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L’ASN ou comment désinformer et minimiser les effets du nucléaire!

30 Mar

Irradiation par imagerie médicale: un « souci majeur » en France, selon l’ASN

PARIS – La rapide et forte augmentation des doses de radioactivité délivrées aux patients par imagerie médicale, en particulier les scanners, est un « souci majeur » en France, a averti mercredi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

« L’ASN fait le constat, comme c’est déjà le cas au Japon et aux Etats-Unis, d’une augmentation des doses délivrées par ces examens », notamment lors des scanners, a indiqué Jean-Christophe Niel, directeur général de l’ASN, en présentant au Parlement un rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2010.

Les doses reçues par les patients lors de ces diagnostics ont explosé, progressant de 50% entre 2002 et 2007.

Or un scanner du corps entier peut délivrer en une seule fois une dose de radiations de 20 millisieverts (mSv), ce qui correspond au maximun autorisé en toute une année pour un salarié travaillant dans le secteur nucléaire, a souligné M. Niel.

Il s’agit d' »un souci majeur si l’on veut éviter qu’à terme nous nous trouvions devant une croissance des doses inadmissibles », a renchéri le président de l’ASN, André-Claude Lacoste, devant les parlementaires.

Une hausse incontrôlée de ces examens pourrait aboutir à une augmentation des cas de cancer, en particulier pour les enfants qui sont les plus vulnérables aux radiations.

Pour y remédier, l’ASN suggère notamment le recours à des solutions alternatives aux scanners, comme l’IRM (imagerie à résonance magnétique) qui n’émet pas de rayons X sur le patient.

« On a le sentiment qu’il est prescrit trop de scanners. Dans certains cas, il n’y a pas d’alternative mais il est tout à fait possible qu’on ne songe pas assez à utiliser l’IRM », selon M. Lacoste.

« Encore faut-il que les médecins soient conscients de l’existence de cette technique alternative et que les appareils soient disponibles ! Un de nos soucis, c’est d’obtenir un rééquilibrage du parc français entre scanners et IRM », a souligné le président de l’ASN.

« Ce n’est pas seulement un problème technique, c’est également un problème d’image : clairement, il est actuellement plus glorieux d’inaugurer la mise en fonctionnement d’un scanner que d’un équipement d’IRM », a-t-il estimé.

L’ASN a fait un certain nombre de recommandations à ce sujet au ministère de la Santé. « Mais nous sommes face à un problème qui concerne une multitude d’acteurs. Les responsables finaux de la prescription des actes sont les médecins, extrêmement nombreux. Il hors de question d’agir par voie autoritaire », a expliqué M. Lacoste, qui juge préférable de redoubler « d’efforts sur l’information et la persuasion ».

Avec 1,3 mSv, les examens et traitements médicaux (radiographie, radiothérapie, etc) représentent plus du tiers de la dose totale de rayonnements reçue en moyenne par chaque Français en 2010, selon le rapport de l’ASN.

Les autres sources d’exposition à la radioactivité artificielle (anciens essais nucléaires aériens, accident de Tchernobyl, rejets des installations nucléaires) représentent seulement 0,03 mSv/an.

Le reste provient de la radioactivité naturelle (1 mSv/an) et du radon, un gaz radioactif présent dans certaines zones (estimé à 1,4 mSv/an).

(©AFP / 30 mars 2011 14h48)

Voici maintenant ce qu’il en est de la transparence de cet organisme:

Tiré de :http://crabes.webnode.com/products/la-transparence-de-lindustrie-nucleaire/

«  » Qui contrôle l’industrie nucléaire ? Cette question est soulevée par Marie-Christine Blandin dans son article « Nucléaire et Démocratie », sur le site médiapart :
« Sous couvert d’indépendance, le Parlement a été dessaisi et le monopole a été donné à une Autorité administrative, chargée d’assurer seule «le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France, pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques liés aux activités nucléaires et de contribuer à l’information des citoyens». Mais sous couvert d’efficacité, et sans aucune précaution d’indépendance, l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’appuie sur l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), établissement public industriel et commercial. Or l’IRSN est pour partie financé par le commissariat à l’énergie atomique (CEA), EDF, AREVA, c’est-à-dire précisément les acteurs que l’ASN, est censée contrôler! »

Précisons au passage que l’Etat est le premier actionnaire en matière de nucléaire en France. «  »

Je pense que vous avez compris comme moi que  l’on a plus de risque de contracter le cancer avec la radioactivité naturelle ou en passant un scanner que par suite  d’une fuite radioactive….!

Ils devraient peut-être le dire tout çà aux Japonnais,cela va sûrement les rassurer…!

Une belle bande de sacs à merdes!!!!!!!!!!!

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule,il parraîtrait que le plutonium est bon pour la santé!

 http://opinion.financialpost.com/2011/03/28/lawrence-solomon-plutonium-for-pluto/

C’est pourquoi,dans mon prochain livre,qui sera d’ailleurs le premier:

 » Cocktails et petits plats au plutonium » édité chez GODZILLA que vous trouverez che tous les bons libraires dans le rayon « gamma » tout à côté des BD de Hulk……!

Allez,bonne lecture et bon appétit   🙂

 
3 Commentaires

Publié par le 30 mars 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

3 réponses à “L’ASN ou comment désinformer et minimiser les effets du nucléaire!

  1. Chasouris

    30 mars 2011 at 14 h 28 min

    Un site très bien fait, totalement dédié à la centrale nucléaire de Fukushima : « Fukushima Nuclear Power Stations I and II »
    http://chong.zxq.net/misc/events/FukushimaPowerStation_I-II.htm

    Sur l’article concernant le MOX :
    http://chong.zxq.net/misc/events/MOX_Fuel_Concerns.htm

    j’ai relevé ceci :

    » MOX Fuel. The mixed-oxide (MOX) fuel used at Unit #3 was the first commercial use of the plutonium and uranium fuel mixture.
    SECRET SHIPMENT OF NUCLEAR BOMB MATERIAL FROM EUROPE TO JAPAN in 2010.
    Last fall, two ships carrying a secret cargo of dangerous, nuclear weapons-usable plutonium fuel left ports in Britain and France and sail around the globe to Japan. On board will be fuel containing more plutonium than in the entire Indian and Pakistani nuclear weapons program.
    The two British flagged vessels, the Pacific Teal and the Pacific Pintail, will leave Barrow in Britain and Cherbourg in France carrying the first commercial shipment to Japan of mixed-oxide (MOX) reactor fuel, made from plutonium and uranium. An estimated 446 kilograms of plutonium is contained in the 40 nuclear fuel elements – enough fissile material to construct 60 nuclear bombs.
    The first plant to use MOX is scheduled to be Fukushima 1 plant. The date has been set to August 22nd, 2010.
    The plutonium (MOX) fuel shipment is being conducted for the Japanese electrical utilities Tokyo Electric Power Company (TEPCO). »
    » Only six percent of reactor fuel rods in Unit #3 are plutonium. Other reactors contain only uranium, but plutonium is created as a nuclear fission by-product. THIS MEANS ALL REACTORS CONTAIN PLUTONIUM, whether in partially used fuel in reactor cores, or in spent fuel in the pool. (GE fuel bundle drawing) »

    TRADUCTION :

    Combustible MOX. La première utilisation commerciale du combustible MOX (mélange d’oxydes) a eu lieu dans l’unité n°3. Il s’agit d’un mélange de plutonium et d’uranium.

    EXPÉDITION SECRETE D’UNE BOMBE DE MATIÈRE NUCLÉAIRE D’EUROPE VERS LE JAPON A L’AUTOMNE 2010.
    L’automne dernier, deux navires transportant une cargaison secrète d’un dangereux combustible au plutonium, utilisable dans les armes nucléaires, ont quitté la Grande-Bretagne et la France, à destination du Japon. Le combustible à bord de ces navires contient plus de plutonium que dans l’ensemble du programme d’armes nucléaires indien et pakistanais.
    Les deux navires battant pavillon britannique, le Pacific Teal et le Pacific Pintail, sont partis de Barrow en Grande-Bretagne et de Cherbourg en France, transportant vers le Jappon la première livraison commerciale de combustible nucléaire à oxydes mixtes (MOX) fabriqué à partir de plutonium et d’uranium. Il est estimé que 446 kilogrammes de plutonium étaient contenus dans les 40 éléments de combustible nucléaire – soit suffisamment de matière fissile pour fabriquer 60 bombes nucléaires.
    La première usine prévue utiliser du MOX est l’usine 1 de Fukushima ; la date a été fixée au 22 août 2010.
    L’envoi du combustible au plutonium (MOX) est effectué pour le compte de l’entreprise électrique japonaise « Tokyo Electric Power Company » (TEPCO).

    Le Plutonium représente seulement six pour cent des barres de combustible du réacteur de l’unité n°3. Les autres réacteurs ne contiennent que de l’uranium, MAIS du plutonium est créé (dans tous les autres réacteurs) lors de la fission nucléaire en tant que « sous-produit ». CELA SIGNIFIE QUE TOUS LES REACTEURS CONTIENNENT DU PLUTONIUM :
    – soit partiellement dans le combustible utilisé dans les coeurs des réacteurs,
    – soit dans le combustible usé entreposé dans la piscine de refroidissement. »

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    • realinfos

      30 mars 2011 at 15 h 25 min

      Merci Chasouris,
      On comprend mieux pourquoi la France n’est pas prête à se séparer du nucléaire,les bombes et les guerres rapportent bien plus que le reste…!!!

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