
La Commission européenne lève l’alerte aux concombres espagnols
BRUXELLES – La Commission européenne a annoncé mercredi soir avoir levé la mise en garde lancée contre les concombres bio espagnols soupçonnés d’avoir provoqué une contamination potentiellement mortelle à la bactérie E.coli.
Les derniers tests menés en Espagne et en Allemagne sur des concombres produits en Espagne n’ont pas décelé la présence de la souche 0104 de la bactérie E.Coli et la Commission a en conséquence levé l’alerte lancée au niveau européen, a-t-elle précisé dans un communiqué.
La Commission a informé tous les Etats membres de cette décision immédiatement rendue publique à Madrid par le ministère de la Santé.
La décision est un pas très important en vue d’un retour à la normale aussi rapide que possible pour le secteur agricole espagnol, a souligné le ministère.
Le commissaire européen à la Santé John Dalli a pressé l’Allemagne de redoubler d’efforts afin d’identifier la source de cette contamination à l’origine d’une grave crise de santé dans l’UE et de l’effondrement du marché des fruits et légumes.
Le foyer de l’épidémie est limité à la zone de Hambourg, a indiqué le Commissaire.
La bactérie E.coli 0104, cause de la maladie, a fait neuf morts en Allemagne et un en Suède, a-t-il indiqué, citant un bilan publié mardi par la Commission à partir des données fournies par les Etats membres.
(©AFP / 01 juin 2011 21h23)
Tout ça pour ça…!
Cela me rappelle l’épisode de la « super bactérie MDN1 » en Aoùt 2010 qui a duré environ 1 mois et puis « pshitttttttt » plus rien…!
Essaient-ils de nous tester,de destabiliser un peu plus l’économie de certains pays déjà mal en point,de provoquer et accélérer une crise alimentaire déjà bien avancée…..Peut-être tout cela à la fois…!
___________________________________________________
Pays-Bas : cinq personnes contaminées par la bactérie Eceh
LA HAYE – Cinq cas d’intoxication par la bactérie E.coli entéro-hémorragique (Eceh) ont été répertoriés aux Pays-Bas sur des personnes de retour d’Allemagne, a annoncé mercredi le ministère néerlandais de la Santé.
Aux Pays-Bas, une infection par la bactérie Eceh a été confirmée chez cinq patients jusqu’à présent, a indiqué le ministère dans un communiqué qui précise que tous les patients se sont rendus en Allemagne.
Quatre d’entre eux ont, outre des douleurs intestinales, de violentes douleurs aux reins (syndrome SHU) résultant de l’infection, a ajouté la même source.
L’épidémie a déjà fait 17 morts en Allemagne et en Suède. Les autorités sanitaires de Hambourg, un des principaux foyers de l’épidémie, ont un temps soupçonné des concombres espagnols d’être à l’origine de cette contamination sans précédent. Mais elles ont reconnu mardi avoir fait fausse route.
La source de la contamination n’a pas encore été découverte.
En plus de ces cinq patients, nous cherchons à savoir si d’autres malades ont été intoxiqués par la bactérie Eceh, a par ailleurs souligné le ministère.
(©AFP / 01 juin 2011 18h05)
—————————————————————
Bactérie tueuse: diarrhée sanglante et maux de ventre sévères doivent alerter
PARIS – Sang mélangé à des selles liquides et maux de ventre très importants sont deux signes caractéristiques d’une possible infection à la bactérie E. coli O104 qui doivent conduire à consulter un médecin, explique un spécialiste.
La diarrhée sanglante est un signe d’alerte, indique à l’AFP Henriette de Valk, épidémiologiste à l’Institut de veille sanitaire (InVS) : on a du sang mélangé avec des selles liquides.
La forme des toilettes allemandes – avec une cuvette de retenue – facilite l’observation des selles. Mais ça se voit de toutes façons, précise le Dr De Valk, notamment sur le papier toilette.
Pour une diarrhée sanglante, on consulte un médecin, tout de suite, ajoute-t-elle, même en dehors de toute épidémie, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte.
L’autre symptôme caractéristique d’une infection à la bactérie E. coli O104 est la survenue de très forts maux de ventre, nettement plus importants que pour d’autres diarrhées.
La fièvre peut être présente, mais n’est pas du tout un élément caractéristique.
Devant une diarrhée sanglante, il faut absolument faire une coproculture (analyse des selles), indique le Dr De Valk. On cherche des salmonelles, des shigelles, des campylobacters, des yersinia, des E. coli enterohémorragiques (EHEC, famille de la bactérie E. coli O104 qui sévit en Allemagne)….
La complication la plus grave des EHEC, en particulier chez l’enfant, est le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Il peut évoluer vers une anémie hémolytique (destruction des globules rouges), une thrombopénie (baisse des plaquettes) et une insuffisance rénale aiguë.
En France, à ce jour, 6 cas de diarrhée sanglante chez des personnes ayant séjourné ou résidant en Allemagne dans les 15 jours précédant leurs symptômes ont été signalés à l’InVS.
(©AFP / 01 juin 2011 17h35)
—————————————————————–
Bactérie: Dans un hôpital de Hambourg, l’inquiétude gagne
HAMBOURG (Allemagne) – L’un de mes deux fils est sous dialyse à l’hôpital, l’autre vient d’y passer dix jours. A Hambourg, Stephanie Lucka vit dans l’angoisse d’une bactérie mortelle alors que le nombre de malades augmente et que les réserves de sang commencent à s’épuiser.
Cela a commencé par des douleurs au ventre, puis sont venues des diarrhées, raconte à l’AFP Mme Lucka, dix jours après l’hospitalisation d’urgence de ses deux fils de 12 et 14 ans.
L’état de santé de ses enfants se dégrade rapidement avec l’apparition de sang dans les selles et des vomissements de plus en plus fréquents. Le 22 mai ils sont admis en urgence à l’hôpital universitaire de Hambourg.
Johannes est immédiatement placé sous dialyse après avoir été opéré d’urgence.
La bactérie se manifeste par des hémorragies du système digestif et par des troubles rénaux (syndrome hémolytique et urémique, SHU). Je recommence tout doucement à manger, le pire est derrière moi, raconte le jeune garçon au teint livide, dans sa chambre du pavillon des enfants malades.
Sa mère ne sait toujours pas comment Johannes et Maximilian ont été contaminés par la bactérie E.coli entero-hémorragique (Eceh), dont la souche, très virulente, a déjà fait 17 morts, dont 16 en Allemagne.
Les autorités sanitaires de Hambourg, un des principaux foyers de l’épidémie, ont un temps soupçonné des concombres espagnols d’être à l’origine de cette contamination sans précédent. Mais elles ont reconnu mardi avoir fait fausse route.
A la maison, on mange beaucoup de légumes crus, explique Stephanie Lucka. Mais mon mari et moi sommes en pleine forme.
Johannes est l’un des 20 enfants hospitalisés dans le centre hospitalier de Hambourg-Eppendorf.
Au total, 88 patients sont actuellement soignés pour des troubles liés à la bactérie. Hambourg, deuxième ville d’Allemagne et parmi les plus grands ports d’Europe, a enregistré 668 cas de personnes infectées ou soupçonnées d’être infectées par la bactérie et 124 victimes de troubles rénaux graves, selon les données recensées mercredi.
Au premier étage du complexe hospitalier, l’un des plus grands de la ville, le service des soins intensifs est fermé au public, seules les familles des malades sont autorisées à y pénétrer.
A l’entrée, un panneau invite les Hambourgeois à donner leur sang. Les malades les plus touchés ont besoin d’une dialyse ou d’un prélèvement de plasma sanguin. Une dizaine de personnes, munies d’un ticket comportant leur numéro de passage, font donc la queue au centre de dons du sang.
Je sais à quel point il est important pour un hôpital de disposer de suffisamment de sang, encore plus quand les besoins sont importants comme en ce moment avec la bactérie, explique Jürgen Hentschel, un ancien policier de 61 ans, qui donne son sang depuis 20 à 25 ans.
A Hambourg et dans la région voisine du Schleswig-Holstein, qui compte également de nombreux malades, la Croix-Rouge arrive à saturation. Pour la seule semaine qui vient de s’écouler, nous avons livré 7.000 poches de plasma sanguin. En temps normal, nous en livrons 800 par mois aux hôpitaux régionaux, détaille pour l’AFP Jens Lichte, porte-parole régional de la Croix-Rouge. Pour les soins quotidiens apportés à un patient victime de cette bactérie, 10 à 15 donneurs sont nécessaires, ajoute-t-il.
L’hôpital, qui dispose d’une capacité de plus de 1.300 lits et accueille chaque année 50.000 patients en soins stationnaires, n’a pas encore atteint la limite de ses capacités limites. Mais les autorités sanitaires de la ville hanséatique ont prévenu que la situation restait préoccupante.
(©AFP / 01 juin 2011 17h43)
——————————————————————
Berlin veut une aide l’UE pour ses agriculteurs touchés par la bactérie Eceh
BERLIN – La ministre allemande de l’Agriculture Ilse Aigner va demander au commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, l’octroi d’aides de Bruxelles aux agriculteurs allemands touchés par la crise de la bactérie Eceh, a indiqué son ministère.
Mme Aigner doit téléphoner mercredi avec Dacian Ciolos, commissaire européen à l’Agriculture, pour demander d’éventuelles aides, a précisé un porte-parole du ministère.
Lors d’une réunion informelle de l’UE consacrée à l’Agriculture à Debrecen (Hongrie), des représentants de l’Espagne, des Pays-Bas et de l’Allemagne ont demandé à la Commission européenne d’étudier l’octroi de possibles aides à leurs agriculteurs, a ajouté le porte-parole du ministère.
M. Ciolos a répondu que ses moyens étaient limités. Les services de la Commission étudient actuellement tous les moyens de venir en aide aux producteurs de fruits et légumes, pour lesquels la législation européenne prévoit en effet des moyens d’intervention plus limités que pour d’autres secteurs tels que le secteur de l’élevage ou les céréales. Cela tient en particulier au fait que le marché des fruits et légumes est en partie géré par les organisations de producteurs elles-mêmes.
Bruxelles ne dispose pas encore de chiffres précis sur la crise de la consommation en Europe, mais examine ce qu’elle peut faire car des pertes énormes sont évoquées.
Une possibilité consisterait à agir par l’intermédiaire des organisations de producteurs de fruits et légumes, qui peuvent racheter une partie de la récolte de leurs membres quand ceux-ci n’arrivent pas à la vendre ou que les prix tombent trop bas sur le marché.
Ces rachats, à prix fixes, sont subventionnés par l’Union européenne, mais soumis à des plafonds qui pourraient être relevés.
Toutefois, seulement un tiers environ des producteurs sont membres de telles organisations. Pour les autres, le choix le plus évident serait d’intervenir avec des aides publiques classiques, a souligné le porte-parole.
(©AFP / 01 juin 2011 17h52)
WordPress:
J’aime chargement…