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Archives du 15 février 2011

USA: un animateur de radio prétend connaître la formule secrète du Coca-Cola

CHICAGO – Un animateur a dévoilé sur les ondes d’une radio américaine ce qui serait, selon lui, la recette du Coca-Cola, un secret que la société d’Atlanta (Géorgie, sud-est) garde jalousement depuis le lancement de la boisson pétillante il y a plus d’un siècle.

A en croire une rumeur, entretenue par Coca-Cola lui-même, la recette serait entreposée dans un coffre-fort auquel un nombre très limité de responsables de la société aurait accès.

Ce week-end, l’animateur de radio Ira Glass aurait donc, à l’en croire, levé le mystère en révélant aux auditeurs de « This American Life » que le Coca-Cola est composé de 20 gouttes d’huile essentielle d’orange, 30 gouttes d’huile essentielle de citron, 10 gouttes d’huile essentielle de muscade, 5 gouttes d’huile essentielle de coriandre, 10 gouttes d’huile de fleur d’oranger, 10 gouttes de cannelle et 227 ml d’alcool.

Entre 59 et 74 ml de cet arôme baptisé « 7X » sont à mélanger avec 946 ml de jus de citron, 29 ml de vanille, 44 ml de caramel colorant, 13,6 kg de sucre et des extraits de feuille de coca « contenant une petite quantité de cocaïne », selon Ira Glass.

Ce mélange, a toutefois noté M. Glass, n’a pas le goût du Coca-Cola commercialisé aujourd’hui. « Ce qui ne signifie pas qu’il ne s’agit pas de la formule originale », a-t-il ajouté, expliquant qu’aujourd’hui, les arômes étaient produits par des machines et que la recette originale donnait une boisson au goût de médicament fruité.

Selon M. Glass, cette formule manuscrite a été découverte dans un livre de recettes appartenant à un pharmacien et publiée dans le quotidien Atlanta Journal Constitution en 1979.

Le livre appartenait à une connaissance de John Pemberton, l’inventeur du Coca-Cola, et a été transmis de pharmacien à pharmacien avant d’être découvert par un journaliste du quotidien.

Contacté par l’AFP, un porte-parole de Coca-Cola a assuré que ces révélations n’en étaient pas et que le secret de la boisson n’avait pas été dévoilé.

« Les ingrédients utilisés dans nos boissons sont indiqués sur les étiquettes et nombreux sont ceux qui ont essayé de dévoiler la formule secrète de Coca-Cola. Ils peuvent bien essayer », mais le Coca-Cola est unique, a expliqué Kerry Tressler dans un courriel.

(©AFP / 15 février 2011 22h45)

 
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Publié par le 15 février 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Espagne : jour noir pour les chômeurs, 800 000 personnes concernés.

Jour noir pour les chômeurs espagnols en fin de droits : à partir de ce mardi, ils peuvent dire adieu à leurs 426 euros d’allocation mensuelle. 800 000 personnes vont ainsi se retrouver sur le carreau, sans aucune ressource.

Le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero justifie la suppression de cette prestation sociale par la nécessité de redresser la situation économique catastrophique de son pays. L’Espagne a bien du mal a sortir de la crise économique qui la frappe depuis fin 2008. Tous ses indicateurs sont dans le rouge : le déficit public atteint 9,3 % du PIB cette année et le taux de chômage dépasse les 20 %. Le gouvernement doit adopter un nouveau paquet de mesures, vendredi prochain, pour favoriser l’emploi et l’investissement. Il annonce également une baisse des impôts pour les petites et moyennes entreprises.

En attendant, des centaines de milliers de personnes vont s’enfoncer dans une grave précarité. De très de nombreuses familles se demandent désormais comment elles parviendront à se nourrir.

 
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Publié par le 15 février 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Des milliers de manifestants dans la capitale de Bahreïn

Des milliers de manifestants chiites sont entrés mardi dans la capitale de Bahreïn, Manama, peu après la mort d’un deuxième manifestant lors de manifestations antigouvernementales. En signe de soutien, le bloc chiite au Parlement a décidé de suspendre sa participation à l’assemblée.

Un homme a été tué mardi à Bahreïn lors d’incidents qui ont éclaté pendant les funérailles d’un manifestant tué la veille en marge du « jour de colère » organisé contre le gouvernement. Les affrontements se sont produits alors que 2000 personnes s’étaient réunies devant la morgue d’un hôpital pour accompagner la dépouille du jeune homme de 22 ans tué par balles lundi.

La police a tiré des grenades lacrymogènes sur la procession funèbre mais le cortège s’est reformé et a repris sa marche, a déclaré le député Ibrahim Mattar, élu du groupe d’opposition chiite al-Wefaq.

Une personne a été tuée dans la bousculade, victime d’un tir par arme à feu, a dit M. Mattar. Selon la police locale, les participants de la procession s’en sont pris à des policiers présents dans quatre véhicules.

Le cortège funèbre se mue en manifestation
En provenance du lieu des funérailles, situé à la périphérie de Manama, des participants en colère ont gagné la place de la Perle, dans le centre-ville. « Le peuple veut la chute du régime », ont scandé certains, reprenant le principal slogan du soulèvement en Egypte.

Les manifestants ont commencé à installer des tentes au milieu de cette place qu’ils ont rebaptisée « Place des martyrs ». Ils ont affirmé leur intention d’y demeurer jusqu’à ce qu’ils aient obtenu satisfaction de leurs revendications.

« Nous avons appris des leçons de l’Egypte et de la Tunisie. Nous voulons une nouvelle Constitution, la fin de la discrimination, et l’instauration d’une monarchie constitutionnelle », a déclaré l’un des manifestants. La police avait bloqué les accès menant au secteur, alors qu’un hélicoptère survolait la région.

(ats / 15 février 2011 20:56)

 
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Publié par le 15 février 2011 dans BILLET D'HUMEUR

 

Un insecticide vietnamien très épicé

epuis près de deux ans, les paysans du hameau de Khe Su (village de Lôc Tri, district de Phu Lôc, province de Thua Thiên-Huê) appliquent une méthode d’éradication des parasites tout à fait originale. Ils utilisent en effet du piment, de l’ail, de l’oignon, du gingembre, entre autres, pour fabriquer un produit contre les insectes qui s’attaquent aux cultures.

Pour que nous puissions nous en rendre compte de nos propres yeux, Pham Van Biên, un agriculteur du hameau, va chercher dans sa cuisine une poignée de piments, d’ail, d’oignons frais et autres légumes. Il met tous les végétaux dans un mortier, les réduit en poudre, y ajoute de l’eau et une décoction de son et de riz dans des proportions conformes à une formule préétablie. Il verse ensuite le mélange dans un pulvérisateur, puis en asperge les champs de liserons d’eau (Ipomoea aquatica), de rau dên (une espèce d’amarante), de gombos et d’aubergines. Selon Pham Van Biên, depuis qu’il utilise cette préparation, ses cultures maraîchères n’ont plus jamais la visite d’un seul parasite.

“Ce n’est pas nous qui avons inventé cet insecticide, explique Cao Thanh, un autre paysan, mais Pr Lê Dinh Huong, de l’université d’agriculture et de sylviculture de Huê, et des cadres du projet de la Jica [Japan International Cooperation Agency, l’Agence japonaise de coopération internationale]. Ils sont venus nous donner une formation et nous guider. Ils avaient vu que, pour travailler la terre, cultiver nos champs, soigner nos cultures, nous étions obligés de nous servir de beaucoup de produits chimiques nocifs pour combattre les parasites. Maintenant, on sait comment fabriquer des engrais et des pesticides à partir de fruits et légumes naturels, à la fois non polluants pour l’environnement et non toxiques pour les consommateurs. C’est vraiment formidable.”

Cao Thanh ne s’est pas contenté d’utiliser les engrais et les insecticides à base de produits 100 % naturels ainsi obtenus pour traiter ses cultures potagères. Il a audacieusement réservé une parcelle de près de 500 mètres carrés à une expérience de culture de riz biologique, qui s’est révélée plus que concluante. A la dernière récolte, le rendement y est en effet aussi élevé que sur le reste de ses rizières, qui avaient été traitées avec des engrais et des pesticides chimiques. Qui plus est, la qualité du riz cultivé dans le champ expérimental est nettement supérieure et son grain particulièrement beau. “L’année prochaine, je vais généraliser cette méthode de culture à la totalité de mes terres”, annonce avec confiance Cao Thanh.

Les paysans de Khe Su fabriquent aussi des engrais et des pesticides naturels à partir du vinaigre de charbon et des graines de neem (un arbre exotique également appelé margousier, Azadirachta indica A. Juss), selon un procédé que leur a présenté Shugo Hama, un spécialiste de l’agriculture biologique de l’université d’agriculture et de technologie de Tokyo. M. Shugo Hama a passé des années à étudier les techniques traditionnellement employées dans les campagnes de son pays, avant d’en faire la synthèse pour les diffuser auprès des paysans du Vietnam, dans le cadre de projets en faveur de l’agriculture engagés par la Jica. Il s’agit d’apporter une assistance technique, de conseiller et d’enseigner des techniques de production sans danger pour l’environnement et les consommateurs. Grâce à ces programmes, les agriculteurs de Khe Su ont appris le procédé de compostage par fermentation microbienne pour transformer balles de paddy, paille, branchages et feuillages en engrais naturels. Désormais, ils savent aussi brûler du charbon pour en extraire un vinaigre qui, une fois mélangé aux graines de neem, donne un insecticide efficace. Le Pr Lê Dinh Huong s’est joint à l’action de la Jica à Khe Su. “A vrai dire, commente-t-il, l’idée d’utiliser des pesticides d’origine végétale n’est pas nouvelle. D’autres pays ont adopté ces méthodes depuis longtemps déjà. Mais on a tellement eu recours aux produits chimiques pour assurer un développement aussi rapide que rentable de l’agriculture qu’on a progressivement oublié les techniques traditionnelles. Cependant, les effets nocifs sur la santé humaine des résidus chimiques contenus dans les aliments ont été amplement démontrés, suscitant aujourd’hui de vives inquiétudes. C’est pourquoi on observe maintenant un retour à des méthodes de production traditionnelles, éprouvées dans le temps, saines et non polluantes.”

Selon Nguyen Tam, chef du hameau de Khe Su, si l’on veut que ce projet de cultures biologiques se développe largement dans le pays, il faut qu’il entre dans le cadre d’une politique globale de l’Etat. En l’absence d’un soutien des pouvoirs publics, les paysans resteront obnubilés par la perspective de profits plus élevés et plus rapides procurés par les engrais et les pesticides chimiques.

http://vert.courrierinternational.com/article/2011/01/13/un-insecticide-vietnamien-tres-epice

 
 
 
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