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Archives du 28 mai 2010

Evacuations des villages proches du volcan Tungurahua en Equateur

 

QUITO – Plusieurs localités proches du volcan Tungurahua dans le centre de l’Equateur ont été évacuées vendredi matin à la suite d’une « grande explosion » ayant entraîné le rejet de lave et de cendres qui auraient pu être dévastatrices, a-t-on appris de sources officielles.

L’éruption s’est produite à 08H47 (13H47 GMT), générant des coulées de lave et des colonnes de vapeur et de cendres, a annoncé dans un communiqué l’Institut géophysique de Quito, qui n’a pas fait état de victimes.

Selon des déclarations à la presse du directeur de l’institut Hugo Yepez, l’activité du volcan s’est cependant calmée à la mi-journée: « l’activité sismique est en baisse ce qui indique aussi qu’il y a moins d’émission », a-t-il expliqué.

Selon la défense civile équatorienne, au moins sept villages situés non loin du volcan ont été évacués avec l’aide des pompiers, de la Croix-rouge et de la police.

A la mi-journée, le nuage de cendre entraîné par l’explosion a atteint la ville de Guayaquil (280 km au sud de Quito) et certains vols ont du être détournés, selon le directeur de l’aéroport de cette ville, Nicolás Romero, qui a précisé que cette mesure ne faisait qu’allonger les trajets d’une vingtaine de minutes.

Les premières informations diffusées faisaient état de possibilités de « coulées pyroclastiques ».

Ce type d’explosion entraîne des jets de gaz et d’éléments solides à haute température montant à un à deux kilomètres dans l’atmosphère, puis retombant en avalanche, sous la forme de coulées avançant à grande vitesse et pouvant être dévastatrices.

« Nous considérons qu’il faut de ce fait mettre en oeuvre le scénario correspondant aux coulées pyroclastiques », c’est-à-dire déclencher l’alerte rouge, avait expliqué l’institut géophysique.

Selon M. Yepez, le Tungurahua, de 5.029 mètres de hauteur et situé à 135 km au sud de Quito, a explosé violemment à plusieurs reprises, ce qui a entraîné un nuage de cendres de 10 km autour du cratère, phénomène expliquant la possible déviation de vols y compris internationaux.

Avant cette alerte, le volcan avait atteint son plus fort pic d’activité en août 2006 et son éruption avait entraîné la mort de sept personnes et la destruction de plusieurs centaines de maisons.

La localité touristique de Banos, situé au pied du Tungurahua, comptant quelque 15.000 habitants, avait du être évacuée de force en 1999, lors de son éveil. Les habitants avaient ainsi été éloignés de leurs maisons pendant plusieurs mois.

(©AFP / 28 mai 2010 22h25)

 
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Publié par le 28 mai 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Guatemala: deux morts et trois disparus après l’éruption du volcan Pacaya

 

GUATEMALA – Des milliers de Guatémaltèques ont été évacués vendredi après la violente éruption du volcan Pacaya (sud) qui a fait deux morts -dont un journaliste- et trois disparus dans trois départements placés en état de catastrophe naturelle.

Dans un rayon d’une centaine de km autour du volcan, les habitants se sont armés de balais et de pelles pour déblayer la poussière des toits et des patios, d’une épaisseur de cinq centimètres par endroits. « Pour notre cour seulement, on a rempli un grand sac poubelle », a raconté Isabel Esteves, une femme au foyer.

L’état de catastrophe naturelle a été décrété dans trois départements: Escuintla (sud), Guatemala (centre) et Sacatepéquez (ouest), selon la présidence qui a précisé que l’aéroport avait été fermé.

Lors d’une conférence de presse, le président guatémaltèque Alvaro Colom a indiqué jeudi qu’un journaliste de la télévision Canal 7, Anibal Archila, qui couvrait l’éruption, ainsi que trois enfants de 7, 9 et 10 ans, étaient portés disparus.

Le cadavre calciné du journaliste, sur lequel des pierres sont tombées, a ensuite été localisé à 50 km de la capitale.

Un homme de 22 ans est décédé vendredi des conséquences indirectes de l’éruption, en chutant d’un toit où il était monté pour en retirer les cendres, selon les services de secours.

Une vingtaine de personnes ont été blessées, dont une grièvement.

Par ailleurs, le directeur de l’agence pour la coordination de la réduction des désastres (Conred), Alejandro Maldonado, a indiqué que 1.600 personnes avaient été évacuées.

Selon le président guatémaltèque, le seul aéroport de la capitale, La Aurora, tapissé de cendres volcaniques, restera fermé jusqu’à samedi dans la nuit « parce qu’il faut laver les pistes et les parties environnantes ».

« Tous les vols sont suspendus en raison de la quantité de cendres tombée sur la piste », avait auparavant déclaré Monica Monge, une porte-parole de l’autorité aéronautique.

Les vols sont déviés vers les aéroports de Mundo Maya à Peten (à 500 km au nord) ou à Comalapa au Salvador, selon cette autorité.

Mercredi, l’éruption du volcan Pacaya, haut de 2.552 mètres, a commencé à s’intensifier avec des projections de lave, de fumées et de cendres, et se poursuivait vendredi. Les cendres s’élèvent jusqu’à 1.000 mètres et sont transportées sur des kilomètres à la ronde.

Les autorités s’attendent à une nouvelle éruption violente du volcan, le plus actif d’Amérique centrale. « C’est très possible qu’il y ait d’autres explosions violentes dans les prochains jours », a dit à la presse Eddy Sanchez, directeur de l’Institut national de Vulcanologie.

Le Guatemala compte quelque 288 volcans, dont huit en activité.

ec-desk/mdr/dch

 
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Publié par le 28 mai 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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Fitch dégrade l’Espagne à cause de mauvaises perspectives de croissance

MADRID – L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note de la dette de l’Espagne, estimant que les perspectives de croissance sont affectées notamment par la dette privée, malgré les efforts gouvernementaux pour réduire les déficits publics.

« La dégradation reflète l’opinion que le processus d’ajustement vers un niveau plus bas d’endettement privé et extérieur va matériellement réduire le taux de croissance de l’économie espagnole à moyen terme », selon l’agence qui prive l’Espagne de la meilleure note possible « AAA », la rabaissant à « AA+ ».

« Fitch anticipe que le processus d’ajustement économique sera plus difficile et prolongé que pour d’autres économies notées +AAA+. C’est pourquoi l’agence a dégradé l’Espagne », poursuit Fitch.

Frappée par l’éclatement de la bulle immobilière, l’Espagne est entrée en récession fin 2008 et peine à renouer avec la croissance.

Le PIB a progressé d’un modeste 0,1% au premier trimestre par rapport au quatrième de 2009 et le gouvernement prévoit une contraction de 0,3% de l’activité sur l’ensemble de l’année.

C’est un nouveau coup dur pour l’exécutif de José Luis Rodriguez Zapatero, qui s’était retrouvé ces dernières semaines sous la pression des marchés et de ses partenaires européens à cause de ses déficits publics, certains craignant que l’Espagne ne tombe dans une crise budgétaire semblable à celle de la Grèce.

L’agence de notation Standard & Poor’s avait réduit la note de l’Espagne de « AA+ » à « AA » le 28 avril, estimant que les mauvaises perspectives de croissance à moyen terme allait saper la réduction des déficits publics.

M. Zapatero s’était résolu à annoncer le 12 mai d’impopulaires mesures d’austérité, pour ramener les déficits publics de 11,2% du PIB en 2009 à 6% en 2011 puis 3% en 2013.

Malgré ce « fort engagement pour réduire le déficit budgétaire », salué par Fitch, le service de la dette extérieure et la nécessaire réduction de la dette privée justifient la dégradation.

Fitch « croit que la reprise économique sera plus basse que celle prévue par le gouvernement ».

La ministre de l’Economie Elena Salgado a pourtant abaissé vendredi ses perspectives de croissance pour les années 2012 et 2013, à 2,5% et de 2,7% contre 2,9% et 3,1% auparavant.

Si la dette publique espagnole est inférieure à celle de nombreux pays de la zone euro, évoluant aux alentours de 55% du PIB, celle du secteur privé, familles, entreprises, banques, est bien plus lourde, se montant à 178% du PIB selon Standard & Poor’s.

Selon certains observateurs les mesures d’austérité ne sont qu’un premier pas vers un changement de modèle économique, qui doit passer par la réforme du marché du travail et la restructuration bancaire.

« La rigidité du marché du travail et la restructuration des caisses d’épargnes locales et régionales vont gêner le rythme de l’ajustement », estime ainsi Fitch.

Le gouvernement a donné jusqu’à la fin mai aux partenaires sociaux pour s’entendre sur une réforme du marché du travail destinée à réduire la dualité entre travailleurs stables et précaires. Et jusqu’à la fin juin aux nombreuses caisses d’épargne régionales exposées à la crise immobilières pour fusionner.

(©AFP / 28 mai 2010 20h27)

 

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Salaires des ministres : l’énorme bourde de Luc Chatel

Si vous doutiez que ce gouvernement se moque de vous, vous prend pour des caves, des minables et des moins que rien, écoutez donc Luc Chatel. Le ministre de l’Education nationale était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC et BFM TV.
 
Ce petit monsieur nous explique la vie. Le jour de la grève nationale, alors que la rigueur et l’austérité nous fragilisent tous, on peut dire qu’il sait verser l’huile sur le feu. Ecoutez plutôt :
 
JJ Bourdin : Est-ce qu’il faut baisser les salaires des ministres ?
 
Luc Chatel Non ! non parce que les ministres ont les rémunérations les plus élevées, par rapport aux hauts-fonctionnaires. Si vous commencez à baissez le salaire des ministres, immédiatement vous baissez le salaire des hauts-fonctionnaires, et si vous baissez le salaire des hauts-fonctionnaires il n’y a pas de raison de ne pas baisser le salaire de tous les fonctionnaires. Nous ne voulons pas baisser le salaire de tous les fonctionnaires.
 
 
Vous pouvez écoutez la suite si vous n’êtes pas mort de rire, ça vaut son pesant de cacahuètes.
La cour du roi dans toute sa splendeur,régnant sur 60 millions de bouffons ou de moutons,c’est selon !!!!
 

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Guatemala:Eruption du volcan Pacaya

GUATEMALA — L’état de catastrophe naturelle a été décrété dans deux départements du Guatemala par le président du pays Alvaro Colom en raison de l’activité croissante du volcan Pacaya (sud), dont les cendres ont atteint la capitale Guatemala.

L’autorité aéronautique civile du pays avait annoncé jeudi soir la suspension des vols à l’aéroport de la capitale.

« Tous les vols sont suspendus en raison de la quantité de cendres tombée sur la piste. Il faut la retirer car un avion pourrait provoquer un accident en roulant dessus », a déclaré à la presse une porte-parole de l’autorité aéronautique, Monica Monge.

Mercredi, l’éruption du volcan Pacaya, haut de 2.552 mètres, a commencé à s’intensifier avec des projections de lave, de fumées et de cendres, et s’est encore accentuée la journée de jeudi.

Le Guatemala compte quelque 288 volcans, dont huit en activité.

 
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Publié par le 28 mai 2010 dans BILLET D'HUMEUR

 

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