ».
Yomiuri Shinbun (3 juin) :
On a découvert que le radionucléide qui indiquerait que la température du combustible nucléaire a dépassé 1000 degrés Celsius, a été détecté dans la matinée du 12 mars à Namie- machi dans la préfecture de Fukushima, à environ 6 km au nord de la centrale.

La NISA l’a annoncé le 3 juin. Interrogé sur la révélation au bout de deux mois passés après l’accident, le porte-paroles Nishiyama a défendu son agence en déclarant « Nous n’avions pas l’intention de cacher l’information, mais il ne nous est jamais venu à l’idée de le révéler au public. Nous sommes désolés. »Il est possible que la commission du gouvernement examine l’incident plus tard.
Le radionucléide détecté était du « tellurium-132 », trouvé dans les particules en suspension dans l’air. Il a été détecté avant la ventilation du réacteur 1, qui a libéré de la vapeur radioactive.

En passant, l’université de Berkeley en Californie a détecté du tellurium-132 dans l’air entre le 18 et le 29 mars. Ce n’est pas étonnant qu’on l’ait détecté dans un lieu situé à 6 km de la centrale, si on l’a détecté de l’autre côté de l’océan pacifique ?

 

Le tellurium-132 a une demi-vie de 3,2 jours.

 

_________________________________________________
Réacteur 1 : le robot détecte 4 sieverts/h de radioactivité

Il n’y a aucun moyen pour un ouvrier à base de carbone d’y pénétrer.
La vidéo avec le robot a été prise le 3 juin à 15h30. Il semble que l’eau soit en train de bouillir. (capture d’écran de la vidéo). Pour la télécharger, allez sur le site de TEPCO.

Du Yomiuri Shinbun (4 juin) :
Le 4 juin TEPCO a annoncé que le robot « packbot » fabriqué aux US avait confirmé et photographié de la vapeur jaillissait dans l’espace autour du conduit d’air qui traverse le sol dans le coin sud-ouest du 1er niveau du bâtiment du réacteur 1.

Le niveau de radioactivité près de la vapeur était du style de 4000 millisieverts par heure au maximum, le plus haut niveau jamais mesuré depuis le 11 mars. La limité d’exposition de 250 millisieverts pour les ouvriers serait dépassée en 3 minutes, et un empoisonnement aigu surviendrait après 15 mn de travail.
L’eau contaminée continue de fuir de l’enceinte de confinement du réacteur 1.
TEPCO pense que la vapeur provient de l’eau chaude (50°C) contaminée qui fuit près de la chambre de suppression, et dit que la compagnie continuera la surveillance de la situation.

_______________________________________________________

720.000 terabecquerels de matériaux radioactifs dans 100.000 tonnes d’eau contaminée

Quand j’ai posté les infos sur les 100.000 tonnes d’eau fortement contaminée, j’ai oublié de mentionner ceci :

L’eau est estimée contenir 720.000 terabecquerels d’iode et de césium radioactif.

Voici un autre « niveau 7 »

C’est bien plus que ce qui a été libéré dans l’atmosphère selon l’estimation de la commission de sécurité nucléaire de 630.000 terabecquerels, et celle de la NISA de 370.000 terabecquerels.

Je pense personnellement que les chiffres de radioactivité de l’air sous-estiment les vrais chiffres, particulièrement celui de la NISA. A l’époque (à la mi-avril), la NISA disait avoir calculé les chiffres en se basant sur la quantité de matériaux radioactifs qu’ils pensaient devoir subsister à l’intérieur du RPV. La NISA assurait à l’époque à tout le monde que les barres de combustible n’étaient que partiellement endommagées et qu’elles se trouvaient toujours à l’intérieur du RPV. Maintenant nous savons (et qu’ils aurait du savoir aussi) que les RPV s’étaient rompus très vite après l’accident, et que le coeur en fusion s’était partiellement échappé du RPV à l’époque où l’estimation avait été faite.
Aujourd’hui Fukushima s’approche doucement de Tchernobyl.

______________________________________________________
La NISA dit aujourd’hui que 1,31 millions de becquerels d’iode-131 a été détecté le 15 mars à 38 km de la centrale

Ce n’est pas juste le tellurium-132 que le gouvernement japonais a caché.
Le gouvernement national et le gouvernement de la préfecture de Fukushima possédaient les données affichant le 15 mars 1.230.000 becquerels par kilo d’iode-131 pour l’herbe à Kawamata-machi, à 38 km de la centrale.

Ils l’ont gardé sous le coude. Cela ne leur est jamais venu à l’idée de divulguer, a dit Nishiyama de la NISA. Son subordonné de la NISA a commenté plus tard, comme on le voit sur le nouveau clip de NHK japonais : « ce n’est pas sûr que les données nous auraient aidé, même si on les avait révélées. »

Dites ça aux parents de Fukushima et d’ailleurs…

Du NHK en japonais (4 juin) :

Une partie des « données de surveillance d’urgence » rassemblées par le gouvernement national et le gouvernement de la préfecture de Fukushima autour de la centrale n’ont pas été révélées [jusqu’au 3 juin]. Les données devaient être utilisées pour la protection des habitants, comme l’évacuation et la restriction d’eau et de nourriture.

En surveillant les matériaux radioactifs dans les particules d’air, 73 becquerels/kg de tellurium a été détecté à 8h30 du matin le 12 mars sur un lieu à 7 km de la centrale à Namie-machi. Le tellurium est l’un des matériaux radioactifs libéré pendant la fusion des barres de combustible.

3 heures avant que le tellurium ait été détecté, le gouvernement national a étendu la zone d’évacuation d’un rayon de 3 km à un rayon de 10 km autour de la centrale, et a demandé aux habitants de partir. Mais il n’a été nullement question de dommage au combustible. Dans la conférence de presse de cet après-midi, la NISA a dit que le combustible nucléaire n’était pas endommagé. Si les données avaient été révélées tout de suite après qu’une situation sérieuse se développe, les données auraient pu servir pour l’évacuation des habitants ou pour mieux les informer. Cependant la NISA a déclaré « On ne sait pas jusqu’à quel point l’information aurait été utile pour aider les habitants. »

Pendant le temps de surveillance des villes, cités et villages autour de la centrale 4 jours après le début de l’accident, aucune donnée sur l’herbe prélevée à 4 endroits entre 30 et 50 km de la centrale n’a été révélée. Les données retenues montrent une forte concentration (1.230.000 becquerels/kg) d’iode-131 détectée dans l’herbe de Kawamata-machi, à 37 km au nord-ouest de la centrale.

Concernant l’herbe dans la zone autour de la centrale, il a été annoncé (le 24 mars) que 2.520.000 becquerels/kg d’iode radioactif ont été détectés à Iitate-mura, 9 jours après [que la donnée de Kawamata-machi ait été faite].

Le Professeur Yasuyuki Muramatsu de l’université de Gakushuin, expert en radioactivité dans l’environnement, a fait remarquer que « l’iode radioactif est ce qui affecte le plus les enfants et nous devrions la surveiller très soigneusement. Si l’étendue de la contamination par l’iode aux endroits éloignés de la centrale avait été révélée aussitôt, nous aurions pu faire quelque chose. Nous avons pour l’instant besoin d’examiner la réponse du gouvernement. »
Pour le délai de la révélation, la NISA dit : «  Il y a eu une confusion quand nous avons transféré les quartiers généraux [pour gérer l’accident] de la centrale vers la salle du gouvernement de la préfecture de Fukushima. Nous savions qu’il y avait cette donnée, mais il ne nous est pas venu à l’idée de la divulguer. Nous le regrettons profondément. »

Le mot « délai » est un euphémisme. Et il est clair que c’était une amnésie sélective ; ils ont recueilli la pire donnée et l’ont cachée.
Le gouvernement a également « oublié » de divulguer la simulation qui était créée au cas où un accident surviendrait à Fukushima II, selon NHK.


 
 
3 Commentaires

Publié par le 4 juin 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 
 
%d blogueurs aiment cette page :